jeudi, 14 octobre 2010
BP a abusé des produits dispersants
Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe.
Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.
Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pétrole, environnement, écologie, énergie, mer, océans
mercredi, 13 octobre 2010
Adios El Nino, Hello La Nina?
Adios El Nino, Hello La Nina?
La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.
Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, climat, planète, météo, environnement, agriculture
mardi, 12 octobre 2010
Architecture bioclimatique et protections solaires
La conception architecturale bioclimatique utilise des débord de toit, auvent, casquette, brise-soleil, décrochement de facades, loggia comme protections solaires pour s'abriter l'été et profiter du soleil l'hiver. En été, on désire limiter la pénétration du flux solaire énergétique et ainsi éviter autant que possible les surchauffes et en hiver, on cherche à favoriser les apports d'énergie solaire pour diminuer les consommations de chauffage.
Une paroi verticale Sud est facile à protéger: une saillie d'un plan horizontal placé au dessus de la paroi est suffisante. L'effet d'auvent est donc le plus adéquat pour ombrer une paroi Sud.
A partir de l'angle de 70°, la profondeur requise de l'auvent dépend de la hauteur de la paroi à protéger H, en fonction de la formule: D = H/tg 70°, c'est à dire D = H/2,75
Par exemple, avec H = 2,50m, la profondeur requise D est égale à: D = 2,50/2,75 = 0,90m
Cette valeur est la plus petite permettant de protéger la paroi entière, mais le sol au pied de la paroi n'est pas ombrée, si bien que le rayonnement solaire peut être réfléchi vers la paroi. En conséquence, la profondeur doit être augmentée de manière à ombrer aussi le sol au pied de la paroi.
Pour en savoir plus, on peut consulter la fiche au format pdf, publiée par marseille.archi.fr
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bâtiment, architecture, solaire, bioclimatique
lundi, 11 octobre 2010
Un guide de référence pour tous les jardiniers
Le calendrier lunaire 2011 est un guide de référence pour tous les jardiniers. C’est un ouvrage annuel diffusé depuis 1978.
Son but est de proposer une utilisation concrète des influences lunaires pour connaître les meilleures périodes pour semer, planter, repiquer et entretenir les plantes potagères, les fruitiers, les fleurs. Parmi les thèmes abordés, on peut découvrir la gestion du compost, l'utilisation des purins, tisanes, insecticides, fongicides et le traitement des mauvaises herbes.
Dans d'autres domaines, comme l’apiculture, la viticulture et la sylviculture, il est aussi recommandé de travailler en harmonie avec la Lune.
On peut le commander sur le site fermedesaintemarthe.com
05:40 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardinage, jardiner bio, potager, insecticides, compost
dimanche, 10 octobre 2010
E=mc², la formule la plus célèbre de la physique
E=mc² est la formule la plus célèbre de la physique. Étienne Klein, physicien au CEA, nous explique devant son tableau blanc à quel point elle a révolutionné la connaissance des rapports entre masse et énergie.
E=mc2
envoyé par universcienceTV. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.
La brillance du soleil est une illustration de cette formule E=mc²
EINSTEIN - 1905 année lumière (3_3)
envoyé par einstein-rosen-podolsky. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.
05:47 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, energie, sciences
samedi, 09 octobre 2010
Le graphène pourrait remplacer le silicium
Cellules photovoltaïques, stockage de l'hydrogène, électronique plus respectueuse de l'environnement : le graphène de carbone dont la découverte a été récompensée ce mardi 5 octobre par le prix Nobel de physique, peut avoir de multiples applications en faveur d'un développement durable.
Dans la microélectronique, le graphène pourrait remplacer le silicium et avoir un impact positif pour la planète. En effet, le silicium possèdent deux inconvénients : il est extrêmement coûteux à produire et polluant. L'utilisation du silicium dans les panneaux photovoltaïques est le principal reproche opposé par les écologistes à cette nouvelle technologie en plein essor.
Le carbone est une matière abondante et bon marché, qui sous la forme de graphène serait en mesure d'absorber une large gamme de fréquences de lumière. Cependant la taille de la feuille de graphène, dont l'épaisseur est de l'ordre du nanomètre (un milliardième de mètre), doit être assez grande pour pouvoir recueillir des photons, mais de trop grandes feuilles se soudent entre elles, bloquant au passage le flux d'électricité. Plusieurs problèmes restent à résoudre.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, énergies, énergies renouvelables, pollution, sciences, environnement
vendredi, 08 octobre 2010
Des villes plus vertes
D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.
