lundi, 16 août 2010
La cueillette en famille des mûres
Le mûrier, Rubus fruticosus, est une plante qui s'installe dans les endroits un peu délaissés du jardin, les haies des bords de chemin... Le mûrier se propage très rapidement, c'est une plante pionnière. Chaque année les rameaux s'allongent, se courbent jusqu'à toucher terre, s'enracinent et produisent de nouveaux pieds. Le mûrie colonise les terrains incultes jusqu'à former un taillis impénétrable. Les épines des tiges et du dessous des feuilles sont très désagréables si on désire récolter les mûres.
A la fin du mois d'août, débute la cueillette en famille des mûres pour réaliser des confitures et gelées très parfumées. Les mûres ainsi que leurs feuilles ont des vertus médicinales reconnues depuis l'antiquité. Leur teneur en tanin les rend astringentes. On les prescrit en cas de maux de gorge.
06:08 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fruit, mures, alimentation, confiture
dimanche, 15 août 2010
La morue et le hareng
La morue disparaît inéluctablement. En 20 ans les océans ont perdu plus des trois quarts de leur réserve et les stocks ne se reconstituent plus. En 1992, après plus de cinq siècles de pêche, le Canada a fermé la pêcherie de Terre Neuve pour préserver la morue. Mais depuis ce moratoire, la morue n'est pas revenue au large des côtes canadiennes.
Les morues sont des prédateurs du hareng, si elles sont moins nombreuses, leurs proies subissent une pression de prédation moins forte et se multiplient. Les harengs s'attaquent alors aux oeufs et aux larves de morue. La morue de prédateur passe au statut de proie. Ainsi, le stock de harengs a augmenté mais celui de la morue ne s'est pas reconstitué. Les écosystèmes aquatiques n'ont pas toujours la capacité de se rétablir même si on institue un moratoire sur plusieurs années.
08:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écosystème, oceans, mer, pêche, poisson, morue, harengs
samedi, 14 août 2010
Et si on mangeait notre vaisselle ?
Dans une cantine scolaire de Milan en Italie, le cuisinier Tiziano Vicentini a mis en service des assiettes en pâte de pain. Les enfants, une fois leur plat terminé, mangent leur assiette. En consommant ces assiettes, on évite ainsi la vaisselle.
Les fourchettes en pâte à pain sont trop fragiles quand il s'agit de piquer un aliment trop dur. Les cuillères en sucre, qui se diluent au fur et à mesure qu'on mélange sa boisson, collent aux doigts. En revanche, rien à redire sur les assiettes moulées dans de la pâte à pain. Les coupelles en pastillage, mélange sucré servant aussi à confectionner les hosties, sont suffisamment résistantes. L'aspect collant des cuillères à café en sucre peut être gommé en ajoutant un manche en chocolat. Il reste à résoudre le problème des gobelets. La porosité fait qu'ils ne durent pas longtemps au contact du liquide.
12:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, italie, cuisine
vendredi, 13 août 2010
Pour surfer, il faut commencer le plus jeune possible
Le surfeur passe les trois quarts de son temps à ramer à plat ventre pour atteindre le large. Dès qu'il aperçoit une vague qui lui convient, il cherche à la prendre au bon moment ni trop tôt ni trop tard, à la bonne vitesse. C'est vraiment le moment le plus délicat. Il faut commencer le plus jeune possible avec une combinaison qui favorise la flottabilité et des planches surdimensionnées. Les jeunes de 6 à 8 ans peuvent s'initier dans les jardins des vagues. Les jeunes, natifs des bords de mer, ont une avance considérable sur les citadins.
Avant de devenir une activité physique, le surf était un rite que les Polynésiens devaient accomplir en affrontant les vagues. Puis aux Etats Unis, dans les années 1970, se développe le culte de la vague parfaite pour communier avec la nature. En France, le surf apparaît un peu plus tard pour profiter des vagues des plages de Biarritz. Depuis quelques temps on voit même des planchistes dévaler la dune du Pilat près d'Arcachon, en sand-board sur le sable. La glisse et le surf sont devenus un art de vivre.
06:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surf, mer, oceans, glisse, aquitaine
jeudi, 12 août 2010
Installer des panneaux solaires sur les toits
La qualité des paysages est-elle compatible avec le développement des énergies renouvelables ?
Impossible dans certains villages d'obtenir l'autorisation d'installer des panneaux solaires sur les toits, les Architectes des Bâtiment de France doivent donner leur accord si l'habitation se situe dans un rayon de 500 mètres d'une zone classée de protection du patrimoine. Les démarches sont tellement longues et fastidieuses que les particuliers renoncent avant même de déposer un permis de construire dans ces secteurs. Les maires respectent les avis des Architectes des Bâtiments de France et ne prennent pas la responsabilité de modifier l'aspect des toits de leur commune. Une solution serait de concentrer le solaire sur un même lieu dans les zones artisanales.
Le problème se pose à Ceret haut-lieu de la peinture moderne. Les panneaux solaires ne modifieront pas tout de suite l'aspect des toits si souvent peints sours le soleil du Vallespire.
Pablo Picasso, Georges Braque, Auguste Herbin, Chaïm Soutine, Pierre Brune, André Masson, Manolo, Pinkus Krémègne, Juan Gris, Francis Picabia, Georges Deniker, Marc Chagall, Raoul Dufy, Jean Marchand, Moïse Kisling, Max Jacob, Maurice Loutreuil, Frank Burty Haviland, André Lhote sont passés à Ceret... on peut visiter le musée en consultant le site musee-ceret.com
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, energies, électricité, paysages
mercredi, 11 août 2010
Une nouvelle centrale solaire en Cerdagne
Le groupe industriel CNIM, qui a déjà construit la chaudière de la centrale solaire de Thémis, prévoit dans les 5 ans à venir de construire une nouvelle centrale solaire à Llo en Cerdagne près de targasonne. Le principe de fonctionnement ressemble à celui de Thémis. Des héliostats suivent la course du soleil et concentrent le rayonnement sur un tube contenant de l'eau. La chaleur peut être stockée pour produire plus tard de la vapeur d'eau et faire tourner une turbine génératrice d'électricité. Les 700m² de panneaux produisent 1Mégawatt d'électricté par un temps clair. Grâce à son coût réduit, cette centrale sera proposée à l'export pour le dessalement de l'eau ou la production de froid dans les pays en voie de développement.
Ce projet sur la commune de Llo, en complément du four d'Odeillo et de la centrale de Thémis, fera du plateau Cerdan, le centre de recherche et de développement européen du solaire à concentration.
10:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, energies, cerdagne, électricité, thémis
mardi, 10 août 2010
Le changement climatique sur Madagascar
Quatrième saison de la série documentaire "Sale temps pour la planète". L'occasion d'étudier les conséquences des changements climatiques à travers la planète, notamment celles des réfugiés qui fuient l'avancée des déserts.
Connue pour ses îles et ses plages , Madagascar attire, chaque année, 300 000 touristes en moyenne. Des voyageurs qui ne fréquentent que les hauts lieux du tourisme local, Sainte Marie à l'est et Nosi Bé, à l'ouest. Ce documentaire entraîne montre l'envers du décor, très loin des clichés de la grande île...
Chemins de traverse, notamment dans le sud du pays où des millions de Malgaches sont oubliés des autorités et des hommes. L'accès à l'eau potable est de plus en plus difficile, le sable envahit tout.
Une survie au quotidien et les prévisions des experts du GIEC ne risquent pas de les rassurer : les sécheresses vont se multiplier, les sols vont s'appauvrir, l'eau va se faire de plus en plus rare, les ressources halieutiques s'épuisent d'ores et déjà.
