dimanche, 10 avril 2011
La forêt sous les tropiques
Bande-annonce du premier film documentaire de l'association exode tropical "La forêt sous les tropiques" en hommage aux forêts tropicales humides
un hommage à la biodiversité des forêts tropicales et à tous ceux qui se préoccupent de leur avenir. On peut en savoir plus sur le site exode-tropical.com
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, biodiversité, film, documentaire
samedi, 09 avril 2011
L'essor du marché de l'énergie éolienne.
Selon la dernière étude du cabinet Bloomberg, l'essor du marché de l'énergie éolienne, l'amélioration des turbines et la capacité excédentaire de production de matériel font que le coût de l'énergie éolienne produite à terre se monte à 68 dollars par mégawatt-heure, soit un dollar seulement de plus que la même quantité d'énergie produite par une centrale au charbon.
De plus en plus de pays, dont les États-Unis, lancent des projets de champs d'éoliennes en mer. En effet, les éoliennes au large font moins de tort à l'environnement que celles installées à terre et elles ont une capacité de production nettement supérieure. Les installations offshore présentent certains avantages : les turbines peuvent être plus grandes que celles des éoliennes terrestres et donc produire plus d'électricité par unité ; leur implantation en mer leur assure des vents plus forts avec moins de turbulences ; elles réduisent l'utilisation des sols et elles contribuent à apaiser les préoccupations esthétiques lorsqu'elles sont construites assez loin de la côte pour être hors de vue.
Pour les éoliennes offshore en eau peu profonde (moins de 30 mètres de profondeur), les fabricants européens de turbines ont adopté le plan traditionnel des éoliennes terrestres et ils les installent sur des socles en béton ou des pylônes d'acier implantés dans le fond marin. L'électricité ainsi produite passe dans une sous-station offshore qui en augmente le voltage, puis elle est transmise par un câble sous-marin enfoui jusqu'à une autre sous-station terrestre qui renforce encore sa puissance avant de la transmettre au réseau pour être distribuée aux consommateurs.
Une grande partie des ressources éoliennes américaines offshore se trouve dans des zones où les eaux sont plus profondes que celles de la mer Baltique pour lesquelles les technologies européennes avaient été élaborées. Les fondations de pylône unique implanté au fond de la mer ne sont pas adaptées aux eaux plus profondes que l'on trouve au large des États-Unis. Pour produire de l'électricité éolienne présentant un bon rapport coût/efficacité, il faut adapter la technologie des plates-formes flottantes conçues pour les forages pétroliers et gaziers et aussi élaborer de nouvelles technologies à faibles coûts d'ancrage.
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, énergies, éoliennes, mer, amérique, océan
vendredi, 08 avril 2011
La forêt pharmacie
L'association Exode tropical, portée par Marie-Anne Bertin et Sylvain Lefebvre, publie de nombreux articles sur la forêt tropicale. Voici l'artcicle sur la forêt pharmacie dans la province de Napo en Equateur. Coincé entre le Pérou et la Colombie, L'Equateur est un véritable hotspot de biodiversité qui a mille et une raisons d’attirer les baroudeurs chevronnés. Il suffit juste de citer la forêt amazonienne, la cordillère des Andes ou les îles Galapagos pour voir pétiller les yeux des naturalistes, photographes, alpinistes, plongeurs ou marins. Couvert de légendes et rendu célèbre au monde entier par l’expédition de Charles Darwin, L’Equateur offre aux voyageurs une splendide palette de paysages et l’opportunité de vivre des expériences inoubliables dans des communautés isolées du monde moderne.
On considère qu'un produit sur quatre utilisé en médecine provient des plantes tropicales.
Pour la majorité des Amérindiens, elles sont l'unique moyen de se soigner. Le manque de ressources financières pour compenser les coûts en cas de maladies (transport, hôpital, médication) a motivé cinq Indigènes Kichwa de la communauté de Campo Cocha à s'impliquer dans un projet de revalorisation des vertus médicinales des plantes. Alberto, Marco, Elena, Arturo et Gina ont suivi une formation de 80 heures, initiée par des professeurs de la fondation Jatun Sacha, afin d'apprendre comment confectionner pommades et sirops à partir d'essences végétales sauvages ou cultivées.
De plus en plus, le groupe s'investit à plein temps dans cette activité: la construction d'un local adapté et l'obtention d'une autorisation de vente au près du Ministère de la Santé sont les prochaines étapes à franchir.
