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vendredi, 27 mars 2009

La consommation durable, un nouveau mode de vie

L’un des objectifs du Grenelle Environnement était de permettre l’émergence de nouveaux modes de consommation en rendant l’offre de produits respectueux de l’environnement plus accessible, plus visible et plus crédible. Le processus engagé lors du Grenelle de l'Environnement se poursuit : réflexion autour de l’extension du bonus écologique à d’autres familles de produits, étiquetage carbone des produits, affichage du contenu CO2 sur les produits à partir de 2011, soutien au niveau européen d’une baisse de TVA sur les produits écolabellisés, interdiction, à compter de 2010, de la commercialisation des ampoules à incandescence.

Le thème de la semaine du développement durable est cette année : la consommation durable.

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Que peut-on modifier au quotidien et plus particulièrement à partir de cette semaine pour privilégier une consommation durable ?

Privilégier les éco-recharges pour les produits d’entretien, les produits d’hygiène ou les cosmétiques ainsi que certains produits alimentaires.
Choisir des produits rechargeables, réutilisables, des produits en vrac sans sur-emballage.
Eviter les produits en dose unique ou en portion individuelle.
Se servir d’un cabas réutilisable plutôt que de sacs jetables.
Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation.
Choisir des produits issus de l’agriculture locale plutôt que ceux cultivés hors saison et loin des lieux de consommation.
...

jeudi, 26 mars 2009

Mieux consommer pour préserver une planète durable

Pour sa seconde édition, Planète Durable ouvre ses portes du 2 au 5 avril 2009, tous les jours de 10h à 19h à PARIS EXPO – PORTE DE VERSAILLES – HALL 7‐1

 

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L'objectif est de mettre à l’honneur durant 4 jours l’éco-consommation dans la vie quotidienne. C'est l'occasion de découvrir des solutions concrètes pour favoriser un monde plus respectueux de l’homme et de son environnement en consommant autrement. Cet événement est aussi l’occasion de comprendre, s’informer et s’amuser en découvrant la créativité et l’enthousiasme que suscite cette nouvelle économie positive. Un programme de conférences et d’animations est proposé aux petits et grands pour apprendre à mieux consommer et préserver une planète durable.

Voici un aperçu de quelques stands :
On pourra découvrir le «Village Habitat Naturel et d’éco» : organisé autour d’une maison en bois Maison de Cèdre et entouré d’acteurs du chauffage, de l’isolation, de la récupération d’eau… Des solutions éco-tendances pour construire, aménager et décorer sa maison autour du thème de la récupération.
On pourra se rendre au bar à eau pour un parcours pédagogique. Sait-on reconnaître de l’eau du robinet d’une eau en bouteille lors d'un test à l'aveugle ?
On pourra rencontrer les Robins des toits qui cherchent et traquent les ondes électro-magnétiques. Ils présenteront le détecteur d’ondes au stand d’Ecologie sans frontière.
Le salon fêtera les 25 ans du Relais, un réseau d’entreprises d’insertion fondé par la communauté d’Emmaüs qui fait travailler 1350 salariés, en récoltant 60 000 tonnes de vêtements chaque année. Avec nos vieux tricots, le Relais fabrique le «Métisse», un isolant à base de textiles recyclés.
Sur un autre stand, une solution économique originale pour devenir producteur d’électricité solaire sera proposée.
Sur le stand éco-conçu (G44) des «Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF)» on pourra suivre un projet d'accompagnement de familles paysannes, découvrir la culture vivrière de chaque continent et tester ses connaissances sur l'agriculture durable dans le monde, pour que les Hommes vivent de la Terre durablement.

