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dimanche, 04 mai 2014

Que fait l'ours de ses journées ?

Le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, qui abrite actuellement l’exposition "Ours, mythes et réalités", a travaillé avec le réalisateur animalier Michel Tonelli et le service des forêts slovènes pour filmer une ourse sauvage de la réserve de Jelen, au sud-est de la Slovénie, pendant un mois, en octobre 2013. Cette ourse a été équipée d'un collier comprenant une caméra, un GPS et un accéléromètre, prévu pour tomber automatiquement au bout d'un mois.


Caméra embarquée dans la vie d'une ourse sauvage par lemondefr
La caméra a filmé et stocké cinq minutes de tournage par heure, à raison de douze heures par jour, de 7 heures à 18 heures. Au total, vingt heures d’images ont ainsi été enregistrées. L'ourse se nourrit d'une quinzaine de plantes et d'insectes (feuilles de hêtre, prunelles, baies d'alisier ou de sorbier blanc, fourmis et larves de coléoptères), a une activité plutôt diurne (elle est très active de 7 heures à 9 heures du matin, dort entre 9 heures et 17 heures, puis reprend une activité). Plus étonnant : pour manger, Tolosa peut secouer les branches d'un arbre avant de redescendre manger les fruits. La preuve, selon Henri Cap, que l'ours est un "animal très intelligent" et "qui présente de nombreux points communs avec l'homme malgré son éloignement génétique".

Pour en savoir plus : ecologie.blog.lemonde.fr

samedi, 03 mai 2014

1 bon bailleur en fait bâiller 7

Les chercheurs, Jorg Massen et Kim Dusch ont accosté des passants, pris au hasard, pour leur demander de jeter un œil sur 18 photos de bailleurs afin de provoquer chez eux, par effet de contagion, une série de bâillements.


L'étude a été coordonnée par le Pr Andrew Gallup du département de psychologie du SUNY College (Oneonta, New York, Etats-Unis), dont le programme de recherche est dédié à l’étude du bâillement humain, comportement involontaire qui dure généralement 4 à 10 secondes et qui, s’il peut être modulé par la volonté, ne peut jamais être empêché. Le but des chercheurs est d’étayer la thèse selon laquelle le bâillement permet de refroidir la température du cerveau.

Source : biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr

05:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé

vendredi, 02 mai 2014

Deuxième appel d'offres pour l'éolien en mer

Le deuxième appel d'offres pour l'éolien en mer concerne deux parcs au large du Tréport en Seine-Maritime et des îles d'Yeu et Noirmoutier en Vendée. La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a placé en tête l'offre du consortium de GDF Suez (associé avec Neoen Marine et le portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes fournies par Areva) pour les deux projets de 500 mégawatts chacun, mais la décision n'est pas encore prise.

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EDF, qui est associé avec l'allemand WPD Offshore et concourt avec des éoliennes Alstom, semble reconnaître sa défaite au Tréport mais juge être "au coude à coude" pour le parc au large de la Vendée. EDF avait remporté trois des quatre parcs de 500 MW attribués lors du premier appel d'offres.

Source : sciencesetavenir.fr

jeudi, 01 mai 2014

De plus en plus de retraités cueillent le muguet

D'année en année, de plus en plus de retraités viennent cueillir le muguet. Selon un producteur du bassin nantais, du jamais vu depuis quatre générations d'existence de l'entreprise d'horticulture. Selon un autre producteur, une augmentation constante depuis trois à quatre ans, sur ses 2 685 saisonniers du muguet, 266 sont retraités, soit 10% de plus que l'an dernier. une main-d'œuvre très consciencieuse, toujours à l'heure, qui respecte le produit et qui, malgré une productivité horaire moins importante, s'arrête peu. La crise économique motive cette nouvelle main-d'œuvre.

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À raison de 8 à 10 heures de travail par jour, la cueillette peut rapporter entre 500 et 600 euros bruts, selon le porte-parole du Comité départemental de développement maraîcher. Au total, ils seraient désormais plus de 400 retraités sur un total de 7 000 saisonniers à cueillir cette fleur symbolique de la Fête du travail.

Source : lefigaro.fr

mercredi, 30 avril 2014

Qu’ont en commun Rousseau, Beethoven ou Darwin ?

Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la marche à pied, ils aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans les rues de la ville ou à la campagne. À tel point qu’une légende est née autour des bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.

