lundi, 14 septembre 2009
la Planète, comment ça marche ?
La Société des Trains Exposition SNCF nous invite à bord du Train de la Planète pour une exposition gratuite, pédagogique et ludique, qui va sillonner la France et stationner une journée entière, dans 23 villes, départ de la Gare de Lyon à Paris ce mardi 15 septembre pour un retour Gare du Nord le 11 octobre
Une exposition pour appréhender les mystères du fonctionnement de notre planète avec 4 grands thèmes : le climat, l’eau, les énergies et la gestion des ressources par l’homme.
Dans la première voiture, on prend place à bord d’un vaisseau spatial offrant une vue imprenable sur la Terre et son système solaire à travers des hublots. Puis on descend au cœur de la croûte terrestre, pour enquêter sur les facteurs qui font de la Terre, une planète propice à la vie. L’exploration se poursuit sur la banquise où creuser dans la glace permet de mieux comprendre pourquoi et comment la Terre se réchauffe au fil du temps.
La seconde voiture embarque les visiteurs sur un navire de pêche, à bord duquel cartes du monde et explications témoignent des équilibres et dressent le constat. La planète est composé de 70% d'eau, pourquoi en manquons-nous ? Où est l’eau et qui en sont les vrais consommateurs ?
Dans la troisième voiture, on pénètre au cœur d’une mine pour y découvrir comment sont extraites les énergies fossiles. Où sont-elles ? Combien en reste-t-il ? Charbon, gaz, pétrole, uranium, à quoi ça sert ?
Puis, retour à la surface de la Terre où la visite prend des tournures de promenade champêtre pour une présentation des nouveaux trésors que recèle la planète : les énergies renouvelables. L’exposition se poursuit au beau milieu d’une serre de plantes tropicales pour enfin mieux comprendre la gestion de toutes ces ressources par l’Homme. Dans un climat à la fois chaud et humide, le visiteur aborde ici les thèmes de la biodiversité et de l’alimentation qui viennent s’ajouter à ceux du climat, de l’eau et des énergies. Il peut alors dresser un constat objectif sur le passé, le présent et l’avenir de la planète, ainsi que son utilisation par l’Homme. Enfin, au sortir de l’exposition, on est invité à tester ses connaissances grâce à un quiz.
Pour connaître les différentes villes étapes, on peut consulter le site traindelaplanete.com
11:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, climat, eau, enérgies, ressources, biodiversité, alimentation
samedi, 12 septembre 2009
Le Salon Planète Mode d’emploi
Rendez-vous du 24 au 27 septembre 2009, Hall 5 à Paris Porte de Versailles, pour mieux comprendre les évolutions de la planète et préparer l'avenir.
Pendant ces 4 jours, on pourra dialoguer avec les Institutions, les entreprises, les coopératives, les organismes de formations, les fédérations professionnelles, les associations, les fondations, et les ONG.
On trouvera sur ce salon Planète Mode d'emploi des témoins, des ateliers interactifs, des films, des conférences, des espaces sur les grands thèmes du développement durable : l’eau, le réchauffement climatique, la population, les énergies renouvelables, les déchets, l’agriculture.
On pourra visiter une maison éco-conçue de 400m². L'entreprise Dyn-Agri présentera son lombri composteur et animera un atelier pour les enfants. L'entreprise Bio Fuel Systems montrera comment créer de l'énergie à partir d'algues.
Pour plus d'informations et s'inscrire aux différentes animations, on peut consulter le site planetemodedemploi.fr
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon, exposition, développement durable, énergie, bâtiment, éco-construction, planète
vendredi, 11 septembre 2009
Se former aux énergies renouvelables
Les objectifs fixés dans le cadre du Grenelle de l’environnement et le développement de toutes les branches du secteur justifient le besoin de professionnels et de formations adaptées. Les formations continues sur les renouvelables dans le bâtiment et l’écoconstruction se multiplient. Les formations initiales évoluent et intègrent les nouvelles technologies.
On peut télécharger un guide qui présente 130 formations menant aux métiers des renouvelables, du CAP au master, en passant par des stages de courte ou longue durée.
Voici 3 de ces formations :
TECHNICIEN MAINTENEUR EN SYSTÈMES SOLAIRES : Les Compagnons du solaire instruisent un Certificat de qualification professionnelle (CQP) de Technicien mainteneur en systèmes solaires thermique et photovoltaïque. D’une durée de 8 mois, cette formation propose une alternance entre cours en centre et stage pratique en entreprise. Elle débouche sur des métiers tels installateur, chef d’équipe, ou permet d’intégrer des services de maintenance…
• Publics : des prérequis dans le secteur technique sont obligatoires (thermique, électrique, couverture, zinguerie).
