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mercredi, 05 mars 2014

Où sont les habitants de Fukushima ?

6000 personnes sont toujours enregistrées à Futaba, la ville la plus proche de la centrale nucléaire, alors que celle-ci a été entièrement évacuée dès les premiers jours de l’accident et personne n’a été autorisé à s’y réinstaller. Aujourd’hui encore, 138000 personnes sont toujours considérées comme des réfugiés de l’accident nucléaire. Selon l’Agence pour la reconstruction, près de 50.000 ont fui à des centaines, voire des milliers de kilomètres de là, jusqu’aux îles tropicales d’Okinawa. Mais une majorité (près de 90.000) est restée à l’intérieur de la préfecture, donc relativement près de la centrale nucléaire.

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Minamisoma ne ressemble plus à la ville fantôme du début de la crise. Les écoles, les hôpitaux et les restaurants ont rouvert. Et la partie de la ville située à plus de 20 kilomètres de la centrale s’est couverte de 2800 préfabriqués qui accueillent les résidents qui habitaient à l’intérieur du rayon des 20 kilomètres. Hirono, située à moins de 30 km de la centrale, ne compte que 1331 personnes selon l’étude menée par la mairie, quatre fois moins qu’avant l’accident. Comment assurer le suivi médical de la population si on ne sait pas où elle se trouve ?
Pour en savoir plus, on peut consulter l'enquête menée sur le site sciencesetavenir.fr

mardi, 04 mars 2014

De nombreuses civilisations se sont éteintes

De nombreuses civilisations ont jalonné la Terre, et se sont éteintes. Les archéologues cherchent à comprendre comment la civilisation de l’Indus, qui a régné sur le nord-ouest de l’Inde et le Pakistan entre 5000 et 1900 avant J.-C., s’est soudainement éteinte. Parmi les hypothèses évoquées, le changement climatique soudain, entraînant une diminution des moussons estivales et un assèchement de la zone. cette hypothèse fait l'objet d'une étude publiée dans Geology par l’équipe de David Hodell, de l’université de Cambridge. Si lce peuple vivaient dans les campagnes, les archéologues ont retrouvé les vestiges de métropoles importantes, de plus de 80 hectares, dotées de plus de 40.000 habitants et entourées de fortifications. La population maîtrisait l’artisanat et travaillait de nombreux matériaux, comme la stéatite ou l’or, que les habitants revendaient jusqu’au Moyen-Orient tant leurs objets étaient sophistiqués. Les maisons suivaient les routes et ruelles, et disposaient presque toutes de puits et de systèmes de drainage. L’eau devait donc jouer un rôle fondamental.

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À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.

Source : futura-sciences.com

lundi, 03 mars 2014

L'Arctique devrait avoir disparu en 2054

La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.


A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.


Source : notre-planete.info

dimanche, 02 mars 2014

Viens sur la montagne

Viens viens sur la montagne
Tout près du ciel j´ai ma maison
Viens viens sur la montagne
Là-haut il fait si bon

marie laforet - viens sur la montagne par ROCKYMARLBORO

samedi, 01 mars 2014

Le vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans

Cette semaine, le cabinet d'étude spécialisé sur le nucléaire Wise-Paris a présenté un rapport commandé par Greenpeace et analysant les enjeux liés au vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans d'exploitation. En 2008, EDF l'évaluait à 400 millions d'euros par réacteur et en janvier 2011, l'entreprise le réévaluait à 900 millions d'euros par réacteur. En cause, notamment, le renforcement progressif des impératifs de sûreté et l'absence de règles claires validées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cette dernière devant se prononcer sur ce dossier d'ici à 2018. Selon le président de l'ASN, la possibilité de faire fonctionner les réacteurs au-delà de 40 ans "n'est pas acquise". D'autant que les évaluations complémentaires de sûreté post-Fukushima et l'élaboration du noyau dur ne sont pas encore achevées.