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Cette idée n’avait pas été vérifiée selon un protocole scientifique. Des études ont montré que l’activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme mais sans parler des bienfaits pour le reste de la santé. Marily Oppezzo, chercheuse de l’université Stanford à San Francisco aux États-Unis, a voulu confronter cette hypothèse à des méthodes rigoureuses. Plusieurs expériences ont été menées afin de tester l’aptitude de 176 étudiants à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une marche, à l’intérieur ou en plein air. Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles par exemple consistait à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes. La créativité semble générée par une succession d’étapes, depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution. Une marche pourrait bien générer un concept spontané et prometteur. Mais les auteurs manquent d’imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène. Et se demandent si d’autres activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité.


Source : futura-sciences.com

mardi, 29 avril 2014

Augmentation de croissance par excédent de CO2

Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre, la planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. des effets se font ressentir sur les plantes. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines, entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours.

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L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.


Source : futura-sciences.com

lundi, 28 avril 2014

L'eau du robinet des Romains

En mesurant les compositions isotopiques du plomb dans les sédiments du bassin portuaire de la Rome impériale et du Tibre, une étude du CNRS montre que « l'eau du robinet » de la Rome antique contenait jusqu'à 100 fois plus de plomb que les eaux des sources locales. Par ailleurs, les discontinuités du signal isotopique du plomb dans les dépôts sédimentaires étudiés indiquent qu'elles sont intimement liées aux principaux événements historiques ayant affecté la fin de l'Antiquité à Rome et son système de canalisations des eaux. Il est désormais reconnu de manière universelle que l'absorption de plomb du fait de sa présence dans l'environnement domestique ou par sa consommation à travers le réseau de distribution de l'eau constitue un risque majeur de santé publique. Le monde romain n'avait pas conscience de cette menace malgré l'usage quasi exclusif du plomb dans son système de canalisations des eaux.

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L'une des découvertes les plus significatives de l'étude de l'équipe pluridisciplinaire de Lyon issue des instituts INEE, INSU et INSHS, montre des discontinuités du signal isotopique du plomb au cours du temps qui se sont manifestées lors des principaux événements historiques ayant affecté la période romaine. En d'autres termes, il a été possible de détecter par les isotopes du plomb le signal de l'apogée de l'Empire romain au Haut-Empire, puis des premiers troubles du Bas-Empire, suivis des guerres gothiques du Haut Moyen Âge et enfin des raids sarrasins du 9e s. ap. J.-C. L'origine géologique des minerais de plomb contenus dans les canalisations a pu être tracée par les scientifiques.


Source : notre-planete.info

dimanche, 27 avril 2014

La production d'isobutène dans le monde

L’isobutène, un hydrocarbure aujourd’hui exclusivement extrait du pétrole, est une des principales briques élémentaires de la pétrochimie. Environ 15 millions de tonnes d’isobutène sont fabriquées et consommées chaque année, ce qui correspond à un marché existant d’environ 25 Md$. L'isobutène peut être facilement converti en carburants tels que l’isooctane (le meilleur carburant pour les moteurs à essence), ainsi qu'en divers matériaux (caoutchouc synthétique, verre organique, divers plastiques).

Global Bioenergies est une start up dont le projet est à la confluence de l’énergie, de la chimie et de l’écologie. Créée en 2008 par deux biologistes, cette société a commencé par mettre au point une manière nouvelle de fabriquer de l’isobutène (convertible en plexiglas, pneus ou carburants) à partir de sucre. Cela lui a valu en septembre le prix Europabio 2012. Les premières usines utilisant ce procédé devraient voir le jour en 2017.

Source : http://www.planetoscope.com/biocarburants/1529-production-mondiale-d-isobutene.html


05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétrole

samedi, 26 avril 2014

Le poisson, source de bonnes graisses, mais...

Le poisson est une source intéressante de bonnes graisses, de protéines, de minéraux, d’oligo-éléments et de vitamines, il contient malheureusement des substances nocives, les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure. Ces polluants se trouvent particulièrement dans les poissons gras qui sont les poissons les plus riches en omega-3. Ces poissons stockent les contaminants dans leurs graisses et les conservent même pendant leur croissance.

L’agence Anses sensibilise les consommateurs aux poissons prédateurs dont la consommation ne devrait pas non plus excéder 2 fois par semaine : lotte, bar, bonite, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon et même à éviter celle d’espadon, marlin, siki ou requin en raison du risque lié au mercure. L’idéal est de varier les espèces de poisson et leur provenance (sauvage, élevage, lieux de pêche). Ceci vaut pour la santé mais aussi pour l’équilibre de la biodiversité.

