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mercredi, 02 juillet 2014

En ai-je vraiment besoin ?

Une quantité importante et non quantifiable de déchets plastiques entre dans la mer à travers les déchets, les décharges mal gérées, les activités touristiques et la pêche. Certaines de ces matériaux coulent au fond de l'océan, alors que d'autres flottent à la surface et peuvent traverser de grandes distances via les courants océaniques : ils s'échouent alors sur les littoraux et s'accumulent dans les gyres océaniques. Selon le rapport Valuing Plastic (Valoriser le plastique), soutenu par le PNUE et produit par Plastic Disclosure Project (PDP) et Trucost, la pollution marine coûterait 13 milliards de dollars par an, c'est le coût en aval le plus important dans la gestion des plastiques.

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On parle souvent dans les médias et les réseaux sociaux de Boyan Slat un étudiant hollandais de 20 ans qui a présenté en octobre 2012, un concept de navire équipé de barrages flottants qui pourraient filtrer les déchets dans l'océan. Des dizaines d'ingénieurs travaillent à la réalisation d'un prototype qui laisserait passer le plancton et bloquerait les micro-plastiques. Si c'est une première réponse louable, elle reste limitée aux macro-déchets qui entrent dans les océans, avant qu'ils n'atteignent les gyres mais ce n'est pas une solution pour le plastique déjà accumulé dans les gyres actuels.
Les tendances de production, les modes d'utilisation et les changements démographiques devraient entraîner une utilisation accrue du plastique. Chaque achat doit être réfléchi : "en ai-je vraiment besoin ?", "ne pourrait-on pas me le prêter par ailleurs ?", "pourrais-je en trouver un d'occasion à très bas prix ?". Nous devons être particulièrement vigilants en ce qui concerne les déchets : les mettre aux ordures et les trier, quelque soit l'environnement dans lequel nous nous trouvons.

Source : notre-planete.info

mardi, 01 juillet 2014

De l'eau à 500 km sous la surface de la Terre

De colossales quantités d’eau sont-elles présentes à 500 km sous la surface de la Terre ? L’analyse d'un, diamant, découvert au Brésil en 2009, a révélé qu’il contenait un minéral formé dans cette zone de transition, constitué de 1% d’eau.

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Selon le géochimiste canadien Graham Pearson de l'Université de l’Alberta à Edmonton au Canada et son équipe, qui ont étudié ce diamant au cours de ces dernières années, la quantité d’eau présente dans la zone de transition pourrait être plus importante que l’eau de tous les océans actuels réunis. Si ces quantités d’eau existent dans la zone de transition, elles sont intégrées à l’intérieur des minéraux. En analysant par diffraction aux rayons X la nature d’un fragment de minéral inclus dans ce diamant, Graham Pearson et ses collègues découvrent qu’il s’agit d’un fragment de ringwoodite, un minéral dont l’existence était prédite depuis longtemps par les scientifiques, mais qui n’avait pas réellement été mise en évidence concrètement jusqu’ici. La ringwoodite est une forme d’olivine, un minéral qui abonde dans le manteau supérieur terrestre, mais qui s’est constituée dans des conditions de pression très supérieures à celles qui président habituellement à sa formation. Les scientifiques ont découvert qu’il contenait 1% d’eau. Ils pensent que la ringwoodite est très répandue dans la zone de transition et cela suggère que cette région du manteau terrestre regorge d’eau.

Source : science-et-vie.com

lundi, 30 juin 2014

Les orchidées sont suprenantes

Les orchidées sont surprenantes par leur beauté, leurs couleurs vives, leurs pétales délicats mais aussi leurs formes insolites. Certaines orchidées ressemblent à de petits bonshommes nus comme l'orchidée Orchis Italica.

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De nombreuses autres variétés semblent s'être inspirées de la nature : oiseaux majestueux, petits insectes farceurs, anges, danseuses que de formes artistiques.