Pour en savoir plus, consulter le site planete-durable.com

L'entrée est gratuite pour les moins de 6 ans, le tarif est de 10 euros pour les adultes.
On peut acheter son billet en ligne et éviter les files d'attente

Accès au salon :
Métro : Ligne 12, arrêt Porte de Versailles ; Ligne 8, arrêt Balard
Bus : Lignes 80 et PC1, arrêt Porte de Versailles
RER : Ligne C, Boulevard Victor
Tramway : T 3, arrêt Porte de Versailles
Voiture : depuis le périphérique, sortie Porte de Versailles.
Vélib : Station Velib' n° 15061 - 12 Square Desnouettes
Station Velib' n° 15049 - 2 Rue Ernest Renan
Station Velib' n° 15048 - Place Amédée Gordini

samedi, 21 mars 2009

Japon : le maître du riz

Dixième et dernier épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 mars à 14h55 sur France 5
Japon : le maître du riz, écrit et réalisé par Jérôme-Cécil Auffret

Riziculteur âgé de 70 ans, Katsuo Sasaki vit avec la terre et l’eau depuis l’enfance, dans la province de Miyagi au nord-ouest de l'archipel. Dans cette région, le riz est particulièrement réputé pour sa pureté mais sa qualité a baissé et les cultures subissent l’attaque de nouvelles espèces d’insectes jusqu’alors inconnues.

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Katsuo a vu changer sa terre. Les études sont formelles : depuis un siècle, les températures de l’eau et des sols ont augmenté deux fois plus vite au Japon qu’ailleurs sur le globe. Il lutte pour la préserver et s'est engagé pour la promotion de l’agriculture bio au sein de l’association villageoise "Réseau Environnement et Vie Quotidienne".

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Katsuo est convaincu qu’opter pour l’agriculture responsable, moins polluante en gaz à effet de serre, est une nécessité. Mais le riz de Katsuo n’a plus les critères esthétiques auxquels sont habitués les gourmets Japonais et les dégâts causés par les insectes l’obligent à vendre sa production à des clients choisis et de plus en plus rares.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

vendredi, 20 mars 2009

Une semaine sans pesticide !

Du 20 au 30 mars 2009 se déroule la semaine sans pesticides.

Associations, collectivités, entreprises, tout le monde se mobilise pour sensibiliser aux risques des pesticides pour l’environnement et la santé humaine, et montrer qu’il est possible de trouver des solutions pour s’en passer.

Partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.

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Voici quelques initiatives dans le val d'Oise et les Yvelines :
Le samedi 21 mars : Rencontre débat sur les oiseaux des jardins
Horaire: 15h
Lieu: espace Jardin – 6 Rue des Chesneaux à Montmorency
Description: Causerie sur l’impact des pesticides sur les oiseaux et comment les protéger, plus particulièrement les oiseaux de nos jardins
Organisateur: Association PARUS'S; Danielle GADEAU tel. 01 34 17 98 81

Le samedi 28 mars : Animation jardin: bourse aux plantes
Horaire: 15h
Lieu: Maison des loisirs et de la culture François Truffaut 81 rue d’Ermont Saint Leu la forêt 01 39 95 59 61 (à coté de l’hôtel des impôts)
Description: bourse aux plantes et animation autour des 2 thèmes : accueillir les animaux auxiliaires, utiliser les plantes ressources (ortie, consoude,…)
Organisateur: Jardiniers de France, Sylvie LEDUC, Tel : 01 30 32 18 89

Le samedi 28 mars : Atelier de jardinage: "les insectes utiles"
Horaire: 10h
Lieu: 78450 VILLEPREUX salle du Prieuré
Description: reconnaissance des insectes utiles (auxiliaires) et ravageurs (nuisibles) dans le jardin
Organisateur: Jardiniers de France. 3 avenue de l’Europe. 78400 CHATOU, Jean RETTENBACH, 01 39 52 74 04

Le mercredi 25 mars : Exposition sur la biodiversité
Horaire: 20h
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: exposition sur la biodiversité, sur le développement durable, les insectes jardiniers
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Le mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et le dimanche 22 à 17h30 : Projection: Film pour enfants « Pompoko »
Horaire: Mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et Dimanche 22 à 17h30
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: Film pour enfants « Pompoko »
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Pour en savoir plus, consulter le site officiel de la semaine sans pesticides