Madagascar, l'enfer du décor, un documentaire de SUSANNAH WARD diffusé ce jeudi 19 Août 2010 à 15:44 sur France 5
Pour voir un extrait du documentaire, on peut consulter le site documentaires.france5.fr
08:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changement climatique, écologie, eau, documentaire, france 5
mercredi, 04 août 2010
Pour quelles raisons cultiver Amflora ?
La pomme de terre Amflora a été génétiquement modifiée par l'entreprise BASF pour l'industrie papetière et pour la fabrication de colles et d'adhésifs. Elle n'est pas destinée à la consommation humaine mais une évaluation des impacts sur la santé humaine et animale a été réalisée, en raison de l'utilisation possible de sous-produits dans l'alimentation animale. Les études de toxicologie entreprises par le Comité scientifique n'ont pas identifié de risque majeur lié à la consommation de ce végétal.
Les risques de dissémination de la pomme de terre Amflora sont limités du fait de la biologie de la pomme de terre, multiplication par voie végétative, faible dispersion du pollen, absence d'espèces sauvages interfécondes en France, survie improbable hors conditions agricoles, et des caractéristiques de la variété Amflora , peu fertile et sensible au mildiou. La culture de cette pomme de terre ne constituerait pas de risque particulier pour l'environnement.
De son côté, le Comité Economique Ethique et Social diverge sur le sort à réserver au gène marqueur de résistance aux antibiotiques de la pomme de terre Amflora. Des experts estiment que, du fait du manque de manque de connaissances sur la microbiologie du sol, une précaution maximale devrait être adoptée sous forme d'interdiction d'Amflora. D'autres invitent à prendre acte de l'absence de risque à laquelle concluent les scientifiques et observent que le principe de précaution n'implique en rien de parvenir à un hypothétique risque zéro. Le CEES note que cette pomme de terre constitue une avancée technique pour la production industrielle de fécule, bien que des variétés non transgéniques très bientôt sur le marché offrent également une teneur accrue en amylopectine, amidon recherché par l'industrie.
Le Haut Conseil des Biotechnologies propose une série de mesures d'accompagnement en cas de culture de la pomme de terre Amflora. Ces préconisations seront subordonnées au décret définissant le « sans OGM » et aux mesures de coexistence qui en découleront pour la filière.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur notre-planete.info
09:14 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, pommes de terre, agriculture, economie, sciences
lundi, 02 août 2010
De moins en moins de vipères et de couleuvres...
Les vipères et les couleuvres seraient-elles menacées de disparition ?
Une étude internationale du Centre pour l'écologie et l'hydrologoe de Grande Bretagne a révélé une baisse inquiétante du nombre de serpents en différents points de la Terre. Dix sept populations de serpents ont été suivies en Grande Bretagne, France, Italie, Australie et Nigéria. Parmi celles-ci, 11 populations ont brusquement diminué depuis 1998, aussi bien dans les zones sauvages que dans les zones protégées.
Plusieurs hypothèses, dont le changement climatique sont émises. Ce déclin si rapide inquiète les scientifiques. De plus amples recherches seront nécessaires, des fonds sont à trouver pour mener ces études complémentaires.
Pour reconnaître la différence entre une vipère et une couleuvre, on peut consulter le site ac-grenoble.fr
09:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : environnement, espèces, changement climatique, sciences
dimanche, 01 août 2010
Etudier la pharmacopée des chimpanzés
Sabrina Krief du Museum d'histoire naturelle de Paris a étudié les habitudes alimentaires des chimpanzés de la forêt ougandaise.
Le chimpanzé utilise une pharmacopée d'une quarantaine de plantes et peut s'auto-médicamenter. Régulièrement il consomme des plantes comme l'écorce l'Albizia grandibracteata, aliment peu nourissant et difficile à mâcher pour éliminer des parasites. Cette plante étudiée en laboratoire a révélé des propriétés antiparasitaires très intéressantes.
