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vendredi, 15 novembre 2013

3 ans pour élever un saumon dans une ferme

Afin de respecter le caractère anadrome du saumon, les saumons naissent sur la côte, dans une écloserie, en eau douce. Un courant est même généré afin de simuler la descente du cours d'eau jusqu'à la mer par les jeunes saumons. Un an plus tard, ils sont déplacés dans une ferme d'élevage en pleine mer. En Norvège, de taille modeste et jouissant d'une bonne intégration dans le paysage, les fermes d'élevage contiennent des centaines de milliers de saumons. En fonction de l'âge des poissons et de leur taille, ils bénéficient de plus d'espace vital. Ainsi, lorsque les saumons atteignent 2 kg, la profondeur du bassin est augmentée, passant de 18 à 40 mètres, puis avec la prise de poids, ils seront répartis dans différents bassins. Lorsqu'ils atteignent 4 à 5 kg, ils sont pêchés et commercialisés, notamment vers la France qui réalise son fumage. Cette transformation change notablement le goût du saumon et selon les pays, le salage est plus ou moins fort.

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Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.


Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mardi, 12 novembre 2013

les smart grids défavorisés

La Commission européenne s'était fixée un triple objectif pour l'horizon 2020 : améliorer de 20% son efficacité énergétique, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et intégrer dans sa consommation énergétique 20% d'énergies de sources renouvelables. Pour que ces projets ne restent pas à l'état d'effets d'annonce, il faudrait venir en aide à davantage de réseaux intelligents.

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La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.

Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com

mercredi, 09 octobre 2013

La consommation mondiale de viande doublera

D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre. Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post créait le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût baisserait si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.


La population mondiale s’accroît, ainsi que la pollution qui résulte de la production de viande, il est donc possible que la viande in vitro devienne indispensable. Dans 20 ans, seront-nous devant les rayons à hésiter entre la viande de boucherie et la viande de laboratoire ? Mark Post en est convaincu. Parmi ceux qui appuient ce projet, il y a le co-créateur de Google, Sergey Brin ou Bill Gates. Qu'en pensez ?

Source : future.arte.tv

vendredi, 06 septembre 2013

Pensez. Mangez. Préservez

" Pensez. Mangez. Préservez ", une nouvelle campagne mondiale pour réduire le gaspillage alimentaire lancée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Le site Internet de la campagne, www.thinkeatsave.org, fournit des conseils simples à suivre aux consommateurs pour tenir des engagements relatifs au gaspillage alimentaire. Il propose une plateforme d'échanges d'idées et favorise une culture globale de consommation durable des aliments.

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Acheter intelligent: Planifiez vos repas, utilisez une liste des courses, évitez les achats impulsifs et ne succombez pas aux incitations commerciales qui vous amène à acheter plus de nourriture que nécessaire.

Acheter de drôles de fruits: de nombreux fruits et légumes sont jetés en raison de leur taille, de leur forme ou de leur couleur jugées non adéquates. Acheter ces fruits qui sont parfaitement comestibles, au marché ou ailleurs, permet d'éviter qu'ils soient jetés.

Comprendre les dates d'expiration: les dates indiquées « de préférence avant » représentent généralement des suggestions indiquant le pic de qualité du produit. La plupart des aliments peuvent sans danger être consommés après ces dates. La date importante est « à consommer avant » - consommer les aliments avant cette date ou vérifier si vous pouvez les congeler.

Profitez de tout ce que vous avez dans votre réfrigérateur: des sites Internet tels que le site de WRAP www.lovefoodhatewaste.com fournissent aux consommateurs des recettes créatives leur permettant de consommer les aliments qui pourraient être avariés à court terme.

D'autres actions incluent: la congélation d'aliments, demander de plus petites portions aux restaurants, consommer les restes - qu'ils soient cuisinés à la maison, au restaurant ou à emporter - composter les aliments et distribuer la nourriture aux banques alimentaires locales, aux soupes populaires, dans des garde-mangers ou dans des foyers.


