samedi, 17 avril 2010
A la découverte des arômes
Le goût regroupe l'ensemble des perceptions olfactives, gustatives et trigéminales, le nerf trijumeau renseignant plutôt sur le caractère piquant, astringent, brûlant et rafraîchissant. Soulignons que le terme de goût devrait être réservé à la gustation et aux saveurs de base qualifiées d’acide, de sucré, de salé, d’amer, d’umami.
Pour une substance donnée, chacun de nous possède une sensibilité différente. Ainsi, un individu peut être beaucoup plus sensible qu'un autre à la perception de l'odeur de l'anéthole contenu dans les graines de badiane ou de fenouil et caractéristique de la note anisée. Le contraire pourra s’observer pour le 2—phényl-éthanol caractéristique de l’odeur de rose et présent également dans certains vins d'Alsace comme le gewurztraminer. Nous fonctionnons tous de la même manière, mais ces variations de sensibilité nous rendent différents et uniques. Aussi en matière d’odeurs et d’arômes, la communication devient particulièrement riche mais difficile. Nous devons apprendre à dialoguer pour nous rejoindre sur un vocabulaire commun et pouvoir parler d’odeurs et d’arômes. C'est un long travail qui se fait progressivement à partir d’expériences olfactives communes.
Quand nous percevons une substance odorante, une image de la stimulation se forme dans notre cerveau et nous la mémorisons. Maintenant lorsque nous mélangeons deux substances odorantes, nous ne percevrons pas une image qui serait la somme des deux images de chaque produit odorant, mais une nouvelle image. Aussi est-il difficile, voire impossible dans un mélange complexe, de déterminer par olfaction la composition d’un mélange odorant. C’est la raison pour laquelle déceler plus de trois arômes dans un vin relève plus de l’imagination que de la réalité.
Cependant, si les substances odorantes se développent progressivement dans le temps, l’épithélium olfactif peut alors percevoir des différences. Dans l’évolution au cours du temps des substances odoriférantes en bouche, on pourra alors parler de notes de « tête » en début de perception, de notes de « corps » en milieu de perception et de notes de « queue » en fin de perception. La « richesse » en matière de perception est liée à l’accumulation de ces différentes perceptions, qui se développent au cours du temps.
Les arômes sont à l'état de traces dans les aliments ; ils constituent une part infime du produit alimentaire, en général de l'ordre de quelques centaines de milligrammes par kilogramme d'aliment, et pourtant ils sont composés, en général, de plusieurs centaines de molécules volatiles. A titre d'exemple, signalons que plus de 800 composés ont déjà été identifiés dans l'arôme de café.
Toutefois, il existe des produits, dont la richesse en arômes est exceptionnelle, ce sont les aromates, épices et herbes aromatiques, que nous utilisons d'ailleurs dans l'aromatisation de nos aliments ; le record est détenu par le clou de girofle qui contient environ 150 g d'arôme par kilogramme de cette épice.
Ces molécules jouent un rôle essentiel dans les propriétés sensorielles de nos aliments, participant largement, avec toutes leurs nuances, au plaisir de la table.
Sur le site espci.fr, On peut regarder la conférence, animée par un chimiste (arômes) et un sensorialiste (goût), présentant dix expériences pour mieux comprendre l'importance et le rôle des composés aromatiques dans l'élaboration des aliments, des vins ou des parfums.
05:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arôme, goût, gastronomie, vin, clou de girofle, fenouil
vendredi, 16 avril 2010
Salade de début de printemps
Salade de début de printemps
Il faut prévoir 4 tranches de pain aux graines de pavot ou de sésame, 4 oignons blancs nouveaux, 8 radis roses, du persil, des feuilles d'oseille, des feuilles d'épinards, des feuilles de menthe, une batavia, 4 cuillères à soupe d'huile de sésame, 3 cuillères à soupe de vinaigre de cidre, sel et poivre.
Couper le pain en petits cubes et émincer les oignons blancs, tiges comprises. Préparer la sauce d'assaisonnement avec l'huile de sésame, le vinaigre de cidre, le persil et la menthe ciselés, sel et poivre. Mélanger les feuilles de batavia, d'épinards, d'oseille, les cubes de pain, les oignons nouveaux, ajouter la sauce d'assaisonnement et remuer délicatement.
Servir cette salade parsemée de rondelles de radis roses.
