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vendredi, 29 avril 2011

De la fourche à la fourchette

 Pour la première fois, un projet de grande envergure est mis en place par les jeunes agriculteurs du Loir-et-Cher dans la salle mythique de Blois qu’est la Halle aux grains.

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L’action vise à répondre à trois enjeux déterminants :

Un enjeu environnemental : la valorisation des produits locaux, en vente directe ou via des circuits de commercialisation courts pour réduire l’importation de produits étrangers et le respect environnemental en diminuant des transports longs et polluants.

Un enjeu économique : la valorisation des produits locaux et de saison est primordiale pour l’économie du territoire, elle permet d'y garder un certain nombre d’acteurs.

Un enjeu pédagogique pour les consommateurs : la dégustation de produits locaux cuisinés de manière simple et rapide doit pouvoir donner le goût aux consommateurs de revenir vers des fondamentaux comme le plaisir de cuisiner.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site de la Chambre d'agriculture

jeudi, 14 avril 2011

Les gardiens de la biodiversité.

DÉCLARATION DE BALI SUR LES SEMENCES
Les Semences Paysannes sont la Dignité, la Culture et la Vie: Agriculteurs en résistance pour défendre leur droit aux semences paysannes .

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Dans le monde d'aujourd'hui nous sommes les victimes d'une guerre pour le contrôle des semences. Nos agricultures sont menacées par les industries qui cherchent à contrôler nos semences par tous les moyens possibles. Le résultat de cette guerre déterminera l'avenir de l'humanité étant donné que nous dépendons tous des semences pour notre alimentation quotidienne.
Un acteur de cette guerre est l'industrie des semences du génie génétique, des technologies hybrides et des produits agrochimiques, qui vise l'appropriation des semences pour multiplier ses profits en obligeant les agriculteurs à consommer et dépendre de ses semences. De l'autre côté se trouvent des paysans et paysannes qui conservent et reproduisent nos semences, avec nos systèmes vivants de semences locales, paysannes et indigènes, les semences qui sont le patrimoine de nos peuples. C’est une richesse que nous mettons généreusement au service de l'humanité.
...
Quelle que soit la décision du Traité de reconnaître ou non ceux qui sont les gardiens de la biodiversité, nous allons continuer à travailler au sein de nos propres systèmes paysans de semences, qui ont dans le passé et continueront à l'avenir d'assurer la diversité génétique et de nourrir l'humanité. Ainsi, nous conservons les semences non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos enfants : les semences paysannes sont le patrimoine des communautés paysannes et des peuples indigènes au service de l'humanité.

Pour lire cette déclaration, on peut se connecter sur le site bio-aquitaine.com

mercredi, 13 avril 2011

L'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.

L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature. C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.

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L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), des avantages économiques (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), des avantages sociaux et sanitaires (production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).
“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.” Pierre Rabhi

Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site terre-humanisme.org

mercredi, 30 mars 2011

Nourrir en affamant

Lors des plaidoiries lycéennes 2011, François Derouault a obtenu le prix de l'Engagement citoyen pour sa plaidoirie intitulée "Nourrir en affamant".

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Mesdemoiselles, mesdames et messieurs,
Un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Et ce chiffre pourrait bien augmenter si l’accaparement des terres arables des pays du Sud continue de se généraliser. Ce sont les droits des populations locales, victimes de ce phénomène au caractère impérialiste, que je suis venu défendre.
En 2050, la population mondiale devrait s’élever à plus de neuf milliards d’habitants. Cette perspective d’avenir a favorisé le « land grabbing », également connu sous le nom d’accaparement de terres, dans un contexte de crise alimentaire et agricole. En effet, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Royaume-Uni, et même la France, investissent par le biais de leurs firmes transnationales dans les terres cultivables de la planète. Selon un rapport d’Oxfam, une confédération d’ONG, 45 millions d’hectares ont été négociés ces dernières années, soit plus de la superficie des Philippines. L’objectif officiel des investisseurs est d’assurer la sécurité alimentaire, mais officieusement, il s’agit de faire du profit. Du profit, toujours du profit, encore du profit. Et je n’en parlerais pas si seulement ce n’était pas au détriment de l’environnement, des pays les moins avancés, et de leurs deux milliards de petits producteurs dont 800 millions sont sous-nourris...