Source : http://www.consoglobe.com/omega-3-polluants-poisson-cg/2



06:12 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons

vendredi, 25 avril 2014

Les omega-3 dits essentiels

Les omega-3 sont des acides gras polyinsaturés à longue chaîne dits « essentiels ». Ils sont essentiels car l’organisme ne peut pas les synthétiser lui-même alors qu’ils sont nécessaires à son fonctionnement (à l’inverse des acides gras saturés qui ne sont pas essentiels). Ces bonnes graisses doivent donc être fournies par l’alimentation. Celles-ci protègent le coeur, les vaisseaux, les articulations et le cerveau entre autres.

L’équilibre entre les apports d’omega-3 et d’omega-6 est d’une extrême importance. Les omega-6, s’ils sont nécessaires eux aussi au bon fonctionnement de l’organisme, ne doivent pas être consommés en excès. En trop grande quantité, ils empêchent les effets bénéfiques des omega-3. Or, l’alimentation moderne nous fournit beaucoup trop d’omega 6 : on estime en général que le rapport oméga-6/oméga-3 dans l’alimentation occidentale est de 10/1 à 30/1, tandis qu’il devrait idéalement se situer entre 1/1 et 4/1. Pour rétablir un bon équilibre entre ces acides gras, il est donc important de diminuer ses apports en omega-6 (que l’on trouve dans l’alimentation industrielle, la viande, la margarine, certaines huiles comme la palme, l’huile de tournesol, de pépins de raisin, etc.) et d’augmenter ses apports en omega-3, contenus dans les oléagineux (noix de grenoble, amandes…) les jeunes pousses mais surtout dans le poisson : maquereau, saumon, hareng, sardine, thon blanc.

Source : http://www.consoglobe.com/omega-3-polluants-poisson-cg



06:04 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 24 avril 2014

Le soleil brûle son hydrogène

Le Soleil brille car il brûle un combustible, l'hydrogène qui est transformé en hélium dans un processus de fusion nucléaire. D'ici quelques milliards d'années, cette réserve viendra à manquer, le Soleil puisera alors l'hydrogène dans l'enveloppe extérieure de son noyau, dans une couche proche de la surface du Soleil. Conséquence : les couches externes de notre Soleil se dilateront progressivement, faisant enfler considérablement notre étoile dont la taille sera multipliée par 200.


L'hélium accumulé dans le cœur de notre Soleil commencera ensuite à fusionner en formant du carbone et de l'oxygène tandis que, en périphérie, dans la coquille qui entoure le cœur, l'hydrogène restant sera lui aussi en fusion. L'énergie libérée sera alors considérable : notre étoile sera devenue une géante route 10 000 fois plus lumineuse que le Soleil actuel.

Source : http://www.notre-planete.info/terre/fin_du_monde/mort_soleil.php

mercredi, 23 avril 2014

La vie extra-terrestre sur Encelade

Encelade est une petite lune de Saturne avec un diamètre de seulement 500 kilomètres (3 474 km pour notre Lune) . Ce satellite se déplace sur une orbite assez proche de Saturne, à 238 000 kilomètres du centre de la planète. La surface d'Encelade est très blanche, gelée (il y fait - 200 °C), brillante et parcourue par des failles bleues recouvertes de matière organique. C'est également une lune très active sur le plan géologique.


En 2005, la sonde Cassini avait découvert des geysers d'eau glacée sur Encelade. Ces jets, émis par des fractures à proximité de son pôle sud, plus chaud que le reste du satellite, projettent de minuscules particules de glace et de vapeur à des centaines de km d'altitude. Au point que certaines échappent à la gravité du satellite pour alimenter l'anneau externe de Saturne (anneau E). Or, l'analyseur de poussière cosmique de Cassini, avait trouvé dans ces geysers du chlorure de sodium (du sel de table) mais aussi des molécules organiques.

Les chercheurs avaient alors conclu que de l'eau liquide doit être présente, parce que c'est le seul moyen de dissoudre des quantités significatives de minéraux capables d'expliquer les niveaux de sel détectés. Le processus de sublimation - le mécanisme par lequel de la vapeur est directement émise par de la glace solide dans la croûte - ne peut expliquer la présence de sel.