A mesure que les villes s'étendent, les terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.
En France, avant la première guerre mondiale, la région parisienne possède 1500 jardins ouvriers et à la fin de la seconde guerre mondiale, on en compte plus de 250000. La loi du 26 juillet 1952 retient le terme de jardins familiaux et le cadre légal est défini par le code rural. Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers qui peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial.
Pour en savoir plus sur les jardins familiaux, on peut consulter le site jardins-familiaux.asso.fr
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardins, potager, environnement, alimentation
jeudi, 07 octobre 2010
Adopter une Cardère des Villes
La Cardère des villes était cultivée autrefois pour les besoins de l'industrie textile. Elle était utilisée comme outil, employée à peigner les draps de laine, les feutres, les lodens. Ses crochets acérés, à la fois durs et élastiques, étaient irremplaçables pour tirer délicatement les fils de la trame, donnant à l’étoffe son aspect moelleux, ou feutré.
Mais la Cardère des villes est aussi une superbe fleur. Les papillons et bourdons sont attirés par son nectar lors de la floraison, les chardonnerets se nourissent de ses graines à la mauvaise saison. La cardère n’est pas envahissante, malgré ses piquants et son allure, ce n’est pas un chardon. C'est la plante idéale pour les bouquets séchés.
L'équipe de la revue La Hulotte, découvrant les toutes dernières graines, les a semées et multipliées pour ses lecteurs, qui aujourd'hui la cultivent dans toute la France.
On peut demander gratuitement un petit sachet de Cardères des Villes sur le site du journal lahulotte.fr
05:57 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, plantes, jardins, semence, fleurs
mercredi, 06 octobre 2010
Une vie quelque part au Gabon
"Une vie quelque part au Gabon" un film de Claude Delhaye, produit par CNRS Images (2010, 7 min).
Une vie quelque part au Gabon...
envoyé par CNRS. - Regardez plus de vidéos de science.
Pour en savoir plus :
- Lire le communiqué du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1928.htm
- Regarder le reportage photo A la Une de la Banque d'images : http://phototheque.cnrs.fr
- Voir la notice du film sur le Catalogue de la Vidéothèque : http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id...
05:30 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, sciences, planète
mardi, 05 octobre 2010
Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années
Découverte de fossiles âgés de 2,1 milliards d'années qui bouscule les théories sur l'émergence de la vie.
Jusque-là les paléontologues dataient l'apparition de la vie pluricellulaire à environ -600 millions d'années. En janvier 2008, le géologue Abderrazak El Albani de l'université de Poitiers se rend dans une carrière de grès près de Franceville, au sud-est du Gabon, pour des prospections géologiques et découvre 250 spécimens aux formes variées, mesurant parfois jusqu'à 12 centimètres et ressemblant à des fossiles d'organismes multicellulaires. Selon l'avis d'autres collègues, ces spécimens sont très semblables à ceux d'Ediacara, le gisement australien qui renferme la première faune macroscopique connue datant du précambrien (-600 millions d'années), sauf que l'âge des terrains qui abritent les fossiles est de 2,1 milliards d'années, confirmé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Après différentes études, les scientifiques pensent que ces organismes gélatineux et riches en eau évoluaient entre 30 et 40 mètres sous la surface dans un environnement de delta fluvial. Des bactéries, qui peuplaient la planète depuis plus d'un milliard d'années déjà, ont alors fossilisé cet écosystème.
Formée il y a 4,5 milliards d'années, la Terre commence à héberger ses premiers hôtes, des cyanobactéries, vers -3,5 milliards d'années. A l'époque, les océans étaient chauds, acides et stérilisés par les rayons ultraviolets, l'atmosphère était dense, très chargée en CO2. Mais les archives géologiques attestent la présence d'un pic transitoire d'oxygène vers -2,5 milliards d'années, comme il y en aura d'autres vers -900 millions d'années avant l'apparition de la faune d'Ediacara puis l'explosion cambrienne de Burgess au Canada et du Groenland. La quantité d'oxygène dans l'atmosphère atteint alors environ 10 % de l'actuelle, était-elle suffisante pour permettre l'apparition des formes de vie découvertes au Gabon. Si oui, ces organismes bousculent les connaissances, dont l'une des plus fondamentales : l'horloge moléculaire qui implique que les mutations génétiques, considérées comme l'un des moteurs réguliers de l'évolution, ont besoin de temps pour s'accomplir. Or, en suivant cette théorie, les organismes complexes ne peuvent pas être antérieurs à -600 millions d'années. Les paléontologues se mettent à la recherche d'autres gisements d'argile datant de -2 milliards d'années, notamment au Brésil, qui, par le jeu de la tectonique des plaques, était collé au Gabon à cette période.
