Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 31 juillet 2009

La contribution d'Internet au changement climatique

Une simple recherche sur le Web émet 7g de CO2 et consomme la même énergie qu'une lampe basse consommation pendant 1heure. En 2008, 113 milliards de recherches ont été lancées sur le Web avec une part très importante sur Google. Sans compter les achats en lignes, les visionnages de vidéos sur YouTube... à ce rythme, d'ici 2050, les centres de données, contribueront davantage au changement climatique que le transport aérien.

Internet_connection.png


Les nouveaux centres de données sont construits dans des pays froids ou près de rivières glacées pour faire des économies en climatisation si gourmande en énergie. Google qui possède un demi million de serveurs a mis au point des centres de données flottants refroidis à l'aide des vagues. Cependant, la climatisation des centres nécessite des systèmes de refroidissement potentiellement toxiques et leur éloignement en mer ou dans des pays froids pourra poser des problèmes de surveillance des installations.

jeudi, 30 juillet 2009

Les alliés inattendus et familiers du jardinier

rouge-gorge.jpgLes oiseaux sont une aide précieuse pour le jardinier.

Ils peuvent détruire, sans que l'on ait recours aux insecticides, toutes les Piérides qui prolifèrent sur les choux. Une hirondelle avale chaque jour 20g d'insectes, ce qui correspond à son poids.
Le rouge-gorge engloutit chaque jour, araignées, chenilles, punaises, soit environ 15g d'insectes, l'équivalent de son poids.

 

carabe-dore.jpgLe carabe doré, cousin des coccinelles consomme chaque nuit son poids en limaces. La guêpe se nourrit d'un millier de chenilles et de pucerons durant sa vie très courte en comparaison du crapaud qui vit entre 10 et 40 ans et qui fait chaque nuit un festin de limaces et escargots. Si les conditions lui sont favorables, il reviendra chaque année pour prêter main forte au jardinier qui aura su l'accueillir. Le hérisson peut aussi être un fidèle des lieux s'il trouve un tas de bois dans un endroit un peu sauvage du jardin. Il consommera, chaque nuit, 80g de chenilles, mille-pattes et escargots.

samedi, 25 juillet 2009

L'énergie solaire pour une autonomie énergétique dans l'habitat

L'énergie solaire est une source de lumière et de chaleur qui peut être utilisée de manière passive ou transformée en eau chaude et en électricité pour atteindre une autonomie énergétique à l'échelle de l'habitat.
Afin de profiter passivement de la chaleur du soleil, il faut mieux orienter les ouvertures vitrées des bâtiments, la diriger vers les zones qui n'en bénéficient pas par thermocirculation et prévoir le stockage dans les murs pour chauffer le bâtiment lorsque le soleil ne brille plus. Les avancées de toit sont conçues pour capter au maximum le soleil l'hiver, sans surchauffer la maison l'été.

energie-solaire01.jpg

La production d'eau chaude sanitaire nécessite des températures avoisinant les 60°C . Pour le chauffage des habitations, dans le cas de planchers chauffants, une température de 25°C suffit.
Cette chaleur a basse température est obtenue à partir du soleil en captant son rayonnement sur les surfaces planes des panneaux solaires. Dans ces capteurs plans circule soit de l'air, soit un liquide caloporteur qui transfert sa chaleur à l'eau par un échangeur. Le fluide caloporteur est dirigé vers un ballon par une pompe ou par thermosiphon mais dans ce cas le ballon doit être placé au-dessus du capteur, ce qui est souvent difficile à réaliser.
L'effet photovoltaïque permet la conversion directe du rayonnement solaire en électricité lorsque les photons, ces particules de lumière, parviennent à mettre en mouvement les atomes de matériaux comme le silicium. En France, l'EDF rachète l'électricité solaire photovoltaïque produite qui est réintroduite dans les réseaux électriques.