• Dates : tous les 8 mois. La prochaine session débute en septembre 2009.
• Tarif : 10 500 € HT, pris en charge selon les cas.
Les Compagnons du solaire, Savoie-Technolac – Module B 27, allée du Lac-d’Aiguebelette – BP 271 73375 Le Bourget-du-Lac, Tél. : 04 79 26 44 68, www.lescompagnonsdusolaire.com
TECHNICIEN ÉQUIPEMENTS SOLAIRES : Le Service de formation continue de l’université de Perpignan propose un diplôme universitaire qui inclut 5 mois de cours et 2 mois de stage.
• Publics : professionnels de la filière technique disposant déjà d’une expérience dans le bâtiment.
• Tarif : financement par les organismes de formation continue.
Université de Perpignan Via Domitia – SFC - Bât. Z, 1er étage – 52, av. Paul Alduy 66860 Perpignan Cedex Tél. : 04 30 19 81 41, www.univ-perp.fr
INGÉNIERIE, ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : Lancée sous l’impulsion de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-la-Villette (ENSAPLV), la formation continue Ingénierie et architecture à haute qualité environnementale est proposée par la société Score 2D, associée au bureau d’études Tribu et à l’Union régionale des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE. Elle permet d’acquérir les connaissances pour l’intégration de la qualité environnementale dans l’architecture et la gestion du territoire.
• Publics : architectes et, plus généralement, acteurs du cadre de vie pouvant justifier d’un diplôme équivalent.
• Dates : cette formation de 34 jours est répartie en 10 sessions de 3 jours par mois et 2 voyages de 5 jours dans des pays européens, de janvier à novembre.
• Tarif : 4 500 € HT.
Société coopérative ouvrière de réalisations pour l’environnement et le développement durable (Score 2D), 31, rue Raspail – 94200 Ivry-sur-Seine Tél. : 01 49 60 62 40, www.score2d.eu
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : renouvelables, énergies, formation, environnement, solaire, photovoltaïque, bâtiment, développement durable
lundi, 07 septembre 2009
Importation du bio et respect de l'environnement
La filière bio est obligée d'importer 30% des produits distribués pour suivre la demande croissante des consommateurs. On assiste à un paradoxe car un des objectifs du mode de production Bio est le respect de l'environnement. Pourtant le transport de marchandises sur de longues distances est contraire à ce principe.
Le marché français manque de produits bio, lait, céréales et surtout fruits et légumes. Il faut de 2 à 3 ans pour convertir une exploitation au Bio alors que la croissance du marché bio en 2008 a été de 25%. Comment assurer dans ces conditions une consommation durable ?
Peu à peu l'agriculture biologique s'intègre dans le monde agricole et les lycées agricoles assurent des formations aux techniques du bio. On apprend à se passer des pesticides pour les végétaux et des antibiotiques pour le bétail. Ce n'est pas simple car il faut apprendre à prévenir les maladies avant qu'elles ne se déclarent.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde paru en début de semaine dernière.
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bio, agriculture biologique, consommation, produits locaux, environnement
samedi, 05 septembre 2009
Le premier lycée 100% énergies propres
Pour les élèves du lycée Kyoto de Poitiers, la rentrée 2009 a eu tous les ingrédients de la nouveauté. Leur scolarité va se dérouler dans le premier bâtiment 100% énergies propres. Ce lycée agricole et hôtelier est le premier établissement en Europe à n’utiliser aucune énergie fossile.
Les concepteurs du projet ont su utiliser de multiples ressources pour s’affranchir des énergies fossiles : l’orientation des bâtiments, l’enveloppe et l’inertie thermique, les matériaux utilisés, les équipements électriques de faible consommation, le solaire thermique pour la production d’eau chaude et le réseau urbain pour le chauffage. On aboutira ainsi à une réduction des consommations de chauffage de 90 kWh/m²/an à 1 kWh/m²/an et des consommations électriques de 45 kWh/m²/an à 4 kWh/m² /an. L’impact sanitaire et la recyclabilité des matériaux de la construction ont fait l’objet d’études approfondies. Cette expérience environnementale, vécue par les enseignants, les lycéens et leur famille, devrait bénéficier aussi au quartier en réhabilitation. En effet, le parc paysager du lycée sera partiellement ouvert au public ainsi que le restaurant pédagogique de ce lycée hôtelier. Sur le temps du midi les habitants pourront venir découvrir les plats préparés par les élèves apprentis en restauration.
11:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, environnement, écologie, bâtiment, solaire
vendredi, 04 septembre 2009
Tara sur les océans pour étudier les écosystèmes
Pour la rentrée, Thalassa propose une expédition de 10 mois, entre Lorient et Madagascar, à bord du voilier Tara. Avec Jean Louis Etienne, cette goélette en aluminium a déjà navigué de la péninsule Antarctique au Spitzberg. Ce bateau est engagé dans une nouvelle expédition océanique qui va durer trois ans. L'objectif est d'établir une carte mondiale des écosystèmes planctoniques et de mieux comprendre comment les océans, deuxième producteur d'oxygène après les forêts, réagissent au changement climatique et aux pollutions.
Durant 10 mois, nous pourrons partager le quotidien des scientifiques embarqués sur ce voilier en consultant le site de Thalassa et en regardant bien sûr les reportages de l'émission du vendredi soir sur France 3. Voici les différentes escales prévues après le départ de Lorient : Lisbonne, Tanger, Alger, Barcelone, Nice, Naples, Lavalette, Tripoli, Dubrovnik, Athènes, Larnaca, Beyrouth, Alexandrie, Hurghada, Djedda, Massawa, Djibouti, Mascat, Abu Dhabi, Karachi, Mumbai, Goa, Male, La Réunion, Antsiranana, Mayotte et Tuléar au sud de Madagascar le 18 juin 2010.
Ensuite Tara poursuivra son périple sans Thalassa.06:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, tara, expédition, écosystème, plancton, reportages, france 3, thalassa, oxygène
vendredi, 28 août 2009
La nature est particulièrement riche et contrastée dans le Val d’Oise
Au travers de sa diversité, c’est tout l’équilibre naturel du Val d'Oise qui est en jeu. Eléments naturels ordinaires et éléments remarquables se côtoient dans des zones urbaines, péri-urbaines, agricoles et forestières.
De mai à juillet, on dénombre dans le Val d’Oise 31 espèces d’orchidées. Quelques unes sont inféodées aux sous-bois et aux zones humides mais la plupart ne se développent que sur les coteaux calcaires. Ces espaces ouverts, lumineux, conviennent en effet à ces végétaux qui ne supportent pas la compétition. Pour éviter leur disparition progressive par la colonisation des broussailles et des arbustes, ces coteaux doivent être régulièrement fauchés ou pâturés.
Les activités agricoles ont modelé nos paysages et permis l’éclosion d’une flore et d’une faune qui y sont associées. Si l’agriculture intensive, l’abus d’engrais et de pesticides ont appauvri la biodiversité, certains espaces agricoles (vergers, prairies pâturées) restent de véritables oasis.
Autour de certains villages et dans quelques vallées du Val d’Oise subsistent encore des vergers dits « hautes-tiges ». Sous ces arbres fruitiers, on faisait jadis paître du bétail ou pousser des céréales. Ces vergers, ainsi que les haies bocagères qui y sont souvent associées, constituent une mosaïque d’habitats, favorable à la biodiversité. La chouette chevêche ou la sittelle torchepot, un petit oiseau insectivore, nichent dans les cavités des vieux arbres, les chauves-souris y trouvent un gîte. Les insectes butineurs se délectent des fleurs de pommiers. Les petits mammifères (musaraigne, campagnol…) trouvent également refuge dans ces milieux. Pourvu qu’elles ne soient pas trop traitées chimiquement, les prairies qui s’étendent au pied des arbres fruitiers sont aussi le lieu de chasse privilégié du renard, de la buse, du faucon crécerelle…
Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'agence de l'environnement du Val d'Oise
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : val d'oise, biodiversité, nature, orchidées, agriculture, vergers, prairies
jeudi, 27 août 2009
Un arrosage efficace en fin d'été
Un arrosage matinal est à privilégier sauf pendant les fortes chaleurs, dans ce cas on arrose en soirée, le plus tard possible, de manière à ce que la température du sol soit bien retombée, que l’eau profite davantage aux plantes et que le sol ne s’assèche pas instantanément. En cette fin dété, la sécheresse est particulièrement observable dans les jardins.