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L'anniversaire des 40 ans approche pour un grand nombre de réacteur. Selon le directeur de Wise-Paris, 80% des réacteurs français ont été mis en service entre 1977 et 1987. Les travaux de prolongement de la durée de vie des réacteurs concerneront donc une grande partie du parc sur une période très courte. Compte tenu des conclusions du rapport, Greenpeace formules deux recommandations qui devraient constituer, selon l'association, la base pour la future loi de transition énergétique. Tout d'abord, la loi devrait fixer à 40 ans l'âge limite des réacteurs français. Ensuite, pour assurer le renouvellement du parc national de production électrique, il conviendrait de fixer un objectif de 45% d'énergies renouvelables pour 2030.

Source : actu-environnement.com

vendredi, 28 février 2014

Le jazz est une musique à part

On compare le jazz à une conversation dans laquelle les musiciens se retrouvent et improvisent chacun à leur tour sur un standard. C’est une sorte de langage subtil où les instruments apportent l’un après l’autre leur note personnelle. Que se passe-t-il dans la tête des trompettistes, pianistes et autres guitaristes qui travaillent avec ardeur pour répondre aux mélodies de la plus belle des manières ? C’est à cette question insolite qu’a voulu répondre une équipe de l’université John Hopkins à Baltimore aux États-Unis. Ses résultats, publiés dans la revue Plos One, lèvent le voile sur la structure tout à fait originale du cerveau des jazzmans.

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Pour cette étude, les chercheurs ont recruté onze joueurs de piano jazz âgés de 25 à 56 ans. Au cours d’une session musicale, ils ont mesuré l’activité cérébrale de chacun des musiciens à l’aide d’un instrument particulier permettant de réaliser des images par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant leurs improvisations. Les résultats montrent que certaines régions du cerveau impliquées dans le langage, le gyrus frontal inférieur ainsi que les gyrus temporaux inférieurs et supérieurs, sont extrêmement actives chez les musiciens. Ces zones cérébrales ne seraient donc pas limitées au langage mais participeraient à la communication en général, que ce soit par la parole ou par la musique. « Jusqu’ici les chercheurs s’étaient focalisés sur la communication orale, explique Charles Limb, le principal auteur de l’étude, et également joueur de jazz. En étudiant le jazz, nous avons pu observer un lien fort dans le cerveau entre le langage et la musique. »

Source : futura-sciences.com

jeudi, 27 février 2014

Des filets pour stopper les pulvérisations d'insecticides

Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne, la production de légumes est en pleine expansion. Pour protéger les cultures contre les ravageurs, les petits exploitants pratiquent une lutte chimique intensive qui pollue l'environnement et menace la santé publique. Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, une équipe de scientifiques de plusieurs institutions a testé avec les petits agriculteurs au Bénin et au Kenya l’utilisation de filets placés sur les légumes.


Ces filets simples et faciles d’utilisation ont permis de réduire de 70 à 100 % les pulvérisations d'insecticides pour les cultures de choux et de tomates. Les filets améliorent également la qualité des légumes et le rendement des cultures. Ils peuvent être réutilisés pendant cinq ans sur différentes cultures. La société tanzanienne A à Z Textile Mills peut produire, distribuer et recycler ces filets dans la région. La recherche travaille désormais à renforcer l’effet protecteur des filets contre les petits insectes qui peuvent passer à travers les mailles.


Le projet, intitulé BioNetAgro, a été mené par le Cirad et Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (Kenya), Icipe (Kenya), INRAB (Bénin), Université Abomey Calavi (Bénin), ONG APRETECTRA (Bénin), A to Z Textile Mills (Tanzanie)

mercredi, 26 février 2014

Les éoliennes brassent l'atmosphère

Alors que plusieurs études récentes avaient révélé que la circulation atmosphérique pouvait être modifiée par les éoliennes, tout comme les températures et les précipitations, les conséquences d'un déploiement massif d'installations de production d'énergie éolienne (souvent appelées fermes éoliennes) viennent d'être estimées. En Europe, cette question est particulièrement importante car conformément aux engagements des pays européens, la production d'énergie éolienne devrait doubler entre 2012 et 2020.