jeudi, 23 juillet 2009

Participer à l'enquête "Piérides" de Noé Conservation

Afin de mieux comprendre le comportement et la capacité d’adaptation des papillons face aux modifications de leur environnement, Noé Conservation et le Muséum national d’Histoire naturelle lancent cet été : « L’Enquête Piérides ». Les papillons, qui dépendent de la présence de certaines espèces de plantes à la fois pour se nourrir et pour pondre leurs œufs, sont particulièrement sensibles aux modifications des habitats dans lesquels ils vivent et aux changements climatiques.
C’est pourquoi Noé conservation souhaite, par cette enquête, comparer la taille et la couleur des papillons et tester leur capacité de vol dans différents paysages plus ou moins fragmentés, aux conditions climatiques différentes.


pieride-du-chou.jpgNoé Conservation fait appel aux personnes intéressées par ce projet pour récolter dans toute la France des chenilles de Piéride du chou (Pieris brassicae), afin de les élever et d’étudier de plus près les capacités de vol, et de mieux comprendre comment le changement climatique ou la modification des habitats peuvent affecter ce papillon.


Pour en savoir plus et participer à l'enquête Piérides, consulter le site www.noeconservation.org

mercredi, 22 juillet 2009

Les plantes invasives investissent les milieux perturbés

Les invasions biologiques sont un aspect de la mondialisation souvent méconnu. L'introduction d’espèces d’origine souvent lointaine, dont certaines se naturalisent et prolifèrent, produit des dommages environnementaux importants. Ces plantes invasives produisent énormément de semences et ne se déplaisent pas en « milieu perturbé ». Elles peuvent proliférer en milieux pollués et utiliser les talus routiers, les bords de voie ferrée ou d’autoroute pour se disperser.

plantes-invasives01.pngLe livre « Plantes invasives en France », dont l'écriture a été coordonnée par Serge MULLER, établit un état des connaissances relatives à 34 espèces invasives en France. Pour chaque espèce sont indiqués : l’origine, la distribution et le niveau d’invasion actuel en France (illustré par une carte à l’échelle départementale), l’habitat, l’impact sur l’environnement et les modes de contrôle possibles. Ce livre est à commander au Muséum d’Histoire Naturelle, à l'adresse : Publications Scientifiques ,  57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05, au prix de 37 € + 5,70 € pour les frais de transport.

Prunus_serotina.jpgLes plantes invasives sont souvent introduites dans les jardins pour leur caractère décoratif.
Par exemple, le cerisier tardif, prunus serotina, est une espèce originaire des Etats-Unis qui a été introduite comme plante d’ornement mais aujourd'hui, selon les agents du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, cette plante a un impact grandissant sur la forêt de Compiègne.
Une forte présence a été constatée en forêt de la Haute-Pommeraie, entre Creil et Chantilly.

mercredi, 15 juillet 2009

Découvrir les principes de la permaculture

Le premier festival de Permaculture se déroulera les 21, 22, et 23 août 2009 à Sambourg en Bourgogne. Ce festival est organisé par l'Université Populaire de Permaculture ainsi que les associations Brin de Paille et les Permaculteurs de Bourgogne.
festival-permaculture2009.jpg
Le thème de cette première version sera "Création et gestion d'un éco-lieu".
Sambourg est le lieu où Oswaldo Forey (le président de Brin de Paille) a pour projet de réaménager les 120 ha de la ferme familiale dans la conception d'une permaculture réunissant paysan céréalier boulanger, maraîchers, apiculteur, arboriculteur.

Le concept de permaculture a été inventé par l'écologiste australien Bill Mollison. Permaculture est la contraction de agriculture et de permanente. Cette philosophie permet de concevoir des habitats humains écologiques, par l'aménagement du territoire, la mise en place de méthodes agricoles respectueuses de l'environnement et des hommes.

