Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 08 avril 2009

La bio en 25 questions et 25 réponses

Nous sommes plus de 42 % de Français à consommer régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique. Car nous connaissons les effets néfastes, aujourd’hui avérés, des pesticides sur sur notre environnement et sur notre santé.
Voici cependant 25 questions que l'on peut se poser sur la BIO :

bio-questions01.png1 Qu’est-ce que la bio ?

2 Comment identifier les produits bio ?

3 Les produits bio sont-ils correctement contrôlés ?

4 Un produit peut-il être bio dans un environnement pollué ?

5 Sans traitements chimiques, les produits bio ne comportent-ils pas de risques pour la santé ?

6 Quels dangers présente l’emploi de pesticides en agriculture conventionnelle (non bio) ?

7 Trouve-t-on de tout en bio ?

8 Où acheter bio ?

9 Les produits bio coûtent-ils plus cher ?

10 Suffit-il de manger bio pour manger bien ?

11 Peut-on manger bio à l’école ?

12 Faut-il être végétarien pour manger bio ?

13 Les produits bio sont-ils bons ?

14 Manger bio veut-il toujours dire bien agir pour l’environnement ?

15 Bio et OGM sont-ils compatibles ?

16 Quelles modifications apporte la nouvelle réglementation bio ?

17 La bio préserve-t-elle la biodiversité ?

18 La bio peut-elle nourrir le monde?

19 Que représente la bio en France et dans le monde ?

20 La bio est-elle équitable ?

21 Un produit non alimentaire peut-il être bio ?

22 Qu’est-ce que l’association Bio Consom’acteurs?

23 Comment participer à l’action de Bio Consom’acteurs ?

24 Comment soutenir Bio Consom’acteurs ?

25 Comment devenir un bio-consom’acteur ?

Pour prendre connaissance des réponses apportées par l'association de consommateurs « Bioconsomacteurs », télécharger le livret au format PDF.

mercredi, 11 février 2009

La farine T110

Les types de farines sont définis en fonction du taux de cendres (résidus minéraux) contenu dans 100 g de matière sèche. Par exemple, pour la farine T55, le taux de cendre est 0,55%. Plus le taux cendre (et le type) est faible, plus la farine est blanche.

 

Type

utilisation

Taux de minéraux en %

T45

farine pour la pâtisserie

moins de 0,5

T55

farine blanche pour la boulangerie

0,5 à 0,6

T65

farine bise

0,62 à 0,75

T80

farine bise ou semi-complète

0,75 à 0,9

T110

farine complète

1 à 1,2

T150

farine intégrale

plus de 1,4

 

farinesT110.jpg

Actuellement, la production de farine se fait dans des minoteries équipées de séries de cylindres métalliques à entraînement automatique. Dans certains moulins comme celui d'Avernes, le blé est encore écrasé sur des meules de pierre. L'écrasement sur meule de pierre confère des qualités toutes particulières à la farine, meilleure valeur nutritionnelle, plus riche en fibres, plus goûteuse. Cette méthode de mouture est idéalement adaptée à l'obtention d'une farine complète T110.

La farine a une durée de conservation légale de 6 à 9 mois, selon te type et les conditions de production.

farinesT110-avernes.jpgDans les paniers de cette semaine, je vous propose en produit découverte la farine T110 de blé écrasé sur meule de pierre. Le blé est cultivé localement dans les champs du Vexin et moulu au Moulin avernois.

Bonnes crêpes et pâtisseries,
damien.

lundi, 19 janvier 2009

Le haricot blanc, le légume des plats régionaux

Le haricot blanc est une légumineuse appartenant à la famille des papilionacées. La première apparition du haricot dans des sites archéologiques est datée de 7000 ans av. J.-C. au Pérou. L'Amérique centrale semble le centre principal de diffusion des haricots, là où s'est formé l'association haricot-maïs-courge. La première introduction du haricot en Europe serait due à Christophe Colomb qui le découvrit à Cuba lors de son premier voyage en 1492.Par la suite d'autres explorateurs le découvrirent en divers points d'Amérique du Nord et du Sud. C'est Catherine de Médicis qui l'aurait introduite en France. Le haricot, facile à cultiver et produisant des graines de bonne taille et de longue conservation, a connu rapidement un grand succès en Europe, remplaçant souvent des légumineuses plus anciennes comme le pois chiche.

haricots-blancs.jpg

Les haricots blancs sont très nourrissants. Ils sont particulièrement riches en protéines, en glucides, en sels minéraux et en fer. Ils sont aussi une source intéressante de vitamines, notamment des vitamines C, A et de la thiamine (vitamine B1), qui transforme les glucides en énergie. La niacine qu’ils fournissent permet quant à elle de réguler la quantité de graisses dans le sang. Ils sont parfois difficiles à digérer à cause de leur richesse en fibres et de leur teneur en souffre.