11:00 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oignons blancs, radis, persil, menthe, épinards, salade, batavia
Le nuage de cendres du volcan islandais d'Eyjafjallajokull
Les images prises par la télévision islandaise montrent la fumée émanant du volcan islandais d'Eyjafjallajokull.
Il s'agit de la deuxième éruption en moins d'un mois de ce volcan. Les secours et les scientifiques affirment que celle-ci est 10 à 20 fois moins puissante que le mois dernier. (Sipa) | |
Une photo du glacier Eyjafjallajokull qui a en partie fondu suite à l'éruption volcanique qui a touché l'Islande. (AFP) | |
La fonte du glacier a causé une lourde inondation en augmentant fortement le débit de la rivière glaciaire Markarfljot située à l'ouest du glacier Eyjafjallajskull. (AFP) |
Le petit âge glaciaire est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord, de 1550 à 1850. Elle se caractérise par des avancées des glaciers et plusieurs minimums de températures moyennes très nets.
Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l'existence et surtout la persistance du petit âge glaciaire. La première relie le petit âge glaciaire des années 1800 à l'éruption très violente de plusieurs volcans, dont le Tambora. En effet les cendres et nuages de poussières expulsés par un certain type de volcan peuvent nettement diminuer l'efficacité du rayonnement solaire. Mais le petit âge glaciaire a débuté bien avant ces éruptions. La seconde explication, pas contradictoire avec la première, serait l'activité du soleil particulièrement faible pendant une bonne partie de la période du petit âge glaciaire.
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, nuages, météo
jeudi, 15 avril 2010
Laissons pousser les fleurs sauvages
Dès ce jeudi 15 avril, dans le cadre de l'opération « Laissons pousser! », on est invité à semer des fleurs sauvages pour observer la biodiversité dans la rue pleine de fleurs des champs.
En cette année 2010, déclarée année internationale de la biodiversité, 15 collectivités et organismes d'Ile de France verront leurs espaces urbains délaissés se muer en mini-prairies de fleurs sauvages. Toutes ces collectivités se sont inscrites dans l'opération Laissons Pousser ! menée en partenariat avec Natureparif, l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France.
55 000 sachets sont disponibles, au Clos des Blancs-Manteaux Paris 4e, à la maison de l'air Paris 20e, à la maison des 5 sens Paris 13e, au jardin naturel Paris 20e, à la maison des oiseaux Paris 5e, à la maison du jardinage Paris 12e, dans les centres de loisirs, dans les locaux associations animant les jardins partagés, dans les structures du Parc Naturel du Vexin... Des marguerites, des coquelicots, de la vipérine, du millepertuis, de la mauve, de la camomille sauvage… Ces sachets contiennent 17 espèces sauvages sélectionnées par un comité technique de naturalistes. On peut ouvrir ces sachets et laisser pousser les fleurs sauvages dans les jardinières des fenêtres, aux pieds des arbres, dans les jardins partagés du réseau Main Verte, dans les jardins pédagogiques des écoles, sur les ronds points, sur les bords des routes, en bas de chez soi et dans tous les endroits délaissés des villes. Chaque sachet permet d'ensemencer 1m².
En particulier, le 11 mai, on est invité à semer les graines de Laissons Pousser, lors d’une balade plantée, le long du canal Saint Denis. L’idée est de relier le Parc de la Villette du 19e arrondissement au quartier de la Villette à Aubervilliers, avec des fleurs.
L’association Laissons Pousser ! a été créée par Emmanuelle Vibert et Hélène Binet, deux journalistes engagées. Elle est soutenue par Natureparif. Le site laissonspousser.com fédère toutes les initiatives. Pour en savoir plus, on peut aussi se rendre ce jeudi 15 avril 2010 à 10h30 à Natureparif, 84 rue de Grenelle, Paris 7e, pour le lancement officiel de l'opération.