Durant ce festival, de nombreuses animations, ateliers, musique, danse, conférences, démonstrations rythmeront ces trois journées. Les participants découvriront les bases et principes de la permaculture.
Pour en savoir plus et réserver ses places, on peut consulter le site permaculturefrance.com

mardi, 14 juillet 2009

La flore des talus est à préserver

La flore des talus est à préserver

En Suisse, dans le cadre de l’inventaire des talus à la biodiversité remarquable, des dizaines de naturalistes bénévoles, amateurs ou professionnels, ont signalé 300 talus remarquables des bords de routes, autoroutes, chemins de fer et canaux. Ces talus ont une valeur inestimable pour la nature, car ils représentent les derniers refuges pour bon nombre de plantes et d’insectes.

talus02.gif

En effet, les prairies traditionnelles riches en sauges, marguerites, esparcettes et orchidées ont quasi disparu au profit d’herbages surengraissés, fauchés tôt et plusieurs fois dans l’année, et terriblement pauvres en espèces. Dénués d’intérêt économique, les talus de route ont échappé à cette tendance, ou presque, car ils sont souvent pour des questions de sécurité, fauchés avant que les fleurs aient bouclé leur cycle vital.

Pour en savoir plus se connecter sur le site www.pronatura.ch

lundi, 13 juillet 2009

La taupe auxilliaire du jardinier

Gilles Clément recommande d'utiliser la taupe pour aérer son jardin et de considérer la taupe comme une alliée du jardinier au même titre que le ver de terre ou la coccinelle. C'est un vif débat sur les forums des jardiniers. La taupe est entre autre accusée de manger les vers de terre qui eux aussi arèrent la terre. De plus, c'est sûr que les monticules des taupes au milieu de la pelouse, ce n'est pas très esthétique. Voici donc le point de vue de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP).

 

samedi, 11 juillet 2009

Le poisson bio de méditerranée

Depuis 1989, l'entreprise Provence Aquaculture élève des Loups (bars) et des Daurades royales en mer près de Marseille. Elle a le statut d'Installation Classée pour la Protection de l'Environnement. Ce classement fait suite au programme de suivi de l'impact de l'exploitation qui démontre le respect de l'environnement.

aquaculturebio01.png

Cette ferme marine occupe une calanque de 2.2 hectares sur le domaine public maritime à 3 miles nautiques de Marseille, à l’est de l’île de Pomègues, dans l’Archipel du Frioul. La calanque est protégée de la pleine mer au sud par une digue nommée " Petite Bouche ", construite au XVII ème siècle. La situation de la calanque préserve la ferme aquacole des tempêtes tout en assurant un bon renouvellement des eaux grâce à sa large ouverture à l'est.

aquaculturebio03.png

Cette zone est sans activité industrielle ni agricole et l'activité urbaine demeure faible, elle est donc faiblement exposée aux risques de pollutions.

aquaculturebio04.jpgTrois années d'élaboration ont été nécessaires pour aboutir au cahier des charges concernant l'aquaculture biologique. Son homologation a été établie par arrêté ministériel le 30 août 2000.
L'exploitation est contrôlée régulièrement par un organisme certificateur indépendant (Qualité France). Depuis juillet 2002 , la ferme élève les premiers poissons "Certifiés Bio" de méditerranée.

 

Un poisson bio est nourri de farines de poissons issues de pêches gérées par quotas pour préserver les ressources naturelles et dont la qualité est contrôlée et certifiée, de végétaux issus de l'agriculture biologique et garantis sans OGM, de vitamines, de minéraux et sans aucun produit d'animaux terrestres

Un poisson bio est élevé avec des techniques d'élevage respectueuses de l'animal et de son environnement, des faibles charges d'élevage et des eaux de première qualité.