On arrose au pied des végétaux, surtout pas sur les feuilles car le soleil faisant loupe avec les gouttes d'eau grille les feuilles et on multiplie les risques de maladies sur les végétaux tels que les tomates, les citrouilles, les concombres, les courgettes... On laisse souffrir un peu les plantes entre deux arrosages pour que les racines se développent en profondeur. Un arrosage superficiel privilégie un développement des racines en surface et les rend donc plus sensibles à la sécheresse. On bine le plus souvent possible au pied des plantes pour que l'eau pénètre plus en profondeur dans le sol et éliminer les mauvaises herbes qui font de la concurrence aux végétaux. On paille le sol avec des déchets de tonte ou du carton, pour former une protection contre les rayons du sol qui chauffent le sol et conserver l'humidité plus longtemps. Pour les plantations récentes, il faut être plus vigilant et arroser très régulièrement. Les plantes en pot et en bac nécessitent un arrosage quotidien, très doux pour que la terre s’imprègne bien sans que l'eau ne ressorte à la base des pots.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié l'an dernier, le 2 juillet : l'eau est précieuse
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arrosage, eau, plantes, jardin, plantation, été, paillage
mercredi, 26 août 2009
l’Abeille, sentinelle de l’environnement
L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.
Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.
Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.
Parmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, environnement, pesticides, apiculture, pollinisation, biodiversité, insecticides, pollution, agriculture
vendredi, 21 août 2009
Le développement durable au large du Mexique
Ce vendredi 21 août à 21h30, sur France 3, La série de « L'été des océans » du magazine « Thalassa » se poursuit. Aujourd'hui, diffusion du documentaire réalisé par Vincent Pérazio : « Mexique, l'île de la Natividad »
Sur cette île perdue au large du Mexique, chaque matin, les pêcheurs se répartissent les zones de prélèvement des ormeaux. Ils ont compris les dangers de la surexploitation et ont décidé de préserver les ressources pour préparer l'avenir. Des scientifiques les ont rejoint pour étudier leur mode d'organisation et l'évolution de leur environnement. Pour pouvoir rester sur leur île et vivre décemment, les pêcheurs ont créé une coopérative depuis bientôt 20 ans et chaque décision est votée à main levée. Ils ont mis en acte tous les principes du développement durable en respectant tout simplement le bon sens et depuis les ormeaux sont au rendez-vous et font vivre les 80 familles de l'île. Seul souci, le nombre d'adhérents est limité et les jeunes attendent le départ en retraite d'un pêcheur pour espérer prendre sa place si les quotas de pêche fixés par la communauté le permettent.
06:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dévelopement durable, thalassa, pêche, ormeaux, environnement, mexique, quotas, ressources, documentaire
mercredi, 19 août 2009
La SNCF va tester les clôtures végétales pour sécuriser les voies ferrées
Les clotures végétales sont un projet de la SNCF qui préserve l'environnement tout en offrant une sécurité renforcée.
Les clôtures végétales sont constituées de trois rangs de plantes : le rang central (Poncirus trifoliata), fortement épineux est encadré par des rangs de végétaux inoffensifs (Ligustrum ibota et Spiraea) pour éviter les blessures accidentelles. Pour augmenter leur efficacité, un système de tressage depuis le sol est développé jusqu'à 1,80m. Toutes ces branches tressées se soudent entre elles et forment un ensemble solidaire qui donne à la haie une résistance particulièrement forte à l'enfoncement ou à l'arrachement. Après deux ans, les branches forment un maillage très dense totalement infranchissable. De plus, la haie une fois tressée n'offre aucune portance et devient très difficile à franchir.
La clôture devient discrète et s'intègre facilement dans le paysage, offrant un peu de verdure dans un environnement urbain très artificiel. La haie ne nécessite que très peu d'arrosage mais des coupes régulières. Sa densité peut capter en partie les particules mises en suspension par le passage des trains, fournir une protection végétale contre la pollution et participer, même faiblement, à la fixation du carbone atmosphérique.
Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biodiversité, environnement, haie, pollution
mardi, 18 août 2009
La préparation du sommet de Copenhague
Les négociations, préparatoires au sommet de Copenhague en décembre 2009, piétinent.
