mardi, 26 novembre 2013
Le plastique n'est pas fantastique
Le 11 novembre 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de la côte néerlandaise de Helling aux Pays-Bas, son estomac était rempli de plastique. Cette espèce de cachalot a été chassée pendant des siècles pour son spermaceti : une substance semi-liquide et cireuse utilisée dans la fabrication des bougies,du savon, des cosmétiques, d'huile moteur, de lubrifiants, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans de nombreux composés pharmaceutiques. Depuis 1981, le cachalot, dont les populations ont été décimées, est protégé, inscrit sur l'annexe I de la CITES et considéré comme "vulnérable" sur la liste Rouge de l'UICN, mais il est maintenant victime des filets dérivants, de la pollution chimique et des plastiques.
Afin de mieux comprendre l'origine de sa mort, le cétacé a subi une autopsie qui a mis à jour 59 morceaux de plastique pour un poids total de 20 kg de matières plastiques ! Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.
Source : notre-planete.info
05:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, océans, baleines, plastique, pétrole, environnement, espèces menacées
lundi, 25 novembre 2013
La nature en ville : un nouvel Eden ?
La nature en ville est censée également protéger les citadins contre le changement climatique, contre la crise alimentaire et contre la pollution urbaine, tout comme les jardins ouvriers permettent de nourrir ceux qui les entretiennent. La nature est prodigieuse, elle guérit la société de ses erreurs. Le Plan pour la biodiversité de Paris qui date de 2011, place la nature comme capable de réduire les îlots de chaleur et la pollution. Ainsi « la nature contribue à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des citadins. Elle contribue à la réduction des îlots de chaleurs et de la pollution ». Cette affirmation se discute : les fonctions régulatrices des végétaux dépendent du climat, du moment, des végétaux, de l’architecture de la ville. Toujours dans ce plan parisien, la nature apparaît comme capable de don immanent. Elle porte en elle les germes pour éduquer les enfants et les adultes « à la vie de la nature ». Le plan oublie de montrer que la nature ne porte aucun discours. C’est l’homme qui lui attribue un message.
Y a-t-il des études qui montrent que laisser faire la nature favorise la biodiversité ?
Etienne Grésilon : Cela n’est pas évident à montrer : si on laisse faire la nature, c’est une forêt qui va s’installer et si on observe par mètre carré, dans une forêt, il y a moins de biodiversité que dans une prairie, surtout si on observe les herbacés ou les ligneux. Mais si on regarde les lichens, il y en a beaucoup en forêt.
A l’inverse, si on prend en compte toute la forêt ou toute la prairie (et non plus le mètre carré), la
biodiversité de la forêt est plus importante que celle de la prairie.
Pour lire le compte-rendu dans son intégralité
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ville, nature, écologie, biodiversité, foret, prairies, changements climatiques, pollution, bordeaux
dimanche, 24 novembre 2013
Picture of an Exhibition
Film de Chris Maker, 2008 - 8'57'' - Couleur
Picture of an Exhibition consiste en une visite virtuelle d'un musée imaginaire, dans lequel Chris Marker expose des chefs-d'oeuvres de l'art occidental qu'il a revisités avec humour, ironie ou transformés par simple jeu. Sous le pseudonyme de Kosinki, Chris Marker propose des courts métrages ou diaporamas, fruits de l'actualité, sur le site Youtube. Ces films sont visionnables gratuitement et librement. Ils ne sont pas distribués.
Artiste éclectique, Chris Marker est à la fois cinéaste, photographe, caméraman, technicien, poète, journaliste, artiste multimédia, créateur, et baroudeur. Après avoir suivi les cours de Philosophie de Jean-Paul Sartre, il rejoint la Résistance comme parachutiste pendant la Seconde guerre mondiale. Employé ensuite par l'Unesco, il parcourt le monde et rend compte de ses observations dans ses films et les revues auxquelles il collabore.
Source : allocine.fr
06:19 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : films, documentaires, arts, photographie, diaporama, unesco
samedi, 23 novembre 2013
Histoire des formes de demain
Les racines du design s'ancrent dans la révolution industrielle, et dans la nécessité, ressentie face à la diffusion d'une esthétique historiciste et passéiste, de trouver la juste forme des objets issus de la production mécanisée. Dès le début cette ambition est liée ou porte également celle d'une évolution de la société par le design lui-même : rêves d'une société plus égalitaire, plus saine, plus honnête, plus libre...