L'élevage du poisson bio est peut-être une solution pour éviter la surpêche et respecter les quotas nécessaires à la survie des espèces de poissons les plus menacées.

samedi, 04 juillet 2009

Un site collaboratif pour son empreinte écologique

Tinkuy.fr est un site qui permet d'échanger des solutions, des bonnes idées pour réduire son empreinte écologique au quotidien.

mytinkuy2_m.jpg

C'est un site collaboratif pour l’échange de savoir, gratuit, qui nous aide à devenir écologiquement plus responsable. Les contributeurs les plus plébiscités reçoivent des cadeaux écologiques à la suite des votes des différents membres de la communauté. Une façon d'inciter à la participation et de remercier les membres qui prennent du temps pour partager leurs solutions.

samedi, 20 juin 2009

Dessine-moi un bourdon

bourdon01bis.jpg

La coloration des bourdons étant extrêmement variable d'une espèce à l'autre, et également suivant les sexes au sein d'une même espèce, avec des variations parfois subtiles pour un oeil non exercé, il peut s'avérer utile d'utiliser une silhouette simplifiée pour représenter les bandes de couleur, leurs nuances et leur position.

bourdons-dessin.gifLes travaux de Paul Williams sur le genre Bombus en 2006 n'avaient pas pour but de faciliter l'identification mais de mettre en évidence la distribution mondiale des patterns de coloration des bourdons pour rechercher d'éventuelles corrélations avec la thermorégulation ou le mimétisme Müllérien (coloration avertissante). Le protocole d'étude défini pour la collecte des données utilise une silhouette découpée en 23 zones sur la vue dorsale d'un bourdon (plus précisément, d'une ouvrière), ainsi que 7 classes de couleurs.

Pour en savoir plus sur la méthode "Dessine-moi un bourdon" on peut consulter le site butinages.over-blog.fr

 

bourdon05bis.jpg

samedi, 23 mai 2009

Les premières journées de l'environnement du Val d'Oise

Durant 3 jours, les vendredi 5 juin, samedi 6 juin et dimanche 7 juin 2009, dans le cadre des premières journées départementales de l'environnement, de nombreux évènements seront offerts à tous. Tout au long du week-end, on pourra participer à des conférences, des visites de jardins, des sorties nature pour découvrir « L'autre côté du Val d'Oise » et mieux comprendre les enjeux du développement durable dans notre région.

environnement-journees2009-01.png

Voici quelques-unes des animations proposées :

separation.png

Le samedi 6 juin 2009, rendez-vous au jardin potager pédagogique d'Argenteuil : ce jardin est cultivé en « bio », respectant les principes du « bon mariage des légumes », par les enfants du quartier, dans le cadre de leurs projets scolaires. Des animations « art et nature » seront proposées avec la participation exceptionnelle des membres de la commission « Art et Nature » du réseau GRAINE Ile de France. Le jardin sera ouvert de 10h à 17h, l'accès est gratuit, ouvert à tous sans inscription préalable. Des ateliers créatifs seront proposés à 10h et à 14h précises.
Adresse: Jardin potager pédagogique municipal – 33 rue du Poirier-Fourrier - Argenteuil
Pour plus d'informations appeler le 01 34 23 44 31

separation.png

Le dimanche 7 juin 2009, sur les traces du patrimoine rural et viticole d'Argenteuil,visite guidée gratuite, organisée par le service culturel de la ville, avec une étape à la vigne municipale. Une préinscription est obligatoire pour participer à cette visite. Pour plus d'informations appeler le 01 34 23 37 41

separation.png

Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juin, entrée libre de 14h à 18h pour découvrir l'allée principale du Parc arboré de Beauchamp, une visite pleine de surprise est annoncée.
Dimanche 7 juin, le parc arboré accueillera un déambulatoire et un spectacle sur le thème de l’écologie et du développement durable.
Adresse : 110, avenue Anatole France, 95250, Beauchamp
Pour plus d'informations appeler le 01 34 18 39 50 ou consulter le site http://ville-beauchamp.fr

