samedi, 04 octobre 2008
Un kilo de pommes doit-il être taxé comme une pâte à tartiner ?
Durant le grenelle de l'environnement, il avait été étudié la possibilité d'une détaxation complète des fruits et légumes. Cette semaine, un rapport proposerait d'assujettir les produits de grignotage au taux normal de TVA de 19,6% au lieu au taux réduit de 5,5% et les fruits et légumes, à un taux de TVA de 2% au lieu de 5,5% actuellement applicable. Le texte est présenté à la commission compétente de l'Assemblée. Un état membre de l'Union Européenne ne peut modifier, au nom de la concurrence, ses taux de TVA. Mais il existe déjà des taux «super réduits», en dessous de 5%, dans de nombreux pays de l'Union. Une TVA à 2% sur les fruits et légumes est donc envisageable. Le gouvernement doit pour cela obtenir une dérogation par l'adoption, à l'unanimité, d'une directive communautaire.
Ce rapport suggère aussi de favoriser la distribution gratuite de fruits et légumes de saison dans les écoles et les entreprises et d'étudier l'extension de l'utilisation des chèques restaurant pour l'achat de fruits et légumes.
Pour en savoir plus, lire l'article du Point : Plus de taxe sur la malbouffe et ristourne sur les fruits et légumes
08:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tva, légumes, environnement
samedi, 27 septembre 2008
Ce soir sur ARTE à 18h05, L'Or bleu
La planète manque d’eau. L’eau douce ne représente que 3% du volume d'eau disponible sur Terre et les eaux de surface ne représentent qu'un très faible pourcentage. On utilise de plus en plus les captages d’eaux profondes non renouvelables.
La répartition de l’eau entre les zones climatiques est très inégale. Moins de 10 pays se partagent 60% des ressources et de nombreuses régions très peuplées ne disposent que de peu d’eau par habitant.
La consommation d’eau a doublé depuis 30 ans en raison de la croissance démographique, mais aussi du développement économique. L’agriculture prélève 70% du volume d’eau douce. Il faut 15000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf. Aujourd’hui, on estime que 660 millions de personnes manquent d'eau et elles seront 3 milliards en 2025 (soit 38% de la population mondiale). 1,4 milliard d’hommes, vivant surtout dans les campagnes pauvres et les bidonvilles, n’ont pas aujourd’hui un accès direct à l’eau potable. Les femmes et enfants sont souvent obligés de marcher plusieurs heures pour se procurer une eau de qualité médiocre.
Dans de nombreuses régions de la planète, l’eau est surexploitée et de nombreux pays prélèvent au-delà de leurs réserves renouvelables. L’eau longtemps considérée comme inépuisable est devenue comme le pétrole un enjeu planétaire.
La gestion et la distribution de l’eau doivent-elles rester un service public ou l'eau peut-elle être considérée comme une marchandise régie par les lois du marché ? L’eau est-elle un bien commun de l’humanité et son accès doit-il être considéré comme un droit fondamental.
Ce soir sur ARTE diffusion à 18h05 du film documentaire L’or bleu réalisé en 2008 par Damien de Pierpont et produit par la RTBF et ARTE.
Ce film aborde le sujet à travers l’exemple de la région de Marrakech au Maroc. La « perle du Sud », durement touchée par la sécheresse, accueille chaque année deux millions de touristes consommant cinq fois plus d’eau que la population locale. Cette surexploitation engendre de nombreux problèmes : les nappes phréatiques s’épuisent; les populations pauvres consacrent de nombreuses heures à la recherche de l’eau et les petits paysans voient leurs récoltes s’amenuiser à cause du manque d’eau.
Aujourd’hui, l’eau est gérée par les pouvoirs publics. C’est la régie municipale qui en assure la distribution. Mais confrontée à une demande croissante, la ville s’apprête à concéder la gestion de l’eau à une société privée. Le réalisateur présente les arguments des différents acteurs face au problème de la privatisation envisagée du marché de l’eau.
