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vendredi, 15 mars 2013

L'histoire de la pâte à tartiner Nutella

L'histoire de la pâte à tartiner Nutella a commencé à Alba, dans le Piémont, dans le nord de l'Italie, après la Seconde Guerre mondiale, dans le laboratoire d'un pâtissier, Pietro Ferrero. Son idée : remplacer le cacao, qui coûte cher, par les noisettes. Il finit par obtenir un pain, le Giandujot. En 1951 naît Supercrema, bientôt produit en Allemagne puis en France sous le nom de Tartinoise. En 1964, lancement de la marque Nutella. Michele, fils de Pietro, est toujours président du groupe. Son fils Giovanni est directeur général. Ferrero sort ses nouveautés avec parcimonie, mais chacun de ses produits est un succès planétaire : Mon Chéri, Tic-Tac, Ferrero Rocher, Kinder... Chaque fois, des recettes simples mais dont la fabrication requiert une technologie qui les rend inimitables. Une fois mis au point, ils font l'objet d'une multitude d'études de marché et de tests. Et leur sortie s'accompagne d'un important budget marketing et publicitaire. Cette méthode a fait de Michele Ferrero l'homme le plus riche d'Italie.

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Les recommandations de Ferrero pour le petit déjeuner sont de deux tartines, soit 30 grammes de Nutella. Mais comment demander à un enfant de ne mettre que 15 grammes sur sa tartine à moins que Ferrero donne une réelle possibilité au consommateur de respecter la dose qu'il recommande, avec un bouchon doseur par exemple. Le Nutella est devenu un produit symbolique, pour comprendre l'obésité infantile. En effet le Nutella est indétrônable : 530 kilocalories pour 100 grammes. Selon Olivier Andrault, responsable de l'alimentation, de l'agriculture et de la nutrition à l'UFC Que choisir, il faut un étiquetage nutritionnel plus clair. Au contraire, Joane Husson, directrice des affaires publiques de Ferrero France, affirme que les étiquettes regorgent de tant d'informations qu'elles en deviennent incompréhensibles, ça ne servirait qu'à transmettre davantage de messages anxiogènes aux foyers les plus en difficulté, les premières victimes de l'obésité. Ferrero France investit dans des programmes de recherche menés à l'Inra, qui cherche à détecter les facteurs favorisant le développement de l'obésité, ou dans des programmes éducatifs comme Epode (Ensemble prévenons l'obésité des enfants) ou ceux de l'Association nationale de développement des épiceries solidaires. L'entreprise dépense 500 000 euros par an pour ces opérations. Une contribution modeste, comparée au budget promotion de l'entreprise.

source : lepoint.fr

jeudi, 14 mars 2013

Que ton alimentation soit ta première médecine

Extraits de l'article d'Anthony Berthou, Pourquoi s’intéresser à la micronutrition ? ,publié sur son blog sante-et-nutrition.com :

« Que ton alimentation soit ta première médecine » : 400 ans av. JC, Hippocrate mettait en évidence le rôle de la nutrition sur la santé. Aujourd’hui, les études lui donnant raison se comptent par milliers et la place occupée par l’alimentation dans les programmes de santé publique devient de plus en plus centrale.

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L’alimentation moderne se caractérise aussi par des modes de production, de conservation, de préparation et de cuisson appauvrissant la valeur nutritionnelle des aliments. Les besoins nutritionnels sont définis de manière statistique et à partir de référentiels : aussi pertinentes soient-elles, ces valeurs de référence ne demeurent que des moyennes méritant d’être nuancées selon les individus, les situations physiologiques (stress, activité physique accrue, grossesse, âge, maladies…). Il est donc aujourd’hui difficile – pour ne pas dire impossible – de définir à partir du contenu de notre assiette quel est notre état nutritionnel intracellulaire. A l’inverse, la mise en évidence des liens étroits existant entre les déficits en micronutriments et les troubles fonctionnels, synonymes d’une altération de la qualité de vie, ne cessent de s’accroitre : perte de vitalité, troubles du sommeil, stress, blessures ou infections à répétition, inconfort digestif, prise de poids…