Pour découvrir le diaporama, on peut consulter le site exode-tropical.com
05:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, sante, médecine, equateur, plantes
jeudi, 07 avril 2011
Ma poésie parle pour moi
Un hommage de la Nation a été rendu ce mercredi au Panthéon à Aimé Césaire, grand poète et homme politique martiniquais. Le corps d'Aimé Césaire reste en Martinique, conformément à sa volonté, mais une fresque composée de portraits est installée au coeur de la nef du panthéon.
Une centaine d'élèves de collèges et lycées de Martinique et de métropole, des étudiants du lycée Louis Le Grand et de l'Ecole normale supérieure, où a étudié Aimé Césaire, ont assisté à cette cérémonie. Un poème d'Aimé Césaire a été lu par une lycéenne martiniquaise et un film de 8mn sur sa vie, réalisé par la cinéaste Euzhan Palcy, a été diffusé.
"Mon nom : offensé ; mon prénom : humilié ; mon état : révolté ; mon âge : l'âge de pierre. Ma race : la race humaine. Ma religion : la fraternité." , cet échange entre "le rebelle" et "la mère" de son livre Et les chiens se taisaient, peut laisser paraître la pensée d'Aimé Césaire. Une pensée qui avait "la force de refaire ce qui a été défait ; la force d'inventer au lieu de suivre ; la force "d'inventer" notre route et de la débarrasser des formes toutes faites, des formes pétrifiées qui l'obstruent", la pensée d'un poète qui s'est confronté à l'histoire. "Ma poésie parle pour moi", a-t-il souvent déclaré.
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, aimé césaire, martinique, outre-mer
mercredi, 06 avril 2011
Le trou dans la couche d'ozone atteint des records
Selon une dépêche de l’AFP de ce mardi 5 avril 2011, le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise dans un communiqué que les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars.
La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets nocifs pour la santé. En Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient en hiver et au printemps à cause des températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère, alors que dans l'Arctique, les conditions météorologiques varient beaucoup plus d'une année sur l'autre et les températures sont toujours plus élevées que dans l'Antarctique..
Les substances qui appauvrissent la couche d'ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC), utilisées naguère dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs, ont été progressivement éliminées conformément aux dispositions du Protocole de Montréal. Grâce à cet accord international, la couche d'ozone en dehors des régions polaires devrait revenir à son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040.
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arctique, pollution, air, ozone, atmosphère
mardi, 05 avril 2011
On peut jardiner autrement.
Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.
On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...
06:04 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, jardinage, jardiner bio, pesticides, plantes, limaces, compost, biodiversité
lundi, 04 avril 2011
Le colza OGM se propage hors des zones cultivées.
Deux millions d'hectares de colza transgénique sont cultivés aux Etats-Unis. Des plants se propagent hors des zones cultivées. Une équipe dirigée par Cynthia Sagers, de l'université de l'Arkansas, a collecté des plants de colza au bord des routes du Dakota du Nord sur 5 400 kilomètres, avec un arrêt tous les 8 kilomètres, pour examiner une bande de 50 mètres carrés sur les bas-côtés et y compter les plants de colza. 86 % de ces plants se sont révélés être porteurs d'au moins un transgène conférant une capacité de résistance à un herbicide Roundup de Monsanto ou Liberty de Bayer. Deux plants contenaient même les deux transgènes, issus des deux laboratoires, preuve que les croisements ont commencé. Un tel colza « double résistance », un gène de protection contre le glyfosate (herbicide que l’on trouve dans le Roundup commercialisé par Monsanto), mais aussi un deuxième gène de protection contre le glufosinate, un herbicide produit par Bayer, n’existe pas dans le commerce. Cela signifie que des croisements dans la nature ont inventé un nouvel OGM. Selon Cynthia Sagers les protocoles de réglementation visant à réduire ou prévenir la dissémination et la prolifération de cultures transgéniques sauvages sont inefficaces.
Le colza peut s’hybrider naturellement avec une dizaine de mauvaises herbes présentes sur le sol américain. « La multiplication des formes de résistance aux herbicides, tant dans les champs cultivés qu’en dehors, va devenir problématique pour les agriculteurs, prévient Cynthia Sagers. Parce que le contrôle de ces mauvaises herbes demandera l’utilisation d’une combinaison d’herbicides ».