Pour en savoir plus consulter les documents du site e-media.ch
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, environnement, écologie, privatisation, eau
mardi, 23 septembre 2008
L'Université de la Terre: réinventer le progrès
C’est la 3e édition de l’Université de la Terre. Nature & Découvertes, en partenariat avec Les Echos, Enjeux Les Echos, KPMG, France 5, MAIF, RATP, Bureau Veritas, Ionis et le Ministère de l’Environnement, invite tous ceux qui ont envie d’inventer le monde de demain à venir débattre avec des experts de l’économie et de l’écologie.
Quinze débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco les 18 et 19 octobre 2008, sur le thème principal de : "Réinventer le progrès"
Quels sont les grands défis de demain ?
Quelle place pour la spiritualité dans le progrès ?
Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?
Quelle éducation pour nous préparer à la société de la connaissance ?
Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain.
Quels sont les nouveaux indicateurs de progrès? Comment mesurer l'apport des entreprises au progrès de la société.
Nouveau monde, nouvelles normes, nouvelle civilisation du risque.
Déplacement, habitat et urbanisme : mieux vivre demain.
Comment et qu'allons-nous consommer demain ?
Vivre plus longtemps: est-ce vivre mieux ?
Le progrès scientifique au service du progrès humain ?
Les nouvelles technologies au profit du lien social.
Le progrès dans un monde sans pétrole.
Nourrir les hommes : vaincre la faim.
Ecologie, économie et humanisme : la révolution de l'économie durable.
Découvertes scientifiques, avancées médicales et technologiques, le progrès est présent dans l’environnement de notre quotidien. La société est en fin de phase industrielle : phase qui l'a portée depuis deux cents ans, avec des progrès excessifs sans véritablement tenir compte du coût environnemental à payer (pollution et épuisement des ressources de la planète). Depuis quelques années, on assiste à une prise de conscience des enjeux (donner du sens au progrès, inventer un autre modèle de société). Le concept de développement durable est récent mais aussi novateur : une économie durable peut créer une nouvelle prospérité. La révolution écologique peut créer de la richesse.
La participation aux débats est gratuite mais une inscription préalable est indispensable (les places sont limitées).
Réservation sur www.universitedelaterre.com
Renseignements au 01.45.44.24.75
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : progrès, développement durable, environnement, consommation, écologie, économie, alimentation
dimanche, 21 septembre 2008
Le dégel de la banquise
Après un an et demi de dérive sur la banquise de l'océan arctique, le bateau de l'expédition Tara est arrivé le 24 février 2008 à Lorient Les 20 "glacionautes" s’étaient laissés emprisonner par la banquise du pôle Nord. La dérive au coeur de la glace a été plus rapide que prévu. La goélette avait deux cent jours d’avance sur son programme initial, conséquence des effets du réchauffement climatique sur la région arctique.
Pour connaître les évènements prévus au sujet de l'expédition Tara
Cette deuxième vidéo pour mieux comprendre les conséquences du dégel de la banquise :
06:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, climat, arctique
samedi, 20 septembre 2008
La banquise, zone d'intérêt commun pour l'humanité
La fonte de la banquise a déjà de graves conséquences locales sur la vie des peuples autochtones et l'écosystème polaire, notamment sur l'ours blanc, son plus emblématique représentant. Mais au-delà des conséquences locales, la disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord.
La sauvegarde de la banquise est un enjeu majeur pour lequel chaque citoyen à sa part de responsabilité. La banquise sera l'indice de la capacité de l'humanité à juguler les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. La France avait joué un rôle majeur pour le moratoire qui protège aujourd'hui l'Antarctique. Jean Louis Etienne souhaiterait que le gouvernement français, dans le cadre de la Présidence du Conseil de l'Union Européenne, adresse un signal fort à la communauté internationale, afin de proposer à l'Assemblée générale des Nations unies, le vote d'une résolution qui classerait la banquise de l'océan Arctique, "Zone d'intérêt commun pour l'humanité".
Jean Louis Etienne nous invite à soutenir cette initiative en signant la pétition en ligne
06:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, climat
mardi, 16 septembre 2008
"Cruel sera le réveil" documentaire, ce soir sur Arte
Ce soir sur Arte, à 21h00, diffusion du documentaire « Cruel sera le réveil » réalisé en 2006 . Un journaliste, Basil Gelpke et un réalisateur, Ray McCormack prévoyaient la crise énergétique actuelle, dressant un bilan historique assorti d'une prospection d'avenir.