 

jeudi, 19 mars 2009

Les rencontres de l'éco-construction

Les cafés bavards, débattre sur les sujets suivants :
Faire une extension écologique à son pavillon, la démarche de Ludovic Thiébaut
le vendredi 20 mars à 19h, au Restaurant « La Sucrerie », 15 rue Jean Jaurès 95450 US
Concevoir un projet d'éco-construction, la parole à un architecte, Patrick Bertrand de l'Atelier 15
le mardi 24 mars à 19h, au restaurant « Sous Le Porche », 35 rue Pois 95430 AUVERS SUR OISE
Construire écologique et social, Remy Beauvisage, gérant de l'entreprise APIJ
le vendredi 3 avril à 19h, au restaurant « Le Fontenoy », 16 rue Pasteur 78440 FONTENAY SAINT PERE

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Les conférences, entrée libre, à la Maison du Parc à Théméricourt.
Toutes informations au 0 810 16 40 45.
L'investissement solaire collectif, une alternative pour le solaire photovoltaïque, Pascale Czobor, CAUE 78 et Pierre-Marie Robin de l'association Energies Partagées
samedi 4 avril de 14h à 15h
La conception d'un projet d'éco-construction, la parole à un architecte, Patrick. Bertrand Atelier 15
samedi 4 avril de 15h30 à 16h30
Le Vexin français peut-il être autonome en énergie ? Christian Faliu, CAUE 95
samedi 4 avril de 17h à 18h
Les suites du Grenelle de l'environnement, vers une évolution de la réglementation thermique 2005 et des aides financières, Benoît Liotard (énergies solidaires) et la DDEA 95
dimanche 5 avril de 14h30 à 15h30
Les fausses bonnes idées en matière d'éco-construction, Sébastien Hamot, Espace Info Energie Cergy
dimanche 5 avril de 16h à 17h
Animations et ateliers pédagogiques pour le jeune public par l’association des petits débrouillards.

Les visites :
Samedi 4 avril, départ de Théméricourt, Maison du Parc en bus à 10h
Société Hervé Thermique sur le Parc d'activité économique intercommunal de qualité environnementale à Ennery : démarche Haute Qualité Environnement dans un projet architectural
Marché couvert d'Auvers-sur-Oise : construction bois et photovoltaïque, visite à 11h30
Dimanche 5 avril, départ de Théméricourt, Maison du Parc en bus à 10h
Chaudière granulés au Perchay : matériaux naturels et démarche de particuliers impliqués
Maison ossature bois à Livilliers, architecte Thierry Parinaud, visite à 11h30

mardi, 17 mars 2009

Manger bon, propre et juste

herbe-lefilm-affiche.jpgHerbe, le road movie paysan qui sort dans les salles du réseau ISF (Indépendants Solidaires et fédérés) le mercredi 18 février.
Un documentaire de 76min, écrit, réalisé et produit par Olivier Porte et Matthieu Levain. Ce film présente deux visions du métier d'éleveur laitier selon leur engagement dans une agriculture durable. L'objectif du documentaire est de montrer qu'il exite des alternatives au modèle productiviste, cohérentes et économiquement efficaces. Elles répondent aux critères du développement durable. le message du film est très positif et en rien passéiste.

 

Voici un compte-rendu de la prise de position de Didier Chabrol , vice-président de Slow Food France, un des partenaires du film.
Manger bon, propre et juste :
Manger bon, c'est peut-être aussi simple qu'une tartine de pain complet bio avec du beurre et du fromage au lait cru.
Manger propre, c'est peut-être aussi simple que de connaître la provenance de ses produits alimentaires et de les cuisiner soi-même.
Manger juste, c'est peut-être aussi simple que de raccourcir le chemin de la fourche à la fourchette.
Manger bon, propre et juste, c'est permettre à d'autres de produire bon, propre et juste.
C'est aussi simple qu'une vache qui mange de l'herbe.

samedi, 14 mars 2009

Egypte : les métamorphoses du delta

Neuvième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 mars à 14h55 sur France 5
Egypte : les métamorphoses du delta, écrit par Antoine Lassaigne et Sacha Balit et réalisé par Antoine Lassaigne

De plus en plus de terrains du delta du Nil, le poumon vert du berceau de l'humanité, sont rendus impropres à la culture, en raison de la présence grandissante de sel dans les sols et des tempêtes de sable. Pour nombre d'agriculteurs, la pisciculture apparaît dès lors comme une solution pour survivre.

