lundi, 21 mars 2011
Le prix Nobel de chimie décerné à Marie Curie
La première femme récompensée par le prix Nobel de chimie a été Marie Curie. C’était il y a cent ans. Depuis, la liste des lauréates chimistes ne s’est guère enrichie. Seuls trois autres noms s’y sont ajoutés : Irène Joliot-Curie, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin et Ada Yonath.
Depuis sa création en 1901, le prix Nobel a été décerné, tous domaines confondus, à 40 femmes, dont deux fois à Marie Curie. Née à Varsovie (Pologne) en 1867, Maria Skłodowska, épouse Curie, obtient en 1903 le prix Nobel de physique (également décerné à Pierre Curie et Henri Becquerelle), avant d’être récompensée en 1911 « pour les services rendus à l'avancement de la chimie par sa découverte des éléments radium et polonium ».
En 1935, c’est au tour de sa fille Irène de partager ce prestigieux prix avec son époux Frédéric Joliot-Curie, , « en reconnaissance de leurs synthèses de nouveaux éléments radioactifs ».
Il faudra attendre quasiment trois décennies pour qu’une autre femme attire l’attention de l’Académie royale des sciences de Suède : en 1964, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin, du Royaume-Uni, est récompensée « pour la détermination par les techniques des rayons X de la structure d'importantes substances biologiques ».
Enfin, 45 ans plus tard, l’Israélienne Ada Yonath partage le prix Nobel de chimie avec l’Indien Venkaterman Ramakrishnan et l’Américain Thomas Steitz, « pour leurs études de la structure et de la fonction du ribosome ».
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chimie, sciences, nobel, curie, histoire
dimanche, 20 mars 2011
La rue s’est remplie de tomates
Printemps des poètes 2011. Le cuisinier Alain Passard rend hommage au poète chilien Pablo Neruda.
La rue
s’est remplie de tomates
midi,
été,
la lumière
se coupe
en deux
moitiés
de tomate,
dans les rues
le jus
coule.
En décembre
la tomate
se déchaîne,
envahit
les cuisines,
s’introduit dans les repas
s’assied
calmement
sur les buffets,
parmi les verres,
les beurriers,
les salières bleues
...
Alain Passard récite Pablo Neruda par LEXPRESS
Pablo, Neruda. Odes élémentaires, France, Gallimard, 1974
06:15 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, cuisine, tomates, olivier
samedi, 19 mars 2011
Les risques de déclin cognitif
Selon une étude menée par des chercheurs américains de l'University of Massachusetts-Lowell et publiée dans le numéro de juin de l'American Journal of Alzheimer's Disease&Other Dementias, le jus de pomme diminuerait les risques de déclin cognitif et améliorait l'humeur des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Thomas B. Shea et ses collègues ont montré que les souris ayant reçu l'équivalent de 2 verres de jus de pomme par jour pendant 1 mois produisaient moins de protéines bêta-amyloïdes, dont la présence dans le cerveau est caractéristique de la maladie d'Alzheimer.
Des tests, au cours desquels les chercheurs et les participants savaient ce qui était administré, ont été menés sur «21 individus hospitalisés avec une maladie d'Alzheimer modérée à sévère», pendant un mois. Les participants ont bu deux verres de 120 ml de jus de pomme par jour. Les changements les plus importants se trouvent dans les domaines de l'anxiété, de l'agitation et des délires.
Ruth Remington, professeure associée de soins infirmiers à UMass, et ses collègues estiment que «le jus de pomme peut être un complément utile» dans la lutte contre la «baisse de moral qui accompagne l'évolution de la maladie d'Alzheimer».
De plus, pour tous, le jus de pomme préviendrait le déclin de performance qui se produit normalement avec l'âge.
08:10 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pomme, pommes, jus de pommes, santé, médecine, cerveau
vendredi, 18 mars 2011
La reprise des activités fluviales sur la Garonne
La Communauté Urbaine de Bordeaux aura des bateaux bus fin 2012 pour 267 000 voyages prévus par an. De ces bateaux bus, il en est question depuis longtemps, mais cette fois le projet est opérationnel.
Au programme, deux liaisons rapides et une ligne de cabotage le long des quais : un parcours de 6 km, effectué en une demi heure, avec 8 rotations par jour.