Ce savoir inégalé des chimpanzés est-il inné ou transmis de génération en génération ? Des études sont en cours. D'autres animaux comme le renard savent s'auto-médicamenter mais aucun animal n'a de pharmacopée aussi complète que celle des chimpanzés. Les chercheurs du muséum identifient toutes ces pantes thérapeutiques pour isoler des molécules qui pourraient être utiles pour l'homme.
08:14 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, nature, environnement, santé, foret
samedi, 31 juillet 2010
Découvrir les rizières de Bali
L'Indonésie, et plus spécifiquement l'île de Bali, constitue la première destination de cette nouvelle saison de "Fourchette et sac à dos" à compter de ce mardi 3 août à 16h40.
Bali, c'est une végétation luxuriante, des rizières en terrasse... " l'île des dieux" respire le charme et la beauté. Un voyage de rêve pour le coup d'envoi de cette quatrième saison, avec au programme, une chasse aux libellules dans les rizières, la recette du plat emblématique de l'île, le cochon rôti, le rituel des offrandes lors des cérémonies aux temples et une pêche incroyable au cerf-volant.
Bali est la plus connue des 13 000 îles que compte l’archipel indonésien. En se rendant vers le nord de l'ïle pour rejoindre Jatiluwih, on peut admirer à perte de vue, des rizières en terrasses, c’est la saison des récoltes. Accueillie par les habitants de la région, Julie, la globe-trotteuse gourmande assiste à un rituel religieux dans les champs et s’essaye au fauchage du riz, un travail harassant, notamment par une telle température. Ne pouvant pas être mécanisée en raison de la configuration du terrain, la riziculture occupe la majorité de la population locale et utilise toujours les techniques ancestrales.
Au village, après s’être intéressée aux différentes sortes de riz produits à Bali, Julie partage un repas mérité avec ses hôtes. Au menu, du riz, bien entendu, et des anguilles de rizière frites, accompagnés de sambal, un condiment à base de piments qu’on agrémente ici de libellules écrasées censées lui donner une saveur inimitable…
08:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france 5, gastronomie, recettes, tourisme, riz, saveur
vendredi, 30 juillet 2010
Une manière douce pour déplacer l'habitat d'un papillon
Le Fadet des laïches est un papillon des zones humides. Il fréquente les prairies marécageuses, les landes tourbeuses, des milieux très sensibles aux activités humaines. Durant longtemps on a asséché les marais pour étendre le tissu urbain sans se soucier des conséquences écologiques. Le drainage et la destruction de ces zonzs humides menacent de nombreuses espèces comme le fadet des laïches qui est un papillon en voie de disparition. Seule la région Aquitaine renferme une population importante de ce papillon.
Aujourd'hui, avant de créer de nouvelles zones d'activité, un bilan flore et faune est établi pour concilier développement économique, création d'emploi et protection de l'environnement. On peut par exemple compenser la destruction de quelques hectares de prairies marécageuses, en semant de la molinie bleues particulièrement appréciée par le Fadet des laïches, une manière douce de déplacer l'habitat de ce papillon.
08:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papillons, environnement, nature, économie
jeudi, 29 juillet 2010
L'huître triploîde, l'huître stérile
Deux endroits en France sont des lieux de naissance des huîtres rondes (Crassostrea gigas) : Arcachon et Marennes-Oléron-Fouras. Les huîtres nées à Arcachon sont souvent élevées ailleurs : soit en Bretagne, en Normandie ou à l'étang de Leucate. Ces endroits sont des lieux de cultures privilégiés où le milieu présente moins de difficultés à l'élevage intensif que dans les sites de captage. Le bassin de Marennes-Oléron étant un lieu de naissance et d'élevage depuis très longtemps, il présente un exemple des caractéristiques du milieu naturel des huîtres en France. C'est un endroit abrité des vents dominants d'Ouest par l'île d'Oléron. Les marées de forts coefficients font découvrir des bancs naturels faciles à exploiter. Trois rivières : la Seudre, la Charente et la Gironde apportent l'eau douce indispensable et garantissent une salinité adéquate. Cette situation idéale a entraîné le développement d'autres cultures, comme celle des moules, qui nuisent maintenant aux huîtres.