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, colza, environnement, herbicide, agriculture, pollution
dimanche, 03 avril 2011
Le poisson d'avril de Louis de Funès
La pêche miraculeuse de Blaireau, une séquence du film d'Yves Robert "Ni vu, ni connu", peut-être le premier grand film avec Louis de Funès en vedette :
05:40 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : film, humour, avril, poisson
samedi, 02 avril 2011
Solidaire avec le vivant
Bien avant les premières images spatiales de la planète bleue, à l'aube du XXe siècle, le géologue autrichien Eduard Suess, inventeur des enveloppes géologiques de la terre (atmosphère, hydrosphère, lithosphère, biosphère), soulignait combien la vie est un phénomène limité non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.
Remobilisée par le biogéochimiste russe Vladimir Vernadsky, la biosphère est définie par tous les êtres vivants et les relations dynamiques qui existent entre eux et avec les éléments constitutifs de la planète.
La solidarité écologique est l'étroite interdépendance des êtres vivants, entre eux et avec les milieux naturels. Elle souligne la communauté de destin entre les humains, leurs sociétés et la nature.
D'abord, cette solidarité est issue des faits scientifiques. Elle se construit objectivement autour des processus écologiques qui sous-tendent la diversité de la vie et la coévolution de nos sociétés et de la nature au travers des usages de l'espace et des ressources naturelles. Ensuite, la solidarité écologique se fonde sur la reconnaissance par les humains qu'ils font partie de la communauté du vivant. Elle traduit leur volonté de "vivre et devenir ensemble" avec les autres êtres vivants, jugeant de leurs actions selon leurs conséquences sur les composantes de cette communauté.
En servant de guide en matière d'action, la solidarité écologique permet d'identifier non seulement les interdépendances fonctionnelles à l'œuvre dans la biosphère mais aussi le devoir moral de prendre en considération les interrelations socio-écologiques. La solidarité écologique invite à reconsidérer le champ de notre responsabilité en tant que société, comme sur le plan individuel. Les humains doivent être conscients de leur double dépendance : vis-à-vis de la société et vis-à-vis du reste de la biosphère. La solidarité écologique se situe dans l'entrelacs des relations que nouent les hommes entre eux au sujet de la nature et dans la relation qu'ils établissent avec elle. Il s'agit d'engager notre responsabilité et d'agir avec la conscience d'une dépendance mutuelle et réciproque : être à la fois solidaire quant à l'accès des humains à la biodiversité et à ses services et être solidaire avec le vivant.
On peut lire la suite de l'article de Raphaël Mathevet et John Thompson, chercheurs au CNRS, Isabelle Autissier, présidente du WWF-France et Serge Orru, directeur général du WWF-France sur le site notre-planete.info
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, atmosphère, sciences, cnrs, biodiversité, nature, environnement
vendredi, 01 avril 2011
L'effondrement des colonies d'abeilles
De nombreux facteurs pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe, selon les conclusions d'un nouveau rapport Global Bee Colony Disorders and other Threats to Insect Pollinator »s publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et qui analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles.
De nouveaux types de champignons pathogènes virulents, détectés dans le monde entier, peuvent être mortels pour les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. Leur prolifération d'une région à l'autre est facilitée par l'augmentation des déplacements internationaux liés à la mondialisation.
De nombreuses espèces de plantes à fleurs disparaissent et privent les abeilles du nectar dont elles dépendent pour se nourrir.
L'utilisation des insecticides systémiques est toxique pour les abeilles. Certains produits sont encore plus dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent.
Le changement climatique en modifiant les périodes de floraison des plantes et les saisons des pluies pourrait affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes.
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, apiculture, pesticides, changement climatique, pollinisateur, pollinisation, pollen
jeudi, 31 mars 2011
Changeons nos comportements
La semaine du développement durable est organisée du vendredi 1er avril au jeudi 7 avril.
Chaque année, depuis maintenant 9 ans, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir les principes du développement durable.
Economiser l'énergie, trier et retraiter les déchets, consommer bio, construire écologique, adopter des transports propres, gérer sa société de façon responsable : la semaine du développement durable veut montrer que ce concept est "chaque jour plus concret".
La semaine du développement durable est placée cette année sous le thème "changeons nos comportements".