See more at: unep.org

samedi, 31 août 2013

On consommait des plantes pour leur goût

Des poteries révèlent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs consommaient des plantes pour leur goût autant que pour leur apport énergétique. Dès avant le développement de l’agriculture, les chasseurs-cueilleurs du mésolithique utilisaient déjà des condiments pour agrémenter leurs repas affirment une équipe internationale de chercheurs menée par les archéologues de l’université de York, aux États-Unis. Ils apportent comme preuve de ce goût pour la nourriture épicée, une poterie vieille de plus de 7.000 ans contenant des traces d'alliaire officinale ou herbe à ail (Alliaria petiolata) ainsi que des résidus d'animaux et de poissons.

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L’herbe à ail n’a quasiment aucune valeur nutritive et aurait donc été utilisée pour ces qualités gustatives. Les feuilles de cette plante dégagent en effet une saveur aillée lorsqu'elles sont froissées. Au néolithique, les hommes utilisaient les plantes pour satisfaire des besoins énergétiques mais aussi pour leur goût.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 26 août 2013

La consommation puise dans les réserves

Les Etats Unis se situent au quatrième rang mondial en termes de ressources en eau renouvelable mais les modes de consommation et de production entrainent la surexploitation de celles-ci. Plus de 70% des prélèvements en eau douce provient des secteurs thermoélectriques et de l'irrigation. La consommation puise aussi dangereusement dans les réserves : un Américain utilise 700 Litres d'eau par jour en moyenne. Les réserves se vident plus vite qu'elles ne se remplissent. C'est le cas de l'aquifère d'Ogallala qui, en approvisionnant la ville de Phoenix en Arizona, est prélevé 14 fois plus vite que son renouvellement naturel.

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Mono Lake


Le lac Owens est disparu à la fin des années trente, ce qui risque d'arriver au Lac Mono qui alimente Los Angeles. Cette pénurie grandissante se fait ressentir dans le même temps que le territoire Américain subit de fortes sécheresses. La quantité de l'eau est menacée mais aussi sa qualité. Les polluants chimiques sont très présents du fait de l'utilisation d'engrais artificiels. Plus de trente millions d'Américians sont approvisionnés d'eau polluée selon l'Agence de Protection de l'Environnement. Trop d'équipements sont obsolètes et rejettent du plomb et d'autres métaux lourds dans les eaux. Les villes de San Francisco, Boston et Phoenix sont les plus mal notées sur la qualité de l'eau. Ces deux dernières ont même violé les lois concernant les traitements des eaux usées et le respect des règles de contrôle.

Source : agirpourlaplanete.com

mercredi, 17 juillet 2013

Le neuromarketing pour faire consommer davantage

Dans un article publié il y a quelques semaines par PLoS ONE, deux psychologues allemands se sont demandé si l'effet "grande marque" pouvait intervenir dans l'univers de l'alimentation et influencer une dégustation. Pour le déterminer, ils ont mis au point l'expérience suivante : des volontaires, allongés dans un appareil à IRM, allaient goûter 4 sodas gazeux et les noter pendant qu'on observerait les zones de leur cerveau excitées par cette dégustation. Les testeurs visualisaient sur un écran, pendant une demi-seconde, la marque commercialisant ladite boisson : Coca-Cola, Pepsi-Cola, River Cola et T-Cola. River Cola est la marque générique d'une chaîne de supermarchés allemands, tandis que le T-Cola avait été présenté aux participants comme une boisson tout juste mise au point et pas encore sur le marché.