La sexualité de l'huître est particulière. L'huître fait preuve d'hermaphrodisme successif au sens où son sexe change suivant les années. Une première année elle sera femelle puis deviendra mâle la seconde année. L'huître prépare ses gamètes au printemps, dès que la température dépasse les 10°C. Ensuite, elle attend les conditions favorables à l'émission de ses gamètes : une eau assez chaude (18°C au moins) et une bonne salinité. C'est souvent par un temps orageux ou instable que l'huître libère ses gamètes. Une seule huître rejette entre 20 et 100 millions d'ovules et encore plus de spermatozoïdes. Les gamètes se rencontrent au hasard des courants dans le milieu marin. Sur les milliards de larves ainsi formées, seules 10% survivent.
L'huître triploïde (ou huître des quatre saisons) possède des triplets de chromosomes à la place des doublets habituels. Elle est obtenue en écloserie à partir de géniteurs tétraploïdes. Les huîtres triploïdes sont stériles, elles ne fabriquent pas de gamètes avant l'été. Sans ce souci de reproduction, elles poussent plus vite. Des éleveurs s'opposent à cet élevage contre nature qui les rend dépendants des écloseries. La richesse de la reproduction naturelle est ignorée en même tant que l'image de l'huître comme pur produit de la nature.
09:03 Publié dans producteurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : huitre, élevage, océan, mer, production, producte
mercredi, 28 juillet 2010
L'huître, un pur produit de la mer
L'huître est un bivalve qui se nourrit de plancton.
Le manteau est ce fin voile de chair qui assure la croissance et le développement de la coquille Il contribue aussi à la fabrication de la nacre qui en recouvre l'intérieur. La charnière commande l'ouverture de l'huître tandis que le muscle adducteur la maintient fermée. Les branchies ont deux rôles bien distincts : la respiration et l'apport des matières nutritives jusqu'à la bouche de l'huître. Si une huître est bien ouverte, il arrive qu'on voit battre le coeur de l'huître qui se situe juste au-dessus du muscle adducteur. Le sang de l'huître est incolore.
L'huître est un pur produit de la mer, réceptacle de tous les bienfaits marins.
L'huître a des qualités reconstituantes et thérapeutiques reconnues. On la prescrivait autrefois comme médicament pour les enfants à la santé fragile. Elle est en effet une source de vitamines et particulièrement en vitamine B12, de fer, de cuivre et surtout d'iode, éléments indispensables à l'organisme. les huîtres sont particulièrement riches en vitamine B12 et en fer. Mais ce qui prime dans l'huître, c'est avant tout son goût incomparable.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site ostrea.org
05:43 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : goût, océans, mer, huitre, alimentation, vitamines
mardi, 27 juillet 2010
Faire le plein de vitamines naturelles
Toutes les vitamines sont indispensables pour se maintenir en bonne santé. La vitamine C est la plus connue mais toutes les autres ont un rôle très important dans le maintien de la santé.
La vitamine A est présente dans les huiles de poisson, le foie, les oeufs, le beurre, le lait... Les provitamines A sont aussi présentes dans ces aliments mais aussi dans les produits d'origine végétale comme les carottes, tomates, épinards, endives, melons, pêches, abricots...
La vitamine D est présenté dans l'huile de foie de morue, les oeufs, sardines, lait, germes de blé...
La vitamine E est présente dans les huiles végétales, le foie, les graines germées, les légumes verts, les oeufs, lait et beurre.
La vitamine K est active dans les choux, épinards, pommes de terre, carottes, petits pois, fruits rouges, foie, lait et oeufs.
