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samedi, 04 février 2012

Le bilan écologique et énergétique des biocarburants

La cour des comptes, dans un rapport public publié le 24 janvier, soulève plusieurs aspects limités de la politique d’aide aux biocarburants. Les biocarburants, utilisés en mélange avec les hydrocarbures, sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioéthanol en addition à l'essence. La Cour des comptes estime que le développement des biocarburants a couté 3 milliards d'euros aux consommateurs, en soulignant que « si le cout total des deux filières pour l’État n’aura pas dépassé 820 M€ sur 2005-2010 et lui rapportera à l’avenir, le consommateur a supporté un surcoût de près de 3 Md€, auquel s'ajoute le prix plus élevé des biocarburants répercuté à la pompe, contribuant pour l'année 2010 à un renchérissement estimé entre 0,5 et 0,7 Md€. »

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De plus, le bilan écologique et énergétique resterait limité, notamment en raison de « l'envolée du prix des matières premières agricoles » à l’origine de critique « sur la compétition existant entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux ». Par ailleurs, elle note que « le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif ».

Source : environnement-online.com

jeudi, 02 février 2012

L'hiver de 1956

L'hiver de 1956 s'est soldé par 1000 victimes recensées en Europe. 95% des fleuves et rivières étaient pris par les glaces. Le gel prenait le sol sur 1.50m par endroit. A partir de la mi-février, on ne pouvait plus creuser le sol pour enterrer les défunts. Tous les pylônes EDF PTT étaient au sol. A quelques 100km de Munich, le Danube était en crue fin janvier. Le gel est survenu avant la décrue lorsqu'il y avait encore 1.5 m d'eau dans les rues. L'eau en se retirant a hérissé les parois verticales de blocs et de plaques de glace. L'eau des centaines d'immeubles inondés s'est transformée en glace dure dans les appartements avant son retrait sur des epaisseurs de 1 mètre faisant s'effondrer planchers et hourdis.

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La Loire en février 1956

Au fur et à mesure de la lecture de ces archives on ne peut s'empêcher de penser aux conséquences pour les années à venir. Les transports paralysés pendant un mois ne permettraient plus l'approvisionnement alimentaire, le parc routier serait en forte majorité hors d'usage avec des circuits de refroidissements de moteurs éclatés et le fuel inutilisable, les centrales nucléaires ne produiraient plus d'électricité, les systèmes de réfrigérations étant pris par les glaces. Le réseau aérien des télécoms et les réseaux hertzien seraient en grande partie anéantis. Des milliers d'entreprises seraient au chômage technique faute d'électricité, de pénurie de transports, de matériel et de matière première endommagés. Environ 95% de la population se retrouverait privée de chauffage domestique et sans électricité avec des canalisations éclatées. Un tel évènement paraît actuellement inconcevable pour ce qu'est devenu notre mode de vie.

On peut consulter le site alertes-meteo.com pour en savoir plus sur la vague de froid de 1956

vendredi, 27 janvier 2012

A boire et à manger

«À boire et à manger», c'est la cuisine pour tous racontée avec humour par Guillaume Long, auteur de bande dessinée.

Quels sont les ustensiles indispensables à tout cuisinier qui se respecte ? Où trouver l'ail des ours ? Que faire de nos amies les courges ? Où aller manger si vous êtes à Venise ? Et préparer un bon apéro ? Et un risotto aux asperges ? Et les crêpes ?

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Pour Guillaume Long, la cuisine est un art de vivre ludique et les réponses à ces questions s'écrivent en bande dessinée. Il recompose pour le livre les notes, recettes, anecdotes, portraits... imaginés pour son blog gastronomique long.blog.lemonde.fr

samedi, 21 janvier 2012

La coexistance non OGM et OGM est-elle possible ?

Faire coexister des cultures de plantes conventionnelles avec celles qui ont été génétiquement modifiées est possible, selon le Haut conseil des biotechnologies moyennant plusieurs conditions au premier rang desquelles des distances d'isolement entre les champs. (dépêche de l'AFP)

La législation française avait fixé en 2008 deux seuils de taux de contamination aux transgènes: 0,1% pour les filières d'agriculture sans OGM, y compris le bio, et 0,9%, seuil fixé par l'Union européenne depuis 2003 et au-delà duquel le produit doit être étiqueté "contient des OGM".