separation.png

Conférences au château de la Chesnaie à Eaubonne
samedi 6 juin de 11h à 12h30 « Les activités agricoles en vallée de Montmorency, de 1650 à 1850 » par Jean-Michel ROY, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire des techniques agricoles, co-auteur du livre "Jardinage en région parisienne” (Creaphis, 2002).
dimanche 7 juin de 15h à 16h30 “La ville (de Paris) à la campagne : jardins paysagers en vallée de Montmorency au XIXe siècle” par Hervé COLLET, président de Valmorency et du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la Vallée de Montmorency, auteur du livre “Eaubonne au XVIIIe siècle”. (Cercle Historique d’Eaubonne, 1973).
Adresse : Entrée par le 2, rue du 18 juin 1940,95600, Eaubonne
Nombreuses places de parking avenue Voltaire
Pour plus d'informations appeler le 01 34 16 27 11

separation.png

Visite du jardin de la maison de Bernardin de Saint Pierre à Eragny
Cet ancien presbytère du XVIIIe siècle qui connut les dernières années de Jacques-Henri Bernardin de Saint Pierre (1737-1814), écrivain et botaniste ami de Jean-Jacques Rousseau, vient d’être restauré. Dans son jardin planté de vivaces, d’arbustes à fleurs et de rosiers, seront organisés une fois par mois « des mercredis nature » ouverts sur les arts, les loisirs, la botanique et l’écologie.
Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juin, entrée libre de 8h à 18h
Adresse : Maison Bernardin de Saint Pierre, rue Bernardin de Saint Pierre, 95610, Éragny-sur-Oise
Pour plus d'informations appeler le 01 34 48 35 34

separation.png

Sortie nature : Découverte de la forêt de L’Isle Adam
Le Conseil général a initié un programme de découverte et de sensibilisation du public au patrimoine naturel du département, au travers notamment de ses forêts et de ses Espaces Naturels Sensibles (ENS).
Dimanche 7 juin, de 9h30 à 12h (25 personnes maximum)
Réservation obligatoire au 01 34 25 76 22
Rendez-vous sur le parking du Bois Franc en forêt de Montmorency

separation.png

A Parmain, sortie nature : « Initiation à la macro-photo de fleur et d’insectes »
Dimanche 7 juin, de 9h30 à 12h30 (25 personnes maximum)
Réservation obligatoire auprès du PNR du Vexin en appelant le 01 34 48 15 10
Rendez-vous sur le parking de la gare de L’Isle Adam, Parmain

separation.png

A Pontoise, visite de la vigne du Plateau Saint-Martin
Les raisins de cette vigne produisent le fameux « ginglet » qui sera proposé à la dégustation et dont la vinification sera commentée.
Samedi 6 et dimanche 7 juin de 11h à 18h
Adresse: chaussée Jules César, Plateau Saint-Martin, 95300, Pontoise
Pour plus d'informations appeler le 01 34 43 35 15

separation.png

Pour connaître les nombreuses autres manifestations, on peut consulter le document PDF mis en ligne sur le site du Conseil Général

mercredi, 13 mai 2009

Commerce équitable et environnement

commerce-equi01.jpgLa neuvième édition de la quinzaine du commerce équitable a débuté ce samedi 9 mai 2009 et durera jusqu’au 24 mai. Elle est organisée par la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE) et a pour objectif : la sensibilisation du public à une consommation équitable et responsable. Elle est placée cette année sous le thème : « Commerce équitable et environnement ».
Le commerce équitable doit permettre aux petits producteurs d’accéder au marché tout en bénéficiant d’un juste revenu de leur activité. Un des moyens est de réduire le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Le commerce a fait son apparition en France grâce à l’action de l’association Max Havelaar qui attribue aux produits de consommation respectant les critères du commerce équitable le label Fairtrade. Lancé principalement sur le commerce du café et du thé à ses débuts, le commerce équitable touche aujourd’hui un plus grand nombre de produits de consommation courante. La part des ventes reste modeste et la progression en 2009 sera moins importante.