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Manar Ezat, experte en sciences de l'environnement, veut comprendre d'où vient ce sel car c'est peut-être le révélateur d'un changement climatique aux perspectives alarmantes. Elle vient en aide et conseille les agriculteurs. Elle leur propose un complément de ressources en les initiant à la pisciculture.

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Hausse du niveau de la mer, érosion des côtes, salinité, pollution, le delta du Nil et ses ressources connaissent une métamorphose sans précédent. Quelques initiatives, comme la création de centres agricoles à la périphérie du delta, sont prises pour remédier à ces phénomènes inquiétants pour l'environnement.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

vendredi, 13 mars 2009

Nuit de la Chouette

Initiée par la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la Nuit de la Chouette est organisée tous les deux ans dans toute la France. Elle se déroule cette année ce samedi 14 mars.
nuit-chouette.jpgLe Parc naturel régional du Vexin français, opérateur local de cette manifestation, souhaite mieux faire connaître ces oiseaux de nuit et mettre l’accent sur les menaces qui pèsent sur ces espèces et leur milieu de vie.
Expositions, diaporamas et conférences permettront à chacun de comprendre le rôle de ces rapaces nocturnes dans l’écosystème et de connaître les actions conduites pour préserver les différentes espèces et leurs habitats.
Sorties nocturnes d’écoute sur les Espaces Naturels Sensibles du Bois du Moulin de Noisement à Chars et de la carrière de Vigny.
Ateliers enfants l’après-midi et balades nocturnes à la Maison du Parc à Théméricourt. Renseignements et inscriptions au 0 810 16 40 45.
Une animation est également proposée par la ville de Limay sur le site des anciennes carrières de 19h à 22h (sur réservation au 01 34 97 27 27) et à Grisy-les-Plâtres par le Club Connaître et protéger la nature de la vallée du Sausseron (ateliers de 14h à 18h puis sortie nocturne, informations au 01 34 66 58 84).

 

mardi, 10 mars 2009

Epinard, santé et écologie

Puisqu’ils contiennent de grandes quantités résiduelles de pesticides, il est recommandé de préférer les produits suivants en version biologique ou éventuellement en agriculture raisonnée : pêches, nectarines, pommes, fraises, poires, cerises, framboises, raisins, épinards, poivrons, céleris, pommes de terre et piments forts.
epinard-ecologie.jpgL’épinard figure donc parmi les fruits et légumes qui affichent les plus grandes concentrations de produits chimiques. Si l’on ne peut entièrement se nourrir de produits issus de l’agriculture biologique, on ne devrait cependant consommer que de l'épinard Bio.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier son bilan annuel sur les résidus de pesticides dans les productions végétales. Les dépassements des limites de résidus de pesticides autorisés concerneraient essentiellement les poivrons et piments, les tomates, les poireaux, les laitues, les épinards, les fraises, les mandarines et les raisins. Selon François Veillerette, président du MDRGF, l’ONG Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) : « Ce constat nous montre que notre agriculture dépend toujours trop de l'utilisation massive de pesticides, dont on sait qu'ils sont souvent dangereux pour l'homme et son environnement. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour inverser cette logique, notamment en accélérant le plan de réduction de 50% de l'usage des pesticides décidé dans le cadre du Grenelle et en amplifiant fortement le soutien à la production biologique dans notre pays».

 

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Photo des serres froides de la zone maraîchère de Cergy,
où sont cultivées les jeunes pousses d'épinard
distribuées dans les paniers d'Opapilles en ce mois de Mars 2009.

 