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Selon les scientifiques du Haut conseil, "pour respecter 0,9%, les mesures techniques proposées peuvent ne pas être très différentes des conditions de production actuelles". Par contre, si l'on veut réduire le taux de transgène dans les cultures non OGM à 0,1%, des "mesures contraignantes" comme notamment l'obligation de respecter des distances entre les types de cultures et des mesures pour assurer la pureté variétale vont s'imposer. Il ne pourra pas y avoir de cohabitation à des distances inférieures à 1km.

Selon les écologistes, le nouveau mode de mesure des contaminations du comité scientifique est basé sur la parcelle, avec comptage des plantes contaminées, alors qu'avant on calculait le pourcentage d'ADN transgénique dans l'ADN total de la plante. Cette nouvelle méthode diminue le taux de contamination mesuré. De plus, une semence re-contaminée chaque année à un taux de 0,1% dépassera très vite le seuil de 0,9% déclenchant l'obligation d'étiquetage OGM et les agriculteurs devront abandonner leurs variétés locales.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

mardi, 10 janvier 2012

A l'est, main basse sur les terres

La demande en terres agricoles disponibles augmente sans cesse. Elle active un marché dont s'est emparé le monde de la spéculation, avec des priorités de rendement souvent bien éloignées des préoccupations liées à la sécurité alimentaire. Le phénomène touche essentiellement les pays du Sud, d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique du Sud.

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Mais le mécanisme concerne également l'Europe. En Ukraine, des fonds spéculatifs investissent en masse dans d'immenses surfaces qui sont parmi les plus fertiles de la planète. En Roumanie, entrée dans l'Union européenne il a y un peu plus de trois ans, des fermes de plusieurs milliers d'hectares sont achetées par des investisseurs, souvent agriculteurs eux-même. Certains paysans français sont désormais attirés par les mirages agricoles de l'Est de l'Europe.

"A l'Est, qui sème le blé, récolte le pactole". Les terres deviennent sources de revenus et de bénéfices pour l'industrie de la finance. La déréglementation, la globalisation des échanges affectent tous les secteurs de l'économie mondiale et l'agriculture n'échappe pas à la délocalisation. Le documentaire, A l'est, main basse sur les terres, diffusé ce mardi 10 janvier 2012 à 21:5 sur France 5, propose d'analyser les aspects économiques, sociaux et humains des bouleversements à venir.

Pour en savoir plus sur ce documentaire d' AGNIESZKA ZIAREK, on peut se connecter sur le site documentaires.france5.fr

jeudi, 05 janvier 2012

La mer boit la tasse

Des polluants relâchés dans l’environnement depuis plusieurs dizaines d’années se sont accumulés dans nos mers et nos océans. Toute la chaîne alimentaire marine est contaminée. Et les organismes vivants qui sont en bout de chaîne sont particulièrement contaminés : les ours polaires, les grands cétacés, les poissons prédateurs… Plusieurs études réalisées à l’université de Liège ont mesuré l’impact de certains polluants organiques sur la thyroïde du bar, un poisson très présent le long des côtes françaises, mais aussi dans les assiettes. Les résultats ne sont pas rassurants…

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En papillote avec des fines herbes, grillé au fenouil ou à la provençale, le bar est une fête pour les papilles gustatives. Mais depuis quelques années, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : comme bien d’autres poissons de mer, le bar est victime de la pollution, particulièrement celle des « perturbateurs endocriniens ». Il s’agit de produits chimiques comme les PCBs, naguère utilisés comme isolant électrique, ou le DDT, un insecticide utilisé dans la lutte contre la malaria. Ces polluants organiques ont tendance à s’accumuler dans les organismes vivants et comme ils ressemblent à des hormones naturelles, ils perturbent le fonctionnement de certaines glandes très importantes, comme la thyroïde, l’hypophyse, le pancréas, les ovaires ou les testicules.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site reflexions.ulg.ac.be

lundi, 05 décembre 2011

Les besoins en terres de l'Europe

Les besoins en terres de l'Europe sont parmi les plus importants au monde. Ce continent est le plus dépendant des terres situées à l'extérieur de ses frontières, comme le révèle un nouveau rapport de recherche des Amis de la Terre.