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Des chercheurs du CNRS, du CEA et de l'UVSQ, en collaboration avec l'INERIS et l'ENEA, l'agence italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement durable ont réalisé des scénarios idéalisés de déploiement de fermes éoliennes géantes. À proximité des fermes éoliennes, on enregistre une augmentation significative des températures, en particulier la nuit. En effet, à ce moment-là, les éoliennes brassent davantage l'atmosphère que pendant la journée, ce qui réchauffe l'air et limite donc le refroidissement nocturne près du sol. Dans cette étude, les scientifiques ont comparé des simulations climatiques réalisées sans et avec l'effet des éoliennes, selon une hypothèse réaliste de déploiement de ce type de production en 2020 sur l'ensemble du continent européen. Conclusion de cette étude : les différences introduites par les éoliennes restent très faibles par rapport à la variabilité naturelle du climat, cette différence atteint au maximum 0,3°C en température et on observe une baisse de quelques pourcents des cumuls de précipitations saisonnières, uniquement significatives en hiver).

Source : notre-planete.info

Off-shore en France : consoglobe.com

mardi, 25 février 2014

Les progrès ne profitent qu'à une infime minorité

Le «Rapport mondial, au-delà de 2014» du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) rassemble des données de 176 pays, fait le point 20 ans après la Conférence internationale sur la population et le développement qui s'était tenue au Caire en 1994. Il souligne que les inégalités croissantes risquent de remettre en cause les progrès accomplis depuis cette date dans des domaines comme la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté.

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Selon le directeur général du Fonds, Babatunde Osotimehin, les progrès ne profitent qu'à une infime minorité : «le rapport met en lumière les inégalités persistantes et la discrimination qui menacent de ralentir le développement». Ainsi, plus de la moitié des revenus supplémentaires générés entre 1988 et 2008 est allée aux 5% de la population mondiale les plus riches et rien aux 10% les plus pauvres. «Notre plus grand défi réside dans le fait que nos progrès (..) sont de plus en plus inégalement répartis, ce qui menace le développement, l'environnement et notre avenir commun», souligne le rapport. «Les inégalités croissantes sont perturbatrices et très préjudiciables pour le développement durable». En revanche, ajoute-t-il, «des recherches suggèrent que des femmes mieux éduquées et des familles en bonne santé ont un effet positif sur la croissance du PNB».

Source : affaires.lapresse.ca

lundi, 24 février 2014

Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie

La mascotte d'Expo Milano 2015, le visage en style Arcimboldo et les onze personnages de la famille de fruits et de légumes pour raconter le thème de l'Exposition Universelle : Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie.


Expo Milano 2015 a lancé un concours international pour identifier les « Best Practices », les Meilleures Pratiques pour le développement durable et la sécurité alimentaire. Les initiatives sélectionnées seront le contenu vif et durable de l’Exposition Universelle, un legs sur la sécurité alimentaire pour le monde entier. Les cadres prioritaires auxquels devront se référer les activités postulant au titre de « Best Practices » de l'Exposition Universelle de Milan sont au nombre de cinq : gestion des ressources naturelles, amélioration de la qualité des produits alimentaires, dynamiques socio-économiques et marchés mondiaux, développement des communautés rurales et des modèles de consommation durable. Les propositions pourront être présentées jusqu'au 30 avril 2014 par des organismes et des autorités locales ou par des agences publiques, organisations intergouvernementales et agences internationales, réseaux, ONG, associations, fondations publiques et privées, entreprises, organismes de recherche, structures académiques et partenariat public-privé.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'exposition : fr.expo2015.org

dimanche, 23 février 2014

Martin Fourcade est entré dans l'histoire des JO

Martin Fourcade

JO 2014: «Martin Fourcade est entré dans l... par lefigaro

samedi, 22 février 2014

Pas d'économie circulaire sans écoconception

Le modèle économique linéaire : extraire, fabriquer, consommer, jeter, ne peut rester la référence. L'économie circulaire avec une utilisation en boucle des ressources, s'imposera dans les années à venir. La maintenance, le réemploi, la réparation, la remise à neuf, la récupération, le recyclage deviendront les règles à suivre.