S'appuyant sur des images d'archives, des documents de la NASA et des extraits de films, ils prévoyaient la crise du pétrole. Le documentaire montre comment, en 150 ans, l'être humain a épuisé une partie des réserves qui ont mis plusieurs millions d'années à se constituer. Ce constat soulève des questions inquiétantes pour l'avenir proche : combien de pétrole reste-t-il ? La possession des dernières réserves entraînera-t-elle des conflits armés ? Ray McCormack et Basil Gelpke s'intéressent aussi aux recherches menées dans le domaine des nouvelles sources d'énergie, analysant le problème énergétique dans sa globalité entre écologie, économie et politique.
Pour en savoir plus, lire la critique de Marie Vaton du Nouvel Obs : « Reste à changer nos modes de vie dès aujourd'hui : troquer sa voiture contre un vélo, revenir au labour à cheval, retrouver le plaisir de marcher pour se déplacer... »
http://teleobs.nouvelobs.com/tv_programs/2008/9/16/chaine...
Un petit retour en arrière, Yves Cochet parle du pétrole à l'émission Riposte du 30 avril 2006, sur France 5 à l'occasion de la sortie de son livre « Pétrole apocalypse » chez Fayard.
Voir le court extrait vidéo :
07:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écologie, pétrole
lundi, 15 septembre 2008
Les Report-terre sur France 5
A partir d’octobre 2008, dix jeunes de 18 à 30 ans seront « les envoyés spéciaux » de France 5 afin de découvrir les meilleures initiatives européennes liées à l’environnement.
Ils sillonneront l’Europe pendant 33 jours à la recherche des initiatives les plus innovantes. Ils partiront à deux, accompagnés d’un journaliste reporter d'images, pour un parcours en Europe comportant 10 étapes et la mission de rendre compte d’une initiative à chaque étape. L'objectif sera de mieux comprendre les enjeux du développement durable et de la sauvegarde de l’environnement.
Chaque semaine, pendant 52 minutes, les dix jeunes reporters se renderont dans différentes régions d’Europe. Lors de chaque émission, les cinq équipes seront dans cinq pays différents et chaque équipe devra présenter en images une initiative. Nous les suivrons dans leurs voyages, leurs rencontres, leurs découvertes des différentes régions qu’ils vont traverser.
L'interview de Stéphane Basset le présentateur de l'Emission
Le Casting des 10 report-terre en vidéo
On peut dès à présent consulter le blog de l'émission et suivre les 10 jeunes dans leur préparation.
07:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écologie, environnement, développement durable, europe
vendredi, 12 septembre 2008
Les solutions de transport alternatives
Chaque année, du 16 au 22 septembre, toute l’Europe se mobilise pour promouvoir des solutions de transport alternatives. Le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire coordonne cette 7ème édition avec l’ADEME, le GIE Objectif transport public GART/UTP et en partenariat avec la FUBicy, Transports Passion et le Club des villes cyclables.
Voici un extrait du guide de l’Eco-mobilité consultable à l’adresse : http://www.bougezautrement.gouv.fr/bougezautrement/guide/...
Avoir recours systématiquement à la voiture pour faire ses courses, acte nécessaire et répétitif, entraîne d’importantes dépenses et une consommation d’énergie. Il est possible de s’organiser différemment et d’effectuer ses achats de manière raisonnée.
Exemple : un déplacement par semaine à l’hypermarché situé à 14 km de la maison, cela revient à faire 1400 km par an, soit une dépense d’environ 700 euros et 320 kg de CO2 rejetés dans l’air.
Il est possible de réduire ses déplacements. 80 % des achats pèsent moins de 5 kg et on pourrait les transporter sans difficulté avec un vélo, ou à pied dans un chariot. Pour des trajets inférieurs à 6 kilomètres, le vélo est le mode le plus rapide en ville.
Parcourir un grand nombre de kilomètres pour économiser quelques euros sur un produit n’est pas rentable si on ajoute le coût du déplacement au montant des achats. En pratique, les solutions les plus rentables proposées par le guide : • Aller 1 à 2 fois par mois à l’hypermarché pour y acquérir les produits encombrants et lourds (boissons, produits d’entretien...),
• Et pourquoi ne pas acheter le reste (légumes, fruits, produits frais...), en semaine, dans les magasins de proximité, sur les marchés ou en commandant par Internet, tout en laissant sa voiture chez soi.