Une fois écossées, les graines peuvent être consommées fraîches ou séchées, mais toujours cuites. On distingue deux espèces de haricots à écosser : les cocos, que l’on utilise pour les ragoûts et le cassoulet, et les michelets, qui sont plus longs.

On peut préparer les haricots blancs de multiples façons : au beurre, à la crème, en gratin, en purée ou encore en salade. Il faut les laver au moment de les cuire. Les haricots secs nécessitent un long trempage avant d’être cuits. Le temps de cuisson est d'environ 1 heure et dépend des variétés.

Le haricot constitue un aliment de base pour certaines populations de pays en développement, notamment en Amérique latine et en Afrique orientale. Le haricot reste un des légumes le plus consommé au monde, c'est même la première des légumineuses consommées en légumes secs. En France, la consommation de haricots secs a régulièrement décliné au cours du XXième siècle, mais on constate une reprise depuis le début des années 1980 avec le retour des plats traditionnels et régionaux. Les haricots se cuisent à la bourguignonne, à la bretonne, à l'occitane, à la berrichonne, à l'ardéchoise, à la provençale sans oublier bien sûr le cassoulet du Sud-Ouest. C'est sûrement un des légumes à redécouvrir pour équilibrer son alimentation.

samedi, 10 janvier 2009

Alerte dans nos assiettes

« Alerte dans nos assiettes » un documentaire de 90mn réalisé par Phillipe Borrel, diffusé sur Canal+ ce lundi 12 janvier à 20h50.

La France se croyait protégée par ses traditions culinaires. Mais en quelques décennies, nos modes de vie ont radicalement changé le contenu de nos assiettes. Les produits transformés se sont imposés dans les menus quotidiens et le contact avec les aliments bruts et naturels s’est perdu. Ces changements alimentaires ont été trop rapides. Nous ne nous sommes pas adaptés aux excès de graisse, sucre et sel présents dans ces nouveaux produits. L'industrie alimentaire utilise abondamment le sel car il rehausse le goût et retient l'eau. En France, 25% des enfants consomment environ 9 grammes de sel par jour alors que la norme maximale fixée par l'OMS est de 5 grammes. Les publicités pour les produits gras et sucrés sont toujours autorisées durant les émissions enfantines.
Aux États-Unis, un enfant sur trois est victime d’obésité alors que l’alerte sur les excès de sucre et de graisse dans l’alimentation a été lancée depuis longtemps. En France, un adulte sur deux est en surpoids et les scientifiques s’alarment des conséquences sur l’espérance de vie qui diminuera bientôt pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.
Hier, c’était la consommation de viande qui faisait la différence entre les plus riches et les plus pauvres alors qu'aujourd’hui, c’est la consommation des fruits et légumes. Les gens les plus modestes les trouvent trop chers et en ont perdu le goût.

alerte-assiettes.png

A partir des enquêtes des journalistes Christophe Labbé et Olivia Recasens, le réalisateur Philippe Borrel met en évidence les différents rouages du système pour dénoncer les conséquences sur la santé des gens les plus modestes, victimes à la fois d’une rupture sociale et alimentaire.

Ce documentaire est diffusé ce lundi soir en même temps que l'émission spéciale «  Six milliards d'Autres » de Yann Arthus-Bertrand sur France 5. Il est aussi rediffusé le lendemain mardi 13 janvier à 8h30 et le jeudi 15 janvier à 23h20.

voir la bande annonce sur le site de Canal+,
vous pouvez pour plus d'infos consulter le site cdurable.info

samedi, 27 décembre 2008

La vitamine B9 indispensable

La vitamine B9 regroupe les folates, substances dérivées de l'acide folique. La vitamine B9 est indispensable au fonctionnement de notre organisme, division des cellules, synthèse des protéines...
La levure de bière et le foie renferment de grandes quantité de vitamines B9 mais ce sont des aliments que l'on consomme que très occasionnellement. Par contre, cette vitamine est présente dans les légumes et fruits frais qui assurent, en moyenne, la moitié de nos apports quotidiens.
vitamineB9-02.jpgL'acide folique est ainsi nommé car il est très abondant dans les feuilles vertes des épinards, de la salade ou du cresson. En cette période d'hiver, il faut penser à cuisiner les épinards frais et les mélanger à une légumineuse comme les lentilles. La vitamine B9 est une des 8 vitamines B hydrosolubles. Cette vitamine ne peut être stockée dans l'organisme, un apport excédentaire est éliminé par les urines. Cette vitamine doit être fournie régulièrement par l'alimentation. Une carence en vitamine B9 qui peut survenir dans le cas d'une alimentation très pauvre en végétaux frais peut provoquer fatigue, baisse de l'appétit et anémie.

mercredi, 03 décembre 2008

Les légumes d'hiver se prêtent bien à la préparation de soupes

Les soupes sont la base de repas simples et complets, tout en saveurs et riches en arômes.

soupe01.png

Au Moyen-Age, la "soupe" désignait la tranche de pain sur laquelle on versait du bouillon brûlant fait de viandes, de légumes ou de vin.