Ces jours-ci, les négociations menées sous l'égide de l'ONU à Bonn, par les délégués de 180 pays, ont buté sur des questions d'argent pour aider les pays en développement à faire face au réchauffement climatique. Un avant-projet de 200 pages doit être présenté à Copenhague pour prolonger l'accord de Kyoto. Depuis les dernières négociations, des progrès ont été accomplis, mais selon Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU, à ce rythme, l'accord sera à minima.
Pour les pays émergents, la responsabilité historique du changement climatique incombe aux pays industrialisés et les pays les moins développés estiment que les pays les plus riches doivent s'engager sur un montant des aides correspondant à 1% de leur PNB, ce qui correspondrait à environ 300 milliards d'euros chaque année.
Deux autres réunions préparatoires sont programmées, la première à Bangkok fin septembre et la deuxième à Barcelone début novembre. Deux réunions cruciales pour lever les divergences sur la répartition des efforts à fournir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement climatique, kyoto, copenhague, émissions, gaz à effets de serre, ges
lundi, 17 août 2009
Le plastique biodégradable
Chaque Français consomme près de 100kg de plastique par an. Les matières plastiques sont difficilement biodégradables. Il faut 400 ans pour que les micro-organismes viennent à bout d'un sac en plastique. Ils s'accumulent dans les océans où ils sont ingérés par les cétacés et les oiseaux marins. La prise de conscience de cette pollution a conduit de nombreux états à limiter l'utilisation des sacs en plastique.
On peut remplacer le plastique par de l'amidon de maïs. Cependant cette alternative reste onéreuse et pas toujours appropriée. Les produits alternatifs les plus compétitifs sont les plastiques biodégradables, qui tombent en poussière sous l'action du soleil et de la chaleur. Les composants utilisés dans les autres produits en plastique comme le bisphénol A et les phtalates sont des perturbateurs endocriniens des animaux. Récemment, le bisphénol A a été interdit pour la fabrication des biberons. Des spécialistes de la chimie verte s'efforcent de concevoir des matériaux plus respectueux de l'environnement. Une solution est de limiter au maximum l'utilisation des matières plastiques dont la fabrication absorbe 4% des hydrocarbures consommées dans le monde.
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : plastique, biodégradable, océan, hydrocarbures, écologie, environnement
samedi, 15 août 2009
L'aquaculture sauvera-t-elle le thon rouge ?
Le thon rouge est pêché en méditerranée depuis 9000 ans. Les Romains ont laissé de nombreux textes et des images pour décrire cette pêche et les migrations du thon. Par la suite, la pêche au thon rouge a été, au même titre que la pêche à la morue, une des premières grandes pêcheries internationales. L'exploitation a fortement augmenté au cours du XXième siècle et la pression halieutique sur cette espèce est devenue problématique.
Depuis les années 90, l'Europe et le Japon ont mené des recherches sur l'aquaculture du thon rouge. L'objectif est double, alimenter le marché japonais du sashimi et repeupler les océans. Sur le plan scientifique, les résultats obtenus sont satisfaisants mais la mise en application demandera plusieurs années et posent des problèmes environnementaux. L'élevage du thon rouge est très complexe et coûteux. Il faut prévoir plusieurs kilogrammes de poissons comme les harengs pour obtenir 1 kilogramme de thon rouge. De son côté, le repeuplement des océans peut compromettre la diversité génétique de la population de thon rouge. De toute façon la qualité du thon rouge d'élevage n'égalera jamais celle du thon sauvage qui nage sur des milliers de kilomètres et mange une nourriture très variée.
Pour en savoir plus, on peut consulter le magazine « Pour la science » n° 381 de juillet 2009.
06:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aquaculture, thon rouge, océan, mer, pêche, environnement
vendredi, 14 août 2009
Monétariser le biodiversité
On peut accorder aux services associés aux écosystèmes une valeur d'usage : prélèvement de bois, contribution au cycle carbone, tourisme. On peut aussi considérer la valeur de non-usage des écosystèmes, la valeur attribuée par tous au simple fait que cette biodiversité existe même si on n'en bénéficie pas.
Le groupe de travail « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes » a élaboré des valeurs de référence valables à l'échelle de la France. Des écosystèmes très riches écologiquement ou historiquement ont une valeur hors norme. Pour les écosystèmes forestiers plus communs, la valeur d'un hectare pour une année est estimée à environ mille euros. On tient compte du prélèvement du bois et des autres produits, hors animaux, de la fixation et du stockage du carbone, de la filtration et du maintien de la qualité de l'eau, des loisirs apportés comme la randonnée. Par contre, les effets sur la santé et la protection contre l'érosion n'ont pas été évalués.