Le site propose une calculette pour évaluer l’impact de ses déplacements quotidiens : http://www.ecologie.gouv.fr/bougezautrement/calculette/ca...
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, développement durable, consommation
vendredi, 05 septembre 2008
Timbrez des idées durables
Depuis le mois de juin, La Poste et le PNUE (Programme des Nations Unies pour l' Environnement) proposent un carnet de 10 timbres autocollants reprenant les idées du développement durable au même tarif que les « mariannes », c'est-à-dire 5,5€. C’est l’occasion de transmettre un message en timbrant son courrier. La Poste a prévu d’éditer 70 millions de ces timbres. On peut les obtenir dans chaque bureau de poste.
10 nouvelles façons de voir et d'agir pour la planète :
Mode : les bouteilles en plastique, recyclées, deviennent de la fibre polaire.
Transport : le vélo pratique et bon pour la santé
Lessives : utiliser la bonne dose pour respecter l’environnement
Energies : privilégier les énergies renouvelables comme le solaire
Tourisme : respecter les sites visités
Bureau : 1 tonne de papier recyclé permet d’épargner 3 tonnes de bois
Eau : un trésor qu’il faut économiser, une douche consomme 3 fois moins d’eau qu’un bain
Compostage : moins de poubelle et de l’engrais naturel non transporté sur de grande distance
Electronique : de nombreux composants nocifs à recycler
Alimentation : manger des produits de saison et découvrir les produits BIO.
Créé en 1972, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement est la plus haute autorité environnementale des Nations Unies. Le Programme fait la promotion du développement durable au niveau mondial.
06:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, environnement, planète, bio
jeudi, 04 septembre 2008
O'Papilles et le développement durable
Pendant longtemps, la planète a été gérée sans prêter attention à son fragile équilibre. On a pollué (l'air, l'eau, le sol…), surexploité les ressources (forêts, matières premières, énergies fossiles…), fait disparaître de nombreuses espèces de plantes et d'animaux. Maintenant, on sait que ce comportement est dangereux pour la survie de l'Homme sur la planète et une prise de conscience est en cours pour tendre vers " un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs " (Rapport Brundtland, 1987). Le développement durable est la traduction de l'expression anglaise "sustainable development", qui a largement été formulée sur la scène internationale à l'occasion du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
Le développement durable associe conjointement la gestion économique, le progrès social et la préservation de l'environnement, en respectant les principes fondamentaux suivants : le principe de précaution (ne pas attendre l’irréparable pour agir), le principe de prévention (prévenir plutôt que guérir), le principe de bonne gestion (réduire les gaspillages), le principe de responsabilité (pollueur-payeur), le principe de participation (tous concernés, tous décideurs, tous acteurs) et le principe de solidarité (un monde viable pour les générations futures).
Voir le site un défi pour la terre
Modestement le projet d’O’Papilles s’inscrit dans cette démarche de développement durable en favorisant l’économie locale, en valorisant l’agriculture biologique ou raisonnée, en limitant les nuisances engendrées par le transport, en réduisant les emballages, en sensibilisant les consommateurs sur la composition des aliments et en participant aux forums associatifs
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, écologie, économie, social, environnement
lundi, 01 septembre 2008
Prochain rendez-vous samedi 6 septembre
Le samedi 6 septembre de 13 h à 18 h, dans le cadre du forum des associations de la ville de Bessancourt, je présenterai les produits distribués par O’Papilles, issus de l’agriculture biologique ou du terroir val d’oisien.
Je pourrai vous faire déguster quelques produits qui sont proposés sur le site opapilles.com : toutes sortes de pains BIO, des pâtés de volailles et jus de pommes d’Auvers sur Oise, différents miel du Vexin et d’Ile de France, les bières blanches, blondes, ambrées de la brasserie de Théméricourt, des légumes BIO distribués chaque semaine dans les paniers d’Opapilles…
C’est une des occasions de la rentrée pour se rencontrer et discuter des sujets qui nous intéressent : alimentation saine, agriculture biologique, développement durable, économie locale…
A partir de 18h30, ce forum se poursuit par un pique-nique et une soirée festive.