Chaise n°14 de Thonet (© domaine public)
C'est que le design, par sa nature - un dessin, un dessein, dit-on souvent - a pour tâche (et pour lourde responsabilité) de donner forme à ce qui vient ; il construit, à travers les objets qu'il modèle, « la cathédrale de l'avenir », dans un dialogue avec le progrès et l'idéal qui, pour évoluer avec le temps, n'en reste pas moins l'un des principaux moteurs dans l'histoire de la discipline. Pour le dire autrement, et plus prosaïquement, le design prépare les formes de demain, et pose en conséquence la question de ce que les designers, et à travers eux une certaine époque, voient, et font, à-venir et ad-venir.
L'histoire du design nous donne ainsi accès, non seulement aux objets d'un passé vécu, et qui continue de s'y incarner, mais également aux aspirations utopiques qui en constituent la source.
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : design, histoire, arts, industrie, utopie, sciences humaines, sciences sociales
vendredi, 22 novembre 2013
Là où sont mes pieds, je suis à ma place
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
L’Amazonie, poumon de la planète, recèle des trésors millénaires que l’avidité des hommes ne cesse d’exploiter. Cette cupidité les a poussés à un acte inadmissible : la violation des droits de l’homme.
Car les industries venues abuser des ressources du sol amazonien, ont oublié un simple détail : les 250000 amérindiens vivant dans cet Eden en péril. Détail gênant, que l’on préfère ignorer ! Que sont ces quelques hommes face aux milliards de dollars que représentent l’or et le pétrole ? Que peuvent-ils bien faire, eux qui sont dispersés en tribus à travers toute la jungle face aux exploitations intensives du bois, et aux plantations destructrices du soja ? Un proverbe amérindien dit, « Là où sont mes pieds, je suis à ma place ». Et où est leur place, sinon dans la forêt amazonienne ?
... Chateaubriand l’a dit, « les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Cependant, il est encore temps de modifier cette phrase, et ne pas oublier, que des hommes vivent encore en harmonie avec la nature. Nous tous, dans cette salle, avons le pouvoir d’améliorer leur condition de vie. Nous devons simplement suivre certaines règles comme éviter les produits à base de soja, ne pas oublier qu’une simple table en acajou peut être cause de mort. Bien évidemment, il faut donner aux victimes le droit de parole, médiatiser leurs conditions de vie afin que le monde sache ce que leur fait subir la mondialisation, ce que nous leur faisons subir, et leur apporter le soutien financier nécessaire à leur défense. Nous devons soutenir les Etats qui créent des réserves et les ONG comme Survival, qui tentent de les protéger. Ce qui se passe en Amazonie, se produit également en Afrique et en Indonésie. N’oublions pas, que les derniers hommes libres, doivent être respectés dans leur intégrité sociale, culturelle et intellectuelle.
Pour lire la plaidoirie dans son intégralité
05:50 Publié dans actu & écologie, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : population, amazonie, bois, déforestation, environnement, onu, éducation, sciences humaines, pétrole
jeudi, 21 novembre 2013
Faire peur pour ne pas être mangé
La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insectes, chenille, oiseaux, darwin, sciences
mercredi, 20 novembre 2013
Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années
Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.
Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr
Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, archéologie, sciences, asie, afrique, évolution, chine
mardi, 19 novembre 2013
Abondantes chutes de neige sur le Canigou
Extrait du journal "L'indépendant" :
L'hiver s'installe dans les P.O.
La neige est tombée dès jeudi soir sur les sommets et a continué à blanchir nos montagnes catalanes tout au long de la journée d'hier et une partie de la nuit dernière. Hier, la limite pluie-neige était à 600 mètres, soit à hauteur de Thuès-entre-Valls. Dans la journée de vendredi, Météo France a relevé 10 cm de neige à Saillagouse, entre 10 et 20 en Capcir et jusqu'à 45 cm du côté du Pas-de-la-Casa. Dans la nuit, de nouvelles précipitations neigeuses ont été enregistrées sur le Canigou, sur le Capcir et au Puymorens, avec cependant quelques éclaircies nocturnes et une limite pluie-neige à 1 200 mètres. Les températures quant à elles étaient tout aussi hivernales avec 0° à Saillagouse ou encore -3° à Formiguères et -5° à Porté-Puymorens, avec une sensation de froid importante en raison du vent soufflant en rafales, notamment sur les crêtes et cimes.
Source : lindependant.fr
05:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : canigou, pyrénées orientales, roussillon, neige, météo, andorre, font romeu, cerdagne, capcir
lundi, 18 novembre 2013
1 % des terres sont dégradées chaque année
La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives. L’accumulation de sel dans les sols est une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations. Un deuxième article publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne.