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin, jardinage, semences, fleurs, biodiversité, parc naturel du vexin, espèces
mercredi, 14 avril 2010
Solar Impulse, voler sans carburant
La semaine dernière, l'avion propulsé à l'énergie solaire, Solar Impulse, a décollé pour son premier vol qui a duré 89mn. Cet avion a l'envergure d'un Airbus A340 mais ne pèse guère plus qu'une voiture. Les ailes de l'appareil sont recouvertes de quelques 12000 cellules photo-voltaïques qui alimentent en énergie les quatre moteurs électriques et permettent de recharger ses batteries. Le pilote d'essai a évalué son comportement en vol qui est inhabituel étant donné son envergure et son poids. Bertrand Piccard avoue la très grande émotion qu'il a ressentie lors du décollage. En 2013, il tentera de réaliser le tour complet de la planète en 20 à 25 jours dans cet avion dont la seule source d'énergie est le soleil. Ce premier vol est le vrai coup d'envoi du projet qui a déjà réclamé 11 ans de préparation.
Selon Bertrand Piccard, ce projet permettra avant tout de montrer ce qu'on peut faire avec les énergies renouvelables. Voler sans carburant a toujours été considéré comme impossible. C’est pourtant le but de cet avion, propulsé uniquement avec l’énergie captée par des cellules solaires montées sur les ailes. Cette énergie captée pendant la journée servira non seulement à propulser l’avion, mais également à recharger des batteries pour assurer le vol de nuit. Le pilote aura donc la nécessité absolue de se retrouver chaque soir avec des batteries pleines et d’économiser au maximum l’énergie à disposition pour tenir l’air jusqu’au lever de soleil suivant. Durant ce vol, sur un site internet, on pourra observer en direct le niveau de charge des batteries et le temps décompté avant le lever du soleil.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : energie, énergies renouvelables, solaire, photovoltaïque
mardi, 13 avril 2010
Jean Louis Etienne en Sibérie
Jean-Louis Etienne a atterri en Sibérie ce samedi 10 avril, réussissant la première traversée en solitaire du pôle Nord en ballon au terme d'un vol de 5 jours depuis son départ de l'archipel norvégien du Spitzberg.
Le parcours de Jean-Louis Etienne
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Il a d'abord rencontré une tempête de neige mercredi 7 près du pôle Nord. Puis le lendemain, il a dû faire face à des problèmes d'énergie, ses panneaux solaires n'ayant pu recharger les batteries pendant la tempête. Après deux journées au ralenti, avec une moyenne de 10 km/h, Jean-Louis Etienne a dû voler à très basse altitude, entre 100 et 300 m au-dessus de la banquise. Plus haut, les vents d'altitude l'auraient éloigné de son objectif. Il a failli heurter une colline à cause du brouillard.
Tout au long de son vol, Jean-Louis Etienne était assisté au sol par une équipe technique et scientifique où figurait son routeur, Luc Trullemans, qui a déjà permis au Suisse Bertrand Piccard et à l'Anglais Brian Jones de mener à bien en 1999 le premier tour du monde en aérostat.
Alors que la température extérieure tournait autour de moins 30°C, il faisait 15°C à l'intérieur de la nacelle non pressurisée, grâce à un chauffage au propane.
Jean-Louis Etienne en Sibérie
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Dans la matinée de ce dimanche 11 avril en Sibérie (vers minuit en France), l’équipe du Generali Arctic Observer a retrouvé Jean-Louis Etienne et son ballon en pleine Yakoutie, au centre de la Russie. Une fois le ballon totalement dégonflé, l’équipe et la rozière sont repartis à bord d’un gros hélicoptère russe MI-8 en direction de Yakutsk, avant le retour en France cette semaine.
06:06 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sibérie, écologie, aventure, sciences
lundi, 12 avril 2010
Salade de pâtes aux épinards
Fusilli aux épinards en salade
Il faut prévoir 400g d'épinards, 400g de fusilli, 100g de bleu, du persil, 1 citron, 1 yaourt, 3 cuillères à soupe d'huile de sésame, 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol, sel et poivre.
Faire cuire les pâtes, al dente, à l'eau bouillante salée. Faire revenir les épinards dans l'huile de tournesol durant 5mn. Ajouter les pâtes égouttées, le fromage bleu émietté, le yaourt, sel, poivre et poursuivre la cuisson durant 5mn. Laisser refroidir la préparation dans un saladier.
Pendant ce temps préparer la sauce d'assaisonnement avec l'huile de sésame, le jus de citron, le persil émincé, sel, poivre et l'ajouter à la préparation.