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Les quatre échantillons servis étaient rigoureusement identiques, un tiers de chaque : Coca, Pepsi et River Cola. Les expérimentateurs montraient avant le test quatre récipients dont le contenu était soigneusement étiqueté. Les 15 participants ont tous eu l'impression qu'il s'agissait de quatre sodas différents. Les échantillons estampillés Coca et Pepsi, les deux grandes marques, ont obtenu des notes significativement meilleures à celles des deux autres. A l'IRM, il est apparu que la dégustation de ce qui était présenté comme des marques peu ou pas connues a donné lieu à plus d'activité dans le cortex orbitofrontal, montrant que le sujet cherchait davantage à assigner une valeur au produit qu'il était en train de goûter, à décider s'il le trouvait bon ou pas, ce qui était moins le cas avec les pseudo-Coca et Pepsi. Comme si, dans le cas du River Cola et du T-Cola, la marque n'était pas un indicateur suffisant pour déterminer si la boisson plaisait ou ne plaisait pas. Pour les boissons connues, cette zone se révélait moins active, sans doute parce que, pour les avoir déjà goûtées auparavant ou en avoir vu la publicité, les sujets savaient déjà plus ou moins à quoi s'en tenir.


En revanche, un autre endroit du cerveau "s'allumait" davantage au moment de la dégustation des marques célèbres : le striatum ventral,
une région liée à la récompense et au plaisir. Si le Coca et le Pepsi ont été perçus comme meilleurs que les autres, c'est probablement parce que le cerveau s'attendait à ce qu'ils le soient. L'anticipation du résultat grâce à l'effet "grande marque" a donc influencé le traitement de l'information gustative. Dans leur expérience sensorielle, qui est aussi une expérience cérébrale, les participants ont réellement pris plus de plaisir avec ces boissons. La grande marque semble donc arriver à ce point de domination psychologique que sa seule évocation manipule, dans le cerveau, notre perception du produit lorsqu'on le consomme. Une étude sur 15 personnes, même si elle confirme d'autres travaux, ne fait pas forcément une vérité et cela exige vérification. Mais les grandes marques prennent ces résultats au sérieux et testent les réactions de consommateurs à de nouveaux produits pour comprendre comment ils prennent une décision d'achat. Cela s'appelle le neuromarketing.

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr

jeudi, 06 juin 2013

Une tentative de greenwashing

Le 7 novembre 2012, l’Amendement dit Nutella, visant à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme, avait été adopté en commission des affaires sociales du Sénat et rejeté par la commission du même nom de l’Assemblée Nationale, le 21 novembre 2012. L’huile de palme est considérée comme nocive pour la santé puisqu’elle contient des graisses saturées. De plus, cette huile entraine des déforestations dans le monde et particulièrement en Indonésie. Le gouvernement espérait diminuer la consommation de cette huile en France, 126 000 tonnes par an, soit deux kilos par an et par personne, ce chiffre tenant compte uniquement de l’usage alimentaire.

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En mars 2013, Le groupe Ferrero annonce utiliser désormais 100% d'huile de palme "durable" en France. Le label RSPO (Roundtable for a sustainable palm oil) regroupe depuis 2003 les acteurs de la filière qui s'engagent à appliquer des standards éthiques, sociaux et environnementaux. Mais la certification RSPO est "peu contraignante et largement insuffisante sur sa capacité à protéger les forêts", estime le Fonds français pour l'alimentation et la santé (FFAS). Selon certaines ONG comme Greenpeace, être adhérent RSPO n'entraînerait d'autre obligation que de payer sa cotisation et les vérifications sur place feraient figure d'exception. L'annonce de Ferrero ne serait-elle qu'une tentative de "greenwashing" ?

Source : tempsreel.nouvelobs.com

mardi, 23 avril 2013

Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année

Le niveau des océans s’élève de 1,8 millimètre chaque année. 1,1 mm est dû au réchauffement climatique provoquant la dilatation de l’eau des océans et la fonte des glaciers. Une équipe de scientifiques vient de publier dans Nature Geoscience, un résultat de recherche montrant que les 0,7 mm manquant provenaient de la consommation humaine d’eau douce, l'extraction des eaux souterraines pour l'irrigation et les utilisations domestiques et industrielles. Cette eau une fois utilisée pour la plupart s’évapore et retourne dans les nappes phréatique. Une part importante s’écoule cependant via les rivières et les fleuves et se jette dans les océans.