Source : futura-sciences.com
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sols, érosion, biodiversité, écosystème, agriculture, agriculture intensive, histoire
dimanche, 17 novembre 2013
Le barbecue de Muriel Robin
Le barbecue de Muriel Robin est un sketch qui a fait le tour de la France. L'affaire, éprouvée par tout un chacun, du montage d'un barbecue dont la notice est écrite en allemand, se transforme en dégringolade alcoolisée, dans le style du grand classique «l'eau ferrugineuse». Un épisode carrément hilarant pour le coup, avec une fantasia d'accents étrangers, des mimiques à la de Funès, où l'on retrouve une Muriel Robin complètement déjantée, très à son aise dans ce qu'elle fait vraiment très bien, le clown.
Source : ladepeche.fr
06:09 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : barbecue, humour, vidéos, sketch
samedi, 16 novembre 2013
La valeur économique des prairies permanentes
Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écosystème, biodiversité, agriculture durable, écologie, environnement, développement durable, économie
vendredi, 15 novembre 2013
3 ans pour élever un saumon dans une ferme
Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.
Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons, saumon, saumon fumé, consommation, pêche, norvege, aquaculture, pollution, vitamine, santé
jeudi, 14 novembre 2013
Poules efficaces contre le frelon
Autrefois les poules côtoyaient les ruches. Cet apiculteur affirme : "introduite dans le rucher, la poule vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont elle se tient à distance mesurée". Or, si la volaille mange "quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie", elle se nourrit surtout de "tous les frelons qui se présentent devant les ruches" et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher.
En savoir plus ? : maxisciences.com
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frelons, apiculture, espèces invasives, écologie, landes
mercredi, 13 novembre 2013
L’art de naviguer dans les torrents
Juché sur l’estrade de l’amphithéâtre Bruno Etienne, Boris Cyrulnik raconte la genèse de ses travaux. Les recherches d’Emmy Werner ont pour lui une importance immense. Elles ont montré que sur une population de 700 enfants nés en 1955 à Hawaï et ayant été battus, violés, traumatisés, environ 28% d’entre eux parvenaient à se reconstruire et à fonder une famille, tandis que la grande majorité sombrait dans la dépression, la violence et la dépendance. L’opinion dominante après la guerre considérait que les jeunes ayant vécu une expérience traumatisante étaient « foutus ». C’est contre cette sentence arbitraire que Boris Cyrulnik a voulu lutter en se penchant sur la résilience. De son observation des orphelinats roumains après la chute de Ceausescu, Boris Cyrulnik a déduit que le « milieu » influait non seulement sur la psyché, mais aussi sur la physiologie de l’enfant, de façon plus importante qu’on ne le pensait jusqu’alors. Ces enfants, abandonnés par leur famille incapable de les nourrir, étaient confrontés à une « absence d’altérité », caractéristique des institutions auxquelles ils étaient livrés. Face au vide affectif et à l’indifférence du personnel, ils développaient alors des auto-activités et des stéréotypies symptomatiques d’un profond mal-être. Par la suite, les résultats des scanners ont montré que la majorité des jeunes souffraient d’atrophies cérébrales au niveau du système limbique (mémoire émotionnelle). L’évolution de l’enfant dans un milieu « non sécure », c’est à dire dans lequel il ne se sent pas entouré et aimé, peut donc entrainer un dysfonctionnement du cerveau et du corps. Outre un milieu « sécure », l’enfant a besoin de ceux que Cyrulnik appelle les « tuteurs de résilience » pour surmonter ses épreuves. Schématiquement, il existe deux types de tuteurs de résilience. Les « tuteurs explicites » sont ceux qui ont choisi d’en faire leur profession : psychologues, assistants sociaux, professeurs, éducateurs etc. Il arrive cependant que leur compassion soit vécue par l’enfant comme une agression. C’est pourquoi il existe également les « tuteurs implicites », qui sont choisis par l’enfant lui-même.
Source : planete-info.fr
06:03 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, médecine, sciences humaines, éducation, enfants
mardi, 12 novembre 2013
les smart grids défavorisés
La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.
Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com
06:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, gaz à effets de serre, consommation, europe, gaspillage, réseaux
lundi, 11 novembre 2013
Une voix pour la paix
Natif de Castres dans le Tarn, Jean Jaurès est mort assassiné, à l’âge de 55 ans, à Paris, le 31 juillet 1914, par Raoul Villain, en raison de ses idées, de son action et de sa farouche opposition à la guerre. Brillant intellectuel, Jaurès fut un journaliste et un écrivain prolifique, un orateur exceptionnel, un véritable tribun. Il s’illustra rapidement par son engagement auprès du mouvement ouvrier, notamment, en 1892, en soutenant la grande grève des mineurs de Carmaux. Il s’efforça toute sa vie de concilier dans un même engagement un patriotisme sans faille et un pacifisme déterminé, ce qui l’amena, durant les dix dernières années de sa vie, à s’opposer de toutes ses forces au déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Source : jaures-lespectacle.fr
06:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, travail, spectacle, société, social
dimanche, 10 novembre 2013
2 Mooc de Cédric Villani
En 2014, des élèves et des étudiants de première et deuxième années de licence auront comme professeur Cédric Villani. Le spécialiste de l'analyse mathématique, médaillé Fields en 2010, a décidé de produire deux MOOC (Massive Open Online Courses) : le premier à destination des collégiens et lycées et le second "Nord-Sud" créé en collaboration avec des collègues sénégalais. Pour assurer le succès de France Université Numérique, Cédric Villani n’a qu’un seul mot d’ordre : "avancer résolument".