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L’orchidée Phalaenopsis ressemblant à un oiseau

Source : planet.fr

dimanche, 29 juin 2014

Les premiers congés payés

Actualités de Pathé du 20 juin 1936 :
15 jours de congés payés : une évolution majeure

samedi, 28 juin 2014

On peut stopper la désertification en Inde

Selon le ministre indien de l'Environnement et du Changement climatique, un quart de la superficie totale de l'Inde est menacé par la désertification, avec les risques liés pour la sécurité alimentaire du deuxième pays le plus peuplé de la planète. Selon le ministre Prakash Javadekar, la terre devient stérile, une dégradation est à l'oeuvre, un grand nombre de territoires sont sur le point de devenir des déserts mais on peut stopper cette tendance.

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D'après les relevés de l'Organisation indienne de recherche spatiale, 69% des terres indiennes sont des "terres sèches", vulnérables à l'érosion, à la salinisation et à un phénomène d'engorgement des sols, autant de facteurs favorisant la désertification. La situation est particulièrement grave dans les Etats du Rajasthan, du Gujarat, du Punjab, de l'Haryana, de Karnataka et de l'Andhra Pradesh. L'Inde ne représente que 2% des terres émergées de la planète, sur lesquelles vivent 17% de la population mondiale.


NEW DELHI (Reuters) (Krishna N Das et Shyamantha Asokan; Henri-Pierre André pour le service français)

vendredi, 27 juin 2014

Londres plus polluée que Pékin

Pékin est tristement célèbre pour le quasi-perpétuel nuage de pollution qui recouvre la ville chinoise. selon le média britannique Bloomberg Londres serait en train de suivre la même voie. La teneur en dioxyde d'azote dans l'air de la capitale britannique est la plus élevée de toute l'Europe et elle dépasse même celle de Pékin.

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D'après le média britannique, ce niveau élevé de pollution est la conséquence directe -mais non anticipée- des efforts de l'Union européenne pour combattre le changement climatique. Bruxelles a largement favorisé l'utilisation du gazole par rapport à celle de l'essence, afin de réduire les émissions de CO2. Mais la pollution entraînée par le gazole ruine tous les efforts réalisés jusqu'alors -notamment le payement par les automobilistes d'une taxe pour pouvoir accéder au centre de Londres, la promotion de l'utilisation des vélos et le développement du réseau de transports en commun.

En savoir plus sur le site lexpress.fr

jeudi, 26 juin 2014

Transport de bois illégal

Un cargo battant pavillon britannique, bloqué dimanche dernier à l’approche du port de La Rochelle par des militants de Greenpeace qui l’accusent d’importer du bois illégal du Congo, a finalement pu accoster lundi. Les militants de Greenpeace, en combinaisons vertes et casques blancs, se sont postés sur des grues de déchargement, déployant une grande banderole : «Bois illégal, France laxiste».

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Cette semaine, une inspection de la cargaison doit être menée conjointement par les Douanes, la DRAAF (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), et la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Greenpeace a salué cette initiative, qui selon elle sera «la première fois en France qu’une inspection et des contrôles seront menées dans l’esprit du règlement des bois de l’Union européenne». Selon Greenpeace, une partie des 3 000 m3 de bois (bossé, sipo, sapelli, notamment) transporté par le Safmarine Sahara est du bois illégal, coupé dans des zones n’étant pas ouvertes à l’exploitation.

Source : liberation.fr

mercredi, 25 juin 2014

Futurs immeubles en bois

La France représente la troisième surface forestière d'Europe mais exporte son bois et importe les produits finis à plus forte valeur ajoutée. Résultat : un poste déficitaire de plus de 6 milliards d'euros par an dans la balance commerciale. Le plan "Industries du bois" vise à corriger ce déséquilibre, en réimplantant sur le territoire national les activités de transformation et en accélérant l'industrialisation de l'offre, avec 60.000 emplois nouveaux notamment dans les zones rurales.