Comme le chou-fleur, les raisins de table, les petits pois et la laitue, l’épinard parcourt souvent de très grandes distances entre ses lieux de production et de vente, ce qui est forcément source de pollution. Qu'il soit d'ailleurs cultivé selon les principes de l'agriculture biologique ou conventionnelle. Dans des études menées aux Etats Unis, on a déterminé que, pour être vendu dans l'Iowa, l'épinard devait parcourir en moyenne plus de 3200km, ce légume étant produit à très grande échelle en quelques endroits seulement de l'Amérique du Nord. On n'a pas d'étude semblable en France mais dans les épiceries Bio, les épinards sont souvent importés d'autres pays de la Communauté Européenne. Le concept de « kilomètres-aliments » a été mis en avant pour faire prendre conscience aux consommateurs des coûts environnementaux liés à l’achat d’aliments qui ne sont pas produits localement, qu’ils soient de culture biologique ou non. Ainsi, aux Etats Unis, s’ils étaient produits localement, les épinards voyageraient en moyenne 85 km entre la ferme et l’épicerie ou le marché, ce qui est environ 37 fois moins que la distance qu’ils parcourent généralement. Un calcul complexe permet d’établir la « distance moyenne pondérée » qu’effectue tout aliment (ou autre produit d’ailleurs) entre son point de production et son point de vente. Dans les milieux écologiques, on pense de plus en plus que cette moyenne devrait faire partie des critères retenus par les organismes de certification des aliments biologiques, dans la mesure où le transport par air ou par terre est l’une des grandes causes de pollution par le monoxyde de carbone. Soulignons en outre que plus cette distance est grande, moins le produit est frais, savoureux et nutritif.

Pour en savoir plus sur le bilan de la DGCCRF, lire l'article de METRO publié au début du mois de janvier.

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 28 février 2009

Bolivie, quand les glaciers pleurent

Septième épisode de la série « j'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 28 février à 15h sur France 5
BOLIVIE, QUAND LES GLACIERS PLEURENT, écrit et réalisé par Patrice Rolet et Marie Beuzard

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Le Chacaltaya qui signifie route glacée en langue indienne aymara, est un glacier culminant à 5500m d'altitude qui devrait disparaître d’ici un an ou deux. Principale ressource en eau de la région, les glaciers fondent à vue d’œil. Pour les habitants des hauts plateaux dont la vie a toujours été difficile, les étés très secs rendent l’économie rurale encore plus précaire. Avec l’exode rural, les populations urbaines pauvres augmentent et l'eau deviendra bientôt inaccessible. L’équilibre de la région est menacé.

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Gerarda Moralès, présidente d’un réseau associatif d’entraide dans la région de La Paz, recherche avec les populations locales aussi bien urbaines que rurales, des solutions pour mieux utiliser et économiser les ressources en eau et pour empêcher la désertification des zones rurales : construction de barrages et de réservoirs de récupération d’eaux pluviales, utilisation de systèmes d’irrigation très économes, serres et sélection des semences sur les plateaux mais aussi écotourisme, récupération des déchets et retraitement des plastiques.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 21 février 2009

Pays bas, le pays sous la mer

Pays bas, le pays sous la mer, écrit par Natacha Calestrémé et Gilles Luneau
Le sixième épisode de la série documentaire « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 février à 15h.
Aux Pays-Bas, la menace du réchauffement climatique se traduit par une élévation du niveau de la mer qui menace les terres. Il faut renforcer les dunes pour éviter les risques d’inondations.

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De plus, le débit de la Meuse et du Rhin augmente chaque printemps et menace de détruire les digues. Pour protéger les villes à l’intérieur du pays, il faut réaménager le territoire : donner de l’espace à la rivière, permettre à l’eau douce d’inonder les polders qui constituent les terres agricoles de nombreux paysans hollandais.

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Les polders, ces terres artificielles prises à la mer ou aux fleuves, vont être « dé-poldérisés ». Tjerk de Regt vit au centre du pays, sur le polder du Noordwaard, le premier à être rendu à la nature. Tjerk de Regt est agriculteur et travaille ces terres avec son père, son oncle et son cousin Tejon. La famille de Regt doit déménager.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mercredi, 18 février 2009

Conférence sur le rôle des pollinisateurs sauvages

Conférence sur le rôle des pollinisateurs sauvages, le 21 février 2009, de 14 h à 17 h, à Natureparif, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris. Tél 01.75.77.79.00. Entrée libre

abeille-sauvage.jpgÀ l’heure où les abeilles et pollinisateurs se font moins nombreux, Natureparif, l'agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, organise une conférence publique et propose de faire un tour d’horizon du monde des abeilles sauvages. L'objectif de cette conférence est de mieux connaître les abeilles sauvages et de répondre aux questions suivantes : qui sont-elles ? Comment les reconnaître ? Pourquoi sont-elles indispensables ? Comment les préserver et comment les favoriser ? Cette rencontre permettra de donner des conseils à suivre pour favoriser la diversité de ces pollinisateurs sauvages.
La conférence se déroulera en deux étapes : un exposé par le spécialiste Serge Gadoum, entomologiste et chargé de projet « pollinisateurs sauvages » à l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), puis des questions-réponses avec le public.