Les navettes sur la Seine à Paris
Ces navettes fluviales seront assurées par trois catamarans sûrement semblables à ceux qui sont utilisés sur la Seine. Ils auront une capacité de 30 places et une alimentation hybride électro-solaire est prévue. Ces bateaux tout spécialement conçus pour le fleuve réponderont au mieux aux exigences de développement durable. La reprise des activités fluviales sur la Garonne est une bonne nouvelle pour l'environnement. Sans compter que pour les promeneurs, cela deviendra un moyen idéal pour découvrir Bordeaux sans la moindre crainte d’embouteillage. Ce service sera-t-il plus pérenne que celui mis en place par la ville de Paris et remis en cause durant cette année 2011 ?
Pour en savoir plus, on peut lire le dernier magazine de la CUB sur le site lacub.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bordeaux, gironde, estuaire, garonne, fleuve, écologie, solaire, développement durable
jeudi, 17 mars 2011
Une récolte exceptionnelle de semences
En fonctionnement depuis trois ans maintenant, la Chambre forte mondiale de graines du Svalbard, basée en Norvège, a reçu une récolte exceptionnelle de semences, renforçant ainsi les efforts de préservation de variétés de plantes de culture dans le monde entier.
La cargaison de l'USDA, département américain de l'agriculture, comprend des collections de semences de Solanum chilense et Solanum galapagense, des plantes proches des tomates dont le matériel génétique a été utilisé pour créer des tomates à forte teneur en lycopène et en bêta-carotène. La tribu Navajo d'Amérindiens a béni les semences de légumes secs du désert de l'université d'Arizona avant leur départ pour Svalbard.
Dans un autre envoi se trouvait la variété d'haricots de Lima du désert péruvien menacé d'extinction avant d'avoir été sauvé par le Centre international pour l'agriculture tropicale (CIAT) en Colombie. Le Centre international de recherches agricoles dans les régions sèches du CGIAR en Syrie, pour sa part, envoie des milliers d'autres variétés d'haricots et de céréales. L'Institut international de recherche sur l'élevage (ILRI), basé en Éthiopie procède également à l'envoi d'échantillons de cultures fourragères.
Ces cargaisons contiennent des variétés de semences capables de combattre des catastrophes naturelles comme les inondations et la sécheresse.
Pour en savoir plus, on peut consulter le Service Communautaire d'information sur la Recherche et le Développement cordis.europa.eu
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : semences, haricots, tomates, récolte, graines, agriculture, norvege, céréales
mercredi, 16 mars 2011
Un an de tournage en pleine nature
Sortie du film Pollen, réalisé par Louis Schwartzberg et produit par Disneynature, ce mercredi 16 mars : un an de tournage en pleine nature, avec l’aide de scientifiques, pour raconter par l’image une aventure extraordinaire : celle de la pollinisation.
Il y a bien des millions d’années, des végétaux et des animaux ont fourni de la nourriture en échange du transport du pollen. La Terre s’est couverte de fleurs et peuplée de butineurs en tout genre. Les insectes sont souvent très spécialisés parfois une espèce de papillon peut seul accéder au nectar que la fleur lui réserve alors que lui-même ne saura trouver aucune autre source de nourriture.
Les hommes perturbent le déroulement de la pollinisation en faisant disparaître des forêts ou des prairies, pour y planter des villes ou des céréales, en coulant des rubans de bitume ou en dispersant des pesticides.
Alors que 30 % environ de l’agriculture mondiale dépend des pollinisateurs, cette activité biologique prend aujourd’hui une valeur économique autant qu’écologique, alors que l’on se demande toujours pourquoi les abeilles se raréfient.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
05:37 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fleurs, pollinisateur, pollinisation, pollen, nectar, abeille, pesticides
mardi, 15 mars 2011
Une culture durable de la pleurote
La pleurote en forme d’huître possède une chair épaisse et blanche, à la saveur douce. On consomme ce champignon jeune pour lui garder sa tendreté. On le prépare mariné, grillé au four ou au barbecue ou encore simplement frit dans l’huile d’olive avec de l’ail.