Et c’est là où intervient la Micronutrition. Elle permet d’identifier et d’analyser l’ensemble des troubles fonctionnels en rapport avec ces déficits, afin de proposer grâce à l’alimentation une solution globale à des problèmes de santé ponctuels ou récurrents... J’espère ainsi – sans prétention – participer à cette prise de conscience : ce que nous mettons dans notre assiette nourrit les cellules qui nous constituent, si celles-ci ne disposent pas des nutriments dont elles ont besoin, l’apparition de troubles fonctionnels apparaît comme une manifestation logique de ce déséquilibre nutritionnel. Intégrer la nutrition dans une vision holistique et conviviale de la santé. Tout simplement. Bonne lecture à tous et n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou questionnements : ce blog est votre lieu d’échanges autour de la nutrition !



Anthony Berthou

mercredi, 27 février 2013

Les chevaux roumains disparaissent

Il y avait encore 800 mille chevaux en Roumanie en 2006 mais en 2013, ce chiffre serait tombé sous la barre des 500 mille. La loi interdisant la circulation des attelages sur les routes principales a été adoptée en 2008 sous prétexte que les attelages auraient été responsables de 10% des accidents de la route. Mais les routes secondaires sont restées praticables pour les charrettes. Un tel changement du code de la route n’est certes pas applicable du jour au lendemain mais ses effets sont maintenant tangibles quoique la motorisation de l’agriculture soit également considérée comme responsable de cette disparition progressive des chevaux.

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Le partage des responsabilités est difficile entre les tracteurs et le code de la route mais cela n’explique en aucune manière le trafic de viande via des traders chypriotes et néerlandais pour aboutir dans plusieurs pays européens dont la France, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l’Irlande et la Suède. D’autant que les prix de la viande ne diffèrent pas beaucoup selon les pays européens.

Source : neo-planete.com

mercredi, 13 février 2013

L'oeuf est un aliment intéressant

L'oeuf est un aliment intéressant puisqu'il contient des protéines sans être aussi calorique que la viande de boeuf, 150 kcal pour 100g contre 250 kcal. Il est un des rares aliments qui renferme tous les acides aminés essentiels, non produits par l'organisme lui-même, et dans de bonnes proportions. Le jaune contient des vitamines B2 et B12, qui participent à la réparation des tissus et à la formation des globules rouges. Il est une source de sélénium qui joue ainsi un rôle antioxydant. Le blanc d'oeuf est composé d'eau et de plusieurs protéines, dont la principale est l'ovalbumine. Cependant, la composition de l'oeuf dépend de l'alimentation de la poule. Les oeufs de poule de batterie sont nutritionnellement moins intéressants que ceux des poules qui ont un parcours herbeux, qui se sont nourries de feuilles de chou, d’insectes, de vers et d’herbes diverses.

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La poule, élevée en plein air, dispose d'au moins 4m² et peut manger des insectes et des végétaux. Cette alimentation contient des substances qui rendront ses œufs plus riches en oméga 3. Le code indiqué sur la coquille des oeufs 'plein air' débute par le chiffre '1'. Une poule élevée en batterie ne mange que des tourteaux (résidus de soja, de tournesol, de colza), des farines ou du maïs. Les oeufs pondus par ces poules (chiffres 3 et 2) ont un rapport oméga 6/ oméga 3 élevé et sont moins bons pour la santé.

Source : sante.planet.fr

mercredi, 30 janvier 2013

Le maïs, la céréale la plus produite au monde

Le maïs domestiqué au Mexique fut d'abord dispersé sur le continent Américain, sorte de dénominateur commun à tous les peuples précolombiens. Introduit fin XVe début XVIe en Europe, il va peu à peu s'intégrer aux agricultures européennes et mondiales. C'est aux États-Unis, au début du XXe siècle, que les premiers hybrides sont mis au point. La nécessité d'autosuffisance alimentaire et la création de variétés adaptées aux contextes locaux viendront rapidement à bout des réticences du monde agricole pour faire du maïs la céréale la plus produite au monde.