Les scientifiques ont pu, depuis lors, analyser les informations récoltées au cours des 19 survols de la sonde. Selon la NASA, trois survols effectués de 2010 à 2012 ont engendré des mesures de trajectoire précises. « L'attraction gravitationnelle d'un corps planétaire, comme Encelade, altère la trajectoire d'un engin spatial. Les variations au niveau du champ de gravité, comme celles provoquées par les montagnes sur la surface ou les différences de composition souterraine, peuvent être perçues comme des changements de vitesse de l'engin, mesurés depuis la Terre. » La NASA explique que ces études de gravité, déduites en utilisant le concept de l'effet de Doppler, indique la présence d'un vaste océan régional d'une profondeur de 10 km sous une couche de glace de 30 à 40 km.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/3994-encelade-vie-extraterrestre

mardi, 22 avril 2014

La planète soeur

Une des conditions pour qu'une planète abrite la vie est sa distance par rapport à son étoile : si elle trop proche, il y fait trop chaud et l'eau se vaporise vers l'espace ; trop loin, l'eau y demeure glacée. La composition de l'atmosphère joue également un rôle : si elle est chargée en gaz à effet de serre, elle est plus chaude et peut donc peut maintenir l'eau à l'état liquide, même si la planète est plus éloignée de son étoile.


La nouvelle planète détectée la NASA, Kepler-186f, se situe justement dans cette « zone habitable » où l'eau peut exister sous forme liquide. Et, nouveauté : elle est d'une taille comparable à la Terre, une première ! En effet, Kepler-22b est plus grande que la Terre avec un rayon 2,38 fois supérieur et une masse estimée à près de 10 fois celle de la Terre. « La découverte de Kepler-186f confirme que des planètes de la taille de la Terre existent dans la zone habitable d'autres étoiles que notre soleil », indique la NASA.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/3999-exoplanete-jumelle-Terre-Kepler-186f

lundi, 21 avril 2014

L'apithérapie

Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de "poudre qui donne la vie". "La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine", explique Cristina Mateescu, directrice générale de l'Institut roumain de recherche et de développement apicole. La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d'apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques. L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.

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En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques. Fondé en 1974, cet Institut roumain emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d'abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués. "La Roumanie est une pionnière de l'apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique", explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.

Source : medisite.fr

dimanche, 20 avril 2014

Eruption solaire

Les clichés pris par la sonde SDO, Solar Dynamics Observatory, dévoilent les flux d'énergie secouant la surface du Soleil. Cette éruption, capturée par SDO le 2 avril 2014 est classée dans la catégorie M; le classement indique l'intensité en watts par mètre carré (W/m2) des rayons X produits par ce phénomène survenant dans l'atmosphère du Soleil.


Eruption solaire photographiée le 2 avril 2014 par la sonde SDO de la Nasa. Les rayonnements, qui surgissent dans les longueurs d'onde de l'ultraviolet, ont été représenté en rouge et en jaune. NASA/SDO/Goddard Space Flight Center.

Source : sciencesetavenir.fr

samedi, 19 avril 2014

5 ruches numériques au CAPC

Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) de Bordeaux a installé sur ses toits cinq ruches équipées de capteurs autonomes pour établir un « carnet de santé numérique » des abeilles et recueillir des données exploitables pour les scientifiques et les apiculteurs, susceptibles d’expliquer la disparition massive des abeilles, phénomène dont les causes sont encore assez opaques malgré l’interdiction récente de certains pesticides comme le « Gaucho » et le « Régent » en 2004, ou le « Cruiser » en 2012.


Un QR code sur la ruche donne accès à une page internet où sont retransmises les données en accès libre, enregistrées par les capteurs en question. Un capteur mesure le poids de la ruche, paramètre clé permettant d’évaluer la réserve de miel pour que la colonie survive à l’hiver. Autres capteurs pour la température, l’humidité ou encore le degré de vibration des ruches. Déceler les niveaux de vibrations des abeilles peut s’avérer très utile, souligne l’apiculteur : « Les abeilles bruissent en particulier l’été à certaines heures de la journée et grâce au capteur de vibration, des scientifiques arrivent déjà à prévoir un essaimage, c'est-à-dire l’instant où la moitié de la ruche existante s’en va pour former une nouvelle colonie avec leur reine. On a de grands espoirs sur ce que ce type de capteur permette d’observer et de découvrir.»

vendredi, 18 avril 2014

Pas de diesel à Tokyo

Dans les années 90, les autorités découvrent que les diesels sont la principale source d’émission de particules fines et d’oxyde d’azote, alors qu’ils ne représentent que 20% du trafic. La capitale doit aussi faire face à la fronde croissante de collectifs d’habitants qui intentent des procès pour «pollution de l’air» en mettant des malades en avant.