Un MOOC pour initier les lycéens et les... par fr-universite-numerique
05:43 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mathématiques, éducation, vidéos, université, sciences, internet
samedi, 09 novembre 2013
Le Chien qui louche, le beau et le laid
Fabien est surveillant au Louvre. Il aime son métier. Il aime aussi Mathilde. Celle-ci le présente à sa famille, dans la vaste maison de campagne près d’Angers. Non sans appréhension, car le clan Benion est un peu spécial. Il y a son père, Louis, qui est à la tête depuis 1975 de l’entreprise familiale de meubles, fondée en 1947, et ses deux frères, Maxime, l’aîné, et Joseph. Ils ne sont pas méchants, plutôt maladroits et ont un humour qui n’est pas forcément subtil.
Le fait que Fabien travaille au Louvre est une coïncidence bienvenue, puisqu’ils viennent de retrouver au grenier, le tableau d’un aïeul, peint au XIXe siècle. C’est une affreuse toile représentant un pauvre clébard qui louche. Que vaut le travail de l’ancêtre ? demandent les Benion. Est-ce une croûte ou un chef-d’œuvre ? Fabien, bien emmerdé, botte vaguement en touche. Alors, pour les Benion, la cause est entendue, tant que l’inverse n’est pas prouvé, nul doute que le tableau ait sa place sur les cimaises du musée du Louvre ! On s’en amuse et Fabien espère que tout ça n’est qu’une lubie. Jusqu’au jour où, les deux frangins débarquent au Louvre et s’enquièrent de ses démarches. Le Chien qui louche au Louvre serait la preuve de son engagement pour marquer son entrée dans la famille Benion ! Alors là, Fabien est très mal. C’est de Monsieur André Balouchi que viendra son salut. Il est l’un des visiteurs les plus assidus du musée et fait partie de la très secrète République du Louvre, qui s’intéresse au bizarre, à l’aléatoire, à l’improbable…
Source : futuropolis.fr
06:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd, livres, art, littérature, arts, sciences humaines
vendredi, 08 novembre 2013
Les mathématiques et le trafic
Beaucoup de nos auditeurs sont peut-être, en ce moment même, bloqués dans les embouteillages qui sévissent dans de nombreuses villes aux heures de pointe. Cédric Villani, est-ce que les mathématiques peuvent faire quelque chose pour les aider ?
Un premier réflexe de bon sens serait de se dire qu'il suffit d'améliorer les transports en commun. Mais ce n'est pas si simple, comme le prouve la mésaventure qui a frappée la Ville de Nice récemment : afin de réduire les embouteillages, la municipalité a augmenté considérablement la fréquence des tramways. Résultat : la ville s'est retrouvée encore bien plus congestionnée qu'avant. Cela semble complètement illogique, on ne voit pas comment cela peut être mis en équations ! Et pourtant c'est un phénomène bien connu des mathématiciens : parfois les transports jouent de sacrés tours. Il y a ce que l'on appelle le Paradoxe de Braess : il n'est pas rare que l'ouverture d'une nouvelle voie dans un réseau urbain entraîne un ralentissement du trafic. A l'inverse, on peut parfois rendre le trafic plus fluide en fermant certaines voies bien choisies : cela a été observé par exemple dans des situations concrètes a Séoul, Stuttgart ou New York...
Pour modéliser le trafic autoroutier, on utilise parfois de la mécanique des fluides, assimilant les voitures à des éléments de fluides. Enfin des outils statistiques sont appliqués au traitement du signal, par exemple pour intégrer les données de circulation captées un peu partout dans le réseau.
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mathématiques, sciences, sciences sociales, ville, urbanisme, transport, voiture
jeudi, 07 novembre 2013
Augmenter ses chances de vivre vieux
Cette recherche a porté sur 4332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons, etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport. L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol ou de triglycérides pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie et de niveaux d’insuline plus bas. Globalement, les risques de syndrome métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion. Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité.
source : futura-sciences.com
05:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, sciences, sciences humaines, sciences sociales, cholestérol, sport, médecine