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La feuille de route prévoit un projet fédérateur : la construction d'un immeuble en bois de 30 étages en 2030. D'ici 2017, le plan fixe comme objectif intermédiaire la construction de cinq à dix immeubles de moyenne hauteur (7 à 15 étages). Selon le ministère de l'économie, dès le second semestre 2014 sont planifiés la réalisation d'un état des marchés pour les immeubles en bois, un benchmarking des solutions techniques existantes et des dispositions réglementaires applicables aux immeubles de grande hauteur (IGH) dans le monde, ainsi que la définition et le test de solutions techniques. Sur la même période, il est prévu de disposer d'une "offre compétitive française (…) de plus de 15 niveaux avec des démonstrateurs.

Source : actu-environnement.com

mardi, 24 juin 2014

Pour manger avec son ventre

Quels sont les autres facteurs qui peuvent influencer la quantité de nourriture que nous ingérons et la fréquence à laquelle nous mangeons ?
Il y a chez l'être humain une envie d'en avoir toujours plus et cela se constate dans beaucoup de domaines. Nous sommes traversés par la crainte du manque. Même si nous n'en avons pas besoin, le fait d'en avoir plus rassure la plupart d'entre-nous. Si on ne fait pas confiance à la sensation de faim, on fera confiance à ce désir d'en avoir plus.

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Pour manger avec son ventre, il faut pouvoir se défaire de l'angoisse de manquer. C'est l'inverse de tous les régimes actuels dans lesquels on se met en restriction. La réalité des tailles actuelles pour les femmes, c'est du 42 et on est conditionnée pour mettre du 38. On n'est pas dans la réalité. L'idéal est totalement fabriqué, on ne s'occupe pas de notre faim mais d'un idéal avec paradoxalement des sollicitations permanentes pour la consommation. C'est un paradoxe qui rend les gens très éloignés de leur sensation de faim.

Pour lire l'article complet : atlantico.fr

lundi, 23 juin 2014

Fournaise en éruption

L'éruption a démarré dans la nuit de vendredi à samedi sur le flanc sud-est du volcan, après une heure d'activité sismique et quatre ans de sommeil..


Le volcan du Piton de la Fournaise, à La Réunion, est un des volcans les plus actifs au monde. La dernière éruption du Piton de la Fournaise, qui n'avait duré que quelques jours, remonte à décembre 2010. Sa dernière grande activité volcanique, baptisée "éruption du siècle" remonte à 2007; elle avait entraîné l'évacuation du petit village du Tremblet, au sud-est de l'île de La Réunion. Le volcan de la Réunion entre en moyenne en éruption tous les 8 mois depuis 1640, selon l'Observatoire volcanologique de l'île.

dimanche, 22 juin 2014

L'été de Bernard Lavilliers

Je cherchais quelques rimes quand elle m´est apparue
Cette beauté qui signe princesse de la rue
Élégante, exotique, sortie des « Fleurs du mal »
Des fumées baudelairiennes un amour marginal
Juste derrière l´épaule un tatouage digne
Malheur à qui me frôle je suis comme suis
Je suis comme je suis plaisir à qui me prend
Et dans ce jeu de rôle, je te veux maintenant

06:16 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson, vidéos, clip, été

samedi, 21 juin 2014

NO TAV, no al treno ad alta velocità

L’écrivain italien Erri De Luca est accusé par la justice italienne d’«instigation à la violence et à la délinquance». Longtemps ouvrier, De Luca soutient la lutte populaire des habitants du Val de Suze, mobilisés depuis des années contre le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin. Maintes fois ajournée depuis 1991, censée entrer en service en 2028, la LGV doit raccourcir le temps de trajet entre les deux villes et selon ses promoteurs, libérer la route d’un million de camions par an. Mais le coût - plus de 26 milliards d’euros - est jugé exorbitant par les «NO TAV» (no al treno ad alta velocità). Ils mettent en cause la pertinence de ce projet titanesque qui implique le percement sous les Alpes du plus long tunnel d’Europe (57 kilomètres).