Il existe une nouvelle culture de la pleurote, simple, ludique et durable à partir de chevilles de bois ensemencées de mycélium. On peut ainsi recycler ses souches et troncs de plus de 50cm, de peuplier, hêtre, saule et autres arbres fraîchement coupés. On réalise des trous de 8mm de diamètre, on enfonce des clous de mycélium avec un marteau puis on place le tronc dans un sac plastique hermétique à 20-25° durant 3 mois pour la phase d’incubation. Ensuite, on enterre les troncs aux deux tiers, dans le jardin à l’abri du soleil et du vent ou dans un pot que l'on place dans un coin de la maison ou de la cave entre 8 et 25°. La production des champignons commence 4 à 8 mois après l'ensemencement et dure 3 à 4 ans. Il est important que les troncs et le terrain soient toujours humides.
Pour en savoir plus sur cette culture on peut télécharger la fiche mis en ligne sur le site fermedesaintemarthe.com
05:33 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : champignon, jardin, bois, automne, durable, semences, cuisine
lundi, 14 mars 2011
L'acte de naissance de la 2cv
Dans un processus technique, il y a toujours des moments de choix sociaux.
Avant l'acte de naissance de la 2cv, une voiture était urbaine, masculine, chère, conduite par des professionnels : « Faites étudier par vos services une voiture pouvant transporter deux cultivateurs en sabots, 50kg de pommes de terre ou un tonnelet à la vitesse maximum de 60km/h pour une consommation de 3l au cent. La voiture pourra passer dans les plus mauvais chemins; elle devra pouvoir être conduite par une conductrice débutante et avoir un confort irréprochable. Son prix devra être inférieur au tiers de celui de la traction avant 11cv. Le point de vue esthétique n'a aucune importance. » Les choix techniques ne découlent pas d'une évolution naturelle. Toute technique est aussi un produit social.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technique, social, voiture, agriculteurs
dimanche, 13 mars 2011
C'est quoi les giboulées ?
C'est quoi les giboulées ? « La minute des sciences », une émission pour les enfants proposée par TV Rennes 35 et l'Espace des sciences (2009). Une série réalisée à partir des livres pour enfants « Sais-tu pourquoi ? », publiés par l’Espace des sciences (éd. Apogée). Présentation Christopher Couzelin. Textes Nicolas Guillas
06:07 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, mars, hiver, printemps, sciences
samedi, 12 mars 2011
Une infusion de thym pour prévenir de la grippe
Une infusion de thym pour prévenir de la grippe à raison de 2 à 3 tasses par jour. 2 branches de thym dans un demi-litre d'eau bouillante et laisser infuser durant 10mn. On peut ajouter un cuillère à café de miel et quelques gouttes de citron.
mangerdumiel.com
Le thym est une plante vivace assez basse qui pousse en touffes. Le thym fleurit de mai à septembre suivant l'altitude.
Le thym est connu depuis l'antiquité. Les Egyptiens l'utilisaient pour embaumer leurs morts et les Romains s'en servaient comme encens lors des rituels des fêtes. Les femmes l'utilisaient en eau de toilette et pour parfumer le linge de maison. Les moines répandirent le thym à travers toute l'Europe. Au Moyen Age on portait des masques contenant des plantes aromatiques comme le thym pour se protéger de la peste. Symbole du courage, il était brodé sur les écharpes des chevaliers.
Le thym à des propriétés tonifiantes et stimulantes. Il est anti-spasmodique, expectorant et anti-tussif. Il est recommandé en cas d'irritations des voies respiratoires supérieures. On l'utilise pour traiter les bronchites. Ses qualités spasmolytiques sont reconnues pour soigner les troubles digestifs.
06:16 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : thym, aromatique, santé, miel, citron, infusion
vendredi, 11 mars 2011
Une lessive vraiment écologique
Auparavant, pour faire sa lessive, on utilisait la saponaire, une plante aux propriétés nettoyantes puis à la fin du 19ème siècle, on a utilisé des lessives à base de savon. Les lessives actuelles à base d'éléments de synthèse ne sont apparues qu’à partir de 1930. Les lessives industrielles, même dites « écologiques », rejettent des éléments nocifs et polluants comme les phosphates. Et cette dégradation environnementale tient plus à la nature de ce qui est rejeté plutôt qu’à la quantité.