Pour en savoir plus, on peut consulter le stite sciencesetavenir.fr
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : planète, terre, géologie, écologie
lundi, 04 octobre 2010
40% de combustible en moins
Les fourneaux à bois traditionnels utilisés pour la cuisine sont responsables de décès prématurés par intoxications, en raison des émissions toxiques à l'intérieur des maisons. En incitant les ménages à adopter des combustibles de remplacement, comme l'énergie solaire ou en limitant la quantité de bois et de biomasse utilisé, on peut contribuer à la réduction de la déforestation. Les fourneaux inefficaces sont responsables de près de 25% des émissions de "carbone noir", des particules de suie, qui une fois rejetées dans l'atmosphère participent au réchauffement climatique en absorbant les rayons du soleil et en les convertissant en rayonnement infrarouge. Contenu dans les glaces et les icebergs, il est aussi l'une des causes de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. En outre, le "carbone noir" contribue à réduire la quantité de lumière dans les régions les plus polluées du globe.
L'entreprise du Ghana, Toyola Energie, a développé un fourneau à charbon qui consomme en moyenne 40% de combustible en moins que les fourneaux traditionnels. Les poêles Toyola Energie ont évité près de 15 000 tonnes d'émissions de CO2 par an.
Sans les subventions du le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)et l'appui financier de l'African Rural Energy Enterprise Development (AREED), les fourneaux à bois, et plus généralement tous les systèmes domestiques écologiques, seraient trop coûteux pour les populations rurales pauvres, même s'ils permettent des économies de carburant et offrent des avantages multiples pour la santé et l'environnement.
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, forêt, environnement, co2, réchauffement climatique, solaire
dimanche, 03 octobre 2010
Mythe ou réalité ?
Le code secret des Aztèques, première partie du documentaire de Saskia Weisheit (Allemagne, 2009) diffusé ce dimanche 25 septembre 2010 sur Arte.
Code secret des aztèques part 1 (arte )
envoyé par strangeareas. - L'info video en direct.
Dans l'imagerie populaire, les Aztèques sont des barbares qui sacrifiaient des centaines de milliers de victimes au culte de leurs dieux. Mythe ou réalité ?
La découverte du peuple aztèque par les conquistadores au XVIe siècle a marqué la fin de leur empire et le début de la légende. La connaissance que nous avons de leur civilisation a été largement inspirée par les récits des conquérants espagnols, qui les considéraient comme des barbares. Ce n'est que quatre cents ans plus tard que des chercheurs s'y sont vraiment intéressés : les Allemands Eduard et Caecilie Seler ont été les premiers à se plonger dans les écrits de ce peuple, les codex aztèques, rédigés sous forme de pictogrammes. L'empire disparu repose aujourd'hui sous le sol de la métropole de Mexico.
06:01 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : civilisation, histoire, mexique, amérique, documentaire, arte
samedi, 02 octobre 2010
Pour transformer le blé en farine
Rouet, turbine, pignon, laveuse, essoreuse, tarare, broyeur, convertisseur, sasseur, blutoir, plansichter, chambre à farine, sont nécessaires pour transformer le blé en farine. Malgré son évolution technique au fil des années, le moulin de Porchères a conservé son air majestueux et reste un des derniers vestiges de la meunerie en Gironde.
A soixante kilomètres de Bordeaux, construit sur l’Isle, affluent de la rivière Dordogne, le «Moulin du Barrage» est une belle construction en pierre de taille, construite entre 1847 et 1850. Il a été exploité jusqu’en 1997. Il y avait 22 moulins sur l’Isle de Périgueux à Libourne. Aujourd’hui plus aucun ne fonctionne et la plupart ont été rasés ou sont à l’abandon.
Seul le moulin du Barrage a été conservé intact avec toutes ses machines. C’est un vestige du patrimoine industriel du XIXième siècle. Il est aujourd'hui menacé et l'association «Vivons avec le moulin» a besoin de 600000 euros pour le racheter à un promoteur et le remettre en activité.
Pour en savoir plus, on peut télécharger le dépliant de l'association
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : farine, blé, moulin, gironde, bordeaux
vendredi, 01 octobre 2010
Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer
Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.
Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.
Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ozone, pollution, gaz à effets de serre, changement climatique, antarctique
jeudi, 30 septembre 2010
Quel risque pour les saumons sauvages ?
Les scientifiques redoutent un phénomène de dominance des espèces transgéniques sur les espèces naturelles mais sans pouvoir apporter apporter des preuves irréfutables.
Pourtant dès 1999, les professeurs William Muir et Richard Howard de la Purdue University aux Etats-Unis ont démontré grâce à des modélisations informatiques et des analyses statistiques que l'immiscion d'OGM dans la faune sauvage entraînait un risque réel et rapide d'extinction d'espèces naturelles.
Ils ont identifié trois scénarios en simulant la présence de 60 poissons transgéniques parmi 60 000 individus: dans un premier scénario ils ont établi que la création d'un poisson plus gros, ayant plus de chances de frayer mais une durée de vie plus courte, pourrait entraîner une extinction de la population sauvage en moins de 40 générations. D'après un deuxième scénario, la modification génétique qui serait à l'origine d'un accroissement de la taille des mâles leur permettrait de trouver davantage de compagnes et de vivre plus longtemps tout en abaissant leur fertilité. Ce scénario entraînerait une extinction de la population sauvage encore plus rapide, en moins de 20 générations seulement.
Le dernier scénario modélisé prend en compte l'invasion d'un gène introduit dans la population naturelle de saumons. Pour Richard Howard, ce risque est encore mal défini : à ce jour, les scientifiques ne savent pas si l'augmentation de la fréquence d'un gène « étranger » parmi une population naturelle posera à long terme un problème ou pas.
Face à l'inconnu, les scientifiques ont appelé au principe de précaution et se sont prononcés aussitôt pour le confinement strict et à long terme de toutes les espèces OGM créées de par le monde.
Voir l'article publié le 4 décembre 1999 dans le magazine newscientist
06:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saumon, ogm, environnement, poisson, pêche, écologie
mercredi, 29 septembre 2010
Le saumon transgénique bientôt dans les assiettes américaines ?
La société américaine AquaBounty a créé un saumon de l’Atlantique OGM, doté de deux gènes supplémentaires qui lui permettront de grandir deux fois plus vite qu’un saumon ordinaire. Le poisson « AquAdvantage » recevra un gène de croissance emprunté au saumon Chinook et un gène « anti-gel » emprunté au tacaud, lui permettant de se développer même en eaux froides. La firme AquaBounty prévoit de faire incuber au Canada les œufs génétiquement modifiés, puis les transporter par paquets réfrigérés jusqu’au Panama où les poissons grandiront dans des citernes posées à terre. Au bout de 19 mois, au lieu de 3 ans pour les saumons d’élevages ordinaires, ils seront envoyés aux Etats-Unis pour régaler les gourmets américains. AquaBounty assure ainsi que ses créatures ne risquent pas de s'échapper dans la nature.
Les savants d'AquaBounty travaillent depuis plus de vingt ans sur ce projet, ils avaient créé leur premier saumon transgénique en 1989 et déposé leur demande d’autorisation à la Food and Drug Administration en 1995. La FDA achève ses auditions, informant déjà par communiqué, que sa réponse devrait être positive. La FDA estime qu' «il y a une certitude raisonnable que la consommation de nourriture provenant de cet animal n’est pas préjudiciable à la santé». Mais ces auditions ont montré que beaucoup de scientifiques restent encore sceptiques quant à l’innocuité de cet OGM. «La science ne peut pas prouver que ce saumon génétiquement modifié est bon pour être consommé par les humains sur une longue période de temps» a invoqué devant la FDA Darrell Rogers, représentant l’Alliance for Natural Health. Il en déduit : «C’est mettre en danger inutilement et imprudemment la santé humaine».
Source : washington.blogs.liberation.fr
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : saumon, poisson, pêche, aquaculture, ogm, alimentation
mardi, 28 septembre 2010
La faculté d'autoriser ou non la culture des OGM
A Bruxelles, les ministres européens de l'Agriculture discutent d'une proposition de la Commission : laisser aux 27 États membres la faculté d'autoriser ou non la culture des OGM sur leur territoire. La France veut une position commune de l'Europe sur cette culture et refuse la renationalisation de ce dossier.