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Interview : Pourquoi, selon vous, ce projet ne doit pas se faire ?
Ce n’est pas selon moi, mais selon les habitants du Val de Suze ! Je partage leurs arguments. Le projet impose de creuser un tunnel dans une montagne qui est truffée d’amiante et de pechblende, matériau radioactif. La perforation de la montagne va mettre à l’air libre ces matériaux et cela va provoquer, et provoque déjà, des nuisances sanitaires et environnementales. C’est un projet nocif et de plus, inutile. Il suffirait de moderniser la ligne ferroviaire existante, qui est utilisée à moins de 20% de sa capacité. Le trafic sur cette ligne est en fait très réduit.

Source : liberation.fr

vendredi, 20 juin 2014

Toshiba, futur producteur de légumes

Toshiba, fabricant japonais de matériel électronique et informatique mais aussi équipementier pour la production d'énergie a annoncé mi-mai 2014 une nouvelle activité : la production de légumes dans une usine aseptisée de haute technologie. Les légumes produits bénéficieront de conditions optimales de pousse : température, hygrométrie, luminosité, modulés informatiquement pour répondre au mieux aux besoins des cultures. L'usine sera dotée « d'éclairages fluorescents avec des longueurs d'onde optimisées pour la croissance des végétaux, d'un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d'humidité constant, d'un dispositif de surveillance de l'état physique des plantes et d'équipements de stérilisation pour l'emballage des produits ». Les intrants (eau, éléments nutritifs) seront également rigoureusement délivrés aux plantes même si les pesticides seront proscrits.

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La culture se fera hors-sol, comme de très nombreuses cultures dans le monde. Les personnels dotés de masques et de combinaisons anti-contamination, ressembleront peu à des ouvriers agricoles. Dans un premier temps, Toshiba souhaite produire des salades, des épinards et des choux dans une usine déjà en construction à Yokosuka au Japon. Celle-ci sera opérationnelle au deuxième trimestre de 2014 et devrait produire 3 millions de salades par an sur près de 2 000 m². Ces légumes seront destinés aux supermarchés et restaurants pour un chiffre d'affaire annuel estimé à 2,17 millions d'euros. Toshiba réfléchit déjà la construction d'autres usines de ce type hors du Japon et à la mise en vente d'équipements dédiés à ce type d'installation.


Source : notre-planete.info





Source : http://www.notre-planete.info/actualites/4044-agriculture-usine-Toshiba-hors-sol

jeudi, 19 juin 2014

Plan de réduction des émissions de CO2

Les Etats-Unis ont proposé début juin, la mise en place d'un plan de réduction des émissions de CO2 des centrales électriques existantes à travers le pays avec un objectif de baisse de 30% des émissions d’ici à 2030 par rapport à 2005. Ce plan d’action sur le climat va créer une économie fondée sur une énergie propre. L’idée est d’instaurer un plafond d’émissions de carbone au niveau national et de laisser chacun des 50 Etats américains décider comment atteindre ces objectifs, via le recours aux énergies renouvelables, et au besoin en instaurant un marché du carbone où s’échangent des « permis de polluer » accordés par l’Etat.

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Selon le laboratoire américain des énergies renouvelables, il serait possible, d'ici à 2050, de déployer 80 % d'électricité d'origine renouvelable, dont 50 % d'énergies intermittentes, sans déstabiliser l'équilibre offre-demande. Ce plan risque toutefois de se heurter à l’hostilité des autorités locales contrôlées par les républicains. Mais, sur le plan international, il peut stimuler les négociations internationales, avant le grand sommet pour le climat prévu en France en 2015 qui s'annonce comme le rendez-vous politique majeur de l'année à venir.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

mercredi, 18 juin 2014

La photo empêcherait la mémorisation

Une recherche de l’université de Fairfield du Connecticut aux USA montre que lorsque des personnes prennent des photos, elles ont plus de difficultés à se souvenir des objets fixés sur la pellicule. Si on prend des photos, c’est pour se souvenir des moments importants de la vie. Une étude parue dans Psychological Science semble montrer que le fait de prendre des photos empêche d’enregistrer correctement des détails dans sa mémoire. Pour Linda Henkel, auteure de l'article, « les gens sortent si souvent leur appareil photo presque sans réfléchir. Quand ils comptent sur la technologie pour se souvenir à leur place, cela peut avoir un impact négatif sur la façon dont ils se rappellent leurs expériences ».