Mathias Cangina a conçu une lessive vraiment écologique à base de cendres de bois. La cendre de bois contient de la potasse, composé chimique dérivée du potassium, qui est une base de détergent et cette potasse s'intègre et se recycle parfaitement dans la nature.
La lessive de Mathias Cangina est 100% Gironde. Il récupère les cendres de bois auprès des restaurants cuisinant aux sarments de vignes et aux fours à bois. Ces cendres sont ensuite mélangées à de l'eau de pluie de récupération moins chargée en minéraux. Après plusieurs filtrages, la lessive est prête. Comme la potasse de cendre est un détergent doux, l'adoucissant devient superflu. Il reste juste à ajouter des huiles essentielles pour parfumer le linge si on le désire.
Mathias Cangina propose sa lessive en vrac sur les marchés de Gironde. Il suffit de se présenter avec son bidon, que l'on consacrera à la lessive, pour chacun de ses achats.
Cette Lessive a une énergie grise quasi nulle. Seuls les transports sont à noter, mais toutes les matières premières ainsi que tous les points de vente sont en Gironde, dans un rayon d’action de 50km. Cette Lessive est la seule à être fabriquée sans aucune énergie, pas d’électricité, ni de gaz.
Les matériaux ayant servi sont issus de l’économie locale, voire de la récupération.
En utilisant le même récipient pour sa lessive, l'énergie grise est diminuée également.
05:51 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, pollution, lessive, potasse, saponaire, bois, gironde
jeudi, 10 mars 2011
Les déchets à base de plâtre recyclés
Les déchets à base de plâtre peuvent désormais être recyclés grâce à l'engagement des producteurs de plaques de plâtre. Les tonnages en jeu sont très importants et vont aujourd'hui en majorité en centre de stockage. Peu de solutions de valorisation existaient jusqu'à présent, la filière d'amendement agricole ou de valorisation matière en cimenterie absorbant des tonnages trop faibles. La mise en place du recyclage dans la production de plaques de plâtre est très progressive et permettra aux différents acteurs économiques de gérer les matériaux de construction de manière plus durable.
Cette filière est un exemple pour illustrer que le déchet généré à toutes les étapes de vie du produit retourne dans son produit originel. On peut réincorporer sans problème de 12% jusqu'à 25 % de recyclat dans la fabrication. D'un point de vue environnemental, la filière permet non seulement d'économiser d'importants tonnages de gypse naturel habituellement extrait des carrières et d'en détourner autant de l'enfouissement. Les nuisances comme le dégagement d'H2S pourront être ainsi évitées. D'un point de vue économique, la filière est pérenne et se révèle être nettement moins cher que l'enfouissement dans la majorité des zones.
Pour en savoir plus, on eput consulter le site notre-planete.info
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, déchets, recyclage, bâtiment
mercredi, 09 mars 2011
Bâtir une nouvelle société
Cette année, la quatrième édition de l'Université de la Terre se tiendra à Paris, à l'Unesco, les samedi 2 et dimanche 3 avril 2011. C'est un rendez-vous de la connaissance qui réunit des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.
Le thème retenu cette année est : Bâtir une nouvelle société, en plaçant l'Homme au cœur des débats.
Voici quelques-uns des 21 débats programmés sur les deux journées :
S'engager aujourd'hui pour transformer demain,
Vaincre la faim ou comment nourrir 7 milliards d'hommes ?
Comment changer la ville pour rendre la vie meilleure ?
Entre performance économique et cohésion sociale : quelle place pour l'homme ?
Bâtir une nouvelle société en repensant la productivité de la terre...
Pour s'inscrire gratuitement en ligne, on peut se connecter sur le site universitedelaterre.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, population, ville, économie, agriculture, environnement, planète
mardi, 08 mars 2011
Hubert Reeves a huit petits enfants
Hubert Reeves a huit petits enfants et attache beaucoup d'importance à la relation grands-parents et petits enfants.