Le Gers, département le plus en vue dans l'opposition aux OGM espère que la France tiendra bon sur cette position pour éviter un dérèglement des marchés. Comment les états non OGM pourraient-ils continuer à les refuser si tous les pays riverains les acceptent ? Le Conseil général du Gers s'apprête à déposer un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne pour obtenir l'annulation de l'autorisation de la commercialisation de six nouvelles variétés de maïs OGM, autorisation délivrée par la Commission de Bruxelles le 28 juillet dernier. Les Gersois ont jusqu'au 24 octobre pour ce faire. Ils comptent entraîner d'autres collectivités avec eux. La Région Poitou-Charentes est intéressée par cette démarche, comme la Wallonie et peut-être le Conseil général des Landes.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article de SudOuest
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gers, ogm, maïs, agriculture
lundi, 27 septembre 2010
La loutre : véritable baromètre de la qualité des eaux
La survie de la loutre est étroitement liée à la qualité des eaux. Cet animal est absent de tous les cours d'eau pollués. Il reste peu de territoires intacts où la loutre peut s'installer.
La loutre était jadis considérée comme un animal nuisible et sa destruction autorisée et encouragée. En effet, c'est le superprédateur des milieux aquatiques. Elle se trouve tout en haut de la chaîne alimentaire, et donc peut consommer la quasi-totalité des proies qui vivent dans les rivières, les étangs et leurs abords. La loutre s'attaque en priorité aux espèces les plus abondantes et les plus faciles à prendre. A partir de 1972 sa chasse et sa destruction sont interdites par la loi. Aujourd'hui, à peine 3000 individus peuplent les rivières et fleuves, , ruisseaux, tourbières, lacs et étangs, marais intérieurs et littoraux, et enfin côtes marines. La qualité de l'habitat de la loutre est déterminée par une nourriture variée et par la présence d'un grand nombre d'abris au bord de l'eau.
Depuis que le piégeage est interdit, la principale cause de disparition de la loutre est la détérioration de son milieu de vie et la raréfaction des zones humides du fait de l'intensification agricole et des grands aménagements. Les rivières ont également subi de très importants dommages, avec le recalibrage des rives , la construction de barrages et de microcentrales.. A Serre la Farre, le projet de barrage sur la Loire a été abandonné. On a évité un désastre écologique et conservé un des derniers territoires des loutres en France.
En 2010, on peut affirmer que la loutre colonise certains territoires comme le bassin versant de la Loire. Pour faciliter ce repeuplement, des passages à loutres ont été mis en place sous les grands axes routiers, en particulier sous l'autoroute A89 entre Clermont-Ferrand et Bordeaux.
Pour en savoir plus on peut consulter le site larousse.fr
On peut aussi lire un article du monde "Naguère menacée de disparition la loutre repeuple les rivieres"
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, eau, rivière, écologie, environnement
dimanche, 26 septembre 2010
Le Soöruz Lacanau Pro
Cette vidéo est l'occasion de revoir les meilleures images de la 31ème édition du Soöruz Lacanau Pro qui s'est déroulé du 18 au 22 août à Lacanau-Océan (Gironde), avec plus de 300 compétiteurs inscrits parmi les meilleurs surfeurs mondiaux venus participer à cette étape du WQS.
mais aussi au sommaire : la PKRA aux Canaries et la PWA a Alacati
WapalaMag N13: Surf a Lacanau, Kite Tenerife, PWA Turquie
envoyé par Wapala. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.
06:33 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 25 septembre 2010
Le jardin des lumières, un lieu privilégié
A Bordeaux, le jardin des lumières se situe de part et d'autre du miroir d'eau de la place de la Bourse, le long des quais. Il épouse la courbe de la Garonne en forme de croissant de lune.
Ce n'est pas une zone verte ordinaire dans sa conception aussi bien que dans la diversité des plantes. Il est composé de 33000 plantes réparties sur 223 plates bandes dessinées en parallèle à la Garonne, 19000 plantes annuelles à massifs appartenant à 40 variétés différentes ainsi que 10000 vivaces et graminées représentant 116 espèces et variétés. On peut voir 40 espèces et variétés d'arbres différentes pour un total de 4000 arbustes taillés sur la longueur de l'aménagement.
Pour économiser l'eau, la technique du paillage est largement utilisée. Aujourd'hui, le jardin des lumières est devenu un lieu privilégié où les Bordelais aiment se retrouver.
Pour découvrir ce jardin, on peut consulter le site 33-bordeaux.com
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, bordeaux, plantes, biodiversité, paillage