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Les Amis de la Terre Europe et le Sustainable Europe Research Institute ont modélisé les flux invisibles de terres dans le monde, afin de calculer les besoins en terres d'un grand nombre de pays et de régions. Ces besoins représentent la somme des terres qu'un pays consacre aux productions destinées à sa consommation domestique et de celles qu'elles « empruntent » aux autres pays du fait de l'importation de produits comme les denrées alimentaires ou les vêtements, déduction étant faite de celles consacrées aux produits d'exportation. L'Europe est le continent le plus dépendant des importations de terres : 60 % des terres qu'elle consomme sont situées à l'extérieur de ses frontières.

Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre France explique : « La surconsommation en Europe est l'un des plus puissants moteurs de l'accaparement de l'espace écologique des pays du Sud par les pays riches. Dans un monde où la quantité de terres est limitée, la surconsommation des uns signifie l'impossibilité pour d'autres de répondre à des besoins fondamentaux comme cultiver la terre pour se nourrir. »

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 15 octobre 2011

Une loi interdisant le bisphénol A

Bisphénol A est un mélange d'acétone et de phénol, utilisé dans la fabrication de nombreux plastiques Il serait un perturbateur endocrinien, agissant sur le système de reproduction autant mâle que femelle.

On trouve du bisphénol A dans les CD, les DVD, les lentilles, les verres de lunette, la vaisselle, les micro-ondes, les bouilloires, les sèche-cheveux, certains appareils médicaux, des articles de sport, d'équipements automobiles, les canettes et les boîtes de conserve, les encres et les papiers thermiques (notamment les tickets de caisse).

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L'Assemblée nationale a voté ce mercredi une proposition de loi interdisant le bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de 2014, mais dès 2013 pour les contenants alimentaires de produits destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Sud-Ouest

lundi, 03 octobre 2011

Fruits et légumes pour les enfants

Diverses études et recherches menées en Australie, Angleterre et Pays de Galle, États-Unis, par des organismes reconnus révèlent que les enfants de 2 à 5 ans consomment de 2,25 à 2,5 portions par jour de fruits et légumes et les enfants 5 à 16 ans en consomment une moyenne de 2,7 à 3,6 portions par jour.

Il n’est pas rare de constater que: 15 à 50% des enfants ne mangent aucun fruit ou légume dans une journée, que les pommes de terre constituent de 25 à 50% des portions de légumes, le plus souvent sous formes de frites, que les jus pas toujours purs et sans sucre ajouté remplacent les fruits frais, qu’il y a peu de variété de légumes ou fruits consommés par les enfants.

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Les parents qui mangent une quantité et une variété suffisante de fruits et légumes par jour sont les meilleurs guides d’apprentissage. Les parents qui mangent peu ou pas de fruits et légumes ont tendance à faire pression sur leurs enfants pour les inciter à en manger. Une telle méthode n'amène pas les enfants à aimer ces aliments. Leur donner le bon exemple est la meilleure façon d’y parvenir. Développer le goût des enfants pour les fruits et légumes est un apprentissage bien plus difficile que celui des croustilles, chocolats, bonbons, et tout ce qui est gras et sucré.

Il est conseillé de commencer par de petites quantités et augmenter avec l’âge de l’enfant, d'offrir le fruit ou le légume plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il devienne familier. Le goût change et se développe avec l’âge, les légumes crus sont ceux que les enfants préfèrent en premier, puis viennent ceux qui sont cuits.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site santepub-mtl.qc.ca

mercredi, 31 août 2011

8 calories provenant de cérales pour 1 calorie animale

Depuis 50 ans, la superficie globale des terres cultivables est restée inchangée. Par contre l'augmentation de la productivité de la culture des céréales a été plus rapide que l'évolution démographique. Ce qui laisserait penser que l'alimentation des hommes sur Terre n'est pas un problème immédiat.

Il faut se rappeler que la moitié des céréales servent à l'alimentation des animaux et, que pour produire une calorie animale, la bête doit se nourrir de 8 calories provenant de céréales. Dans les pays occidentaux, notre alimentation est composée pour la moitié de calories animales alors que dans certains pays d'Afrique, elle de dépasse pas la quantité de calorie animale ne dépasse pas 5%. Ceci peut en partie expliquer les cas de famine que l'on observe à travers le monde.

