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jeudi, 14 juin 2012

Avril et mai, les mois de pleine saison

Avril et mai, sont normalement des mois de pleine saison pour le maraîchage. Or, les pluies répétées et les températures nocturnes basses de ces derniers temps provoquent des pertes de plantes et des retards dans les récoltes. En Gironde, au mois de mai les nuits ont été froides, la température est même descendue jusqu’à 0 °C, dans la première quinzaine ». Les plantes en ont souffert et certaines, parmi lesquelles des radis et des salades, se sont noyés. Les semis de carottes ont aussi dû être refaits. Le basilic a gelé et les fèves ont trois semaines à un mois de retard. Seule la pomme de terre d’Eysines a bien résisté.

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Le système d’Amap engage les gens par contrats pour certaines quantités et protège un maraîcher de ce type d'aléas. Mais certains Amapiens risquent de ne pas comprendre  le manque de diversité des produits proposés dans les paniers hebdomadaires et quittent le circuit à la fin du contrat.

Source l'artcile d'Elsa Provenzano du journal 20 minutes

lundi, 01 novembre 2010

Centrale d'achat des petits producteurs

Un reportage (3 minutes) de Patricia Mondon, France3 Aquitaine : visite de la pisciculture de Maryse et Patrick Astre (ferme du Ciron) puis entretien avec Francis Boeuf (maraîcher bio) et Patricia Juthiaud concernant les relations entre Paysans.fr et ses producteurs.


Reportage France3 - Paysans.fr et ses producteurs
envoyé par PAYSANSfr. - L'info internationale vidéo.

samedi, 24 avril 2010

L'histoire des légumes

Les premiers hommes du Paléolithique vivaient de chasse et de cueillette, les seuls fruits et légumes consommés étaient des espèces sauvages, des baies, des salades ou épinards primitifs.
Puis durant le Néolithique, on apprit à conserver certaines plantes comestibles d'une saison sur l'autre grâce à leurs graines Les plantes, sélectionnées pour leurs qualités étaient replantées et donnaient ainsi des plantes améliorées. Ensuite, le greffage a permis de créer des variétés plus résistantes ou plus nourrissantes. Bien plus tard, les variétés hybrides, issues de croisements entre des individus de lignées différentes, apparurent. L'agriculture a commencé 7000 av. J-C., dans le croissant fertile, vaste région allant de la Mésopotamie à l'Egypte. Les potagers du pharaon Chéops, étaient riches de fruits et légumes variés : melons, radis, ail, laitues, concombres, asperges, lentilles, poireaux, prunes, dattes...
4000 av.J-C., l'arboriculture et le maraîchage apparaissent et deviennent une activité majeure des peuples de la Méditerranée. Les Romains rapportent de l'Orient et des côtes africaines, des plants de légumes et d'arbres fruitiers : le cédrat, le fenouil et la rhubarbe, l'artichaut... et exportent vers le nord la vigne, l'olivier, les salades, les choux dans le nord. La seule culture de légumes connue des peuples celtes de Gaule étaient celle de la carotte. A noter tout de même que les Gaulois étaient d'excellents céréaliers et que leurs outils de moissons étaient largement supérieurs à ceux de leurs conquérants...

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Durant le Moyen-Age, les paysans mangeaient manger des légumes racines comme la carotte, le navet, le topinambour ou la betterave. Ces légumes étaient jugés impurs et réservés aux paysans car en contact avec la terre. Par ailleurs, on cultivait des choux, des courges et des poireaux. A l'époque de la Renaissance, l'influence italienne fait revenir sur les tables de France une plus grande variété de fruits et de légumes verts. Autour des grandes villes des ceintures maraîchères sont consacrées à la culture des fruits et légumes.
Les fruits et légumes frais allaient s'imposer sous le règne de Louis XIV. On mit au point des cultures sous cloches qui permettaient de faire pousser hors saison des fraises, des melons, du cresson et toutes sortes de salades, de l'oseille, des aubergines originaires de l'Inde, des concombres, des asperges, des petits pois...

La pomme de terre, la tomate, le maïs et le cacao, cultivés dans la Cordillère des Andes par les tribus Incas, ont été introduits en Europe par les Espagnols. Parmentier, pharmacien militaire, rédigea un Traité sur la culture et l'usage de la pomme de terre, pour faire accepter ce nouveau légume. Plus tard, le gouvernement révolutionnaire adopta la pomme de terre pour sauver le peuple de la disette. Les Marseillais, montés à Paris pendant la Révolution, firent apprécier la tomate aux consommateurs parisiens. Les fruits et légumes frais, à partir du XIXe siècle, vont entrer dans les menus quotidiens des peuples d'Europe, mais jusqu'au milieu du XXe siècle, la base de l'alimentation reste la viande, le pain, la pomme de terre, le chou, la carotte... La connaissance des vertus des fruits et légumes frais va se diffuser partout dès les années 50.