Selon Serge Gadoum, il existe 850 espèces d’abeilles sur le territoire national, qui peuvent être très différentes physiquement de l’abeille domestique. Elles, tout comme les autres pollinisateurs sauvages comme les bourdons et les papillons, rendent un service primordial aux êtres humains.

Ecouter :

lundi, 16 février 2009

Agriculture biologique: tripler la surface en Ile de France

Avec ses 6.100 exploitations couvrant la moitié du territoire francilien, l’agriculture représente un enjeu environnemental et économique. Pour maintenir et promouvoir l'agriculture en Ile de France, la Région propose une aide à la diversification ou à la modernisation des activités agricoles, aux bonnes pratiques environnementales, une aide à l’installation, sécurisation foncière, un accompagnement de l’agriculture biologique et un soutien à l’agriculture périurbaine. La Région agit aussi pour la sécurité alimentaire et pour la promotion des produits locaux.

agriculture-bio-idf03.jpgL’impact de l’agriculture biologique sur le territoire francilien est faible. L’agriculture des plaines et plateaux franciliens est globalement constituée d’exploitations spécialisées en grandes cultures intensives ,céréales et oléoprotéagineux. On constate une grande défiance de ces producteurs conventionnels autour de la technique bio. Les chambres d'agriculture mettent l’accent sur la mise en oeuvre de l’agriculture raisonnée ou intégrée pour répondre aux enjeux de préservation de l’environnement. L’aide à la conversion n'est pas assez incitative pour couvrir les risques et l’ampleur des changements à l’oeuvre sur une exploitation. La filière pain « bio d’Ile de France »® représente une première tentative de valoriser collectivement les produits biologiques régionaux.

 

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Voici quelques-unes des 20 propositions issues du rapport pour réussir l'agriculture biologique en Ile de france :

* Relayer l’appel à épargne populaire lancé par l’association Terres de Liens pour l’acquisition collective de terres agricoles et leur mise à disposition à des agriculteurs bio.
* Pour les agriculteurs candidats à l’installation ou à la conversion, consolider un réseau d’accompagnement des projets autour du Groupement des Agriculteurs Biologiques d'Ile de France
* Mettre en place des formations dédiées et accroître le nombre de stagiaires en agriculture biologique dans les établissements professionnels agricoles franciliens, bénéficiant du lien avec les producteurs.
* Mettre en place une plateforme de recherche en agriculture biologique associant chercheurs, producteurs et techniciens, selon des modes participatifs et mobilisant davantage les sciences écologiques

Pour connaître les autres propositions, télécharger la synthèse du rapport

samedi, 14 février 2009

Mali, les larmes du désert

Mali, les larmes du désert, écrit par Sylvie Bergerot et Eric Robert
Le cinquième épisode de la série documentaire « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 14 février à 15h.

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Au nord du Mali, le vieux Mohamed Aly vit autour des rives du lac Faguibine, endroit autrefois "béni des Dieux", lieu de rencontre et d’échange entre éleveurs nomades, agriculteurs Sonraï et pêcheurs Bozo. Mais, lors des grandes sécheresses du Sahel, le lac s'est soudainement tari. Les touaregs ont alors perdu ce qui faisait leur indépendance et leur fierté. Le bassin du lac Faguibine s’est transformé en une dépression lacustre asséchée après les grandes sécheresses des années 70 et 80. La rupture de cet équilibre naturel s’est soldée par une destruction des ressources et la vie des hommes a sombré dans la misère.