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Selon la FAO : Pour évaluer les besoins en énergie alimentaire des pays de la planète à l'horizon 2050, nous avons raisonné jusqu' à présent en faisant comme si les régimes alimentaires devaient rester immuables. À notre décharge, et aussi curieux que cela puisse paraître, malgré les sondages et enquêtes de toutes sortes qui donnent souvent l'impression aux citoyens des pays développés qu'ils sont auscultés dans tous les actes de leur vie, l'évolution de leurs régimes alimentaires, comme celui des pays en développement, ne peut être tracée de façon fiable, surtout sur une période aussi longue. Il faut pourtant lever cette difficulté car, comme par le passé, les changements de régimes alimentaires n'attendent pas les statisticiens pour se manifester. Il est donc nécessaire d'anticiper sur des modifications prévisibles, compte tenu des effets de croissance économique attendus ou de poursuite de l'urbanisation dont nous avons déjà montré les impacts sur les régimes alimentaires et l'organisation de la distribution des vivres.

Car, sauf catastrophes écologiques majeures ou incapacité de l'humanité à mettre en œuvre les conditions de développement, deux tendances principales devraient prévaloir. La première irait dans le sens d'une évolution des disponibilités alimentaires qui permettrait de satisfaire les besoins en énergie alimentaire de l'humanité. La deuxième irait dans le sens d'une diversification de la composition de leurs régimes alimentaires. Celle-ci résulterait de modifications de pratiques en partie induites par l'urbanisation. Elles devraient contribuer à apporter aux populations des compléments nutritifs importants (acides aminés indispensables, vitamines, oligo-éléments…).

L'augmentation des disponibilités alimentaires ne peut être considérée comme la seule solution du problème alimentaire.

Pour plus d'information, on peut lire l'article "Une voie étroite pour la sécurité alimentaire d'ici 2050..." publié sur le site de la FAO

mardi, 09 août 2011

L'authenticité et la typicité d'une origine géographique

L'appellation d'Origine Contrôlée est un signe français qui désigne un produit qui tire son authenticité et sa typicité de son origine géographique. Elle est l'expression d'un lien intime entre le produit et son terroir : une zone géographique (caractéristiques géologiques, agronomiques, climatiques et historiques) et des conditions de production spécifiques pour tirer le meilleur parti de la nature.

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Facteurs naturels et humains sont liés. Le produit qui en est issu ne peut être reproduit hors de son terroir. Née d'un décret-loi du 30 juillet 1935 pour le secteur viticole consécutivement à de nombreuses crises viticoles (phylloxéra, contrefaçon des dénominations et révoltes de vignerons...) de la fin du XIXème siècle, l'Appellation d'Origine Contrôlée est conçue pour garantir l'origine d'un vin.

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Le succès du concept d'AOC s'étend en 1990 à l'ensemble des produits agricoles ou alimentaires bruts et transformés. L'AOC est une démarche collective, elle est obligatoirement portée par une structure fédérative : l'Organisme de Défense et de Gestion (ODG) qui représente et rassemble les opérateurs de la filière du produit en AOC.

jeudi, 30 juin 2011

Les projets d'architecture futuristes

Population mondiale croissante, dérèglement climatique ou encore récoltes hasardeuses...

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Pour palier à ces inconvénients, de nombreux architectes se sont lancés dans le concept des fermes verticales. A l'instar de la Dragonfly imaginée par l'architecte français Vincent Callebaut, ces tours, de formes variées, mêleraient cultures agricoles sous serre, bureaux et logements. Elles pourraient voir le jour ces prochaines années à Hong-Kong ou à New York.

Pour découvrir d'autres projets, on peut se connecter sur le site planet.fr

jeudi, 23 juin 2011

Quels sont les bons aliments ?

On ne peut pas parler de bons ou mauvais aliments. Tout est dans l'usage que l'on en fait. Il n'y a pas de raison d'exclure un aliment ou une catégorie d'aliments sauf dans le cas de pathologie particulière. La mise à l'écart d'un aliment n'a pas de réel fondement. Seul, l'excès est préjudiciable.
Un excès ponctuel pourra être rapidement corrigé lors des repas suivants sans nécessiter un jeûne. En revanche, en excès sur le long terme pourra entraîner des conséquences sur l’organisme : prise de poids, risque accru de maladie.