Les 15 vitamines du groupe B sont présentes dans les céréales et la levure de bière mais aussi dans les légumes comme la vitamine B3 ou PP présente dans les lentilles, soja, choux, carottes, tomates, oignons, épinards, et dans les poissons comme la vitamine B2 présente dans les poissons gras, sardines, saumon, anchois...
La qualité des aliments est de première importance car les cultures intensives, les méthodes de conservation et le mûrissement forcé modifient le potentiel nutritionnel des aliments. Les aliments doivent être consommés rapidement après avoir été récoltés car le temps détruit la valeur vitaminique de l'aliment.
06:20 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vitamine c, vitamines, alimentation, aliments, alimentation biologique
lundi, 26 juillet 2010
Consommer davantage d'aliments crus
Profiter de l'été pour consommer davantage d'aliments crus.
Pendant la cuisson, des modifications de la structure des aliments se produisent en fonction de la température. Entre 45° et 60° les enzymes sont détruits, entre 60° et 75° on constate une destruction de la vitamine C, à partir de 100° il y a une précipitation des minéraux et des oligo-éléments et à 120° toutes les vitamines disparaissent.
Chaque repas devrait contenir des aliments crus non transformés. Pour préserver au maximum les qualités nutritionnelles des aliments crus, il faut s'assurer qu'ils ont été fraîchement cueillis, il est donc fortement conseillé de consommer des aliments provenant de sa région pour limiter les temps de transport. La consommation d'aliments crus doit être adaptée aux possibilités digestives de chaque personne et introduite progressivement dans les menus quotidiens. On peut aussi faire cuire légèrement les légumes à l'étuvée pour limiter la montée en température et les manger croquants. L'été est la saison idéale pour augmenter progressivement la quantité d'aliments crus dans sa consommation quotidienne.
06:15 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oligo-éléments, alimentation, alimentation biologique, cuisson, cuisine, vitamine c, vitamines
dimanche, 25 juillet 2010
Les micro-harpons des méduses
Du bord de l’ombrelle partent des tentacules qui portent de minuscules dards urticants. Ces dards peuvent tuer les petites crevettes et les petits poissons dont se nourrit la méduse.
La méduse ne poursuit pas sa proie. Elle n’attrape que celles qui s’aventurent dans le piège formé par ses tentacules urticants. Elle tend simplement ses « filets » et attend qu’une victime les touche.
Les tentacules abritent une quantité de cellules qui contiennent un micro-harpon et un venin dans une capsule. Dès que les cils des tentacules ont détecté une proie, l’animal, par une contraction musculaire, fait éclater la capsule et libère le micro-harpon qui sert à injecter le poison. Plus la proie se débat, plus l’étau se ressert. Il ne lui reste plus qu’à hisser sa victime jusqu’à son tube digestif où elle l’a transforme en soupe de poisson. La capacité de digestion de la méduse est telle qu’elle peut, dit-on, commencer à digérer la tête d’un poisson alors que la queue frétille encore hors de sa bouche.
Méduses des profondeurs (Drifters of the deep)
envoyé par tartenpion333. - Regardez des vidéos d'animaux drôles.
Pour en savoir plus sur les méduses, on peut consulter le site dinosoria.com
06:33 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, environnement
samedi, 24 juillet 2010
La méduse est un animal unique en son genre
La méduse est un animal unique en son genre, qui ne ressemble même pas à ses cousins les plus proches : les coraux et les anémones de mer. Il y a 600 millions d’années, les méduses peuplaient déjà les océans. Aujourd’hui, il en existe environ 4 000 espèces.