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Certains touaregs ont opté pour une reconversion totale. Mohamed Hamma est devenu riziculteur et mène une vie sédentaire sur les bords du fleuve. Ce nouveau mode de vie n'est pas consensuel chez les siens, mais le changement climatique et le traumatisme de la famine font évoluer les mentalités. L'agriculture irriguée apporte l'assurance de pouvoir se nourrir mais cette solution ne s'adresse pas à tous car les installations sont onéreuses. L'accès à la terre et le coût de reconversion condamnent la plupart des sinistrés du lac Faguibine à l'éxode.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

samedi, 07 février 2009

Canada, la banquise évanouie

Canada, la banquise évanouie, un documentaire de la série « J'ai vu changer la terre » écrit par Simon Watel et Sophie de Malglaive et réalisé par Simon Watel.
Diffusion ce samedi 7 février sur France 5 à 14h55.

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Ulaayu Pilurtuut vit dans le Nunavikau qui signifie "Entre la Glace et l’Eau". Cette région se situe au cœur du Grand Nord canadien. Elle enseigne l’Inuktut, la langue inuite. La fonte de la banquise, due au réchauffement climatique, met en péril l’exercice de la chasse, activité traditionnelle. La croûte glaciaire est fragilisée et les accidents de chasse sont de plus en plus nombreux. Les espèces animales marines et terrestres se raréfient, de nouveaux insectes apparaissent, le poisson ne sèche plus, les maisons s’écroulent quand, en se réchauffant, la terre s’affaisse.

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Dans la tradition et dans la culture du peuple inuit, il existe des ressources pour s’adapter. Les chiens peuvent retrouver une place confisquée par les motos-skis. Capables de détecter le danger d’une glace fragilisée, ils peuvent reprendre l’avantage sur les machines. L’urgence est ici absolue, la dégradation des conditions climatiques s’accélère sans cesse depuis 5 ans.

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Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

vendredi, 06 février 2009

L'effet de serre

Le site menaceclimatique.free.fr a été réalisé dans le cadre de TPE de terminale S par 3 éleves. Ils ont choisi pour sujet le réchauffement climatique à l'échelle planétaire, et la menace éventuelle qu'il représente.

Voici leur étude de l'effet de serre.
L'effet de serre naturel
: La Terre reçoit la majeure partie de son énergie du Soleil. Une partie est absorbée par la Terre, et une autre renvoyée sous la forme de chaleur et surtout d'infrarouge. Certains gaz présents dans l'atmosphère (CO2 et méthane principalement) interceptent une partie de ces rayonnements infrarouges qui retournent donc chauffer le sol.

L'effet de serre artificiel : à l'effet de serre naturel s'ajoute un effet de serre artificiel dû aux rejets industriels et agricoles. Plus de la moitié du CO2 est absorbé par les océans et la végétation. Les aérosols issus de la pollution industrielle ont un effet inverse : ils réfléchissent partiellement les rayons solaires et ont donc un rôle refroidissant. Enfin, l'un des effets les plus complexes à évaluer est celui des nuages : hauts et légers, ils réfléchissent la lumière ; bas et épais, ils la laissent passer et renforcent l'effet de serre.

Le gaz qui contribue le plus à l'effet de serre d'origine naturelle, est la vapeur d'eau. Sa proportion dans l'atmosphère est 100 fois plus importante que celle du gaz carbonique. Le dioxyde de carbone participe pour 39% à l'effet de serre d'origine naturelle. Il ne représente que 0,036% des gaz présents dans l'atmosphère, et a augmenté de 28% depuis les années 1900. Le méthane est 100 fois moins abondant que le CO2, mais absorbe 20 fois plus les rayons du Soleil. Il participe pour 2% à l'effet de serre d'origine naturelle et sa concentration atmosphérique a augmenté de 145% depuis un siècle.

mercredi, 04 février 2009

Les temps changent, agir sur le réchauffement est une urgence

Ce mercredi 4 février, diffusion à 20h35 sur France 2 du docu-fiction de 90mn

« Les temps changent » est un documentaire imaginant, à partir de projections de climatologues et scientifiques, quelle sera la vie sur Terre en 2075, si rien n'est fait pour agir sur le réchauffement de la planète.
les-temps-changent01.jpgLe format de docu-Fiction a été choisi pour que le téléspectateur se sente impliqué humainement à travers les histoires de plusieurs personnages, avec la volonté de provoquer un électrochoc et d'accélérer la prise de conscience de la situation. On suit le destin de quatre personnages, Julia, qui tente la reconversion de son domaine viticole dans la culture des oranges, Lotte, jeune avocate qui essaie de convaincre l'opinion publique de s’engager dans la lutte contre le réchauffement, son mari Niels, biologiste allemand qui part sur la banquise sur les traces du dernier ours polaire et Idri, qui quitte le Mali transformé en désert pour tenter sa chance en Europe.