Pour connaître le programme consulter le site de la ville de Bessancourt.
Pour plus d’informations, contacter la mairie, place du 30 Août, 95550 Bessancourt, Tél. 01 30 40 44 44
06:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : opapilles, rendez-vous
vendredi, 29 août 2008
En juillet, les feuilles de marronniers ont bruni
La teigne minière du marronnier ou Cameraria ohridella, un petit papillon de 3 mm de long, est responsable de cette situation. Ses chenilles ont été découvertes pour la première fois en Suisse en 1998 sur des feuilles du marronnier (Aesculus hippocastanum). Elles dévorent l'intérieur des feuilles qu'elles évident presque entièrement.
Les feuilles fortement minées brunissent et tombent prématurément. Deux ans seulement après l'apparition de cette teigne en Suisse, les premiers marronniers ont subi une attaque massive. Leur houppier ont pris des couleurs automnales dès le mois de juillet. Cette teigne se répand rapidement en Europe et a atteint l'Ile de France particulièrement cet été.
A part la chute prématurée des feuilles, aucun dommage important n'a été constaté jusqu'à ce jour. La seule mesure actuellement recommandable consiste à rassembler les feuilles tombées et à les éliminer, en les brûlant si possible, afin de diminuer le nombre d'insectes qui hiberneront au sol. Des recherches sont actuellement en cours afin de trouver des ennemis naturels capables de réguler les populations de teignes minières.
Pour en savoir plus télécharger le document du Service phytosanitaire d'observation et d'information (SPOI) de Suisse
06:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papillons, marronnier, ile de france, teigne, écologie
mardi, 26 août 2008
Goûter le vin du monde
Ce soir sur France 3, à 20h50, le film documentaire de Jonathan Nossiter (France/USA, 2003). 135 mn.
La critique de François Gorin pour Télérama
Pour embrasser le monde du vin et goûter le vin du monde, Jonathan Nossiter a voyagé léger. Sa méthode est celle de la visite impromptue, de l'image prise sur le vif avec une simple caméra numérique. Cette pauvreté matérielle était sans doute le meilleur moyen de rendre justice à la richesse humaine du sujet.
C'est un film en mouvement perpétuel, qui ne cesse de déplacer sa mire et son sujet. Pour finir par en dessiner un, plus petit que le monde et plus grand que le vin : la transmission. Entre docu et fiction, Mondovino est un produit de contrebande qui invente sa propre tradition. Un genre d'exception culturelle.
Pour lire cette critique en intégral
L'avis de Pascal Mérigeau du TéléObs
L’enquête est passionnante autant pour ceux qui se piquent d’aimer le vin que pour ceux que la chose indiffère : c’est de goût qu’il est question ici, et de comment votre goût à vous est façonné par d’autres. Essentiel.
Un extrait du documentaire :
08:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, viticulture, mondialisation, vidéo, documentaire, gastronomie
dimanche, 24 août 2008
Le sol s'appauvrit
Le sol est vivant mais il s'appauvrit, interview de Claude Bourguignon qui déjà en 1986, alertait l'opinion sur les conséquences écologiques prévisibles.
Vidéo extraite du film " Alerte à Babylone " de Jean Druon au éditions Voir et Agir : http://www.voiretagir.com/
08:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biologie, inondation, environnement, agriculture
samedi, 23 août 2008
Le sol est vivant
Hier, vendredi 22 août dans l'émission Tout s’explique sur France Inter à 14h, Fabienne Chauvière a invité Lydia et Claude Bourguignon, chercheurs spécialistes en microbiologie des sols.
Le thème de l'émission : agriculture et nourriture
Aujourd’hui, l’agriculture est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol qui est considéré comme un support inerte, l’agronomie n’a pas su développer une agriculture durable. Les OGM rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers et les agro-carburants provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles.
Claude et Lydia Bourguignon offrent une alternative en étudiant les sols qui sont très mal connus. Lydia est ingénieur agricole et Claude est microbiologiste. Depuis les années 70, ils défendent cette science qu'est la microbiologie des sols.