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Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.

Source : nature.com

mercredi, 20 mars 2013

Accéder aux phosphates

Les phosphates sont utilisés dans l'agriculture comme engrais pour enrichir les fruits et légumes en source de phosphore. L'engrais de phosphate est naturellement issu de roches sédimentaires, mais il se trouve aussi dans les guanos d'oiseaux et de chauve-souris, exploités depuis des siècles. Les gisements les plus importants sont localisés au Maroc, en Amérique du Nord, sur l'île de la Navasse dans les Caraïbes, en Tunisie, au Togo, en Israël, en Jordanie, en Chine et sur certaines îles d'Océanie. L'Union européenne est dépendante du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et des Etats-Unis, pays exportateurs de cet élément crucial pour la production alimentaire. Selon une étude conduite par Dana Cordell, de l'Université Linköpings, basée en Suède, les réserves de phosphates pourraient avoir passé leur pic avant 2040, pour décroître inexorablement au cours de la seconde moitié du XXIème siècle. Or le phosphore est une ressource à la fois "critique, essentielle et rare" et ne possède pas de substitut. Le phosphore est un élément essentiel de la croissance des plantes et des animaux. Il est présent dans tous les êtres vivants et indispensable à la croissance des cellules.

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Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 16 mars 2013

Eléphants ou huile de palme

En Malaisie, sur l'île de Bornéo, l'exploitation sans cesse grandissante de la culture d'huile de palme s'étend au détriment des milieux naturels et notamment forestiers où vivent de nombreuses espèces animales et végétales. 14 éléphants pygmées sont morts, victimes d'un empoisonnement à la mort-aux-rats. Selon le directeur du département de la vie sauvage de l'Etat de Sabah, c'est la méthode employée par les travailleurs des plantations pour empêcher les animaux de manger les fruits du palmier à huile.

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"C'est un jour très triste pour la conservation et pour Sabah. La mort de ces éléphants de Bornéo majestueux et sévèrement en danger est une grande perte pour l'Etat", a déploré Masidi Manjun, ministre de l'environnement de Sabah. Pourtant, la Malaisie, premier producteur mondial d'huile de palme, continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour soutenir sa croissance économique. Avec une population de 27 millions de personnes, qui a triplé en seulement 50 ans, et une entrée dans le monde de la consommation à outrance, la Malaisie sacrifie ses dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak. Or, celles-ci sont d'une valeur inestimable et abritent des espèces menacées comme la civette-loutre, la splendide panthère nébuleuse de Bornéo, le nasique, le rhinocéros, la cigogne de Storm, l'orang-outan et bien d'autres.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 01 mars 2013

La consommation d'énergie en hausse de 42 %

44% de l'énergie finale nationale consommée en 2007 venait des bâtiments qui générait la même année près du quart des émissions de Co2. La consommation est en hausse de 42 %, entre 1970 et 2007, notamment du fait de l‟accroissement du parc de logements, l'amélioration du confort ou l'apparition de nouveaux besoins à forte consommation (électroménager, climatisation...), malgré une consommation unitaire moyenne du résidentiel en baisse de 41 %; entre 1973 et 2005. Cette baisse est principalement le résultat des progrès en matière de travaux d'économie d'énergie et de la réglementation thermique imposée aux logements neufs. La réduction de la facture énergétique globale du secteur passe principalement par la rénovation du bâti ancien, avec pour objectif de réduire de 38 % la consommation dans l‟ancien d'ici 2020. La part des Energies Renouvelables (EnR) dans la consommation primaire d'énergie en 2010 est de 8,4%.