commerce-equi02.jpgLe commerce équitable s'inscrit dans une démarche de développement durable et se préoccupe des enjeux environnementaux. Nos modes de production et de consommation seront modifiés dans les prochaines années par de nouvelles utilisations de l'énergie, la modification du climat et des écosystèmes, de nouvelles pratiques agricoles... Le secrétaire général des Nations Unies M.Ban Ki-Moon a récemment affirmé que "le changement climatique fait peser la menace d'une double catastrophe puisque les régressions du développement humain pour les plus pauvres seront suivies de dangers pour l'ensemble de l'humanité sur le long terme (...) Le monde doit impérativement entreprendre une action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les pays en voie de développement doivent s'engager davantage". Le commerce équitable prépare des alternatives à nos modes de vie. Grâce à cette solidarité collective, des millions de producteurs réussissent à vivre dignement de leur travail et font vivre, à leur tour, plusieurs millions d'autres personnes. Ce que l'on pense être de petits gestes peut avoir des répercussions déterminantes.

samedi, 09 mai 2009

Cabas, sacs en plastique, en coton ou en papier ?

Un sac en papier émet plus de carbone et consomme trois fois plus d'eau pour sa fabrication qu'un sac en plastique.
sacs-ecologiques.pngMais pour être plus écologique, un sac en plastique doit être réutilisé plus de 4 fois, servir de sac poubelle avant de terminer dans un incinérateur. Un sac en coton doit être réutilisé au moins 20 fois pour que son bilan écologique devienne intéressant. La fabrication d'un sac pose plus de problèmes écologiques que son élimination. Parmi ces emballages, le plus performant au niveau écologique est le cabas suffisamment solide pour qu'on puisse le réutiliser régulièrement et recycler en fin de vie. Si l'on veut agir en faveur de l'environnement, le nombre de réutilisations d'un sac est plus important que la matière qui le compose.

Pour en savoir plus, on peut lire l'étude très documentée de l'ADEME (119 pages...)

mercredi, 22 avril 2009

Le Petit Gris menacé par les pesticides

Le Petit gris est une des espèces d’escargot élevées pour notre consommation. Le Poitou-Charente est la région la plus productive pour l’élevage de cette espèce d'escargot. Le Petit Gris est devenu un des symboles des Charentais.
escargot-petit-gris01.pngDans notre jardin, cet escargot est particulièrement friand des feuilles d’ortie. Si on veut qu'il épargne nos salades, on peut laisser un coin du jardin en friche, envahit par quelques orties. La durée de vie de cet escargot est de 2 à 5 ans. Le Petit Gris possède des dessins caractéristiques sur sa coquille qui permettent de le différencier des autres escargots. Les bandes sur sa coquille d’un diamètre moyen de 3 cm sont sombres larges et interrompues par des zébrures plus claires.

La disparition de cette espèce est dûe à des prédateurs, des parasites ou aux ramassages excessifs pour la consommation mais aussi à l’utilisation des « anti-limaces » et autres pesticides. Les escargots sont menacés par la disparition des milieux naturels, trouvant de moins en moins de milieux favorables pour se reproduire, s'alimenter ou simplement trouver refuge. En milieux agricoles, l’utilisation des pesticides leur est particulièrement néfaste, ainsi que la disparition des haies et des prairies naturelles. Les escargots et les limaces sont des éléments importants de l’équilibre écologique puisqu’ils servent de repas aux oiseaux, hiboux, hérissons, ou encore aux blaireaux…
Ils participent aussi à la décomposition des plantes et des feuilles mortes, contribuant ainsi à la fabrication de l’humus et au maintien de la qualité des sols.

escargot-operation.png

Dans le cadre de l’initiative Vigie Nature, Noé Conservation et le Muséum national d’Histoire naturelle ont lancé l’Opération Escargots dont le principe est simple : tous les utilisateurs de jardin sont invités, trois fois dans l’année, à chercher les escargots et les limaces dans leur jardin, à les identifier et à transmettre leurs observations aux scientifiques du Muséum. Le petit Gris est une des plus grandes espèces suivies par l’Opération Escargots.