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Le succès du maïs tient d’abord à sa facilité de culture et à son rendement très nettement supérieur à celui du blé ou des céréales secondaires qu’il a remplacé, comme le millet et le sorgho, puis au XXe siècle au progrès génétique qui lui a permis de s’adapter à des conditions de culture de plus en plus septentrionales, tout en permettant une production de matière sèche intéressante, cela grâce à des variétés précoces. Les rendements ont quadruplé entre 1950 et 2000. Avec l’avènement des semences transgéniques, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.
La plante entière peut être consommée par le bétail comme fourrage frais ou sec ou comme ensilage. Le maïs est une plante d’élevage d’embouche, elle permet d’engraisser plus rapidement les bovins et augmente ainsi la production de lait des vaches. Au niveau mondial, les deux tiers du maïs produit sont utilisés pour l’alimentation animale, 27 % pour l’alimentation humaine. Il existe de fortes disparités entre les continents. En Europe de l’Ouest, la totalité du maïs ensilage et environ 80 % du maïs grain sont utilisés pour l’alimentation animale (bovins, aviculture et élevage de porcs). L’essentiel des 20 % du maïs grain restant est utilisé en amidonnerie et semoulerie.

mardi, 22 janvier 2013

Nourrir les hommes

Il y a 10 000 ans, en Asie et en Amérique, des communautés de chasseurs - cueilleurs se sont sédentarisées, et elles ont commencé à cultiver des plantes et à élever des animaux. C'est le début de la longue histoire de l'agriculture. Par la domestication des plantes sauvages, les paysans du monde ont inventé de multiples systèmes agraires qui perdurent encore et exploitent au mieux les différents milieux, altitudes et latitudes de notre planète. Nourrir les hommes, telle est la finalité première de l'agriculture : l'explosion des productions agricoles de ces deux derniers siècles est indissociable de la croissance vertigineuse de la population mondiale ; d'un milliard d'individus en 1800 à 6 milliards aujourd'hui. Les céréales (blé, orge, riz, mil, maïs), étroitement liées à l'histoire et au développement des civilisations, sont au coeur de toutes les productions agricoles même si elles sont de plus en plus utilisées pour nourrir des animaux que nous mangerons ou comme matière première de l'industrie de l'amidon et des agro carburants.

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Quand l’agriculture céréalière est-elle née ? Comment s’est-elle transformée avec la mécanisation et la mondialisation ? Pourquoi le maïs est-il la céréale la plus cultivée au monde ? Comment nourrir la planète en 2050 en privilégiant des modes de culture durable ? Pour s'informer Cap Sciences Bordeaux propose une exposition et des ateliers du 12 janvier 2013 au 1er septembre 2013.

vendredi, 28 décembre 2012

A consommer avec modération

Un verre de bon vin au milieu de chaque repas est excellent pour la santé. Cela équivaut à un quart de litre par personne et par jour. Au niveau digestif, il stimule l’appétit, facilite la digestion, l’absorption des aliments et évite la constipation.

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Au niveau nutritionnel, il apporte le minimum des 7 acides aminés essentiels nécessaires à la fabrication des protéines. Au niveau de tout l’organisme, il est antiallergique et antioxydant, donc antivieillissement. Il fluidifie également le sang. Au niveau du cerveau, il diminue les troubles de la mémoire.

Source : France Dimanche

jeudi, 27 décembre 2012

Et si on mangeait les emballages

32% des ordures ménagères sont composées d'emballages et la quantité de déchets a doublé en 40 ans pour atteindre 600kg par personne et par an. David Edwards, professeur à Harvard, s'est inspiré de la nature pour imaginer les Wikicells. Observant la structure du grain de raisin, de l’œuf ou de la noix de coco, où une coque dure protège une peau molle qui préserve de l'humidité, il a créé des bouchées de fromage, de yaourt, de glace ou de cocktail dont la pellicule extérieure se lave et se déguste comme on le ferait avec un fruit.