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La montée en compétences des ouvriers et artisans du bâtiment représente un enjeu de taille, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. En effet les engagements pris, en matière de rénovation thermique et de développement des EnR, impliquent tout à la fois de former en masse et de fixer des objectifs de qualité ambitieux pour les formations dans le secteur du bâtiment afin d'appliquer la nouvelle Réglementation Thermique (RT 2012), mais aussi la mise en œuvre progressive de la réglementation sur les Bâtiments à Energie Positive (BEPOS).

Pour en savoir plus : france.buildupskills.eu

mercredi, 30 janvier 2013

Le maïs, la céréale la plus produite au monde

Le maïs domestiqué au Mexique fut d'abord dispersé sur le continent Américain, sorte de dénominateur commun à tous les peuples précolombiens. Introduit fin XVe début XVIe en Europe, il va peu à peu s'intégrer aux agricultures européennes et mondiales. C'est aux États-Unis, au début du XXe siècle, que les premiers hybrides sont mis au point. La nécessité d'autosuffisance alimentaire et la création de variétés adaptées aux contextes locaux viendront rapidement à bout des réticences du monde agricole pour faire du maïs la céréale la plus produite au monde.

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Le succès du maïs tient d’abord à sa facilité de culture et à son rendement très nettement supérieur à celui du blé ou des céréales secondaires qu’il a remplacé, comme le millet et le sorgho, puis au XXe siècle au progrès génétique qui lui a permis de s’adapter à des conditions de culture de plus en plus septentrionales, tout en permettant une production de matière sèche intéressante, cela grâce à des variétés précoces. Les rendements ont quadruplé entre 1950 et 2000. Avec l’avènement des semences transgéniques, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.
La plante entière peut être consommée par le bétail comme fourrage frais ou sec ou comme ensilage. Le maïs est une plante d’élevage d’embouche, elle permet d’engraisser plus rapidement les bovins et augmente ainsi la production de lait des vaches. Au niveau mondial, les deux tiers du maïs produit sont utilisés pour l’alimentation animale, 27 % pour l’alimentation humaine. Il existe de fortes disparités entre les continents. En Europe de l’Ouest, la totalité du maïs ensilage et environ 80 % du maïs grain sont utilisés pour l’alimentation animale (bovins, aviculture et élevage de porcs). L’essentiel des 20 % du maïs grain restant est utilisé en amidonnerie et semoulerie.

samedi, 12 janvier 2013

La RT 2012 applicable à tous

Depuis le 1er janvier 2012, toutes les maisons neuves doivent respecter de nouvelles normes en matière d'isolation et de consommation d'énergie. La réglementation thermique (RT 2012) définit 3 objectifs :

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1°) limiter les besoins en énergie, sont concernés le chauffage, le refroidissement et l'éclairage. La RT 2012 valorise la conception bioclimatique, c'est à dire l'éclairage naturel et les apports solaires. Cette nouvelle réglementation doit diviser par 2 à 2,5 les besoins en énergie des bâtiments neufs par rapport à la réglementation précédente. Toutes ces mesures définissent le « besoin bioclimatique », également appelé « Bbiomax ». La valeur moyenne de ce Bbiomax est modulée selon la localisation géographique, l'altitude et la surface habitable.

2°) limiter les consommations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires (pompes et ventilateurs). Alors que le Bbio vise à l'optimisation du bâti, le respect de ce deuxième objectif impose le recours à des équipements énergétiques performants. Cette exigence de consommation conventionnelle maximale d'énergie primaire a reçu le nom de « C-max ». Elle ne doit pas dépasser 50 kWh/m2/an d'énergie primaire, seuil modulé lui aussi en fonction de sa localisation et de sa surface.
3°) limiter la climatisation ou assurer un bon niveau de confort en été sans climatisation. la RT 2012 fixe une température à ne pas dépasser sur une séquence de cinq jours. Ce troisième coefficient est appelé « Tic » (température intérieure conventionnelle).