Pour s'informer et s'inscrire, consulter le site de noeconservation.org

jeudi, 16 avril 2009

L'archipel de Tuvalu, première victime du réchauffement climatique

Depuis le tournage d'un reportage en 2003, Gilliane Le Gallic a créé l'association Alofa Tuvalu pour la sauvegarde de l'archipel.

tuvalu01.png

En effet, Tuvalu, plus petite nation du monde, tend à disparaître sous l'effet de la montée des eaux des océans dûe au réchauffement climatique. L'association propose des actions concrètes aux populations pour mieux vivre sans polluer. Tuvalu veut devenir un exemple pour le monde.

[france5]http://www.curiosphere.tv/blog.cfm?v=103676[/france5]

Diffusion sur France ô, ce jeudi 16 avril à 20h35, dans le magazine « Archipels » du reportage « Paradis en sursis : Tuvalu, les nouveaux réfugiés »
L'archipel des Tuvalu est peut-être la première victime du réchauffement climatique. La disparition de ces îles est prévue pour 2050 par les scientifiques. Ses habitants seront sûrement les premiers réfugiés climatiques. Le niveau de la mer ne cesse de monter. Les cultures disparaissent les unes après les autres. Le corail résiste difficilement aux hausses de températures et aux tempêtes.

 

mercredi, 15 avril 2009

Etudier l'Antarctique pour comprendre le réchauffement climatique

Deux horaires de diffusion sur France 5, bien matinaux pour Terra Antartica
Jeudi 16 Avril à 01h27 et Lundi 20 Avril à 03h00 - Durée : 150 min Réalisateur : Hiroshi Egawa, Atsushi Nishida

L'Antarctique, dernier endroit encore vierge de toute civilisation humaine.
Son climat austère a su protéger ce continent de l'invasion humaine et il a pu conserver sa merveilleuse pureté. Pour bien comprendre ce que subit notre planète aujourd'hui, il est nécessaire d'étudier soigneusement cette étonnante machine à remonter le temps, miroir de notre environnement. Ce projet est une formidable aventure pour tous les scientifiques participants, risquant leur vie pour mieux connaître notre terre. Des équipes internationales de chercheurs, qui étudient les changements climatiques planétaires, s'intéressent de très près à ce désert de glace. Ils tentent de comprendre le phénomène du réchauffement de la Terre en sondant la glace à l'aide de jets d'eau bouillante. Ils observent également l'influence des courants antarctiques sur le reste du globe et l'état de la couche d'ozone.

Quelques images de l'antarctique en attendant de voir le film Terra Antartica sur France 5

 

mercredi, 08 avril 2009

La bio en 25 questions et 25 réponses

Nous sommes plus de 42 % de Français à consommer régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique. Car nous connaissons les effets néfastes, aujourd’hui avérés, des pesticides sur sur notre environnement et sur notre santé.
Voici cependant 25 questions que l'on peut se poser sur la BIO :

bio-questions01.png1 Qu’est-ce que la bio ?

2 Comment identifier les produits bio ?

3 Les produits bio sont-ils correctement contrôlés ?

4 Un produit peut-il être bio dans un environnement pollué ?

5 Sans traitements chimiques, les produits bio ne comportent-ils pas de risques pour la santé ?

6 Quels dangers présente l’emploi de pesticides en agriculture conventionnelle (non bio) ?

7 Trouve-t-on de tout en bio ?

8 Où acheter bio ?

9 Les produits bio coûtent-ils plus cher ?

10 Suffit-il de manger bio pour manger bien ?

11 Peut-on manger bio à l’école ?

12 Faut-il être végétarien pour manger bio ?

13 Les produits bio sont-ils bons ?

14 Manger bio veut-il toujours dire bien agir pour l’environnement ?

15 Bio et OGM sont-ils compatibles ?

16 Quelles modifications apporte la nouvelle réglementation bio ?

17 La bio préserve-t-elle la biodiversité ?

18 La bio peut-elle nourrir le monde?

19 Que représente la bio en France et dans le monde ?

20 La bio est-elle équitable ?

21 Un produit non alimentaire peut-il être bio ?

22 Qu’est-ce que l’association Bio Consom’acteurs?

23 Comment participer à l’action de Bio Consom’acteurs ?

24 Comment soutenir Bio Consom’acteurs ?

25 Comment devenir un bio-consom’acteur ?

Pour prendre connaissance des réponses apportées par l'association de consommateurs « Bioconsomacteurs », télécharger le livret au format PDF.