Remuer délicatement et servir cette salade bien fraîche accompagnée d'une batavia et de fines rondelles de radis noir.05:51 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : épinards, pâtes, fusilli, persil, salade
dimanche, 11 avril 2010
Papilles et molécules
Saviez-vous que l’on peut faire de la mayonnaise avec du chocolat ? Le chou-fleur se marie-t’il bien avec la papaye ? Connaissez-vous le destin croisée de la fraise et de l’ananas ? Vous pensiez que la figue était réservée pour le dessert ? François Chartier nous fait redécouvrir la cuisine avec son dernier livre « Papilles et Molécules, la science aromatique des aliments et des vins »
Il existe des milliers de molécules aromatiques dans une simple tomate alors imaginez vous les découvertes de François Chartier, analysant les structures moléculaires et liaisons entre aliments et vins. Sommelier canadien de réputation internationale, François Chartier cartographie les sensations gustatives ou arômes qui donnent toute la saveur des aliments et des vins. Ce travail est le fruit de 20 années de recherches scientifiques, de collaboration avec des grands spécialistes tels que Juli Soler et Ferran Adria, co-propriétaires du restaurant elBulli de Barcelone, 3 étoiles au guide Michelin.
François Chartier, entrevue lecture
envoyé par CoteBlogueArchambault. - Regardez plus de vidéo vie pratique.
Le livre «Papilles et Molécules» s’adresse aussi bien au curieux scientifique qu’au néophyte. A l’aide de schémas synthétisés et tracés à la main, de magnifiques photos et de conseils pour choisir un arôme dominant, le lecteur peut ainsi laisser aller sa créativité et harmoniser des saveurs complémentaires selon son choix. De plus, il s’agit d’une manière ingénieuse pour remplacer des aliments qui ont des atômes crochus. Par exemple, le prosciutto ne s’harmonise pas uniquement avec du melon mais aussi avec une figue séchée et une petite note de Xérès.
Selon François Chartier : « Les partitions et les notes sont à la musique ce que les aliments, les vins et les molécules aromatiques sont à la gastronomie. »
05:50 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arôme, aliments, vins, gastronomie, goût, saveurs
samedi, 10 avril 2010
Un autre tourisme est-il possible ?
Un autre tourisme est-il possible ?
Le tourisme est la première industrie de la planète puisqu'il représente 12% du PIB mondial et emploie plus de 200 millions de personnes (soit 8% du total mondial). De 10 à 20 millions de déplacements touristiques hors frontières dans les années 50, on est passé maintenant à plus de 900 millions. Et l'Organisation Mondial du Tourisme en prévoit 1 600 millions en 2020.
Des touristes lucides, humanistes et informés, dotés d'un vrai respect de la population et de sa culture, limiteront énormément les dégâts. Ils pourront même contribuer à ce que le pays visité profite aussi de leur passage. On touche là aux principes de durabilité, d'équité et de solidarité.
La troisième édition de"Partir Autrement" est un carrefour de l'ensemble des acteurs du tourisme responsable.
Les débats prévus :
Micro crédit et commerce équitable, des outils pour un tourisme durable.
Tourisme responsable, solidaire, écotourisme : des réseaux, des initiatives.
Plateforme sur le commerce équitable.
Partir pour se cultiver, partir pour créer.
Les projections prévues :
Le printemps des bonsaïs, un film de Léa Domenach et Arnold Montgault
Jigiyasira, le chemin de l'espoir, un film de Francesco Matera et Igor Molino
La province oubliée, un film d'Oliver Dickinson
Avec les Tsaatanes, un film de Laetitia Merli
La voix des glaces, une composition poétique d'Emmanuel Hussenet
Equité en Equateur, un film de Luc Hossepied
Retour au désert, un film de Thierry Bugaud et Kristof Bonfils
Sous les étoiles du pôle, un film d'Hugues de Rosière
Goldmen, résistants pour la terre de Cyril Peyramond et Sébastien Viaud
Pachamama, un film de Lorris Coulon et Mathias Ayraud
Le sentier interdit…d'une éternelle quête, un film de Pierre Anglade
La nuit du Shaman, un film de Véra Frossard
Random Street View/Random GPS, images du collectif Nogo Voyages.