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La peau des Wikicells est élaborée avec trois sortes de composants entièrement naturels : des particules naturelles, comme la framboise séchée ou le chocolat en poudre, qui sont gélifiées par du calcium ou du magnésium et agrégées avec un troisième composant mineur, des molécules consommables d'alginate ou de chitosan. Plusieurs obstacles doivent encore être franchis pour assurer le succès des Wikicells. A commencer par les habitudes de consommation et les questions d’hygiène, qui reviennent majoritairement dans les craintes exprimées à l’équipe du professeur. Mais selon David Edwards, en allant vers la nature, il faut accepter les règles de la nature.

Source : alternatives.blog.lemonde.fr

samedi, 08 décembre 2012

La consommation de pâtes a augmenté de 4 %

En Italie, les spaghetti, tortiglioni, penne et tutti quanti n’ont jamais eu autant de succès. Les Italiens dégustent chaque année 26 kilos de pâtes par personne et une récente étude montre que, alors que l’ensemble du secteur alimentaire est en berne, la consommation de pâtes a augmenté de 4 % en 2012.

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Les pâtes sont “le plat anticrise par excellence”, économique et réconfortant, explique le site italien Linkiesta.it. Une casserole d’eau bouillante, un peu de coulis de tomate, 200 grammes de spaghetti et le tour est joué : vous vous sustentez pour la modique somme de 50 à 60 centimes d’euro.

Source : courrierinternational.com

jeudi, 06 décembre 2012

Le super-aliment aux effets bénéfiques supérieurs

Il n’existe aucune définition officielle d’un super-aliment. L’Oxford English Dictionary définit un super-aliment comme « un aliment riche en nutriments, considéré comme particulièrement bénéfique en termes de santé et de bien-être », tandis que le dictionnaire Merriam-Webster ne fait aucune référence à la santé et le décrit comme « un aliment hautement nutritif, contenant une grande quantité de vitamines, minéraux, fibres, antioxydants, et/ou phytonutriments ». D’une manière générale, les super-aliments sont des aliments, notamment des fruits et légumes, dont le contenu nutritionnel aurait des effets bénéfiques supérieurs à ceux des autres aliments.

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Les myrtilles sont l’un des super-aliments les plus populaires et les plus connus, et elles ont fréquemment été étudiées par des chercheurs intrigués par leurs effets bénéfiques sur la santé. On a ainsi constaté que les myrtilles ont une teneur élevée en composés antioxydants d’origine végétale, notamment des anthocyanines. Les myrtilles contiennent également un autre type d’antioxydants, dont les effets préventifs et réparateurs sur les pertes de mémoire dues au vieillissement ont été démontrés sur des rats.

Parmi les autres fruits dotés du statut de super-aliment figure la grenade. Des études sur le jus de grenade donnent à penser que celui-ci fait baisser à court terme la pression sanguine et réduit le stress oxydatif chez les personnes en bonne santé.

La betterave s’est vue décerner le titre de super-aliment indiqué pour le cœur. Le nitrate qu’elle contient en grande quantité serait transformé par le corps en oxyde nitrique, qui diminuerait la pression sanguine et la tendance à la coagulation du sang chez les humains.

On peut lire l'enquête publiée sur le site eufic.org

mardi, 04 décembre 2012

Les apports en fibres dans l’alimentation

Le 11 mai 2009, a été lancée officiellement l'étude NutriNet-Santé pour étudier les comportements alimentaires et les relations nutrition-santé. Cette étude épidémiologique s’est fixé comme objectif de recruter des internautes de plus de 18 ans, nommés les Nutrinautes, acceptant de répondre chaque année, sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr, à des questionnaires sur leur alimentation, sur leur activité physique, leurs poids et taille, leur état de santé... Dans le cadre de leur suivi sur au moins 5 années, les Nutrinautes reçoivent chaque mois un e-mail les informant de l’avancement de l’étude et les invitant à remplir d’éventuels questionnaires complémentaires utiles aux chercheurs pour mieux évaluer l’état nutritionnel et la santé des 235 016 internautes déjà inscrits.