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Il existe souvent un décalage entre les opinions négatives sur certains aliments et le risque réel. Les caractéristiques personnelles (génétique, âge, mode de vie, circonstances particulières, préférences…) influencent le choix des aliments, de leur association, de leur préparation.
Les personnes en situation de surpoids doivent surveiller différentes familles d’aliments mais ne pas les exclure : les féculents, les matières grasses et les sucres ; l’objectif étant de retrouver un équilibre alimentaire. Les féculents doivent être réduits à la faveur des légumes, les matières grasses réduites par des modes de cuisson plus adaptés (cuisson au four ou à la vapeur, plutôt qu’à la poêle huilée…) et les sucres limités dans leur utilisation. Par ces petits gestes, la cuisine devient moins calorique, mais pas pour autant moins savoureuse, et permet une perte de poids sur le long terme.

mercredi, 15 juin 2011

La bourse ou la vie

Ce soir, sur France 3, dans l'émission  Pièces à conviction présentée par Elise Lucet : Alimentation, la bourse ou la vie.

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Après l'envolée des cours du pétrole et de l'énergie, c'est au tour des denrées alimentaires de battre des records. Depuis 2007, et la crise des subprimes, on spécule sur le blé, le maïs, le riz, le colza, l'orge, le soja. En 2008, la population du Mozambique a envahi les rues de Maputo se révoltant contre la famine. L'état est propriétaire de 36 millions d'hectares de terres cultivables. Pourtant le pays a préféré privilégier les agrocarburants et importe la quasi totalité de la nourriture.
Les équipes de «Pièces à conviction» ont enquêté en France, en Afrique et en Amérique du Sud sur les raisons de la crise alimentaire. Au programme : - «Agrocarburants : de la nourriture dans nos réservoirs» - «Brésil : haro sur les terres agricoles» - «Céréales : la nouvelle guerre économique» - «Eleveurs : le cauchemar des vaches maigres» - «Le monde impitoyable de l'industrie du poulet».

jeudi, 09 juin 2011

Mieux connaître les caractéristiques d'un aliment

L’allégation est une mention sur les caractéristiques particulières d'un aliment liées à son origine, sa nature, sa composition, ses propriétés nutritionnelles, sa production, sa transformation.

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Nouveau : cette mention ne peut figurer que pendant un an et doit expliciter la nouveauté (nouvel emballage, nouvelle recette…).
Frais : allégation autorisée si le produit remplit trois conditions, fabriqué depuis moins de 30 jours, présenté au moment de la vente avec les mêmes caractéristiques qu’à la production, ne pas avoir été conservé grâce à l’emploi d’un traitement, excepté la réfrigération et la pasteurisation, ou l’addition de conservateurs.
Pur : placé avant le nom, ce terme signifie que le produit est composé d’un seul élément, et le distingue d’un produit de mélange.
Maison : préparé de manière non industrielle et selon une recette traditionnelle sur le lieu de commercialisation pour une vente directe au consommateur.
Artisanal : produit par un fabricant qui possède la qualité d’artisan conformément à la réglementation française relative au répertoire des métiers.
A l’ancienne, traditionnel : fabriqué selon des usages anciens répertoriés, selon des recettes traditionnelles sur le plan des dénominations et de la composition, et sans additif.
Fermier : préparé à la ferme à une échelle non industrielle, sous certaines conditions et selon des techniques traditionnelles.
Sans colorant, sans additif : ces mentions peuvent être utilisées si l’additif est autorisé dans le produit et que celui-ci n’en contient pas. Si l’additif est interdit, la mention doit être complétée par « conformément à la législation ».

mercredi, 18 mai 2011

Le tiers des aliments produits sont gaspillés

Le rapport Global food losses and food waste a été présenté ces derniers jours lors de la tenue de Save Food à Düsseldorf en Allemagne.
Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine est perdu. Le gaspillage de nourriture est souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an. Les fruits et légumes ont le taux de gaspillage le plus élevé. Les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie et le travail. Ils entraînent aussi, inutilement, des émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique.