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Les chercheurs ont réalisé deux expériences. Dans la première, 27 étudiants ont fait une visite dans un musée d'art afin de voir 30 objets, dont 15 devaient être photographiés et 15 simplement observés. Les participants avaient 30 secondes pour observer l’objet ou 20 secondes pour l’observer et 10 secondes pour le photographier. Le lendemain, ils devaient noter les noms des objets dont ils se souvenaient et répondre à des questions sur des détails. Le taux de réponses correctes sur les détails des objets photographiés était de 55 % contre 64 % pour les objets seulement observés : les participants se souvenaient moins bien des objets photographiés que de ceux qu’ils avaient uniquement regardés.
Dans la deuxième expérience, la possibilité de zoomer protégeait la mémoire des détails, indépendamment du détail grossi : même les détails non zoomés étaient mieux retenus si le participant avait photographié une autre partie de l’objet. La manière dont la photographie était prise avait donc un effet sur le processus de mémorisation.

Source : futura-sciences.com

mardi, 17 juin 2014

Ambroisie et autres plantes invasives

Le comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres plantes invasives prépare une nouvelle proposition de loi visant à lutter contre leur prolifération et leurs impacts sur les personnes allergiques et les agriculteurs, qui devrait être déposée à l'automne au Parlement. Le comité a élargi en mars dernier "son spectre de suivi" à quatre autres plantes invasives : le datura, l'orobanche, la renouée du Japon et la berce du Caucase. Si le pollen de l'ambroisie est "fortement allergène" et touche environ 15% de la population française, cette plante gagne l'ensemble de la France (87 départements) et impacte 75% des parcelles de tournesol. Les agriculteurs en sont les premières victimes. Alterner les cultures, arracher manuellement l'ambroisie, voire pratiquer le binage figureraient parmi les solutions de lutte.

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Les graines de datura stramonium sont "hautement toxiques" et impactent également les champs cultivés de tournesol mais aussi de maïs, les vignes et les vergers. La présence de graines de datura dans les denrées alimentaires est très réglementée (tourteaux). La plante se développe préférentiellement dans la zone grand Sud-Ouest de la France mais elle a tendance à envahir désormais les régions plus au Nord. L'orobanche ramosa est également "un fléau" pour l'agriculture (haricot, tomate, tournesol, colza, chanvre, pomme de terre…). Dans l'Ouest de la France, plus de 150.000 ha de surface agricole utile (SAU) seraient potentiellement concernés par l'extension de ce parasite. La renouée du Japon "colonise les bords de route et les berges des cours d'eau" et la berce du Caucase provoque, au simple contact avec la sève, une sensibilisation de la peau aux rayons du soleil ce qui peut être à l'origine de sévères brûlures.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site : actu-environnement.com

lundi, 16 juin 2014

Innovation, précaution

Selon le Medef, le principe de précaution peut mener à une inhibition du progrès. Il est favorable à une précision du principe de précaution et à un équilibrage par le principe d'innovation. Cela permettrait une plus grande objectivité dans l'évaluation du risque, notamment en termes de gravité et de réversibilité, raisons inscrites dans la charte de l'environnement actuelle pour invoquer la précaution. Cela permettrait également la mise en place de procédures graduelles, avec une poursuite de la recherche et des expérimentations contrôlées. Inscrire le principe d'innovation dans la Constitution garantirait un droit au progrès et au bénéfice de la science et de la technologie. Seulement, toute innovation est-elle bonne à prendre au point de l'inscrire comme un droit ?

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Selon Nicolas Hulot, l'innovation est un enjeu majeur pour résoudre la situation actuelle mais le principe de précaution n'a à aucun moment sacralisé le risque zéro, même s'il a occasionné quelques blocages. En réponse à ceux qui donnent des exemples de freins à l'innovation causés par le principe de précaution, Nicolas Hulot met en avant des contre-exemples : "Les scandales de l'amiante ou du chlordécone auraient pu être évités grâce au principe de précaution", estime-t-il, rappelant que celui-ci ne peut être appliqué qu'en cas de dommages graves et irréversibles.