Pour les prairies utilisées de manière extensive, la valeur est estimée à 600 euros par hectare et par an. La rémunération de ces services pourrait rendre les élevages extensifs aussi rentables que les cultures intensives et permettrait de compenser un impact écologique résiduel en restaurant un écosystème similaire. Cette monétarisation a des avantages, elle permet de mesurer économiquement l'impact économique des aménagements et le prix de l'inaction.
Pour en savoir plus, on peut consulter ce rapport sur le site strategie.gouv.fr
06:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, forêt, écosystème, carbone
mercredi, 12 août 2009
le Bar de l'Atlantique et le Loup de la Méditerranée
Existe-t-il une différence entre le Bar de l'Atlantique et le Loup de la Méditerranée ?
Lors de la dernière glaciation, qui a débuté il y a 125000 ans et s'est terminée il y a 12000 ans, le niveau des océans et la température des eaux de surface ont fortement baissé, la circulation entre l'Atlantique et la Méditerranée a été très réduite et les bars ont été séparés des loups. Depuis, ces deux populations de la même espèce marine fonctionnent-elles en populations séparées, relativement indépendantes les unes des autres ? La question se pose dès qu'il faut établir des quotas de pêche. Les scientifiques ont d'abord mené des analyses morphologiques des écailles et de l'oreille interne. Mais ces renseignements étaient insuffisants pour étudier les éventuelles reproductions entre bars et loups. Aussi les scientifiques ont dû approfondir leurs recherches et étudier les marqueurs génétiques, ces petites variations dans la séquence de l'ADN. Les conclusions de ces études sont : les bars et les loups sont bien distincts et la transition entre les deux populations se fait au sud de l'Espagne après le Détroit de Gibraltar, La durée de la glaciation a été suffisamment longue pour que les pools génétiques des deux populations divergent mais comment expliquer que cette différence perdure alors que les bars et les loups se côtoient et se reproduisent entre eux ? Une hypothèse des scientifiques est que les hybrides engendrés sont moins performants que les descendants des bars entre eux ou des loups entre eux. L'océan n'est pas une grande zone de mélange, il est le lieu d'adaptations et d'histoires complexes qui conditionnent les peuplements de poissons et dont l'homme doit tenir compte pour établir ses quotas de pêche.
Pour en savoir plus, on peut lire les dossiers de la recherche, magazine n°36 d'août 2009.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, poissons, sciences, mer, océan, glaciation, pêche
lundi, 10 août 2009
Quelles sont les traces des différentes marées noires ?
Le 13 décembre 1999, le pétrolier Erika se brise et coule à une quarantaine de milles au sud-est de Penmarch, dans le Finistère. Deux semaines plus tard, le 3 janvier 2000, la plage de Batz sur mer en Loire Atlantique est couverte par le pétrole qui s'est échappé des soutes du pétrolier. Aujourd'hui, neuf ans plus tard, plus aucune trace de cette catastrophe n'est visible. Une marée noire est une pollution maritime spectaculaire mais souvent ce n'est pas la plus dangereuse. Les effluents d'origine agricole, urbaine ou industrielle sont plus polluants, leurs origines sont plus complexes à identifier et la maîtrise de cette pollution plus difficile à mettre en oeuvre.
Une marée noire est une pollution accidentelle, localisée et temporaire. Le vieillissement du pétrole, sa dispersion et sa biodégradation font que peu à peu, il n'y a sur les peuplements qu'une action comparable à celle d'un excès de matière organique. Pour traiter une marée noire, on cherche dans un premier temps à récupérer le pétrole. Ce prélèvement est compliqué en pleine mer, soumise aux aléas climatiques, ou dans les soutes des épaves. On essaie ensuite de traiter le pétrole parvenu sur la côte. Mais cette opération est très délicate car les solvants utilisés peuvent se révéler plus toxiques que le pétrole lui-même et aggraver les effets sur la faune et la flore de la côte. On dispose d'initiateurs de dégradation bactérienne qui stimulent les bactéries naturellement présentes dans le milieu capables de dégrader le pétrole. Pour retrouver un équilibre des peuplements, il faut attendre au moins 7 ans. Cette durée dépend de la configuration de la côte, plus le milieu est abrité plus la dépollution sera longue. Dès lors il n'est plus possible de retrouver des traces de la marée noire. Ainsi les marées noires sont moins préoccupantes pour l'environnement côtier que les pollutions chroniques.