Pour lire ou écouter cette plaidoirie en entier, on peut se connecter sur le site memorial-caen.fr

mardi, 22 mars 2011

Le Bisphénol A, perturbateur endocrinien

Le Bisphénol A, BPA, est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates, une matière plastique qui est utilisée dans la fabrication de produits tels que les biberons. De faibles quantités de BPA peuvent passer d'un contenant en plastique porté à haute température à l'aliment contenu ; dans le cas des biberons, la préparation lactée. Or, chez le nourrisson, le mécanisme d'élimination du BPA n'est pas pleinement opérationnel avant l'âge de six mois. L'exposition des bébés à cette substance est donc la plus forte au cours de ces premiers mois, en particulier si les préparations lactées, qui sont administrées au moyen d'un biberon, sont leur seule source d'alimentation.

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L'EFSA (European Food Safety Authority) a rendu son avis en septembre 2010. Elle a conclu que le bisphénol A était une substance sûre pour autant que la dose quotidienne absorbée ne dépasse pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel, et que l'exposition de toutes les catégories de la population est inférieure à cette limite. Cependant, le groupe scientifique de l'EFSA a soulevé la question de possibles effets du BPA sur les nourrissons en particulier, et conclu qu'il convenait de continuer à être attentif tant que des données plus fiables sur les zones d'ombre actuelles ne seraient pas disponibles. Depuis ce 1er mars 2011, l'interdiction de fabriquer dans l'Union Européenne des biberons contenant du bisphénol A est entré en vigueur.

Le BPA est suspecté  comme perturbateur endocrinien. Le BPA est un composant de nombreux ustensiles en plastique autres que les biberons. Sous l'effet de la chaleur, le BPA contenu dans le plastique de la bouilloire migre dans l'eau. Lors de la cuisson au micro-ondes, le BPA, ce composant contenu dans le plastique de l'assiette, migre dans les aliments. On peut aussi le trouver dans le revêtement interne des boîtes de conserve et les canettes. Par précaution, il faut minimiser la dose quotidienne absorbée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 25 janvier 2011

Le génome de la fraise des bois décrypté

Des équipes scientifiques internationales sont parvenues à décrypter le génome de la fraise des bois.

Une équipe internationale de chercheurs a découvert que le génome de la fraise sauvage (Fragaria vasca) possède deux jeux de 7 chromosomes et d'environ 35.000 gènes, soit une fois et demie le nombre que possèdent les humains (entre 20.000 et 25.000) . L’équipe qui a travaillé sur ce génome compte plus de 70 chercheurs répartis sur les cinq continents. Le séquençage sera suivi par une identification de tous les gènes grâce à l'utilisation de marqueurs génétiques.

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En Europe et en Amérique du Nord, les fruits de l’espèce Fragaria vesca sont de petite taille. Connus depuis l'Antiquité, les Romains les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable. Mais les fraises poussent également le long des côtes américaines de l'Alaska au Chili. La fraise actuelle est le résultat de croisements de fraises sauvages des Amériques.

Le fraisier des bois posséde un cycle de reproduction très court, de 4 à 6 mois. C'est un avantage qui permet un travail de sélection rapide. En décryptant ce génome, les chercheurs espèrent faire que ces fraises soient plus résistantes aux maladies et aux variations climatiques, plus savoureuses, qu’elles aient une plus longue durée de vie et un plus bel aspect. Le séquençage d'un génome n'est pas réalisé dans le but exclusif de concevoir des plantes OGM. La connaissance du génome permet à l'agronome de repérer et de sélectionner plus rapidement et facilement les meilleurs gènes pour renforcer les propriétés des plantes.

jeudi, 18 novembre 2010

Comment utiliser le pain rassis ?