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Le recyclage des matières plastiques, du verre et du papier est en bonne voie. Par contre, la récupération des métaux dans le matériel électronique s'effectue encore très souvent dans les pays à bas coût de main d'oeuvre. Si l'économie circulaire fait circuler les déchets à grande échelle, on perd l'intérêt écologique de ce mode de fonctionnement. De plus, trop souvent les produits manufacturés ne sont pas conçus pour faciliter le réintroduction de ces produits au sein de l'économie circulaire. L'écoconception consiste à prendre en compte l'impact environnementale d'un produit sur l'ensemble de son cycle de vie.

Pour s'informer on peut lire le livre "L'économie circulaire" de Rémy Le Moigne édité chez Dunod

vendredi, 21 février 2014

Le vent solaire peut-il produire de l'eau ?

On pensait que seule notre planète était recouverte d'eau. Depuis, d'importantes découvertes astronomiques ont confirmé que l'eau est présente sur de nombreuses planètes et astéroïdes de notre système solaire mais aussi sur des exoplanètes, des comètes, des météorites et maintenant sur les grains de poussières qui flottent dans l'espace.

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Le vent solaire peut-il produire de l'eau ? Or, lorsque les astronautes ont ramené des roches et des échantillons de sol de leur voyage sur la Lune, les scientifiques avaient remarqué que l'irradiation du vent solaire endommageait les objets spatiaux dépourvus d'une atmosphère protectrice, comme c'est le cas sur Terre. Ils ont alors rapidement suggéré que l'eau pouvait être à l'origine de ce phénomène. En effet, les grains de poussières interplanétaires proviennent de comètes, d'astéroïdes et de débris issus de la naissance tumultueuse de notre système solaire. Or, ils contiennent beaucoup de silicate, un minerai constitué de silice et d'oxygène. De son côté, le vent solaire, un flux de plasma éjecté en permanence par le soleil, comprend des ions d'hydrogène à haute énergie. Lorsque ceux-ci rencontrent un grain de poussière, l'oxygène peut se dissocier de la silice et se combiner avec l'hydrogène pour former des minuscules bulles d'eau.

Source : notre-planete.info

jeudi, 20 février 2014

Clé de notre avenir ou cause de notre perte

Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.


Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org

mercredi, 19 février 2014

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier

L'expédition L’Odyssée sauvage a débuté le 21 décembre 2013. Nicolas Vanier s'est dirigé de la côte pacifique, en Sibérie, vers l'ouest et a traversé la Mandchourie, en Chine, le long du fleuve Amour, puis est entrée en Mongolie. Nicolas Vanier se déplace en traîneau avec dix chiens. Une équipe accompagnatrice le suit ou le précède pour la logistique et le tournage de séquences vidéo lors de leurs rencontres. L'expédition terminera son périple de 6000 kilomètres sur une île du lac Baïkal, en Russie.

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Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.

mardi, 18 février 2014

Collision avec un baleinier japonais

Un navire de l'organisation Sea Shepherd est entré en collision avec un baleinier japonais dans l'océan Austral, poussant Tokyo à demander au gouvernement néerlandais de prendre des "mesures concrètes" contre le navire.


Collision d'un navire de Sea Shepherd avec un... par liberationafp

lundi, 17 février 2014

Un nouvel maïs OGM autorisé

Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain Pioneer, va être autorisé à la culture dans l’Union Européenne malgré l’opposition de 19 pays dont la France. Ce maïs produit un insecticide censé tuer la pyrale du maïs et résistant à plusieurs herbicides dont le principe actif est le glufosinate d’ammonium. Déposé en 2001, le dossier de Pioneer Hi-Bred avait reçu un avis positif de l’Agence européenne de sécurité alimentaire en 2005. Soumis ensuite à un collège d’experts des différents Etats membres qui n’ont jamais pu se mettre d’accord, le dossier est resté en attente. Le Conseil des ministres de l’environnement de l’UE aurait dû trancher, mais la Commission ne lui a jamais transmis le dossier. Le groupe Pioneer a alors saisi la Cour de justice européenne pour que la Commission se prononce. Cette prochaine autorisation portera à cinq le nombre d’OGM autorisés à la culture dans l’UE. Dans les faits, un seul OGM est actuellement cultivé dans quelques états, le maïs MON810, les autres plantes transgéniques, les maïs BT176 et T25 ainsi que la pomme de terre Amflora, ayant été abandonnés.