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L'étude publiée ce 22 novembre 2012 permet d’estimer les apports en fibres dans l’alimentation à environ 20 g/j chez les hommes et 18 g/j chez les femmes, nettement en deçà des recommandations, ce qui est préoccupant en termes de santé publique. Ils sont plus élevés chez les agriculteurs, les cadres et les titulaires d’un BAC+2 que chez les employés, les ouvriers, les titulaires d’un BAC professionnel et les personnes sans diplôme, révélant ainsi des inégalités sociales. Les groupes d’aliments qui contribuent le plus à l’apport en fibres dans l’alimentation des Français sont les légumes, les fruits et le pain et les biscottes. Les légumes secs et les aliments complets tels que le riz complet ou les pâtes complètes, bien que riches en fibres et ayant une bonne qualité nutritionnelle sont encore trop peu consommés par les Français.

On peut consulter les résultats de cette étude sur le site media.etude-nutrinet-sante.fr

mercredi, 28 novembre 2012

L'exposition aux pesticides des Antillais

Suite au premier plan d’action chlordécone (2008-2010), les autorités ont décidé de mieux étudier l’exposition aux pesticides aux Antilles, des données jusqu’alors peu connues, la France d’outre-mer étant exclue des études de l’alimentation totale française (EAT), du fait d’habitudes alimentaires spécifiques. Les experts de l’étude de l’Anses ont recouru à une méthode similaire à celle des études EAT, par croisement des habitudes antillaises de consommation, déterminées lors de précédentes études, et de données de contamination des aliments.

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Selon les résultats de l’étude Sapotille publiés le 5 octobre 2012 par l'Anses, la population des Antilles françaises ne présente pas de spécificité en termes d’exposition alimentaire aux résidus de pesticides.

Pour en savoir, on peut lire l'article sur le site journaldelenvironnement.net

mardi, 27 novembre 2012

Les réserves de céréales dangereusement basses

La sécheresse qui a sévi cet été aux Etats-Unis, la pire depuis plus d'un demi-siècle, n'est pas étrangère à la menace des prochaines restrictions alimentaires. Cette sécheresse nord-américaine et le grave déficit en pluies qui a touché la Russie et toute la région de la mer Noire ont déjà favorisé un emballement des cours du maïs et du soja. Cette hausse des denrées alimentaires de première nécessité engendrera très probablement des troubles et des conflits armés dans plusieurs contrées du monde, celles les plus sensibles en matière de souveraineté alimentaire, avertit l'ONU.

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« Les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que les phénomènes météorologiques les plus extrêmes des États-Unis ou d'autres pays exportateurs d'aliments pourraient déclencher une crise alimentaire majeure au cours de l'année prochaine ». Ce niveau n'avait jamais été aussi bas depuis 1974, a indiqué Abdolreza Abbassian, économiste senior de la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Source : notre-planete.info

vendredi, 09 novembre 2012

Ce vin de jeunesse qui fait de la vie

En 1863, Angelo Mariani, préparateur de pharmacie, développe une boisson tonique, réalisée à partir de vin de Bordeaux et d'extrait de feuilles de coca du Pérou et commercialisée sous le nom de Vin Tonique Mariani à la Coca du Pérou. La boisson connaît un énorme succès dans toute l'Europe.

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La publicité est confiée en 1895 à Émile Zola : J'ai à vous adresser mille remerciements, cher Monsieur Mariani, pour ce vin de jeunesse qui fait de la vie, conserve la force à ceux qui la dépensent et la rend à ceux qui ne l'ont plus.

Cette boisson aurait inspiré la création en 1885 du pharmacien Pemberton à Atlanta, aux États-Unis, le French Wine Coca4 ancêtre du Coca-Cola qu'on connaît aujourd'hui sans alcool à cause de la prohibition de 1886 dans l'État de Géorgie.

Source : wikipedia.org

vendredi, 26 octobre 2012

Qui veut manger des larves de mouche ?