En comptant la production agricole non récoltée, les pertes durant les différents stockages, le gaspillage chez le consommateur, l'ensemble des pertes dépasse la moitié de la production agricole mondiale. Plus de la moitié des terres agricoles sont exploitées inutilement à cause du gaspillage alimentaire. Pour Lionel Vilain, chargé de mission agriculture pour France Nature Environnement, "il ne faut pas oublier que le gaspillage alimentaire représente autant de pollutions des sols inutiles ou de consommation d'eau pour irriguer ces mêmes terres. Il est certain que des économies très importantes pourraient être réalisées, économies qui permettraient probablement d'éviter d'avoir à doper la production agricole à grands coups de pesticides ou de déforestation, sans compter également les bénéfices économiques et sanitaires pour la population".

En un an, chaque Français jette en moyenne 7kg de produits encore emballés, non entamés. Si on tient compte du pain rassis, des fruits et légumes avariés et des restes cuisinés jetés, on atteint 20kg de déchets par an et par personne.

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L'Organisation Mondiale de l'Alimentation (FAO) affirme que 90% des gens n'auraient pas conscience de la quantité de nourriture qu'ils jettent et des ressources nécessaires à sa production et transformation. Ainsi, qui sait que derrière une baguette de pain rassis jetée à la poubelle, c'est une baignoire d'eau que l'on gaspille indirectement, volume d'eau qui a été nécessaire à sa production ?

Pour relire la recette de gâteau de pain et consulter toutes les recettes à base de pain

mercredi, 13 octobre 2010

Adios El Nino, Hello La Nina?

Adios El Nino, Hello La Nina?

La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.

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Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.

vendredi, 08 octobre 2010

Des villes plus vertes

D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.

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A mesure que les villes s'étendent, les terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.

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En France, avant la première guerre mondiale, la région parisienne possède 1500 jardins ouvriers et à la fin de la seconde guerre mondiale, on en compte plus de 250000. La loi du 26 juillet 1952 retient le terme de jardins familiaux et le cadre légal est défini par le code rural. Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers qui peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial.

Pour en savoir plus sur les jardins familiaux, on peut consulter le site jardins-familiaux.asso.fr

mercredi, 29 septembre 2010

Le saumon transgénique bientôt dans les assiettes américaines ?

La société américaine AquaBounty a créé un saumon de l’Atlantique OGM, doté de deux gènes supplémentaires qui lui permettront de grandir deux fois plus vite qu’un saumon ordinaire. Le poisson « AquAdvantage » recevra un gène de croissance emprunté au saumon Chinook et un gène « anti-gel » emprunté au tacaud, lui permettant de se développer même en eaux froides. La firme AquaBounty prévoit de faire incuber au Canada les œufs génétiquement modifiés, puis les transporter par paquets réfrigérés jusqu’au Panama où les poissons grandiront dans des citernes posées à terre. Au bout de 19 mois, au lieu de 3 ans pour les saumons d’élevages ordinaires, ils seront envoyés aux Etats-Unis pour régaler les gourmets américains. AquaBounty assure ainsi que ses créatures ne risquent pas de s'échapper dans la nature.

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Les savants d'AquaBounty travaillent depuis plus de vingt ans sur ce projet, ils avaient créé leur premier saumon transgénique en 1989 et déposé leur demande d’autorisation à la Food and Drug Administration en 1995. La FDA achève ses auditions, informant déjà par communiqué, que sa réponse devrait être positive. La FDA estime qu' «il y a une certitude raisonnable que la consommation de nourriture provenant de cet animal n’est pas préjudiciable à la santé». Mais ces auditions ont montré que beaucoup de scientifiques restent encore sceptiques quant à l’innocuité de cet OGM. «La science ne peut pas prouver que ce saumon génétiquement modifié est bon pour être consommé par les humains sur une longue période de temps» a invoqué devant la FDA Darrell Rogers, représentant l’Alliance for Natural Health. Il en déduit : «C’est mettre en danger inutilement et imprudemment la santé humaine».

Source : washington.blogs.liberation.fr

dimanche, 05 septembre 2010

A chaque âge ses privilèges

A Okinawa, on considère que les Anciens ont atteint la sagesse, paix des émotions, contemplation, économie d'énergie. Libérés des obligations familiales, ils poursuivent leur travail à leur rythme et se consacrent à leurs activités favorites, jardiner, discuter avec les amis... Ils ont joué un rôle majeur dans le tissu social de la société et ne sont pas mis à l'écart. Au contraire, on les fréquente assidûment au fil des saisons, lors des différentes fêtes. En effet, s'ils ont su ainsi vieillir, c'est qu'ils ont des ondes bénéfiques, que l'on peut ressentir à leur contact.