mercredi, 01 avril 2009

Le développement durable sur les ondes

La radio R.G.B. 99.2 accueille l'association « Quelle Terre Demain ? »
Des citoyens ont créé cette association pour réagir devant les excès de certains développements, apprendre les gestes qui peuvent préserver l'environnement et les mettre en œuvre.

sdd09-RGB.pngchaque semaine, une chronique diffusée à 8h13, 13h13 et 17h43 (ou 18h13)
chaque dernier mercredi du mois de 19h à 20h, une émission autour de 4 thèmes : les informations du développement durable, l'interview d'un acteur engagé, le débat, les informations pratiques

Et particulièrement durant la semaine du développement durable :

Le Journal d’informations locales de RGB 99.2 FM (18h45 à 19h) : l’actualité du Développement Durable, avec une spéciale le 1er avril, l’inauguration en direct de la semaine du développement durable à Cergy

sdd09-cergy.jpgMercredi 1er avril :
18 heures : inauguration – ouverture au public
20h30  Table ronde – débat : Une nouvelle approche de l’urbanisme ­pour tenir compte des enjeux du développement durable et de la nécessaire évolution des modes de production de la ville.
Des représentants de la DDE, de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, du Parc Naturel du Vexin Français, et des habitants de Cergy animeront cette table ronde.

Le magazine « Les solidarités au-delà des mots » de RGB 99.2 FM, le jeudi 2 avril de 19 à 20 heures, abordera la question « Solidarités et Développement Durable, pourquoi, comment ? » : José Guérin en débattra avec des associations qui œuvrent dans le domaine de la solidarité.

Le magazine d’informations locales « Douze Comme Une» de RGB 99.2 FM, le vendredi 3 avril, se concentrera sur la mise en place de l’agenda 21 de la ville de Cergy en interrogeant des membres de la Commission du Développement Durable de CERGY

Pour prendre connaissance du programme consulter le site de l' association "Quelle terre demain?"

Pour réécouter les émissions de la radio locale RGB consulter le site de la radio

samedi, 28 mars 2009

En campagne à Mortagne sur Gironde

La série "En campagne" continue sur France 5.
Ce samedi 28 mars, diffusion à 16h55 du huitième épisode : En campagne à Mortagne.
Un documentaire écrit par SFEZ Aurélie et CERNOBORI Julien.

mortagne.jpg

Mortagne sur Gironde, un joli petit port, cerné de hautes falaises. Autour du village, des roselières et plus loin des champs gagnés sur l’eau.Peu de tourisme, des agriculteurs et des viticulteurs, production de Cognac et Pineau des Charentes, quelques éleveurs et des pêcheurs. La pêche à la civelle est très particulière. Ce poisson revient de la mer des Sargasses pour aller pondre dans l’estuaire de Gironde avant retourner mourir dans sa mer tropicale. On pêche aussi d’autres poissons : lamproies, maigres, etc.

On peut dès maintenant et durant toute la semaine voir ce documentaire sur le site de France 5 : En campagne à Mortagne sur Gironde

On peut aussi revoir des extraits des épisodes précédents :

Les Alpes-de-Haute-Provence : le 7 février à Reillane

Le Berry : le 14 février à Lignières

La Corse : le 21 février à Cervione

La Bretagne : le 28 février à Trémargat

Les Pyrénées-Orientales : le 7 mars à Matemale

L'Alsace : le 14 mars à Wangen

Le Vercors : le 21 mars à Vassieux