Les soupes sont des sources d'eau et de fibres, de vitamines et de minéraux. L'eau de la soupe s'additionnant à celle des légumes, ce plat a un fort pouvoir hydratant. Sa préparation permet de préserver la richesse des ingrédients qui entrent dans les différentes recettes. Dans une assiette d'un quart de litre de soupe de légumes, on trouve, selon la recette, en moyenne de 5 à 25% des Apports Journaliers Recommandés en vitamines A, B1, B5 et PP. La même assiette contient en moyenne 30 mg de calcium, 18 mg de magnésium et apporte du fer et du sodium. La soupe doit être très modérément salée en fin de cuisson. Tous les légumes contiennent des fibres telles que la cellulose,l' hémicellulose et la lignine, indispensables à une bonne régulation du transit intestinal. La soupe est un plat assez pauvre en matières grasses.
Servie chaude, la soupe se consomme lentement et rassasie rapidement, ce qui favorise un bon contrôle de la prise énergétique au cours du repas.
L'élaboration des soupes est souvent assez semblable et seule la saveur des différents ingrédients les personnalisent. Il est conseillé de choisir des ingrédients de premier choix, des légumes de saison fermes et frais.
Lorsqu'on prépare une soupe, on commence par faire revenir dans une cuillère à soupe d'huile les ingrédients en les ajoutant les uns après les autres, puis on verse l'eau et on porte à ébullition. On réduit le feu, on couvre et on laisse mijoter doucement. On surveille la cuisson et dès que les ingrédients sont tendres, on retire la soupe du feu. Une soupe ne doit ni bouillir, ni cuire trop longtemps. Une soupe est assaisonnée modérément en fin de cuisson.

Une soupe peut se préparer pour plusieurs repas et se conserver au réfrigérateur. Si la soupe a épaissi, on peut ajouter un peu d'eau avant de la faire réchauffer, la mixer entièrement ou partiellement, ajouter du vermicelle ou du tapioca. On peut aussi ajouter de la crème, un oeuf, du fromage, des croûtons de pain, selon les goûts de chacun.

soupe02.png

Les recettes de soupes déjà en ligne sur le blog :

la soupe aux fanes de radis et de poireaux
la soupe de carottes pommes de terre et riz
la soupe aux panais
la soupe de chou fleur au cumin
la soupe à la pomme et aux carottes
la soupe aux pommes
la soupe au concombre
la soupe de poireaux et pommes de terre
le velouté de mache

 

mardi, 02 décembre 2008

Une pénurie alimentaire planétaire est-elle prévisible ?

Vers un crash alimentaire, un documentaire de Yves Billy et Richard Prost diffusé ce mardi 2 décembre à 21h sur ARTE et rediffusé le jeudi 11 décembre à 09H55.
La récente flambée des prix agricoles a été un coup de semonce : jamais le monde n’avait affronté une crise alimentaire d’une telle ampleur. Mais comme le montre l’enquête d’Yves Billy et Richard Prost, les difficultés ne font que commencer. Les stocks mondiaux de céréales baissent depuis huit années consécutives et n’assurent plus à la population mondiale qu’une avance de vingt jours d’alimentation, bien en deçà du niveau officiel de sécurité fixé à soixante-dix jours. 925 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète et leur nombre croît de plus en plus vite. À la hausse du prix des matières premières, à la raréfaction de l’eau et des surfaces arables et aux ravages causés par les dérèglements climatiques, se sont ajoutés deux phénomènes récents : la demande chinoise en céréales et les biocarburants. Le productivisme agricole, qui en un demi-siècle a épuisé les sols et pollué l’environnement, a atteint ses limites. Dans les pays du Sud, les cultures d’exportation ont mis la survie des populations locales à la merci des cours mondiaux.
Conjuguées au dérèglement climatique, les logiques économiques actuelles conduisent à brève échéance à une catastrophe alimentaire planétaire. Est-il trop tard pour inverser la tendance ?

 

Pour en savoir plus consulter le site d'Arte

lundi, 01 décembre 2008

Quelles variétés de poissons consommer ?