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De grandes quantités d'aliments sont perdues du fait des normes relatives à l'aspect extérieur. Pourtant les consommateurs sont disposés à acheter des produits dont l'aspect n'est pas exactement conforme aux normes pourvu qu'ils soient sûrs et bons. La vente directe des produits de la ferme au consommateur, sans devoir se conformer aux normes de qualité des supermarchés, est possible au travers des marchés paysans et des points de vente aménagés à même les fermes. Dans les pays riches, le consommateur est généralement poussé à acheter plus de nourriture qu'il n'en a besoin, il faut éviter les promotions du genre "Trois pour le prix de deux".
Pour plus d'informations, on peut consulter le site notre-planete.info

vendredi, 13 mai 2011

Des antibiotiques pour favoriser la croissance

 En France, depuis 1999, un suivi des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques a été mis en place. Pour l' année 2009, le rapport de l'ANMV vient d'être publié et mentionne que la France est le deuxième plus gros consommateur d'antibiotiques en Europe. 44% des ventes d'antibiotiques sont destinés aux élevages porcins, 22% pour les volailles et 16% pour les bovins. Dans ces élevages, les antibiotiques sont prescrits par un vétérinaire si un animal est malade, mais certains antibiotiques sont aussi ajoutés à faibles doses dans l'alimentation des animaux sains pour favoriser leur croissance. Les éleveurs constatent que les animaux ont moins besoin de manger et grandissent plus vite .

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 Cependant, les bactéries des animaux peuvent devenir résistantes aux antibiotiques et se transmettre à l'homme. Ces bactéries peuvent ensuite être transmises à l'homme par l'alimentation. Elles peuvent aussi être rejetées dans l'environnement avec les excréments animaux, être présentes dans l'eau, contaminer la viande lors de l'abattage et se retrouver dans les assiettes si la température de cuisson est insuffisante pour les détruire.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

samedi, 07 mai 2011

Les bienfaits du jardin sur la santé

La Molène organise le dimanche 8 mai de 8 heures à 18 heures au parc Lecoq de Biganos sa traditionnelle Fête des Jardins, sur le thème : Les bienfaits du jardin sur la santé.

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Parmi les exposants, une vingtaine d’horticulteurs aux productions très diversifiées : légumes et aromatiques, plantes à massifs, rosiers, bulbes, plantes méditerranéennes, graminées, et arbustes variés et de nombreux troqueurs pour échanger des plantes originales.
Mais aussi, un marché de produits naturels, pain bio, galettes et pâtés végétaux, huîtres, vins bio, miels, plantes médicinales, conserves d’oies et canards du Périgord ainsi qu’une coopérative de produits fermiers des Landes avec du porc gascon, des légumes, du fromage fermier…
Ainsi que 4 conférences, à 11h, utilisation des huiles essentielles, à 11h45, propriétés et utilisations du Lombricompost, à 14h30, les bienfaits du jardin sur les personnes hospitalisées et une expérience d’un jardin à but thérapeutique, enfin, à 15h30, une façon de jardiner en contact avec la Nature pour une dynamique de vie au jardinage.

jeudi, 05 mai 2011

Les tours de jardinage en étages

Les tours de jardinage en étages peuvent être une réponse aux problèmes de gestion et de préservation des terres arables et de l’eau. Elles apportent une solution au manque de terres agricoles et utilisent l’énergie solaire. Selon leur créateur, Jean Claude Rey, les tours de jardinage en étages ont pour principal objectif de rendre les populations locales des pays émergents, autonomes dans la production et la préservation de leur nourriture en optimisant les ressources en eau.

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Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. De plus, les tours permettraient de générer des emplois et valoriser les économies locales, par la mise en place de circuits courts de production et de vente.

Pour en savoir plus sur cette nouvette technologie, on peut consulter le site de Jean Claude Rey

dimanche, 01 mai 2011

Une ferme verticale

La notion de ferme verticale est un concept développé en 1999 par Dickson Despommier, professeur en santé environnementale et microbiologie à l'université Columbia de New York avec des étudiants diplômés d'une classe d'écologie de la santé.

La notion de « ferme verticale » ou d'agriculture verticale regroupe divers concepts basés sur l'idée de cultiver des quantités significatives de produits alimentaires dans des tours, parois ou structures verticales, de manière à produire plus sur une faible emprise au sol, éventuellement en ville pour répondre à des besoins de proximité en privilégiant des filières courtes. Certains projets sont des sortes de gratte-ciel consacrés à l'agriculture.

Cette vidéo est produite par SOA Architectes (Augustin Rosenstiehl et Pierre Sartoux) et fait partie du projet de la Tour Vivante
http://www.soa-architectes.fr/fr/#/fr/projects/show/27
http://www.eco-tower.fr/