" En rédigeant ce livre, j'ai pris conscience de la valeur symbolique que je pouvais lui donner : celle d'un testament spirituel que je dédie à mes petits-enfants. Que voudrais-je leur transmettre de ce que j'ai pu découvrir sur ce grand Univers qu'ils vont continuer à habiter après moi pour qu'ils puissent ensuite le transmettre à leur tour ? Dans cette suite de conversations avec l'une de mes petites-filles, un été, sous le ciel étoilé que nous contemplons ensemble, je revis ces soirées du mois d'août avec mes enfants qui me bombardaient de questions, pendant que nous attendions les étoiles filantes. La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres sont la source d'un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. "
" Les choses en sciences ont beaucoup changé depuis que j’étais étudiant " se souvient Hubert Reeves.
" J’essaye toujours de faire des synthèses en évitant tous les grands mots ." Pour expliquer le Big Bang aux enfants, il fait la comparaison avec la préhistoire. "Quand on veut parler d’une période du passé, il faut avoir des preuves pour prouver que ce que l’on dit n’est pas une bêtise. "
La contemplation de la voûte céleste et le sentiment de notre présence parmi les astres provoquent un désir partagé d'en savoir plus sur ce mystérieux cosmos que nous habitons. Dans ce livre, il est question de science, ce qui n'exclut pas la poésie.
05:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hubert reeves, astronomie, sciences, poésie, univers
lundi, 07 mars 2011
Le hasard des mauvaises rencontres
Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.
Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.
Réserve naturelle du Pinail
Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biologie, environnement, biodiversité, darwin
dimanche, 06 mars 2011
Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes
Les crapauds communs (Bufo bufo) sont laids et balourds. Si les contes pour enfants leur donnent la possibilité de se transformer en princes charmants, c’est certainement pour créer un effet de contraste.
Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes, d’araignées et de vers de terre. Ce sont des auxiliaires efficaces des jardiniers et des agriculteurs. Leur action protectrice a été comparée à celle des pesticides dont la nocivité n’est plus à démontrer. Dans certains pays ils sont artificiellement introduits dans les jardins en création. Nombreux, mais menacés, ils tiennent une place importante dans l’équilibre écologique et la biodiversité dont nous sommes dépendants..
Protégés par les sécrétions toxiques de leurs pustules cutanées, leurs prédateurs sont rares : couleuvres à collier, hérissons, corneilles… auxquels il faut ajouter l’homme. Les mares sont comblées et les zones humides indispensables pour les écosystèmes sont toujours menacées.
05:49 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biologie, biodiversité, écosystème, jardinier, agriculteur
samedi, 05 mars 2011
Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité
L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.
Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité
Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats
Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société
Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, foret, biodiversité, environnement, agriculture
vendredi, 04 mars 2011
Verdir l’économie ne suffira pas
Dans son rapport sur la consommation durable, le Centre d’analyse stratégique (CAS) propose 25 mesures visant une « modification progressive des circuits économiques » Selon ce rapport, le modèle de consommation actuel, est excessif dans ses prélèvements comme dans ses rejets, destructeur du climat et de la biodiversité. A tel point que « verdir l’économie » en favorisant une production plus respectueuse des normes sociales et de l’environnement, ne suffira pas à faire émerger une société durable. Cette approche se révélera insuffisante : le progrès technologique, pour nécessaire qu’il soit, ne fera pas contrepoids à l’augmentation de la population et à l’évolution des modes de vie.
Il faut aussi modifier ses comportements pour tendre vers une véritable “consommation durable”. Les besoins des citoyens seront satisfaits par des biens et services plus économes en ressources, moins polluants et contribuant au progrès social, mais aussi par des échanges dématérialisés (location, partage, troc). Ce modèle induira une évolution de la culture et des modes de vie, où la jouissance matérielle reculera au profit d’autres pans de l’art de vivre (liens familiaux, culture, art, sport).
Pour prendre connaissance de ce rapport, on peut se connecter sur le site strategie.gouv.fr
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommation, équitable, développement durable, économie
jeudi, 03 mars 2011
Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole
Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.
La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .
Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com
10:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture, agriculture durable, développement durable, co2, changements climatiques, gaz à effets de serre
mercredi, 02 mars 2011
Le dodo pas si dodu
Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.
Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du CNRS
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : biologie, cnrs, sciences, île, oiseaux, environnement, écologie