Pour plus de renseignements et télécharger la brochure, consulter le site abm.fr
05:32 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tourisme, voyage, équitable, commerce équitable, durable
vendredi, 09 avril 2010
salade de chou rouge aux pommes
salade de chou rouge aux pommes et oranges
Il faut prévoir 1 chou rouge, 2 pommes, 4 oranges, 1 salade feuille de chêne, 10cl de crème fraîche, 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre, 2 cuillères à soupe d'huile de sésame, des brins de persil, du paprika, sucre, sel et poivre
Débarrasser le chou rouge des premières feuilles, le couper en quatre et le passer sous l'eau. Bien l'égoutter. Faire bouillir une grande quantité d'eau salée. Pendant ce temps découper les choux en lanières fines en évitant les côtes trop grosses.
Plonger le chou découpé dans l'eau bouillante durant 5mn pour le faire blanchir. Pendant ce temps éplucher et découper en fines tranches les pommes, éplucher 2 oranges. Egoutter le chou et le passer sous l'eau froide puis égoutter le à nouveau très soigneusement. Dans un grand saladier mélanger le chou, les pommes et les oranges. Pour la sauce, mélanger dans un bol le vinaigre, 2 pincées de paprika, 2 pincées de sucre, le jus de 2 oranges, le persil ciselé, le sel et le poivre. Incorporer la crème fraîche à l'aide d'un fouet, puis l'huile en mince filet. Verser cette sauce dans le saladier et bien mélanger. Couvrir d'un film plastique et placer au réfrigérateur.
Pour le service, présenter cette salade de chou rouge aux pommes accompagnée d'une salade feuille de chêne.
05:47 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chou, chou rouge, pommes, oranges, vinaigre de cidre, huile de sésame, paprikaa, salade
jeudi, 08 avril 2010
Jeunes pousses de blettes à la ricotta
Jeunes pousses de blettes à la ricotta
Il faut prévoir de jeunes pousses de blettes, 1 oignon, 20cl de ricotta, 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol, du lait, des gnocchi, sel et poivre.
Faire revenir l'oignon émincé dans l'huile de tournesol, ajouter les jeunes pousses de blettes, cuire à feu assez vif durant 10mn en remuant régulièrement.
Ajouter la ricotta, sel et poivre, 2 verres de lait bien mélanger, couvrir et faire cuire à feu moyen durant 5mn. Ajouter les gnocchi, couvrir et poursuivre la cuisson durant 10mn.
Servir ces jeunes pousses de blettes et gnocchi accompagnés d'une salade bien assaisonnée.
11:55 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blettes, ricotta, gnocchi
Amflora, une pomme de terre OGM
Depuis un mois, la Commission européenne a autorisé la culture, à des fins industrielles, de la variété de pomme de terre génétiquement modifiée EH92-5271, baptisée Amflora, produite par le groupe allemand BASF, ainsi que l’utilisation des produits dérivés de l’amidon de cette variété OGM pour nourrir les animaux. Par ailleurs elle a autorisé l’utilisation de trois produits contenant du maïs génétiquement modifié de Monsato dans l’élaboration de produits destinés à l’alimentation humaine et animale (MON863, NK603 et MON810), indiquant que ces produits « ont reçu un avis favorable de la part de l’EFSA », l’agence européenne de sécurité des aliments.
Depuis 2007, l'autorisation avait été suspendue car l'OGM contient des gènes de résistance à deux antibiotiques : la néomycine et la kanamycine, utilisés en thérapie humaine contre les infections aigües. Le risque d’accroître la résistance aux antibiotiques par l’alimentation du bétail n’était pas exclue. Selon le commissaire européen chargé de la santé et de la consommation les cinq OGM autorisés ont été examinés avec la plus grande attention, de sorte que les préoccupations exprimées au sujet de la présence d’un gène marqueur de résistance aux antibiotiques ont été pleinement prises en compte et qu'une proposition de loi visant à laisser aux États membres plus de latitude pour décider de cultiver ou non des OGM sera présentée cet été. BASF a fait savoir que la pomme de terre Amflora n’était pas destinée à la France dans l’immédiat, mais seulement aux pays européens prêts à l’utiliser (la Suède, les Pays-Bas, la République Tchèque et l’Allemagne).
BASF informe que l'OGM ne franchit pas la barrière des espèces car il n’y a pas de gène d’animal dans la plante manipulée. Ce qui est louable par rapport aux OGM de maïs existants. D’autre part, les pommes de terre se reproduisent pratiquement toujours par les tubercules, et les reproductions par le pollen de leurs fleurs sont jugées négligeables, ce qui permet à BASF d'assurer qu’il ne doit pas se produire de problèmes de cohabitation, avec le bio, les champs conventionnels non-OGM, voire les jardins familiaux. Par contre, le risque de contamination par les OGM est dû aux tubercules non récoltés et enfouis dans le sol.