 

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Tout faire pour ralentir le vieillissement, en adoptant une alimentation saine et une hygiène de vie équilibrée, est légitime mais tricher avec son âge a peu de sens et prive des avantages de son âge.

vendredi, 03 septembre 2010

Le cinquième principe du régime crétois

Le cinquième principe du régime crétois est de boire modérément du vin rouge lors des repas. Les quatre premiers étant de consommer des acides gras insaturés, de limiter la consommation des produits d'origine animale, de préférer les légumes, céréales et fruits, de maintenir l'apport calorique à un niveau raisonnable.

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Le raisin est riche en vitamines A, B1, B2, B3, C, en calcium, potassium, phosphore et fer, en tanins et polyphénols. Sous l'influence de champignons microscopiques, présents à l'état naturel sur les grains, le raisin entame sa fermentation alcoolique dont la durée dépend de la température ambiante. Le vin contient des dérivés nitrés phénoliques, de nombreux nutriments dont les propriétés sont conservées et potentialisées par l'alcool. Le vin but très modérément permet de lutter contre l'oxydation des cellules et le vieillissement. En Crète, chaque famille possède sa vigne et élabore un vin vieilli en fût de chêne selon des traditions ancestrales. Le vin est consommé à table, chaque jour, en quantité modérée et participe à la convivialité des repas.

 

vendredi, 20 août 2010

La spiruline, un aliment médicament

La spiruline a été découverte au 19ième siècle dans le lac Texcoco au Mexique. Elle était utilisée comme aliment par les Aztèques avant l'arrivée des Espagnols. La Spirulina est une algue bleue-verte d'eau douce saturée en sels minéraux. Elle porte des filaments en forme de spirales d'où son nom.

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La spiruline a un rendement protéique très important 50 tonnes par hectare et par an comparé aux autres rendements comme celui du soja 2,5 t/ha/an ou de la viande de boeuf 0,16 t/ha/an. De plus sa culture est très économique en eau 2500 litres par kilo de protéines alors que la même quantité de protéines nécessite 102000 litres pour la viande de boeuf. Cette culture à très haut rendement énergétique s'inscrit dans un développement durable à l'échelle de la planète, notamment dans les pays les plus pauvres.
La spiruline est cultivée en France, et depuis assez longtemps en Martinique, mais elle est aussi importée. Les spiruliers français se sont engagés dans une culture sans fongicide, herbicide, ni insecticide et pour beaucoup dans un séchage solaire ne dépassant pas les 40°C.
La spiruline peut se consommer sous forme de paillettes saupoudrées sur des crudités, réduites en poudre et ajoutée aux yaourts, ajoutée à la tapenade...
2 cuillères à café par jour correspondent à 100% des Apports Journaliers Recommandés (AJR) en fer, en vitamines A et B12. Ces 10g de spiruline contiennent antioxydants, acides gras essentiels polyinsaturés, oligoéléments, les 8 acides animés essentiels. De plus la spiruline capte et évacue les métaux lourds.
Un aliment fidèle au principe d'Hippocrate : « Que ton aliment soit ton médicament ».

lundi, 16 août 2010

La cueillette en famille des mûres

Le mûrier, Rubus fruticosus, est une plante qui s'installe dans les endroits un peu délaissés du jardin, les haies des bords de chemin... Le mûrier se propage très rapidement, c'est une plante pionnière. Chaque année les rameaux s'allongent, se courbent jusqu'à toucher terre, s'enracinent et produisent de nouveaux pieds. Le mûrie colonise les terrains incultes jusqu'à former un taillis impénétrable. Les épines des tiges et du dessous des feuilles sont très désagréables si on désire récolter les mûres.