Pas grand-monde veut manger des larves de mouche. Et pourtant, c'est un avenir possible. La planète est de plus en plus peuplée ; les hommes ont besoin de protéines animales ; mais les sources traditionnelles (viandes, poissons, fruits de mer, œufs, produits laitiers) coûtent cher à produire pour les espèces domestiques, et se raréfient pour les espèces sauvages. Vers quoi pouvons-nous nous tourner ? Vers des animaux peu appétissants, mais riches en protéines et faciles à élever en masse.

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Écologiquement, les invertébrés présentent un rendement bien supérieur à celui du bétail traditionnel : certaines usines de production chinoises livrent déjà 150 kg de vers de mouche par jour et prévoient de passer à un rendement de 10 tonnes quotidiennes. En outre, leur élevage nécessite beaucoup moins d'eau. Selon Le Monde du 27 septembre dernier, « 70 % environ des terres arables et 9 % de l'eau douce sont consacrés à l'élevage, responsable en outre de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ».

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 24 octobre 2012

Le maïs NK603 présente-t-il un risque sanitaire ?

Le Haut conseil des biotechnologies, saisi par le gouvernement pour se prononcer sur l'étude du Pr Séralini, a rejeté ce lundi 22 octobre 2012 les conclusions de son évaluation, affirmant que le maïs NK603 ne présentait pas de risque sanitaire. Mais il a également recommandé une étude indépendante et de long terme sur ce maïs pour lever le doute créé dans l'opinion publique par la médiatisation des travaux de Gilles-Eric Séralini.

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Selon le Professeur Gilles-Eric Séralini, cette décision est un progrès mais l'enjeu aujourd'hui est un enjeu de santé publique. Une étude de deux ans, ça prend quatre ans à mettre en place et à analyser. Quels seront durant ce temps les risques sanitaires encourus à cause de ce produit ? Durant ces nouvelles évaluations, doit-on interdire le maïs NK603 produit par Monsanto et sur lequel ont porté les travaux de l'équipe du Pr Séralini, menés pendant deux ans et concluant à un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec ce maïs, associé ou pas au Roundup, son herbicide complémentaire.

Source : tempsreel.nouvelobs.com

mardi, 02 octobre 2012

10 raisons de dire NON

Carlo Petrini, (c.petrini@slowfood.it) président de slow Food, expose 10 raisons de dire non aux OGM pour des raisons légitimes, partagées par de nombreux chercheurs et scientifiques.

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1. Contamination : il est impossible de cultiver des OGM en toute sécurité ici en Italie.


2. Souveraineté alimentaire : une diffusion même limitée des cultures d’OGM anéantirait la liberté de choisir ce que l’on mange.


3. Santé : les animaux nourris aux OGM peuvent avoir des problèmes de santé.


4. Liberté : les cultures d’OGM dénaturent le rôle de l’agriculteur, qui depuis toujours améliore et sélectionne ses propres semences.


5. Economie et Culture : les OGM n’ont aucun lien historique ou culturel avec un territoire.


6. Biodiversité : les cultures d’OGM appauvrissent la biodiversité parce qu’elles impliquent une monoculture intensive sur de grandes surfaces.


7. Eco-compatibilité : le parasite du maïs, la pyralide, peut être combattu grâce à la rotation des cultures.

8. Précaution : les plantes supportent mal les modifications génétiques et cette science est encore hasardeuse.

9. Progrès : les OGM sont directement issus d’une conception myope et superficielle du progrès.


10.Faim : la commercialisation des OGM a commencé depuis 15 ans et pourtant la famine n’a pas cessé d’augmenter. Les rapporteurs de l’ONU affirment que l’agriculture familiale défend la tranche de population à risque de malnutrition.

vendredi, 28 septembre 2012

Une Terre, pressée comme un citron

C'est l'histoire d'une Terre, pressée comme un citron jour après jour pour en extraire ce qu'elle produit de meilleur. C'est l'histoire d'un monde où près de 850 millions de personnes souffrent de la faim et plus de la moitié d'entre elles sont des travailleurs agricoles. Le fléau contre lequel il faut lutter n'est plus désormais la malnutrition, mais bien le gaspillage alimentaire.