La pêche intensive met en danger plusieurs espèces de poissons. En choisissant des variétés moins menacées, on peut ,en tant que consommateur, limiter l'impact écologique de cette pêche.

poissons-consommation01.jpg

La sardine est pêchée principalement dans l'Atlantique ,des côtes anglaises jusqu'aux côtes marocaines. L'espèce pêchée en Méditerranée est plus petite et allongée. A l'heure actuelle, les stocks sont importants et se renouvellent correctement. C'est un des poissons les moins chers. On préfère souvent le cuisiner au barbecue pour ne pas parfumer sa maison, mais la sardine est aussi excellente au four.
Pour le hareng
qui semblait avoir disparu, on a dû attendre plus de 20 ans pour que les stocks se reconstituent. Aujourd'hui ,le hareng abonde dans l'Atlantique Nord ,et ,on peut le pêcher sans mettre l'espèce en danger.
Le lieu noir est abondant, c'est un poisson injustement méconnu et pas cher. Le lieu jaune est un peu plus cher mais très savoureux. On peut le cuisiner à la place du cabillaud qui est surpêché.

L 'élevage extensif de la moule est bien maîtrisé et a peu d'impact négatif sur l'environnement. C'est un crustacé bon marché qui possède des propriétés alimentaires très intéressantes.

Que penser des poissons d'élevage ? Sont-ils une solution pour éviter la surpêche des espèces sauvages ? On pourrait le penser mais les espèces élevées sont souvent des poissons carnivores (saumon, bar, daurade). Pour produire 1kg de ces poissons, il faut 4kg de farine de poissons sauvages, utiliser des antibiotiques et rejeter une grande quantité de déchets.

mardi, 25 novembre 2008

Biodiversité, nos vies sont liées

Vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé, grâce à la biodiversité, la sécu du vivant.
10 gestes pour passer à l'action

noe-bons-gestes01.png


1. Pour rester en bonne santé, on soigne son environnement
Vivre dans un environnement sain et de qualité permet de rester en bonne santé. On peut respecter la qualité de l'eau en utilisant des produits « verts », améliorer la qualité de l'air grâce aux transports en commun ou au vélo, jardiner sans pesticides et manger des fruits et légumes de saison locaux.
2. On apporte ses boîtes de médicaments usagés à la pharmacie
3. On utilise des produits ménagers non polluants
4. On mange bio

Manger des produits issus de l'agriculture biologique, c'est soutenir un mode de production respectueux de l'environnement. L'agriculture biologique n'utilise pas de produits chimiques (pesticides, insecticides, engrais) qui sont nocifs pour la biodiversité, mais aussi pour la santé. Elle n'utilise pas non plus d'OGM (organismes génétiquement modifiés), si couramment utilisés dans la nourriture des animaux d'élevage, en agriculture non biologique.
5. On privilégie les produits frais et locaux, la base d'une alimentation équilibrée et écologique
Frais, les produits demandent moins d'emballages, sont moins coûteux en énergie et en matières premières que les produits transformés (surgelés, plats cuisinés...). Locaux, ils nécessitent moins de transports, participent au maintien d'une agriculture de proximité et sont souvent mûrs à point, synonyme de plus de goût..
6. On utilise des cosmétiques naturels
7. On découvre la médecine douce pour rester en forme
8. On se déplace à pied, à vélo ou avec les transports à commun
9. On redécouvre les bienfaits des plantes

De nombreuses plantes de nos régions ont des propriétés uniques, utilisées en médecine depuis des siècles. En infusion, décoction, gélules, poudre ou inhalation, elles peuvent aider à digérer, à dormir ou encore tonifier l'organisme. Selon un diction « Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Le thym, l'origan et la sarriette ont des propriétés anti-bactériennes, l'eucalyptus et le pin dégagent les voies respiratoires, la réglisse et la mélisse favorisent la digestion, la camomille et la passiflore facilitent le sommeil.
10. On jardine de façon écologique
En France, les 13 millions de jardiniers utilisent 8 000 tonnes de pesticides par an, soit 10 % de la consommation nationale. Ces produits nocifs pour la santé et l'environnement sont très souvent mal utilisés, surdosés et utilisés sans protections, et rejoignent, dès la première pluie, les nappes phréatiques et les rivières. Faire du compost avec les déchets, permet de disposer d'un engrais naturel.

Pour en savoir plus, consulter le site : agisavecnoe.org

mercredi, 29 octobre 2008

Réduire sa consommation de sel

Le sel ou chlorure de sodium est facilement identifiable par les papilles gustatives. Avec le potassium, il joue un rôle important dans la rétention d'eau dans l'organisme. Le besoin physiologique en sel est de 1 à 2g seulement par jour. Une pincée de sel, quelques grains entre le pouce et l'index, correspond à 1g de sel et une cuillère à café à 5g.