Pour en savoir plus on peut consulter le magazine n°36 Les dossiers de La Recherche d'août 2009
06:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marées noires, mer, pétrole, pollution, bactéries
jeudi, 06 août 2009
L'aventure extraordinaire des hommes
Le Sacre de l'homme, docu-fiction de Jacques Malaterre, diffusé ce jeudi 6 août 2009 sur France 2 à 20h35.
Le Sacre de l'homme est le troisième volet d'une série retraçant l'aventure extraordinaire de notre espèce. Il y a 12000 ans, un réchauffement climatique a mis fin à la dernière glaciation et permis l'aventure humaine qui se poursuit de nos jours. Au moyen-Orient, au niveau de l'Irak actuel, dans le croissant fertile, les hommes se sont sédentarisés et sont apparus les premiers villages, l'agriculture et l'élevage puis les premières villes et l'écriture, la propriété, la monnaie, le progrès technique mais aussi les premiers états et les guerres, les invasions, les épidémies. Notre monde s'est façonné à partir de ce noyau de civilisation. Yves Coppens et Jean Guilaine ont participé au scénario du Sacre de l'homme. Tous les dialogues ont été traduits en langues mortes dont le sumérien. Ce docu-fiction n'existe donc qu'en version sous-titrée. Jacques Malaterre a pu réunir sur ce projet plusieurs coproductions étrangères et n'a pas manqué de moyens pour réaliser ce documentaire passionnant.
A la même heure sur TF1, diffusion de « La Terre des tribus » du magazine « Les mondes d'Ushuaïa », présenté par Nicolas Hulot. Ce documentaire présente des peuplades qui sans les progrès du monde occidentale ont conservé des liens très forts avec la nature.
06:01 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, docu-fiction, histoire
mercredi, 05 août 2009
Comment l'astronomie parle de notre passé
Dans le cadre du festival Pablo Casals de Prades, l'astrophysicien Hubert Reeves donnera ce jeudi 6 août 2009 à 11h une conférence sur le thème : comment l'astronomie parle de notre passé, comment nous sommes un des résultats de ce passé, comment l'astronomie permet de comprendre qui nous sommes et voir que l'écologie est notre avenir.
Dans son interview à « La Semaine du Roussillon n°689 », Hubert Reeves donne son avis sur la situation actuelle. Il ressent une prise de conscience des enjeux environnementaux mais des situations se détériorent. Les réactions ne sont pas assez rapides, pourtant la réduction de CO2 doit être de 50% avant 2050. La réunion de Copenhague en décembre sera déterminante. Il faut s'engager dans la production Bio et diminuer l'usage des pesticides. Le contraire serait suicidaire. Ira-t-on assez vite pour faire les transformations indispensables.
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mardi, 04 août 2009
Maîtriser les aléas de la météo
Avec le changement climatique prévisible, maîtriser les aléas de la météo est un objectif pour de nombreux pays. Des techniques de modification de la météo pour faire tomber la pluie sur des terres asséchées, empêcher la grêle de détruire une récolte ou détourner un orage sont mises au point en laboratoire avec succès mais leurs applications en situations réelles semblent moins efficaces que prévu.
L'ensemencement par avion des nuages à l'aide d'une solution d'iodure d'argent est une des techniques utilisées. Ceci revient à introduire dans les nuages des noyaux de condensation pour favoriser la formation de cristaux de glace de petites tailles et éviter les grêlons trop volumineux mais aussi pour augmenter le volume des précipitations. Une autre technique, non autorisée en France, consiste à tirer dans les nuages pour répandre cette solution d'iodure d'argent. En Chine, on utilise même des lance-roquettes. Dans le Sud-Ouest, cette solution est diffusée à partir de générateurs antigrêle constitués de cylindres métalliques allumés dès qu'un orage de grêle menace les cultures. L'efficacité de ces méthodes a pu être parfois constatée mais jamais vraiment prouvée par les scientifiques. De nombreuses études de microphysique des nuages sont actuellement menées à travers le monde. Pour contrôler les précipitations, il est nécessaire de mieux comprendre la structure des nuages et d'être capable de prévoir leurs transformations. Les enjeux sont importants.
A qui appartient l'eau des nuages qui défilent dans le ciel au dessus des frontières ? Sera-t-elle source de conflit ?
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, météo, nuages, iodure d'argent, pluie, grêle, précipitations