 

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A la fin du mois d'août, débute la cueillette en famille des mûres pour réaliser des confitures et gelées très parfumées. Les mûres ainsi que leurs feuilles ont des vertus médicinales reconnues depuis l'antiquité. Leur teneur en tanin les rend astringentes. On les prescrit en cas de maux de gorge.

samedi, 14 août 2010

Et si on mangeait notre vaisselle ?

Dans une cantine scolaire de Milan en Italie, le cuisinier Tiziano Vicentini a mis en service des assiettes en pâte de pain. Les enfants, une fois leur plat terminé, mangent leur assiette. En consommant ces assiettes, on évite ainsi la vaisselle.

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Les fourchettes en pâte à pain sont trop fragiles quand il s'agit de piquer un aliment trop dur. Les cuillères en sucre, qui se diluent au fur et à mesure qu'on mélange sa boisson, collent aux doigts. En revanche, rien à redire sur les assiettes moulées dans de la pâte à pain. Les coupelles en pastillage, mélange sucré servant aussi à confectionner les hosties, sont suffisamment résistantes. L'aspect collant des cuillères à café en sucre peut être gommé en ajoutant un manche en chocolat. Il reste à résoudre le problème des gobelets. La porosité fait qu'ils ne durent pas longtemps au contact du liquide.

mercredi, 28 juillet 2010

L'huître, un pur produit de la mer

L'huître est un bivalve qui se nourrit de plancton.

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Le manteau est ce fin voile de chair qui assure la croissance et le développement de la coquille Il contribue aussi à la fabrication de la nacre qui en recouvre l'intérieur. La charnière commande l'ouverture de l'huître tandis que le muscle adducteur la maintient fermée. Les branchies ont deux rôles bien distincts : la respiration et l'apport des matières nutritives jusqu'à la bouche de l'huître. Si une huître est bien ouverte, il arrive qu'on voit battre le coeur de l'huître qui se situe juste au-dessus du muscle adducteur. Le sang de l'huître est incolore.

L'huître est un pur produit de la mer, réceptacle de tous les bienfaits marins.

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L'huître a des qualités reconstituantes et thérapeutiques reconnues. On la prescrivait autrefois comme médicament pour les enfants à la santé fragile. Elle est en effet une source de vitamines et particulièrement en vitamine B12, de fer, de cuivre et surtout d'iode, éléments indispensables à l'organisme. les huîtres sont particulièrement riches en vitamine B12 et en fer. Mais ce qui prime dans l'huître, c'est avant tout son goût incomparable.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ostrea.org

mardi, 27 juillet 2010

Faire le plein de vitamines naturelles

Toutes les vitamines sont indispensables pour se maintenir en bonne santé. La vitamine C est la plus connue mais toutes les autres ont un rôle très important dans le maintien de la santé.

 

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La vitamine A est présente dans les huiles de poisson, le foie, les oeufs, le beurre, le lait... Les provitamines A sont aussi présentes dans ces aliments mais aussi dans les produits d'origine végétale comme les carottes, tomates, épinards, endives, melons, pêches, abricots...

La vitamine D est présenté dans l'huile de foie de morue, les oeufs, sardines, lait, germes de blé...

La vitamine E est présente dans les huiles végétales, le foie, les graines germées, les légumes verts, les oeufs, lait et beurre.

La vitamine K est active dans les choux, épinards, pommes de terre, carottes, petits pois, fruits rouges, foie, lait et oeufs.

Les 15 vitamines du groupe B sont présentes dans les céréales et la levure de bière mais aussi dans les légumes comme la vitamine B3 ou PP présente dans les lentilles, soja, choux, carottes, tomates, oignons, épinards, et dans les poissons comme la vitamine B2 présente dans les poissons gras, sardines, saumon, anchois...

La qualité des aliments est de première importance car les cultures intensives, les méthodes de conservation et le mûrissement forcé modifient le potentiel nutritionnel des aliments. Les aliments doivent être consommés rapidement après avoir été récoltés car le temps détruit la valeur vitaminique de l'aliment.

lundi, 26 juillet 2010

Consommer davantage d'aliments crus

Profiter de l'été pour consommer davantage d'aliments crus.