En 2002, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a évalué la consommation de sel en France à en moyenne 10g par jour par consommateur dont 1 à 2g provenant du sel ajouté dans les plats et l'eau de cuisson. L'objectif fixé était alors de réduire de 20% en 5 ans les apports de sel. Il était préconisé de limiter les teneurs en sel particulièrement dans le pain et la charcuterie, d'afficher la teneur en sel sur tous les emballages et d'informer les consommateurs pour qu'ils salent moins leurs aliments.
En 2003, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait de limiter l'apport en sodium, toutes sources confondues pour réduire les risques de maladies cardiaques et d'attaques cérébrales.

sel-reduire-consommation01.jpgEn 2008, selon l'Afssa et l'enquête publiée dans « 60 millions de consommateurs » de novembre 2008, la teneur en sel dans le pain et la charcuterie n'a pas ou très peu diminué, par contre aujourd'hui 40% des emballages mentionnent la teneur en sodium et/ou en sel.
En tant que consommateur, on peut réduire sa consommation de sel en privilégiant les fruits et légumes frais à la fois naturellement riches en potassium et pauvres en sodium, en relevant le goût des plats avec des fines herbes, des épices, du jus de citron, du vinaigre, des condiments et très peu de sel. On peut aussi associer les aliments pour tenir compte de la teneur naurelle en sodium par exemple pour une salade de laitue et pissenlit, l'apport de fibre du pissenlit compense celui plus faible de la laitue, par contre, la teneur en potassium de la laitue tempère l'excès de sodium du pissenlit.

Pour s'informer davantage, on peut lire le dossier très complet du numéro 432 de « 60 millions de consommateurs » en vente dès aujourd'hui.

dimanche, 05 octobre 2008

L'humble pomme de terre, un trésor enfoui

L'humble pomme de terre est la quatrième plante la plus cultivée au monde après le riz, le blé et le maïs.
C'est une source essentielle de glucides dans l'alimentation. Sa production devrait encore doubler d'ici 2020.
Le premier pays producteur de pommes de terre est la Chine, suivie de l'Inde, de la Russie et des Etats Unis.
Grâce à son apport énergétique et sa teneur élevée en vitamine C, la pomme de terre est un excellent aliment. L'année internationale de la pomme de terre est l'occasion de mettre en avant le rôle principal des femmes dans la culture de ce légume. 50 variétés sont cultivées par les femmes andines qui détiennent un réservoir unique de connaissances et de compétences dans la domestication des pommes de terre sauvages. Il est important de conserver cette biodiversité pour éviter des famines comme celle que l'Irlande a connue  au dix-neuvième siècle.

Pour relire les précédents articles diffusés sur le blog :

La pomme de terre, un légume d'avenir (28 septembre 2008)
2008 année internationale de la pomme de terre (26 juillet 2008)

lundi, 29 septembre 2008

La peau des légumes si riche pour la santé

La peau des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique ne contient ni pesticides, ni engrais chimiques et renferme de nombreuses vitamines. La cueillette à maturité des légumes optimise leurs qualités, valeurs nutritives et saveurs, leur peau est alors plus épaisse et gagne à être conservée lors de leur préparation. La consommation des légumes, juste après leur cueillette, permet d'éviter les déperditions en vitamines.

epluchage01.jpgOn lave les légumes BIO rapidement sous l'eau, en les brossant sans les faire tremper. On évite l'épluchage de tous les légumes, même les potirons verts Musqué de Provence, les potimarrons, les radis noirs, les betteraves crues, les pommes de terre, les mini-carottes, courgettes, concombres...
Il est préférable de détailler les légumes grossièrement juste avant de les cuisiner pour préserver leurs propriétés.

L'alimentation quotidienne doit contenir environ 450g de légumes par personne, soit 150g de légumes crus pour 300g de légumes cuits, mais toujours croquants. Certains légumes gagnent à être consommés crus, comme la carotte pour sa teneur en carotène, le chou pour sa teneur en dérivés soufrés et en vitamine C, la betterave pour sa teneur en acide folique et vitamine C, le radis noir non épluché pour ses qualités de puissant antioxydant, le fenouil entier, bulbe et feuilles, pour son action de drainage de l'organisme. D'autres légumes sont plus digestes une fois cuits comme la pomme de terre qu'il faut éviter d'éplucher car du fluor est présent juste sous la peau ou bien le potiron. D'autres légumes comme la tomate ont des propriétés plus actives s'ils sont cuits.

epluchage02.jpg

Il est préférable de ne pas éplucher les légumes BIO des paniers d'O'Papilles avant de les cuisiner. Pour une alimentation saine et savoureuse, tout peut-être consommé après préparation : les feuilles des betteraves, des fenouils, les peaux de tous les légumes, les graines de potiron ou de potimarron... Apprenons à modifier nos habitudes alimentaires.