A mesure que le niveau de vie s'élève, la qualité de la nourriture consommée s'équilibre : moins de viande et de pain, plus d'aliments riches en fibres et en vitamines. Aujourd'hui, les fruits et légumes frais ont conquis le monde entier. La variété des fruits et légumes actuels n'empêche pas la redécouverte de légumes oubliés comme le pâtisson, la roquette, le mesclun, le pourpier, le topinambour, le rutabaga, le panais, le pissenlit, l'ortie, les fleurs comestibles...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fraichattitude.fr

dimanche, 20 décembre 2009

Le Val d'Oise sous la neige

Ce jeudi 17 décembre, les Valdoisiens se sont réveillés sous la neige, les premiers flocons sont tombés peu avant 8 heures recouvrant rapidement trottoirs et routes d'un épais manteau blanc. En 30 minutes, le Val-d' Oise a été recouvert de neige. Le trafic a rapidement été perturbé.
Ce Vendredi 18 décembre, deuxième jour de neige et par endroits l'épaisseur a dépassé les 10cm. Dès 7 heures, l’autoroute A 15 était recouverte d’un épais manteau blanc et s’est retrouvée rapidement saturée dans les deux sens de circulation. Au fil de la matinée, les poids lourds ont stationné sur la bande d’arrêt d’urgence attendant le passage des saleuses. Sur les routes, moins fréquentées, des centre-ville ou des campagnes, la neige s'est tassée formant un verglas très dangereux.

Les champs se sont couverts d'un manteau de neige épais rendant le travail des maraîchers très difficile. L'arrachage des poireaux est devenu impossible. Les scaroles de plein champ sont gelées et ne peuvent être récoltées.

Voici quelques images des champs qui fournissent les paniers de légumes Bio d'O'papilles :

abris_nantais216.jpg
chapelles_de_noel216.jpg
doubles_abris216.jpg
poireaux-216.jpg

Heureusement que la récolte de tomates Bio de cet été a permis de préparer de délicieux coulis de tomates et que certains légumes ont été ramassés à temps et stockés à l'abri.

C'est l'hiver... et un Noël sous la neige ce n'est pas si désagréable. Il faut juste s'adapter et dégager les routes...

Bonne semaine, damien

 

samedi, 17 octobre 2009

O'Papilles présent dans le journal Soir3 du vendredi 16 octobre

O'Papilles présent dans le journal Soir3 National du vendredi 16 octobre 2009

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Le reportage est consultable en ligne durant toute la semaine à l'adresse jt.france3.fr/soir3/ à partir de la 6ième minute du début du JT.

 

Présentateur: Francis Letellier

L'agriculture bio reste marginale mais de plus en plus de consommateurs sont demandeurs de produits naturels. Localement, des circuits de distribution se mettent en place comme nous le montre cet exemple dans le Val d'Oise, le reportage de Laetitia Fernandez et Julien Gaspararutto.

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Commentaire de Laetitia Fernandez

Le défi est original, deux fois par semaine, Damien arpente les routes du val d'Oise au volant de sa fourgonnette frigorifique, des rêves de nourriture saine plein la tête. Ce matin, il récupère une quinzaine de paniers chez un maraîcher bio. Au menu, blettes, laitues, betteraves et brocolis tout juste sortis de terre. Le rythme est soutenu, Damien est seul et ses clients l'attendent.

 

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Avec sa petite entreprise, joliment nommée O'Papilles, il s'est fixé une règle d'or :

Damien : Avoir des produits locaux, c'est à dire des produits du Val d'Oise, pour les Valdoisiens. Ils ont été cueillis la veille pour certains ou le jour même. En terme de fraîcheur et de qualité, on est vraiment au maximum. Les gens ont le sentiment de manger un peu les produits de leur potager.

 

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La formule est séduisante, pas d'engagement à long terme, le contenu varie chaque semaine et les paniers gourmands sont livrés sur le lieu de travail ou à domicile. Toutes les commandes se font par internet et les clients s'acquittent d'une somme allant de 14 à 25 euros.

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Madame Gourand, une cliente : Pour nous il faut des produits locaux et bio pour éviter justement les transports, ces camions interminables qui polluent les autoroutes... Plus ils sont frais, plus c'est incomparable, ça change tout.