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En 1998, un jugement établit que les polluants génèrent de nombreuses maladies, et que les victimes peuvent être indemnisées. Le gouverneur Ishihara lance la campagne «Dites non aux véhicules diesel» en août 1999, sans attendre le feu vert de l’Etat. Tokyo demande aux entreprises et aux particuliers de ne plus conduire, acheter ou vendre des diesels. Il incite au remplacement de ces derniers par des véhicules essence et à l’installation de pots catalytiques.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site du journal liberation.fr

jeudi, 17 avril 2014

Nouvelle grenadière

La SARL Peretto est une exploitation en arboriculture innovante. En mars 2007, soutenu par l’école agricole, des membres de la famille proche et amis, le projet est devenu réalité. Avec le concours de planteurs professionnels, les 10 hectares, situés dans le Gard, ont vu pointer 4000 jeunes grenadiers.

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Aujourd'hui, la Grenadière est composée de plusieurs cultivars qui donnent des fruits adaptés à plusieurs modes de consommation.
«cultivar Provence » produit des fruits à pépins durs au jus rouge grenat très équilibré en goût, recommandé pour faire des jus de fruits et sorbets,
« Mollar de Elche » et « seedless » sont d’excellents fruits de bouche leurs pépins restants discrets, à consommer en salades de fruits, en accompagnement de desserts, en jus de fruits,
« Fina Tendral » de bonne qualité gustative, aux pépins souples,
« gorda de Jativa » proche de la Fina Tendral, à petits pépins.
Quelques cultivars dits « acides » se prêtent à la confection de gelée et confitures mais aussi à la vraie grenadine. Sur cette terre on retrouve une importante biodiversité florale et herbacée qui abrite coccinelles et autres insectes intéressants. Par ailleurs les outardes, hérons des bœufs, rolliers et guêpiers d’Europe viennent se nourrir ainsi que les hirondelles, tandis que 2 ou 3 familles de rapaces nichent dans les cyprès alentours. Il n’est pas rare de voir décamper lièvres, lapins de garenne, compagnies de perdreaux et faisans lors de nos interventions. Pour favoriser toute cette biodiversité il était important de planter d’autres arbres. Des haies d’oliviers, figuiers, néfliers, diospyros kaki, déclinés en plusieurs variétés ainsi que des cyprès de Florence agrémentent le verger.

Source : grenade-de-france.com

mercredi, 16 avril 2014

Mariner la viande dans de la bière

Cuire la viande au barbecue n’est pas bon pour la santé. De nombreux travaux ont mis en lumière les méfaits des hydrocarbures aromatiques polycycliques, composés toxiques libérés lorsque les flammes viennent lécher la viande. Dans une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry, des chercheurs de l’université de Porto semblent avoir trouvé une solution pour diminuer ce risque : faire préalablement mariner la viande dans de la bière.

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Les scientifiques ont préparé trois marinades différentes, une à la bière brune, une à la bière blonde et une à la bière sans alcool. Ils ont alors trempé la viande de porc pendant quatre heures, puis l’ont grillée au barbecue. Leurs résultats montrent que la marinade à la bière brune réduit la présence d’HAP de 53 %, celle à la bière blonde de 13 % et celle à la bière sans alcool de 25 %. Pour limiter l’émission de substances toxiques lors de la cuisson au barbecue, on peut aussi régler la hauteur de cuisson pour que la chaleur des braises cuise les aliments, plutôt que celles des flammes. Mais la chute de graisse sur les braises peut aussi contribuer à la formation des HAP.

Source : futura-sciences.com

mardi, 15 avril 2014

46% des espèces de bourdons en déclin

Les bourdons, à l'instar des autres pollinisateurs, jouent un rôle crucial dans la production alimentaire. Ils permettent la reproduction des végétaux et améliorent la production agricole, notamment celle d'aliments tels que les tomates, les poivrons et de nombreux autres fruits, légumes et graines que nous consommons. Sur les cinq principaux pollinisateurs des cultures européennes, trois sont des bourdons.

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Selon Ana Nieto, spécialiste de la biodiversité européenne à l'UICN et coordinatrice d'une étude récente, une proportion si élevée de bourdons menacés peut avoir des conséquences graves pour notre production alimentaire. Il faut protéger les espèces de bourdons et leurs habitats, restaurer les écosystèmes dégradés et promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité afin d'inverser ces tendances négatives chez les populations européennes de bourdons. D'après l'étude, les effectifs de 46% des espèces de bourdons d'Europe sont en déclin, 29% sont stables et 13% en croissance. Le changement climatique, l'intensification de l'agriculture et les changements dans l'utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées. La pollution découlant des déchets agricoles et la destruction de leurs habitats liée à l'urbanisation contribuent aussi à leur régression.


Source : notre-planete.info