Source : actu-environnement.com

dimanche, 15 juin 2014

Ce soir, il pleut sur la maison

Ce soir mon petit garçon
Mon enfant, mon amour
Ce soir, il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!


On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux
Seuls

05:34 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson, reggiani, vidéos

samedi, 14 juin 2014

L'agroécologie, plus qu'une alternative agronomique

Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant. Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture définit l'agroécologie comme un système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires. Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, avait provoqué de vifs débats en janvier à l'Assemblée.

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C'est un modèle qui entreprend de réconcilier l'agronomie et l'écologie, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Le modèle agricole actuel contribue à aggraver les problèmes en matière de conservation de l'eau, de qualité des sols, de sécurité alimentaire, de santé humaine. Les caractéristiques du modèle agricole actuel sont l'élevage en batterie, la sélection de fruits et légumes sans goût pour satisfaire les besoins de transport et les normes de conservation, la mise à l'écart de ceux étant jugés comme « difformes », le recours massif aux colorants et agents de texture. Avec l'intensification du changement climatique, les agriculteurs vont devoir transformer leurs comportements, en choisissant des variétés et des cultures plus adaptées au climat, mais aussi en optimisant l'irrigation. L'agroécologie équivaut aussi à substituer des pratiques naturelles pour protéger les végétaux au détriment des pesticides. D'autre part, la revitalisation de l'apiculture est essentielle, dans la mesure où 1/3 de ce que nous mangeons n'existerait pas si les abeilles disparaissaient. L'économie circulaire doit être introduite dans les fermes, car les effluents d'élevages et autres déchets produits par les activités agricoles (lisiers, fumiers) peuvent être valorisés comme fertilisants, et aussi comme source d'énergie renouvelable, grâce à la méthanisation.


Source : notre-planete.info

vendredi, 13 juin 2014

Pourtant, elles n’ont plus de goût.

Les tomates sont souvent au menu pendant les mois d’été. Pourtant, elles n’ont plus de goût. La mise à disposition de la communauté scientifique de la séquence génétique de la tomate va-t-elle permettre de remédier à ce problème ? Selon la directrice de recherche au GAFL (laboratoire Génétique et amélioration des fruits et légumes, Inra, Avignon), lorsque la sélection des variétés de tomate a été organisée à partir des années 50, elle ne s’est pas préoccupée du goût. Résistances aux maladies et aux ravageurs, rendements, précocité, texture et conservation étaient prioritaires.

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Ce fruit originaire d’Amérique du Sud, de la famille des solanacées comme la pomme de terre, a commencé à être cultivé sous serre, toute l’année, y compris dans des pays du nord de l’Europe. Selon Mathilde Causse, qui se préoccupe du goût de la tomate à l’Inra depuis 15 ans, les variétés ont été adaptées aux conditions de culture sous abri et avec moins de lumière, or la chaleur et la lumière sont déterminantes pour le goût. Un autre palier a été franchi dans les années 80 : des sélectionneurs israéliens ont mis sur le marché une variété –Daniela- pouvant se conserver 3 semaines après récolte, grâce à une mutation sur le gène rin. Le fruit est plus ferme et mûrit moins vite. De plus, les tomates sont cueillies avant maturité, lorsqu’elles sont orange en France ou encore vertes aux Etats-Unis, alors que les arômes se dégagent dans les dernières phases de maturité. Ensuite il y a le transport, le stockage, puis la conservation chez le consommateur. Lorsqu’on les met dans le réfrigérateur, elles perdent leurs arômes. Il faudrait les sortir au moins 24h avant de les servir en salade pour récupérer leur saveur. La génétique fera peut-être progresser le goût des tomates adaptées à des circuits de production et de distribution de masse, mais le chemin le plus court vers une tomate savoureuse est le suivant: s’approcher au plus près d’un pied de tomate bien exposé au soleil et cueillir le fruit à maturité.

Source : sciencesetavenir.fr