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Le conseil des Etats membres n’est pas parvenu à obtenir une majorité qualifiée pour bloquer cette autorisation. Les opposants à un nouveau maïs transgénique dans les champs européens ne totalisaient que 210 voix alors qu’il en fallait 260 pour bloquer le TC1507. Les abstentions de l’Allemagne (29 voix), de la Belgique (12 voix), du Portugal (12 voix) et de la République tchèque (12 voix) ont manqué pour atteindre la majorité de 260 voix. Cinq pays ont voté pour : Espagne, Royaume-Uni, Suède, Finlande et Estonie. Dix-huit pays ont voté contre, dont la France. Pourtant, le Parlement européen avait appelé au rejet de la demande d’autorisation par 385 voix contre 201 et 35 abstentions. La décision du conseil des Etats prévaut sur le vote des eurodéputés.

Source : liberation.fr

dimanche, 16 février 2014

Sur la route du blues... fin



sur la route du blues 3/3 par Amazir2Bejaia

samedi, 15 février 2014

Sous le soleil des Terres d’ailleurs

Le Festival Littéraire et Artistique de Thénac se déroulera du 21 au 23 mars 2014 et prendra racine dans un cadre majestueux, autour du château Maguier. Il débutera le vendredi soir avec la projection d’un film de Simon Allix, gentleman voyageur, «La montagne magique, sur les chemins du Kaïlash». Puis le Festival ouvrira ses portes le samedi après midi et le dimanche toute la journée.

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Expositions, projections, rencontres littéraires, ateliers d’art et d’écriture, fidèle à ses missions d’ouverture sur le monde et de tolérance, le Festival s’engage sur de nouveaux chemins, à la croisée des ailleurs, de l’impalpable et des savoirs. Le public viendra ainsi à la rencontre d’hommes et de femmes écrivains, artistes, grands voyageurs, curieux du monde et de l’humain. Imaginaire, évasion, histoires, sciences et ethnologies seront au cœur du Festival, avec des détours magnifiques en Océanie, Mongolie, Corée du Nord, Afghanistan, Nouvelle Zélande, Patagonie, Népal et encore bien d’autres contrées, dont les seuls noms évoquent le dépaysement le plus total.

Pour en savoir plus : salondulivrethenac.over-blog.com

vendredi, 14 février 2014

Gaz de schiste, recommandations suffisantes ?

Décriée à cause de ses impacts environnementaux notamment visibles aux Etats-Unis et de l'absence de volonté politique pour remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables, la technique de fracturation hydraulique vient pourtant d'être recommandée officiellement par l'Europe. En effet, la Commission européenne a adopté le 22 janvier une recommandation visant à garantir la mise en place de mesures appropriées en matière de protection de l'environnement et du climat en ce qui concerne la technique de fracturation hydraulique à grand volume (fracking) utilisée notamment dans l'exploitation du gaz de schiste.


La recommandation de la commission européenne a pour objectif d'aider tous les États membres désireux de recourir à cette technique à gérer les risques environnementaux et sanitaires et à accroître la transparence à l'égard des citoyens. La recommandation adoptée, qui se fonde sur la législation en vigueur de l'Union européenne invite les États membres à :
planifier les projets et à évaluer les possibles effets cumulatifs avant de délivrer des autorisations ;
évaluer rigoureusement les incidences sur l'environnement et les risques associés ;
veiller à ce que l'intégrité du puits corresponde aux meilleures pratiques ;
contrôler la qualité de l'eau, de l'air, des sols au niveau local avant le début des activités, afin de détecter d'éventuels changements et de parer aux risques émergents ;
limiter les émissions atmosphériques, y compris les émissions de gaz à effet de serre, par le captage du gaz ;
informer le public des produits chimiques utilisés dans les différents puits, et à veiller à ce que les exploitants appliquent les bonnes pratiques pendant toute la durée du projet.
La Commission invite désormais les États membres de l'Union à appliquer ces principes dans un délai de six mois et, à compter de décembre 2014, à informer chaque année la Commission des mesures qu'ils auront mises en place.

En France, la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique sur le territoire, jusqu'à quand ?

Source : notre-planete.info