La patate BASF pose question au Salon de l'agriculture
envoyé par Nouvelobs. - L'info video en direct.
L'intérêt industriel de cette variété de pomme de terre OGM résulte dans son amidon composé quasi-exclusivement d'amylopectine qui permet une extraction optimisée de ce composant pour l'industrie du papier, du textile et des adhésifs, alors que les variétés conventionnelles imposent une séparation coûteuse de l'autre forme d'amidon, l'amylose. C'est un marché potentiel de plus de 100 millions d'euros par an.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com, le site de l'entreprise BASF basf.fr ainsi que wikipedia
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, pommes de terre, alimentation, bio, agriculture, amidon, santé
mercredi, 07 avril 2010
Solutions locales pour un désordre global
Solutions locales pour un désordre global, un film de Coline Serreau dans les salles ce mercredi 7 avril 2010
Coline Serreau a parcouru le monde pendant trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes, comme Pierre Rabhi, Claude et Lydia Bourguignon, Vandana Shiva, Philippe Desbrosses, Dominique Guillet, Serge Latouche, les paysans sans terre du Brésil, qui expérimentent localement des solutions pour relever les défis écologiques qui se posent aujourd'hui. On découvre de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant la sécurité alimentaire. Ces témoignages prouvent que d'autres solutions sont possibles : des solutions locales et des alternatives concrètes pour un meilleur partage des savoirs.
Solutions locales pour un désordre global - Bande-annonce
envoyé par mouvementcolibris. - Court métrage, documentaire et bande annonce.
"Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives." Coline Serreau
Le film « Solutions locales pour un désordre global » est produit en partenariat avec l’association Colibris, mouvement pour la Terre et L’humanisme.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site officiel solutionslocales-lefilm.com
05:42 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : locavores, écologie, environnement, agriculture biologique
mardi, 06 avril 2010
Bee-OH, la réalité virtuelle au service des abeilles.
Bee-OH, un outil inédit de réalité virtuelle au service des abeilles.
Les abeilles éprouvent de plus en plus de difficultés pour se nourrir face à la détérioration de la biodiversité, d'où une fragilisation de leurs défenses immunitaires et une vulnérabilité face aux parasites et pathologies.
Des étudiants du Laboratoire de Réalité Virtuelle de l’ESIEA associés au réseau Biodiversité pour les abeilles ont réalisé le premier simulateur interactif qui nous met dans la peau d’une abeille. L’objectif est de sensibiliser le grand public et les collectivités aux difficultés rencontrées par les abeilles pour se nourrir.
L’application met en scène des paysages ruraux. En intégrant les paramètres de l’agriculture, cet outil ludique et pédagogique permet de s’immerger totalement dans l’environnement d’une abeille. Pour cela de nombreux éléments de l’univers apicole ont été modélisés. Ruches, jachères apicoles et de nombreux types de fleurs (trèfle hybride, sainfoin, mélilot blanc, phacélie) ont été conçus en 3D. Pour que cet outil soit le plus fidèle à la réalité, ses concepteurs ont intégré des données réelles fournies par les partenaires agricoles et apicoles du Réseau Biodiversité pour les Abeilles.
Pour en savoir plus sur ce projet, consulter le site jeux-serieux.fr
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, apiculture, agriculture, environnement, biodiversité
lundi, 05 avril 2010
Gratin d'épinards et de chou
Gratin d'épinards et de chou
Il faut prévoir 1 chou de Pontoise, 500g d'épinards, 400g de Brousse, 1 cuillère à café de curcuma, 1 cuillère à café de cumin, 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol, sel et poivre.
Blanchir le chou coupé en quartiers à l'eau bouillante salée et l'égoutter. Cuire les épinards dans l'huile de tournesol, ajouter le chou égoutté et coupé en morceaux, les 2 oeufs, le fromage frais, le curcuma et le cumin, sel et poivre.
Bien mélanger et répartir cette préparation dans un plat huilé. Cuire au four (th6) durant 25mn et faire gratiner durant 5mn.
Servir ce gratin d'épinards et de chou accompagné d'une salade.