Ce film n'a rien d'un docu-fiction catastrophiste, même si le récit est fondé sur un scénario relativement pessimiste des experts mondiaux du climat et se place dans le cas de figure d'un échec des négociations internationales visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à commencer par le sommet de Copenhague en décembre 2009. Les réalisateurs, Marion Milne, Jean-Christophe de Riviere et Philippe Dussau se sont basés sur les études effectuées par le prix Nobel de la Paix 2007, le Groupe international d’experts sur le changement climatique. Le GIEC affirme que le changement climatique est “très vraisemblablement” (90% de certitude) dû aux activités humaines (gaz, charbon, pétrole). Le climatologue de Météo-France, Stéphane Hallegatte a joué un rôle de conseiller scientifique et explique s'être placé plutôt dans le haut de la fourchette des prévisions pessimistes pour que l'illustration soit parlante.

Le film s'achève sur une note d'optimisme et un appel à réagir, nos mentalités et nos modes de vie doivent changer radicalement.

La sortie en DVD est prévue pour le 22 avril 2009

Pour en savoir plus, lire l'article sur teleobs.nouvelobs.com

samedi, 31 janvier 2009

Espagne, un désert annoncé

Troisième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 31 janvier à 15h sur France 5
Espagne, un désert annoncé, écrit par Gilles Capelle et Laurence Ubrich et réalisé par Gilles Capelle

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Au coeur de la huerta d'Alicante, Antonio Niguez travaille la terre sans relâche depuis ses plus jeunes années. Sa famille y cultive depuis plusieurs générations des orangeraies et des primeurs (tomates, melons, artichauts). Il regarde avec inquiétude ses citronniers se dessécher sur pied. En dépit d'un système d'irrigation réglementé depuis des siècles par le "Tribunal de l'Eau" de Valencia, la désertification menace.

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Les pénuries d’eau ne datent pas d’hier, mais personne ne peut nier qu’elles se soient aggravées ces dernières années, accentuées par le phénomène du réchauffement climatique. Antonio lutte avec acharnement pour sauvegarder son exploitation. Captations, dérivations et prélèvements dans les nappes phréatiques dépassent le renouvellement des réserves souterraines naturelles. L'avancée du désert est-t-elle réversible ?

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

vendredi, 30 janvier 2009

En campagne, la nouvelle série documentaire de France 5

En campagne est une série documentaire d'Aurélie Sfez et Julien Cernobori, réalisée par Adrien Soland et diffusée tous les samedis sur France 5 à 16h55.
en-campagne-presentation.jpgAurélie Sfez et Julien Cernobori sillonnent les routes de France à la rencontre de ceux que l'on nomme "les ruraux", l'occasion de découvrir cette autre France, loin des clichés sur ceux et celles qui vivent dans les villages." En campagne " propose une galerie de portraits saisis sur le vif, incarnant une France rurale en phase avec son époque : retraités, instituteurs, agriculteurs, ouvriers, médecins, néoruraux… Chaque documentaire est ponctué de pauses musicales décalées qui traduisent l'originalité de l'atmosphère propre à chaque village et à ses environs. Chaque lieu a sa particularité et réserve sa galerie de personnages.

Samedi 7 février à 16h55, diffusion du premier documentaire sur le village de Reillane dans les Alpes de haute Provence.
En-campagne-reillanne2.jpgCe qu’il y a d’exceptionnel dans ce pays c’est la lumière, une lumière qui rend joyeux. Un éclair dans le ciel bleu et le ton est donné : Reillanne est un village plein de surprises qui cache des personnages aussi attachants que singuliers. Aurélie Sfez et Julien Cernobori ne s’attendaient pas à faire de telles rencontres.

Pour en savoir plus  se connecter sur le site de France 5