Pour connaître la liste des manifestations dans son département, on peut se connecter sur le site semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : développement durable, consommation, consommer autrement, énergies, bio
mercredi, 30 mars 2011
Nourrir en affamant
Lors des plaidoiries lycéennes 2011, François Derouault a obtenu le prix de l'Engagement citoyen pour sa plaidoirie intitulée "Nourrir en affamant".
Mesdemoiselles, mesdames et messieurs,
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Et ce chiffre pourrait bien augmenter si l’accaparement des terres arables des pays du Sud continue de se généraliser. Ce sont les droits des populations locales, victimes de ce phénomène au caractère impérialiste, que je suis venu défendre.
En 2050, la population mondiale devrait s’élever à plus de neuf milliards d’habitants. Cette perspective d’avenir a favorisé le « land grabbing », également connu sous le nom d’accaparement de terres, dans un contexte de crise alimentaire et agricole. En effet, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni, et même la France, investissent par le biais de leurs firmes transnationales dans les terres cultivables de la planète. Selon un rapport d’Oxfam, une confédération d’ONG, 45 millions d’hectares ont été négociés ces dernières années, soit plus de la superficie des Philippines. L’objectif officiel des investisseurs est d’assurer la sécurité alimentaire, mais officieusement, il s’agit de faire du profit. Du profit, toujours du profit, encore du profit. Et je n’en parlerais pas si seulement ce n’était pas au détriment de l’environnement, des pays les moins avancés, et de leurs deux milliards de petits producteurs dont 800 millions sont sous-nourris...
Pour lire ou écouter cette plaidoirie en entier, on peut se connecter sur le site memorial-caen.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faim, alimentation, population, planète, terres, environnement, afrique
mardi, 29 mars 2011
La ville sauvera les abeilles
Les abeilles sont à l'origine de la pollinisation d'environ 80% des plantes à fleurs dans le monde. Du fait de l'Homme, elles sont aujourd'hui en danger dans leur habitat naturel. En attendant que des mesures soient prises et pour alerter l'opinion publique sur la pollution de nos campagnes, il est possible d'installer des ruches en ville. Vidéo réalisée à l'occasion de la Fête de la science itinérante à Clermont-Ferrand 2010.
06:16 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, ville, apiculture, biodiversité, pollution, campagne
lundi, 28 mars 2011
De quoi est fait mon pull ?
Lire les étiquettes des vêtements et se demander à partir de quelle matière ils sont fabriqués, calculer l'empreinte écologique d'un voyage, faire le bilan énergétique de sa maison : ces gestes sont-ils capables de faire obstacle à l'épuisement des ressources et au changement climatique ? Pourquoi est-il si difficile de créer une société où l'écologie compte vraiment ?
Christine Castelain Meunier est sociologue au CNRS et au Centre d'analyse et de développement de l'intervention sociologique. Auteur d'une dizaine d 'ouvrages, elle a cosigné avec Francis Meunier Adieu pétrole... Vive les énergies renouvelables ! (Dunod, 2006).
Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au Cnam et directeur de l'Institut français du froid industriel (IFFI). Il a participé aux travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Ces deux auteurs font le tri entre les différents comportements, les idéologies, les mensonges, les attentes et les illusions, mais ils dégagent aussi les actes susceptibles de changer véritablement le cours des choses.
Ce livre a été édité chez Actes Sud le 5 janvier 2011.
06:05 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, consommation, écologie, environnement, changement climatique, écocitoyen
dimanche, 27 mars 2011
Le réveil des volcans du Japon
Le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars peut-il engendrer le réveil des volcans situés plus à l'est ? Une étude préliminaire de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) montre que ce séisme exceptionnel a modifié les contraintes tectoniques de la région et que le risque d'éruptions sur l'archipel japonais doit être pris en compte.
Deux jours après le tremblement de terre du 11 mars, le volcan Shinmoedake, situé sur l'île de Kyushu dans le sud du Japon, est entré en éruption. Cependant, ce volcan est relativement actif (sa dernière éruption datait seulement du 26 janvier 2011), situé à environ 1500 km de l'épicentre du séisme et les changements de pression ont été très faibles. Les causes de l'éruption seraient donc plus dynamiques que liées aux modifications des contraintes.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
06:10 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : volcans, sciences, séismes, geologie, japon
samedi, 26 mars 2011
La luzerne, plante écologique
La luzerne est l'aliment fournissant le plus de protéines à l’hectare. Cultivée sur quelques 32 millions d'hectares dans le monde entier, la luzerne peut être pâturée par les animaux ou donnée sous forme de foin à la ferme. Il existe de nombreuses variétés de luzerne. Cette diversité permet à chaque éleveur de choisir la variété qui convient le mieux à ses besoins.