La méduse est un invertébré au toucher gélatineux dont le corps est essentiellement formé d’un disque, appelé ombrelle. Au milieu de ce corps, s’ouvre la bouche entourée de bras, les bras labiaux. Son corps, qui est une masse de gélatine, est appelé mésoglée. Il est constitué de collagène et contient environ 95% d’eau. Pour cette raison, une méduse qui s’échoue sur une plage, fond en quelques heures. La méduse n’a pas d’organes propres pour respirer. Aussi absorbe t-elle l’oxygène par la bouche et la peau. La méduse possède des cellules photosensibles qui lui permettent de voir. Pour avancer, la méduse contracte son corps gélatineux qui projette un jet d’eau et la propulse. Pour freiner ou s’arrêter, elle redéploie son ombrelle qui fait office de « parachute ». Au moment de sa progression, la méduse a les tentacules et les bras oraux allongés dans le sens du déplacement.
Le principal prédateur de la méduse est la tortue marine, principalement les jeunes qui en font leur menu favori. Mais, les anémones de mer peuvent également devenir des prédatrices. Contrairement aux méduses, elles passent leur vie, ancrées à un rocher ou sur du corail.
06:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, mer, eau, environnement
vendredi, 23 juillet 2010
Les feuilles passent du vert au brun
Quand les températures sont très élevées. les feuilles des feuillus passent du vert au brun et se recroquevillent. Les températures à la surface des feuilles sont encore plus élevées que la température de l'air, parce que les stomates se ferment en raison du déficit hydrique et les feuilles ne sont plus refroidies par la transpiration de l'arbre. Les dégâts peuvent atteindre non seulement les organes annuels, les feuilles, mais aussi les rameaux de l'année. Pour les résineux, si les aiguilles qui sèchent sont des aiguilles âgées, les plus proches du tronc, rien de grave mais si les aiguilles qui sèchent sont celles de l'année, à l'extrémité des rameaux, c'est plus inquiétant car ces jeunes aiguilles sont très riches en éléments indispensables à l'arbre.
En cas de sécheresse, des conditions sont préjudiciables : une faible capacité de rétention en eau du sol, une faible profondeur de sol prospecté par le système racinaire , une position topographique et une exposition défavorables. Les chances de survie d'un arbre sont dépendantes de son état sanitaire avant les stress, les situations défavorables sont : un feuillage clairsemé, des parcelles trop denses, des arbres porteurs de maladies, des arbres ayant subi le gel au printemps...
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, été, eau, jardins, jardinage
jeudi, 22 juillet 2010
Le danger des baïnes sur la côte Aquitaine
Le long de la côte Aquitaine, la houle du large déferle dans le golfe de Gascogne sans que rien ne vienne s'opposer à son avancée. Poussée par les vents d'ouest, elle attaque la dune littorale au point que la plage recule de quelques mètres chaque année. Chaque vague, au moment du ressac, forme un banc de sable à quelques encablures du rivage. Il se constitue entre la plage et les déferlantes, une petite bassine, appelée baïne, où l'eau est calme, plus chaude et par conséquent particulièrement agréable et accueillante.
Lors de la marée descendante, le reflux entraîne l'eau vers le large, le niveau moyen de l'océan se trouve inférieur à celui de l'eau de la baïne. Par simple gravité, celle-ci tend à vouloir rejoindre l'océan, et pour se faire exerce une pression sur le banc de sable. Ce dernier, instable, mouvant et plein d'eau, va tôt ou tard céder à cette pression et la baïne se videra en créant un fort courant vers le large.
La dangerosité de la baïne est fonction de la rapidité et de la brutalité avec lesquelles, elle va se remplir ou se vider. Si la brutalité est sans conteste liée à l'état de la mer et notamment à l'importance de la houle, la rapidité est, elle, liée au coefficient. En effet, la durée d'une marée est d'environ 6 heures, invariablement, mais son amplitude varie. En fonction des coefficients de marée et des courants, la position des baïnes change. Sur le littoral Aquitain, la zone de bain surveillée n'est pas figée et délimitée par des bouées jaunes. Chaque jour, le chef de poste établit la position optimale de la zone de bain surveillée délimitée par deux flammes bleues placées à chaque extrémité.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sauvmer.free.fr
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, aquitaine, mer, eau, vacances