mardi, 23 septembre 2008

L'Université de la Terre: réinventer le progrès

C’est la 3e édition de l’Université de la Terre. Nature & Découvertes, en partenariat avec Les Echos, Enjeux Les Echos, KPMG, France 5, MAIF, RATP, Bureau Veritas, Ionis et le Ministère de l’Environnement, invite tous ceux qui ont envie d’inventer le monde de demain à venir débattre avec des experts de l’économie et de l’écologie.

universite-terre.gif

Quinze débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco les 18 et 19 octobre 2008, sur le thème principal de : "Réinventer le progrès"
Quels sont les grands défis de demain ?
Quelle place pour la spiritualité dans le progrès ?
Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?
Quelle éducation pour nous préparer à la société de la connaissance ?
Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain.
Quels sont les nouveaux indicateurs de progrès? Comment mesurer l'apport des entreprises au progrès de la société.
Nouveau monde, nouvelles normes, nouvelle civilisation du risque.
Déplacement, habitat et urbanisme : mieux vivre demain.
Comment et qu'allons-nous consommer demain ?
Vivre plus longtemps: est-ce vivre mieux ?
Le progrès scientifique au service du progrès humain ?
Les nouvelles technologies au profit du lien social.
Le progrès dans un monde sans pétrole.
Nourrir les hommes : vaincre la faim.
Ecologie, économie et humanisme : la révolution de l'économie durable.


Découvertes scientifiques, avancées médicales et technologiques, le progrès est présent dans l’environnement de notre quotidien. La société est en fin de phase industrielle : phase qui l'a portée depuis deux cents ans, avec des progrès excessifs sans véritablement tenir compte du coût environnemental à payer (pollution et épuisement des ressources de la planète). Depuis quelques années, on assiste à une prise de conscience des enjeux (donner du sens au progrès, inventer un autre modèle de société). Le concept de développement durable est récent mais aussi novateur : une économie durable peut créer une nouvelle prospérité. La révolution écologique peut créer de la richesse.

La participation aux débats est gratuite mais une inscription préalable est indispensable (les places sont limitées).
Réservation sur www.universitedelaterre.com
Renseignements au 01.45.44.24.75

samedi, 26 juillet 2008

2008 année internationale de la pomme de terre

2008 est décrétée année internationale de la pomme de terre par les Nations unies. La pomme de terre est la quatrième plante la plus cultivée au monde.
Quelles sont les raisons de ce grand intérêt pour la pomme de terre au niveau mondial ?

pdt-2008.png


Le prix des denrées alimentaires est en forte hausse
à cause de la baisse des disponibilités de blé, de maïs, de riz sur le marché mondial. Le risque de pénurie alimentaire et d'instabilité de douzaines de pays à faibles revenus devient préoccupant. La culture de la pomme de terre pourrait contribuer à pallier l'inflation des prix des produits alimentaires.
La pomme de terre, bonne pour la santé. Les pommes de terre sont riches en glucides, ce qui en fait une bonne source d'énergie. Elles ont la plus haute teneur en protéines (environ 2,1% en poids frais) de toute la famille des racines et tubercules. De plus, elles sont de qualité relativement élevée, avec une combinaison d'acides aminés parfaitement adaptée aux besoins de l'homme. Elles sont également très riches en vitamine C (une pomme de terre de taille moyenne contient environ la moitié des apports quotidiens recommandés) et apporte un cinquième des besoins quotidiens recommandés de potassium.
La pomme de terre devrait fournir une alimentation nutritive aux populations sous-alimentées. La pomme de terre produit davantage de nourriture nutritive sur moins de terres et dans des climats plus rudes que toute autre grande culture. De plus, 85% de la plante est comestible pour l'homme, contre environ 50% pour les céréales.
Selon le magazine « Que choisir », les semenciers sont très intéressés par ce marché et sont tentés par les variétés OGM. Les producteurs risquent de devenir dépendants des multinationales détentrices des brevets. Monsanto a élaboré une variété, la « Newleaf Bt » qui produit son propre insecticide. BASF propose deux variétés de pomme de terre OGM, une résistante au mildiou et la seconde riche en amidon. Sachant que pratiquement tous les partenaires officiels de cet événement sont favorables aux OGM, on peut s'inquiéter sur les intentions réelles de l'opération. Une culture expérimentale était prévue dans l'Aisne, mais devant les protestations ce projet a été ajourné. La variété « Amflora», élaborée par BASF et testée en Suéde, inquiète le corps médical car elle contient un gène marqueur de résistance à certains antibiotiques.