Le sol se forme avec tous les déchets qui s'y accumulent. Ceux-ci sont attaqués par les acariens, les vers de terre et toute une micro-faune dont les excréments sont eux-mêmes décomposés par des champignons microscopiques. Les vers de terre font le lien entre le fond et la surface du sol. La nuit, ils remontent de la terre et enfouissent de la matière organique, tout en aérant le sol. Un sol forestier est composé à 80% de vide. Les champignons attaquent la lignine produit par les végétaux et maintiennent l'humidité du sol. Les cloportes et les araignées, prédateurs des acariens et des insectes plus petits évitent l'encrassement des sols. Les microbes contenus dans le sol sont indispensables pour solubiliser les oligo-éléments comme le calcium et en échange les plantes nourrissent les microbes par leur sève contenant le suc fabriqué par photosynthèse à partir du CO2 de l'atmosphère et le l'eau de pluie. Tout cet équilibre est fragile. En France, les sols ont perdu 90% de leur vie. En cause, les intrants (pesticides, herbicides, fongicides) mais aussi les labours de plus en plus profonds. Pour reconstituer un sol vivant et efficace, il faut 5 à 6 ans pour un sol argilo-calcaire et jusqu'à 20 ans pour un sol sableux.
Le LAMS,crée par Claude et Lydia Bourguignon est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Pour voir le site : http://www.lams-21.com/
Claude et Lydia Bourguignon ont écrit un livre paru cette année aux éditions Sang de la terre: Le sol, la terre et les champs - Pour retrouver une agriculture saine
Pour écouter l'émission : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/ete/toutsexpliqu...
09:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, agriculture, écologie, biologie, aliments
mercredi, 20 août 2008
Les abeilles sont en danger
La production de miel a chuté de 10% entre 2006 et 2007. Mais la France ne dispose pas de système permettant de dénombrer le nombre de ruchers et d'abeilles domestiques. Les dégâts sont donc difficiles à évaluer. Cependant dans certains départements comme le Jura on enregistre jusqu'à 50% de perte de ruchers. Les causes sont multiples et se cumulent pour affaiblir les abeilles ouvrières chargées de rapporter la nourriture ce qui provoque l'épuisement de l'essaim et de la reine.
Le Gaucho et le Régent TS, les deux pesticides interdits depuis 2004, ne sont pas les seuls responsables. Cependant ils ont affaibli les ruchers qui ont ainsi été plus sensibles à des maladies comme la loque acide qui s'attaque aux larves. Les abeilles affaiblies sont aussi menacées par des acariens comme le Varroa destructor ou le frelon asiatique, la Vespa velutina et peinent à se défendre.
Les monocultures comme le colza ou le tournesol fournissent de grandes quantité de pollen mais sur une période très courte contrairement aux jachères qui offrent une source diversifiée et permettent de passer la saison difficile. Les causes sont multiples mais la responsabilité des activités humaines est déterminante.
La biodiversité est menacée par la diminution du nombre d'abeilles. En effet, grâce à sa toison qui accroche le pollen et à sa fidélité à une seule espèce de fleurs lors d'un voyage de butinage, l'abeille est indispensable pour assurer la pollinisation de certains végétaux comme les pommiers, les fraisiers, les amandiers, les choux, le thym... Rien ne pourra remplacer le travail effectué par les abeilles qui assurent à elles seules 80% de la pollinisation des espèces végétales.
La disparition des abeilles est alarmante.
Source : magazine Ca m'intéresse, mai 2008
Pour en savoir plus consulter le site du réseau biodiversité pour les abeilles
06:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : abeilles, apiculture, biodiversité, pesticides, acarien, pollinisation
samedi, 16 août 2008
L'algue Caulerpa taxifolia envahit le littoral méditerranéen
Dans les années 60, l'aquarium marin de Stuttgart importe une algue tropicale. Puis des croisemenents sucessifs permettent de créer une nouvelle variété pour décorer les aquariums, la Caulerpa taxifolia aquariologique. Dans les années 80, l'aquarium de Monaco utilise cette algue en décoration et la rejette malencontreusement dans la mer méditerranée. C'est l'hypothèse la plus probable, confirmée par les études d'une équipe suisse, de l'apparition de cette algue en méditerranée.