La luzerne est, parmi les plantes cultivées, l'une des plus écologiques. En fixant naturellement l'azote de l'air comme les autres légumineuses, elle ne consomme pas d'engrais azoté. Installée pour 3 à 4 ans sur une parcelle, elle stabilise les sols en évitant ruissellement ou érosion. Elle est recommandée par les Agences de l'eau pour protéger les zones de captage d'eau potable.
De plus cette plante reste une alliée pour les animaux et les insectes. Son couvert végétal permanent constitue une zone de nidification remarquable pour de nombreux oiseaux nichant au sol (perdrix, cailles, traquets, alouettes, pipits). Sa fleur attire les abeilles et leur fournit pollen et nectar.
On peut se documenter sur le site semencemag.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luzerne, jardinage, jardiner bio, agriculture biologique, biodiversité, azote, légumineuses
vendredi, 25 mars 2011
Poussez la porte et entrez dans la maison !
A l'occasion de l’année internationale de la chimie, Gilberte Chambaud, directrice de l’Institut de chimie du CNRS présente la maison virtuelle du CNRS : "Poussez la porte et entrez dans la maison ! Vous verrez si vous y reconnaissez les objets et produits qui accompagnent votre vie de tous les jours. Nous vous proposons de vous les présenter avec l’œil du chimiste qui les conçoit, les élabore, les améliore sans cesse, étudie leur vie lorsque vous vous en débarrassez afin qu’ils n’aillent pas envahir les décharges ou polluer la nature."
Voici ce que l'on peut découvrir dans le salon, des informations sur la recherche sur les cellules solaires organiques. Bien que leurs performances soient encore très inférieures à celles des cellules "classiques" à base de silicium cristallin qui atteignent des rendements de 12-15%, elles offrent l’avantage d’associer faible coût énergétique, financier, et faible impact environnemental. Autre avantage : leur fabrication par des procédés en solution va permettre de couvrir de grandes surfaces et de travailler sur des substrats flexibles, d’où de nombreuses applications : emballages, textiles, écrans flexibles, recharge de téléphones cellulaires…
Depuis une dizaine d’années, les cellules solaires organiques sont réalisées à base de matériaux polymères. Bien que ces cellules soient à l’heure actuelle les plus performantes, (rendement approchant les 8% début 2010), l’utilisation de polymères pose des problèmes de synthèse, purification, contrôle de la structure et reproductibilité.
Afin de contourner ces obstacles, des chercheurs angevins ont proposé de remplacer les polymères par des molécules solubles de structure parfaitement définie. Alors que les rendements des premiers prototypes étaient de l’ordre de 0,20% en 2005, ils atteignent désormais les 3% avec ce type de cellule. Une équipe américaine est allée jusqu’à un rendement de plus de 4%. Les recherches pourraient rapidement rendre cette filière viable.
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chimie, sciences, solaire, photovoltaïque, cnrs, énergies
jeudi, 24 mars 2011
Quelques mois pour raviver un volcan endormi
Une chambre magmatique est le grand réservoir de lave, enfoui à plusieurs kilomètres de profondeur sous un volcan, qui l'alimente en roche en fusion. Jusqu'à présent, les volcanologues imaginaient qu'elle se refroidissait en une pâte extrêmement visqueuse, jusqu'à ce qu'une nouvelle lave montant des entrailles de la Terre la fluidifie en la chauffant par contact thermique. Selon cette hypothèse, il fallait plusieurs milliers d'années pour que la chaleur se transmette à l'intégralité du réservoir, sortant le volcan de sa léthargie.
Selon le modèle mathématique mis au point par Alain Burgisser du CNRS et son collaborateur américain Georges Bergantz , le réchauffement se déroule en trois étapes. Lorsque de la lave fraîche et chaude remonte des profondeurs et arrive sous la chambre, elle fait fondre la lave visqueuse qui constitue les racines du réservoir ; cette lave nouvellement fondue devient alors légère et entame une ascension à travers la chambre, forçant le reste de la pâte visqueuse à se mélanger. C'est ce processus de mélange qui permet à la chaleur de diffuser cent fois plus vite dans la chambre que les volcanologues ne le prévoyaient. En fonction de la taille de la chambre et de la viscosité des roches qu'elle contient, quelques mois peuvent alors suffire à raviver son activité.