Pour en savoir plus lire l'article du magazine « Que choisir » n°461 juillet-août 2008.
Voir le site officiel potato2008

mardi, 22 juillet 2008

Manger des légumes et fruits crus

Comme chaque été, on a envie de naturel, de simplicité et de fraîcheur pour l’alimentation.
Lorsqu’il fait chaud, on préfère les crudités, les salades composées, les flans, quiches et pains froids.
manger-cru.jpg Les fruits ou les légumes crus renferment davantage de vitamines et de minéraux que lorsqu'ils sont cuits : il n'y a pas de destruction due à la chaleur ou de déperdition de ces éléments dans le liquide de cuisson. Mais l'oxygène de l'air provoque la destruction rapide d'une partie de la vitamine C. De même, les minéraux peuvent être éliminés dans l'eau de trempage.
Lorsqu'on mange les légumes et les fruits crus, on absorbe leurs fibres sous forme "brute". Non attendries par la cuisson, elles ont une action plus vigoureuse sur le tube digestif. En excès, elles peuvent devenir irritantes pour les intestins et provoquer des dérèglements digestifs.
Il faut éviter de manger trop de crudités (légumes ou fruits) dans un même repas surtout pour les jeunes enfants ou les personnes âgées et de boire trop de liquide après avoir consommé des crudités. Par contre les jus de fruits ou de légumes sont dépourvus de fibres, ils peuvent éviter certains désagréments digestifs en conservant malgré tout les vitamines et minéraux.

lundi, 14 juillet 2008

L’arche de Noé végétale

En ce début d’année, un abri antiatomique pour les graines a été inauguré au Spitzberg en Norvège, une montagne située à 1000km du pôle Nord dans l’archipel du Svalbard.

graines-Spitzbergen_nordsyssel_hg.jpg

Des graines venant des centres de ressources génétiques du monde entier seront congelées et entreposées dans des galeries sous 150m de roche dans un sol gelé toute l’année. 1400 centres dans le monde veillent sur 6 millions d’échantillons. Ces centres ne sont pas à l’abri de catastrophes. En 2003, la banque génétique irakienne d’Abu Ghraib  a été pillée et un millier de graines de blés anciens, pois chiche et fruits ont disparu. L’objectif est d’assurer la diversité des cultures et la sécurité alimentaire du futur. Cette réalisation mandatée par l’ONU ne fait pas l’unanimité et il faudra du temps avant de constituer le stock. Le centre de ressources génétiques de Clermont-Ferrand n’a pas fixé de date pour l’envoi des graines de céréales détenues par la France.

 Pour en savoir plus lire l’article paru dans « ça m’intéresse - n°327 - mai 2008 »
Photo du Spitzberg sur http://fr.wikipedia.org/

dimanche, 13 juillet 2008

Bien manger pour être en forme

L’été est l’occasion de modifier ses habitudes alimentaires et se ressourcer.
Quels sont les aliments les plus bénéfiques à la santé, ceux qui permettent de retrouver la forme ?
Interview de Pascale Modaï, nutritionniste à Paris.

Cliquez sur l’image pour visualiser la vidéo de l’interview

 

bien-manger.png

Date de mise en ligne de la vidéo sur le site dossierfamilial.com : lundi 16 juin 2008
durée: 1 min 51 sec

samedi, 12 juillet 2008

Alimenter son cerveau

Le cerveau absorbe au repos 20% de l’énergie tirée des aliments consommés alors qu’il ne représente que 2% de la masse corporelle. 
cerveau2.pngSelon Bernard Croisile, responsable du centre mémoire du CHU de Lyon, « l’idéal pour le cerveau est un régime riche en acides gras, en vitamines E, A et C et en fruits et légumes. Pour entretenir sa mémoire au quotidien, mangez varié et équilibré. Veillez  aussi à disposer d’un apport glucidique régulier à travers les sucres lents et surtout à ne pas sauter le petit déjeuner, pour que la concentration ne baisse pas en fin de matinée ».

Les besoins en protéines sont de l’ordre de 70 g par jour chez un adulte (plus chez l’enfant ou la femme enceinte). Les protéines, végétales ou animales, ne sont pas stockées par l'organisme. Il faut donc en absorber régulièrement, surtout celles contenant des acides aminés de qualité qui réparent et construisent en permanence les cellules de notre cerveau. Les œufs, la viande de bœuf, les petits pois, les haricots secs, les lentilles et le soja, le thon, les produits laitiers, surtout les fromages à pâte cuite, sont à privilégier.

Les vitamines participent au bon fonctionnement de notre cerveau.
Le cerveau, qui tire son énergie du glucose, a besoin de la vitamine B1 pour l’exploiter. On la trouve dans les céréales complètes, les viandes, celle de porc surtout, le foie, les œufs, les pois et les haricots secs.
La vitamine B6 influe sur l’humeur et favorise la mémoire. Le saumon, le jambon, le foie, les lentilles et les haricots blancs en sont riches.
La vitamine B9 (acide folique) évite les pertes de mémoire. Il faut consommer régulièrement choux, asperges, cresson, épinards, poireaux, maïs, amandes, foie et œufs.
La vitamine C facilite la communication entre les neurones. On la trouve dans de nombreux légumes et fruits.
La vitamine E a un effet antioxydant sur les neurones. Elle est présente dans les huiles de germe de blé, maïs et soja, les salades, les choux, les épinards, les noisettes et les œufs.