 

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Les distances dans le Val d'Oise sont importantes et l'entreprise n'est pas encore rentable mais l'appétit croissant des consommateurs pour le bio produit localement pourrait bien faire des émules.

 

mercredi, 18 juin 2008

L'agriculture dans le Val d'Oise


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La moitié du territoire du Val d'Oise est couverte par des terres agricoles. Par sa diversité, l'agriculture participe à la préservation du paysage et au maintien de la biodiversité. Mais cette activité économique est fragile. L’agriculture valdoisienne est confrontée à la disparition progressive de la variété et de la diversité de l’agriculture,à la prédominance forte des céréales, au faible développement de l’agriculture biologique et à l’accroissement de la surface moyenne des exploitations.

Pour favoriser le maintien des pratiques agricoles et leur diversification, le Conseil général participe au financement d'actions bien ciblées, en collaboration directe avec la Chambre d’agriculture. Depuis 1999, il mène une action particulière en faveur des arboriculteurs. L’arboriculture représente un patrimoine important en termes de paysage et de biodiversité. Ces grands vergers tissent un lien harmonieux entre des zones urbanisées et les zones plus rurales, voire les massifs forestiers.

Les grandes cultures : 2/3 des exploitations

 

1988

2000

Evolution

Grandes cultures

618

476

-23,0%

Maraîchage

118

24

-79,7%

Fleurs et horticulture diverse

119

44

-63,0%

Cultures permanentes

76

41

-46,1%

Elevages

82

56

-31,7%

Polyculture

82

36

-56,1%

Cultures élevages

113

47

-58,4%

Ensemble

1 208

724

-40,1%

Source : RGA 1988, 2000. Données 1998, 2000 : nombre d'exploitations.

D’après les chiffres de 2000, la prédominance des exploitations de grandes cultures s'affirme (65%) alors qu'il y a un déclin très net du maraîchage et de la filière fleurs et horticulture diverse (-63%). On attend avec impatience les chiffres pour 2008, mais la tendance ne semble pas s’inverser.

sources le Conseil Général et la Chambre d'Agriculture du Val d'Oise

Consommer les fruits, légumes et produits du terroir vald'oisien est un geste important pour soutenir les producteurs locaux et maintenir sur le Val d'Oise une agriculture autre que celles des grandes cultures. On parle dans tous les médias de développement durable, un premier geste est sûrement d'éviter que fruits, légumes, jus de pomme, miel, bière... parcourent des centaines de kilomètres avant de nous parvenir.
Ma modeste initiative avec O'papilles est de participer au maintien d'une production locale dans le cadre d'un commerce équitable.
Bonne journée, Damien.

 

dimanche, 16 mars 2008

En cuisine, n'oublions pas le champignon

1873248882.jpgOn a commencé à cultiver le champignon de Paris dans les carrières de Paris, d'où son nom... Au début du XIXème, quand les carrières ont été interdites, la culture du champignon s'est "délocalisée" dans le Val d'Oise. C'est pratiquement le seul champignon dont on maîtrise la culture. La production annuelle avoisine les 200 000 tonnes.

A Méry sur Oise, la production a été relancée par Bruno Zamblera : « Pour commencer, nous allons produire en petite quantité, faire de la production à la demande en quelque sorte. Les champignons sont vendus directement sur place et chez quelques maraîchers de la région. Ils sont cueillis à la main chaque jour pour garantir leur fraîcheur et leur goût naturel »
C'est un
produit facile à utiliser. Cru, il se consomme en salade. Cuisiné, il rehausse le goût de sauces, entre dans la composition de nombreuses recettes relevant le plat le plus simple. Peu énergétique et pauvre en sel, il n'existe pas de contre-indications.

 

Source : lire l'article sur Vonews

mercredi, 06 février 2008

Salon International de l’Agriculture du 23 février au 2 mars 2008

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Le salon se tiendra comme d'habitude à Paris, Porte de Versailles. Dans l'attente du printemps, les fruits et légumes seront à l’honneur.
Vous pourrez découvrir des recettes proposées par des apprentis cuisiniers, déguster des produits du terroir, rencontrer des arboriculteurs, des maraîchers, des producteurs et profiter des animations réalisées autour de ce thème.

dimanche, 02 décembre 2007

Des légumes pour 1 semaine à 10.5 euros

Ce maraîcher belge nous fait découvrir 2 produits le RAPPE et le TOPINAMBOUR mais également qu'avec un budget de 10.00 euros, on peut faire ses courses de légumes pour la semaine. A voir !