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Selon Pierre Stassart, chercheur au sein du Département des Sciences et gestion de l'environnement de l'ULg, l'agroécologie, c'est faire rentrer l'équité sociale et l'écologie dans l'agriculture. Avec huit autres spécialistes, il fait partie du Groupe Interdisciplinaire qui vient de publier un texte intitulé L'agroécologie : trajectoire et potentiel dont l'objectif est d'analyser, d'une part, ce que cette discipline émergente recouvre aujourd'hui et de définir, d'autre part, une série de principes qui devraient guider son développement.

Selon Pierre Stassart, les principes de base du modèle agroécologique, c'est la réorganisation du travail tant au niveau de l'emploi que de la distribution, tout en transformant les modes de consommation. Notamment en tentant de résoudre les problèmes de gaspillage ou en diminuant la place de la consommation de viande dans le système alimentaire. En Europe, par exemple, 65% de la production végétale sont destinés à la production animale. L'hypothèse productiviste ne suffira pas à résoudre les problèmes de faim dans le monde.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de l'Université de Liège

dimanche, 23 septembre 2012

Tous des cobayes ?

De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené au sein du CRIIGEN, une expérience aux conséquences insoupçonnables. Il s'agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d'un OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire. Les conclusions sont édifiantes.

Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l'invisible radioactivité a resurgi avec l'explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011, causant des dégâts matériels, humains et écologiques innommables.
OGM, Nucléaire : L'Homme s'est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Tous des cobayes ?

TOUS COBAYES - de Jean-Paul Jaud par rikiai

vendredi, 21 septembre 2012

Danger pour les rats

La toxicité des OGM et du Roundup sur les rats ne fait plus de doute. Les graves résultats mis en évidence dans l'étude de Gilles-Eric Séralini et Joël Spiroux, sur une vie entière de rats nourris aux OGM (action perturbatrice endocrinienne, développement de tumeurs, pathologies hépatiques et rénales…) peuvent être considérés comme valablement transposables à l’homme. Et risquent d'obliger scientifiques et producteurs à réévaluer tous les OGM et tous les pesticides avec des protocoles de deux ans aussi détaillés que celui de Gilles-Eric Séralini.

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Depuis plus de dix ans, des études in-vitro ont été réalisées dans leur laboratoire. Elles sont pertinentes mais très partielles. Elles ont notamment mis en évidence un impact de xénobiotiques comme le Roundup et le Bisphénol A sur les cellules humaines du foie, du rein, du cordon ombilical, du placenta et sur les cellules embryonnaires ; ce qui a donné lieu à plusieurs publications internationales. Mais elles ne portent à chaque fois que sur une lignée cellulaire, celle du foie par exemple, sans tenir compte du contexte d’interactions avec les autres organes. Un tube à essai rempli de cellules, fussent-elles humaines, ne peut en aucun cas correspondre à la grande complexité d’un corps de mammifère. D’où l’importance de passer du tube à essai au petit mammifère, selon Joël Spiroux co-auteur de cette étude.


En France et dans les autres pays sous moratoire, les habitants sont relativement protégés. Mais les animaux de boucherie absorbent souvent plus d'OGM car ils sont nourris aux tourteaux de soja et aux farines de maïs importés du continent américain. Ces animaux ne sont pas malades car ils ne vivent pas assez longtemps. L’espérance de vie des rats de laboratoire étudiés pour l'étude est de deux ans à deux ans et demi. On sait donc qu’à 12 mois, ils ont l’équivalent d’environ 40 ans chez l’homme. L’espérance de vie des bœufs, elle, est de 15 à 20 ans. Jusque dans les années 1940, on les abattait vers 7 ans. Mais avec le développement de l’élevage industriel, on s’est mis à les abattre de plus en plus tôt : 5 ans, 3 ans, 18 mois, et même moins maintenant. On ne dispose pas d’assez de temps pour connaître l’impact de leur alimentation sur leur santé.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site tempsreel.nouvelobs.com