Les oligo-éléments ont aussi un rôle essentiel.
Le fer présent dans les viandes rouges, le persil, le cacao, les fruits secs, favorise une bonne oxygénation du cerveau et soutient la mémoire.
Le magnésium a les mêmes vertus que le fer. On le trouve dans le chocolat, les fruits secs, et dans certaines eaux minérales.
Un déficit en zinc, fréquent à partir de 60 ans, perturbe l’assimilation de l’oxygène par le cerveau. Les huîtres, les fromages type beaufort, comté, maroilles et la viande sont recommandés.
Le sélénium protège contre le vieillissement cérébral. Il est présent dans les viandes, les œufs, et surtout dans les cèpes et les noix du Brésil.

Pour en savoir plus, lire l’article paru dans « ça m’intéresse - n°327 - mai 2008 » et consulter le site http://www.dossierfamilial/sante-psycho/
Photo du cerveau sur http://fr.wikipedia.org/

jeudi, 29 mai 2008

La saveur des petits pois frais

 La cueillette des petits pois s'échelonne de mai à juillet. On récolte en premier, les variétés précoces à grains lisses. Ce sont des petits pois qu'il faut écosser le plus vite possible, sinon ils continuent de grossir dans leur gousse, deviennent plus durs et farineux. S'ils ne sont pas cuisinés immédiatement, on les enferme dans une boîte hermétique dans le bas du réfrigérateur. Les pois, assez caloriques, sont des légumes graines riches en amidon (glucides à assimilation lente), carotène (une des meilleures sources), phosphore et potassium. 

Pulao aux petits pois

542250604.jpg Pour 4 à 6 personnes, il faut prévoir en  plus des petits pois du panier, 400g de riz à grains longs, 3 oignons, 80g de raisins secs, des cerneaux de noix, 1 cuillère à café de curcuma, 1 brin de coriandre ou une demi-cuillère à café de graines, une demi-cuillère au café de piment, 50g de beurre.

1743940796.jpgFaire fondre 20g de beurre dans une cocotte, ajouter les épices curcuma, piment et coriandre. Tourner, dès que la préparation brunit, ajouter le riz et bien mélanger pour colorer tous les grains. Ajouter deux fois le volume d’eau bouillante et saler. Dès que l’ébullition commence couvrir et laisser cuire à feu doux 20mn. En fin de cuisson, l’eau doit être absorbée par le riz. Pendant ce temps, éplucher et émincer les oignons, les faire blondir dans une sauteuse avec les 30g de beurre restant puis ajouter les petits pois, les raisins et les cerneaux de noix.

1519535372.jpgBien mélanger pendant 5mn sans écraser les différents ingrédients. Enfin, verser cette préparation dans la cocotte, 2mn avant la fin de cuisson du riz. Recouvrir et servir sans trop attendre.
Le pulao est un plat originaire du Cachemire dans le nord de l’Inde où il est de tradition de parfumer l'atmosphère de la salle à manger avec du safran avant de le déguster.

mercredi, 28 mai 2008

Promenades à Auvers sur Oise

1010543064.jpgSenteurs, saveurs… Chaque mois, le Château d’Auvers prend les couleurs d’un fruit, d’un légume et d’une fleur. Pour le mois de mai, cerise, petits pois et coquelicot et pour le mois de juin, fraise, tomate et rose.
Du 12 avril au 31 août 2008, le Château d’Auvers nous convie « A la table des peintres ». L’alimentation est une affaire de goût et de culture où se mêlent les plaisirs des sens et de l’esprit. Du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00 (2€) 

1726985317.jpg

 Du 12 avril au 3 novembre 2008, dans le cadre de l’exposition «A table», promenade libre dans le Jardin éphémère du Château d’Auvers. Quelques fruits et légumes emblématiques du patrimoine végétal du Val d’Oise sont mis à l’honneur dans le parc du Château et nous font découvrir un monde étrange et plein d’humour.

 

22773864.jpgLes samedi 31 mai et dimanche 1er juin 2008, Auvers-sur-Oise fête l’art et les jardins avec l’exposition « Le voyage des plantes ». On peut flâner dans les parcs, ouverts à tous dans le cadre des Rendez-Vous au Jardin, et  suivre au gré de ses envies une Promenade dans l’Art d’Aujourd’hui. 

 Renseignements auprès de l’Office de Tourisme d’Auvers : 01.30.36.10.06