Les deux chercheurs ont vérifié la validité de leur modèle sur l'éruption du Pinatubo aux Philippines, en mars 1991, qui avait causé 1000 morts et l'évacuation de deux millions de personnes. Les secousses sismiques précédant l'éruption avaient indiqué l'arrivée de lave fraîche sous le réservoir refroidi. Les deux scientifiques ont réussi à reproduire approximativement les durées entre ces signaux d'alarme et les éruptions. Pour le Pinatubo, le modèle mathématique a prédit que 20 à 80 jours suffisaient pour remobiliser la chambre sous-jacente, alors que la théorie classique envisageait, elle, 500 ans. Dans la réalité, deux mois avaient séparé les tremblements de terre de l'explosion de ce volcan.
Pour plus d'informations, on peut consulter le site du CNRS
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : volcan, sciences, cnrs, terre, planète, mathématiques, géologie
mercredi, 23 mars 2011
L’eau, bien commun de l’Humanité
Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture d’eau devient très difficile. Pour autant la loi prévoit que chaque citoyen puisse accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet : prix, qualité, performance du service...
L’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) a lancé en 2008 l’observatoire de l’eau pour réaliser une base de données des services de l’eau en France accessible à tous. Aujourd’hui, seules 5% des collectivités l’ont renseignée malgré leur obligation légale. Il est donc impossible de connaître le prix du service mais aussi la qualité et la disponibilité de la ressource qui coule directement de notre robinet.
Ce 22 mars 2011, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, France Libertés et 60 millions de consommateurs ont lancé une Grande Enquête collaborative pour établir une cartographie complète du prix du service de l’eau en France, accompagnée d’une plateforme de partage sur le site www.prixdeleau.fr
On peut participer à cette enquête en se connectant sur le site. Grâce à ce site Internet, il sera possible d’engager à la fois les citoyens et les élus à compléter cette base d’informations qui regroupera, d’une part, les données publiques que possède l’ONEMA, et, d’autre part, les chiffres dont disposent les usagers de l’eau par l’intermédiaire de leur facture mais aussi à s’informer et à s’approprier les grands enjeux de l’eau>
05:58 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, citoyen, consommation, consommateurs, internet
mardi, 22 mars 2011
Le Bisphénol A, perturbateur endocrinien
Le Bisphénol A, BPA, est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates, une matière plastique qui est utilisée dans la fabrication de produits tels que les biberons. De faibles quantités de BPA peuvent passer d'un contenant en plastique porté à haute température à l'aliment contenu ; dans le cas des biberons, la préparation lactée. Or, chez le nourrisson, le mécanisme d'élimination du BPA n'est pas pleinement opérationnel avant l'âge de six mois. L'exposition des bébés à cette substance est donc la plus forte au cours de ces premiers mois, en particulier si les préparations lactées, qui sont administrées au moyen d'un biberon, sont leur seule source d'alimentation.
L'EFSA (European Food Safety Authority) a rendu son avis en septembre 2010. Elle a conclu que le bisphénol A était une substance sûre pour autant que la dose quotidienne absorbée ne dépasse pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel, et que l'exposition de toutes les catégories de la population est inférieure à cette limite. Cependant, le groupe scientifique de l'EFSA a soulevé la question de possibles effets du BPA sur les nourrissons en particulier, et conclu qu'il convenait de continuer à être attentif tant que des données plus fiables sur les zones d'ombre actuelles ne seraient pas disponibles. Depuis ce 1er mars 2011, l'interdiction de fabriquer dans l'Union Européenne des biberons contenant du bisphénol A est entré en vigueur.
Le BPA est suspecté comme perturbateur endocrinien. Le BPA est un composant de nombreux ustensiles en plastique autres que les biberons. Sous l'effet de la chaleur, le BPA contenu dans le plastique de la bouilloire migre dans l'eau. Lors de la cuisson au micro-ondes, le BPA, ce composant contenu dans le plastique de l'assiette, migre dans les aliments. On peut aussi le trouver dans le revêtement interne des boîtes de conserve et les canettes. Par précaution, il faut minimiser la dose quotidienne absorbée.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chimie, santé, plastique, recyclage, enfants, alimentation