Le genre d'algue Caulerpa comporte près d’une centaine d’espèces et de variétés, répandues dans les mers tempérées et surtout les mers chaudes. En Méditerranée une seule espèce est commune, avec une large répartition, la Caulerpa prolifera. Mais à ce jour, une nouvelle algue du genre Cauperla, la Caulerpa taxifolia, résistante au froid et vigoureuse, domine les autres algues méditerranéennes. Elle envahit successivement les côtes de Monaco puis la France, l'Italie, la Croatie, l'Espagne pour atteindre la Tunisie en mars 2000. La Corse reste pour le moment épargnée.
La Caulerpa taxifolia est une fougère sous-marine aux feuilles découpées vert clair mesurant jusqu'à 80cm de long, d'une densité très importante. En août, la croissance est de 1,5cm par jour. Elle se développe par bouturage et s'installe entre 3m et 50m de profondeur. Elle étouffe les autres espèces et colonise les herbiers de Posidonie. Elle est très rustique et peut se développer en milieu pollué. Elle remplit les filets des chalutiers qui malgré eux l'introduisent dans les ports. Cette algue infeste le port de Saint Cyprien sur les côtes catalanes et menace la réserve naturelle marine de Banyuls sur mer.
Cette algue est toxique et ne peut servir de nourriture aux animaux marins herbivores comme les oursins. Les chercheurs testent différentes solutions pour stopper le développement de cette algue : épandage de sulfate de cuivre, électrolyse, aspiration... La lutte biologique avec les limaces sous-marines semble la plus efficace.
Des mollusques Ascoglosses présents naturellement en Méditerranée peuvent se nourrir de Caulerpa taxifolia. Mais ils ne suffisent pas pour limiter son expansion. Deux espèces tropicales (Elysia subornata et Oxynoe azuropunctata) sont introduites en tenant compte du risque lié aux nouvelles espèces étrangères, à leur tour potentiellement envahissantes.
Un observatoire repère les avancées de la Caulerpa taxifolia en méditerranée. Des précautions peuvent être prises à titre individuel. En plongée, il ne faut pas arracher la Caulerpa taxifolia, la moindre feuille pourrait par bouturage, créer plus loin une nouvelle colonie. Il faut laisser les limaces faire leur travail et appeler le 04 92 07 68 46 pour signaler le plus exactement possible la présence de cette algue. Les propriétaires de bateaux de plaisance doivent nettoyer leur ancre et leur chaîne en jetant toute trace de l'algue dans une poubelle et non dans le port.
L'algue Caulerpa menace l'écologie marine et met en danger la biodiversité des fonds marins.
Pour en savoir plus sur l'introduction des mollusques Ascoglosses lire le courrier de l'environnement de l'INRA.
Pour se renseigner sur la lutte biologique voir le site aquaticecology.org
Source wikipedia
07:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biodiversité, algue, lutte biologique, méditerranée, bouturage, milieux pollués
vendredi, 15 août 2008
Les nanoaliments et l'impact sur la santé
Le nano-mètre (du grec nanos qui signifie nain) est le milliardième du mètre. Pour se donner une idée de cette unité de mesure, un cheveu humain a pour diamètre 80 000nm. Depuis les années 1980, on fabrique des nano-matériaux issus des nanotechnologies. On a par exemple conçu une crème solaire contenant du TiO2 ( oxyde de Titane) qui à l'échelle nanométrique est transparent tout en gardant ses propriétés anti-UV.
Pour l'agriculture on met au point des smart dust (poussières intelligentes) qui seront capables de transmettre par radio à l'agriculteur des informations sur l'état de ses cultures et de ses animaux. Actuellement, des firmes comme Monsanto ou BASF étudient des pesticides dont les ingrédients actifs sont appliqués différemment. Ces pesticides libèrent de façon contrôlée des petites capsules de polymère qui se diluent plus facilement dans les liquides et qui peuvent être programmées pour coller aux parties de la plante qui en ont besoin et même rester inertes jusqu'à l'activation par le contenu alcalin de l'estomac d'un insecte parasite ciblé.