06:05 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : épinards, chou, gratin, cumin, curcuma, brousse
dimanche, 04 avril 2010
La ville, source de biodiversité
Selon Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS, la ville peut être une source de biodiversité plus importante que la campagne.
De plus, contrairement aux idées reçues, la biodiversité peut être réintroduite dans la ville. C’est certainement le meilleur moyen d’agir pour changer nos points de vue.
La ville peut être davantage source de biodiversité
envoyé par agence_rouge. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
06:00 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, ville, sciences, cnrs, nature
samedi, 03 avril 2010
Le sol, réservoir de biodiversité
La Banque de la terre
En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.
L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, terre, sciences, bactéries, virus, champignons, pollution
vendredi, 02 avril 2010
Haricots blancs et poireaux au chorizo
Haricots blancs et poireaux au chorizo
Il faut prévoir 500g de poireaux, 1 oignons, 3 gousses d'ail, 250g de haricots secs, 1 poivron, 1 bocal de tomates cerises, 1 chorizo, 4 cuillères à soupe d'huile de tournesol, 6 oeufs, 1 cuillère à café d'herbes de Provence, sel et poivre.
Faire tremper les haricots blancs la veille puis les faire cuire dans l'eau légèrement salée durant 45mn. Faire revenir l'oignon dans 3 cuillères à soupe d'huile de tournesol, ajouter le poivron coupé en lanières et faire cuire à feu assez vif durant 5mn. Ajouter les poireaux coupés en petits morceaux, le chorizo coupé en rondelles et poursuivre la cuisson durant 10mn.
Ajouter les tomates cerises, 1 demi verre de jus de la conserve et l'ail haché, couvrir et laisser cuire à feu doux durant 10mn. Ajouter les haricots blancs cuits et poursuivre la cuisson durant 10mn. Pendant ce temps battre les oeufs avec sel, poivre et herbes de Provence et faire cuire l'omelette des deux côtés pour obtenir une tortilla dorée.
Pour le service, présenter pour chaque personne un quart de la tortilla avec les haricots et poireaux au chorizo, le tout accompagné d'une salade.
06:05 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haricots blancs, poireaux, tortilla, chorizo, tomates cerises, poivron
jeudi, 01 avril 2010
S'occuper du potager en avril
S'occuper du potager durant cette première quinzaine d'avril
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Semer sous chassis ou tunnel : concombre, courge, melon, aubergine, basilic, céleri-rave.
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Semer en pleine terre : carotte, cerfeuil, chou cabus, chou-rave, épinard, navet, panais, persil, poireau, pois, radis, salsifis, scorsonère.
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Planter : artichaut, crosne, échalote, estragon, laitue, oignon, pomme de terre précoce, topinambour.
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Semer des engrais verts à croissance rapide (phacélie, moutarde) à l’emplacement futur des tomates, courgettes, courges…
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Finis les granulés de métaldéhyde qui empoisonnent les ennemis des limaces (hérissons, grives, carabes…), préférer plutôt ceux à base de phosphate de fer, un produit qui bloque l’appétit des mollusques et n’est pas toxique pour les auxiliaires. Inutile d’en répandre beaucoup, il suffit de disperser ce produit à raison d’un granulé tous les 3 cm environ.
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En prévision des plantations de tomates, courgettes et autres courges, nettoyer les godets mis de côté et préparer le substrat en mélangeant 6 parts de terreau pour 1 part de terre de jardin tamisée et 1 part de compost tamisé. Remplir les godets, semer, étiquetter et placer les cageots, contenant les godets, recouverts d’un film plastique, à l’intérieur, à proximité d’une baie vitrée.
Pour en savoir plus, consulter le site terrevivante.org
06:13 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, potager, jardin, jardiner bio, légumes, tomates, limaces, hérisson
mercredi, 31 mars 2010
Réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans
L'objectif du plan Ecophyto 2018 est de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans. Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.
Ce plan Ecophyto 2018 prévoit
de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires,
de dynamiser la recherche sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats,
de renforcer, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires,
de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements,
de prendre en compte la situation spécifique des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires,
de mettre en oeuvre des actions spécifiques pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles comme les jardins urbains,
de retirer du marché des produits contenant les substances les plus préoccupantes.
Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération « Objectif Terres 2020 ».
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français.
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pesticides, environnement, écologie, agriculture, agriculture biologique, développement durable