Pendant la cuisson, des modifications de la structure des aliments se produisent en fonction de la température. Entre 45° et 60° les enzymes sont détruits, entre 60° et 75° on constate une destruction de la vitamine C, à partir de 100° il y a une précipitation des minéraux et des oligo-éléments et à 120° toutes les vitamines disparaissent.

 

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Chaque repas devrait contenir des aliments crus non transformés. Pour préserver au maximum les qualités nutritionnelles des aliments crus, il faut s'assurer qu'ils ont été fraîchement cueillis, il est donc fortement conseillé de consommer des aliments provenant de sa région pour limiter les temps de transport. La consommation d'aliments crus doit être adaptée aux possibilités digestives de chaque personne et introduite progressivement dans les menus quotidiens. On peut aussi faire cuire légèrement les légumes à l'étuvée pour limiter la montée en température et les manger croquants. L'été est la saison idéale pour augmenter progressivement la quantité d'aliments crus dans sa consommation quotidienne.

vendredi, 09 juillet 2010

Définir une politique publique de l’alimentation

Le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est actuellement examiné par le parlement. Le premier chapitre s'intitule "Définir et mettre en œuvre une politique publique de l’alimentation".

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Un rapport du CNA (Conseil national de l'alimentation), instance consultative regroupant l'ensemble des acteurs du monde de l'alimentation, contient près de 50 recommandations portant entre autres sur le renforcement de la qualité de l’offre alimentaire dans la restauration collective, le développement des outils d’information du consommateur sur les qualités et l’histoire des produits qu’ils consomment, y compris par l’affichage environnemental, le développement de l’éducation alimentaire (renforcement et développement des ateliers de cuisine dans le cadre scolaire, le développement de la promotion du patrimoine alimentaire et culinaire, une concertation sur l’évaluation des risques économiques, sociaux, éthiques et environnementaux liés à l’application des nouvelles technologies à l’alimentation, comme les nanotechnologies, une action immédiate pour la réduction des gaspillages alimentaires ; l’élaboration d’outils permettant de mesurer les impacts d’une variation éventuelle de la consommation de produits animaux (viandes, lait, œufs…) dans la ration alimentaire sur les enjeux de la durabilité (économie, santé, environnement).

Selon ce rapport, l'objectif est de préserver le "modèle alimentaire français", fondé sur des produits qualitatifs associés aux saisons et issus de la tradition des terroirs, des savoir-faire construits dans le temps, transmis et renouvelés en permanence grâce à des pratiques innovantes, et enfin un savoir-être qui véhicule des valeurs symboliques fortes et partagées (convivialité des repas, humanisme de la table, symbolique alimentaire, harmonie des mets et des vins) contribuant à la cohésion sociale et familiale.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.mescoursespourlaplanete.com/

samedi, 29 mai 2010

Bon, sain et simple, la gastronomie durable

La 24ième édition du salon des Saveurs des plaisirs gourmands se tient cette année du 28 au 31 mai à l'Espace Champerret, Paris 17ième.

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Bien plus qu’une tendance l’heure de la gastronomie durable a commencé. Prise de conscience, amour du goût, authentique et environnement ont fait réagir les plus fervents défenseurs du patrimoine gastronomique français. Désormais les odeurs, saveurs, goûts, aspects et couleurs de l’alimentation (définition de la gastronomie par le Petit Robert) riment avec développement durable. Bon, sain et simple sont les nouveaux objectifs des cordons bleus et des producteurs soucieux de protéger les traditions culinaires dans le respect de l'environnement.
salon-saveurs02.pngArtisans et producteurs présentent pendant 4 jours leurs spécialités de saison. Au menu de cette collection printemps/été 2010 : produits d’épicerie fine, confiserie, chocolat, pâtisseries, salaisons, fromages, produits de la mer ou terroirs, fruits et légumes d’exception, vins, champagnes et spiritueux... sans oublier « le petit marché » qui, en cette période estivale, regorge d’épices, de condiments, d’herbes aromatiques et d’assaisonnements pour donner couleurs et senteurs à toutes les recettes de saison.
Ce salon est l'occasion de découvrir des savoir-faire d’exception qui font le délice des papilles.