Au niveau alimentaire, l'objectif des chercheurs est de concevoir des nanoaliments qui permettent de lutter contre l'obésité, qui restent toujours frais, qui fassent baisser le taux de cholestérol... Selon Lynn Frewer, professeur à l'université de Wageningen, aux pays-Bas, le problème, avec les nanoparticules c'est qu'elles sont assez petites pour traverser la peau de l'intestin et se nicher dans le corps, le coeur, le foie ou même le cerveau. L'impact des nanoparticules sur la santé est largement méconnu. Le souvenir des problèmes sanitaires liés à l'amiante incitent les scientifiques à une très grande précaution. En Europe, tout nanoaliment doit être approuvé par la Commission européenne. Tout produit manipulé au niveau moléculaire est évalué par les Etats membres avant d'obtenir une éventuelle autorisation de commercialisation. Si les nanoaliments sont contestés par les consommateurs, leur mise sur le marché posera des problèmes.
Source : le dossier « Des nanos dans nos vies » du Courrier Internationnal, magazine n°921 juillet 2008
06:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nanoaliment, nanotechnologie
jeudi, 14 août 2008
Etiquettes CO2 pour une meilleure information du consommateur
Voici les premières étiquettes CO2 sur les produits alimentaires. A compter du 1er janvier 2011, la mention de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire. En France, durant 6 mois, deux magasins expérimentent cet étiquetage sur lequel on peut lire la quantité estimée de gaz à effet de serre (exprimée en kg équivalent CO2) induite par la production, la distribution et la consommation du produit. Les premiers comparatifs font ressortir des bilans CO2 très élevés pour la viande ou les fruits et légumes hors saison. Pour un poulet, élevé de manière raisonnable sur le lieu de consommation, la quantité estimée de gaz à effet de serre peut-être 4 fois moins grande que pour la viande de boeuf de la grande distribution.
Pour le moment, le calcul proposé ne prend pas en compte le déplacement effectué par le consommateur pour s'approvisionner. Pourtant prendre son véhicule pour se rendre au centre commercial, alourdit sensiblement le bilan de la quantité estimée de gaz à effet de serre de son caddie.
La démarche d'O'Papilles est de minimiser le plus possible le nombre de kg equivalent CO2 par panier distribué. J'effectue 30km pour récolter les différents produits composants le panier (pain BIO fabriqué avec des céréales produites en Ile de France, fruits et légumes BIO de saison cultivés à Cergy, pommes, jus et pâtés produits dans le Vexin, bière élaborée avec l'orge cultivé dans le Vexin, miel des ruches installées dans les prairies en jachères du Vexin...) et par exemple 10km pour déposer 10 paniers sur un même lieu de travail.
Pour en savoir plus consulter le numéro 20 d'Echo Nature magazine ou consulter le site Echo Nature
06:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, effet de serre, consommation, environnement, distribution, o'papilles
jeudi, 31 juillet 2008
Les Isards des Pyrénées, une espèce menacée?
Depuis 2001, les isards, emblème des Pyrénées, sont menacés par une maladie virale, appelée la maladie de la frontière ou « Border Disease Virus, BDV » . Les isards malades se laissent approchés par l'homme et n'apporte aucune résistance en cas de capture, ils sont très fatigués, perdent l'équilibre, finissent par tomber dans le coma avant de mourir.
Selon les chercheurs de l'université autonome de Barcelone, la maladie qui a touché en premier les isards de la Catalogne sud s'est propagée au Nord. Ce virus du genre pestivirus est à l'étude mais son origine n'est toujours pas connue. Elle a été détectée pour la première fois dans les années 60 à la frontière entre le Pays de Galles et l'Angleterre dans des troupeaux de moutons. L'étude épidémiologique dans un milieu aussi sauvage que les Pyrénées est difficile à mener, mais les résultats sont inquiétants, la moitié des isards de Cerdagne serait décimée. Difficile d'imaginer le Carlit sans le profil des isards sur les crêtes à la tombée du jour. Peut-on et surtout comment intervenir? A ce jour, la première réponse est l'interdiction de chasser l'isard sur presque la totalité du territoire catalan. Un comptage est prévu ce mois de juillet avec une étude des isards morts à l'université de Toulouse. Il faut savoir que les risques de contamination des autres espèces sauvages et même des espèces domestiques sont à craindre.
Pour en savoir plus : visiter le site pyrenees-pireneus.com ou lire l'article du n°637 de la semaine du Roussillon
08:01 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : virus, pyrénées, chasse, maladie de la frontière, cerdagne