Source : sudouest.fr

mardi, 08 janvier 2013

Semences, une histoire politique

La contestation des OGM a attiré l'attention des consommateurs sur la provenance des semences et leur commercialisation. Quelle est l'origine des variétés de légumes, de fruits et de céréales consommées ? L'urgence alimentaire après la seconde guerre mondiale a conduit l'état à privélégier des rendements les plus élevés possible mais cette homogénéisation génétique des plantes cultivées au détriment de la biodiversité est-elle encore d'actualité ? La question n'est-elle pas plutôt politique ? L’agriculture industrielle ne rend-elle pas les paysans dépendants des grandes firmes semencières et agrochimiques ?

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Le livre de Christophe Bonneuil, chargé de recherche au CNRS et membre du Centre Alexandre-Koyré de recherche en histoire des sciences et techniques, révèle comment certains choix particuliers ont été faits dans le passé et présente les multiples voies alternatives qui s’ouvrent aujourd’hui en matière de sélection variétale : agricultures écologiques, semences paysannes… autant de moyens qui permettent d’innover autrement.

Disponible sur eclm.fr

mardi, 25 décembre 2012

La surconsommation liée à l'innovation

C'est Noël, 9,5 millions de produits high-tech ont été vendus en France : appareils photos, consoles de jeux et smartphones. Ces objets sont devenus indissociables de notre quotidien mais que savons-nous d'eux ? Leurs impacts, de la chaîne de production à la mise en décharge sont catastrophiques, comme l'explique le site dessousdelahightech.org des Amis de la Terre.

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La production de l'iPhone 5 émet 36 % de gaz à effet de serre de plus que celle de l'iPhone 4S, commercialisé un an plus tôt. Surtout, lors de la production, les conséquences de l'exploitation minière dans les pays du Sud où sont extraits les métaux utilisés pour les smartphones, les destructions environnementales ou pollutions ainsi que les rythmes de travail imposés aux ouvriers des usines d'assemblage sont souvent oubliés. La surconsommation liée à l'innovation et aux stratégies publicitaires contribue à créer une véritable obsolescence programmée et commerciale. Constructeurs et opérateurs usent de tous les stratagèmes pour réduire la durée de vie de leurs produits.

Source : newspress.fr

samedi, 15 décembre 2012

Quelle consommation énergétique ?

Plusieurs scénarios à l'horizon 2030 et 2050 devraient venir éclairer le débat pour l'élaboration de la loi de programmation de l'énergie. Un comité d'experts va se charger de présenter les principales modélisations. Une hypothèse d'évolution de la consommation devra être arrêtée. Elle servira de base à la trajectoire énergétique.

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Plusieurs pistes sont déjà connues comme privilégier l'efficacité énergétique et la sobriété par la mise aux meilleures normes énergétiques d'un million de logements neufs et anciens par an. L'entrée en vigueur de la RT 2012 dans le résidentiel devrait d'ores et déjà réduire la consommation d'électricité dans le parc neuf et entraîner des reports significatifs en matière d'énergie de chauffage. D'autres réglementations devraient également entraîner une baisse de la demande d'électricité : la disparition progressive des ampoules à incandescence dès 2017 et la hausse du niveau de performance énergétique pour l'électroménager et les appareils électriques. Mais de nombreuses incertitudes pèsent sur la consommation future d'électricité, notamment l'évolution du tissu industriel français. Certains changements sont encore incertains, comme le niveau de développement du parc automobile électrique.

Pour en savoir plus sur ce débat, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

jeudi, 13 décembre 2012

Les bouchons coûtent 623 euros par foyer

Les embouteillages coûtent 5,55 milliards d'euros par an à la France, soit 623 euros par foyer se déplaçant en voiture, notamment en heures de travail perdues et en surconsommation de carburant.

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Paris concentre à elle seule 40 % des bouchons et les conducteurs passent chaque année 57,8 heures bloqués dans les encombrements de la capitale, contre 45 heures à Lyon, 36,7 heures à Strasbourg et 21,8 heures à Clermont-Ferrand. Rester immobilisé dans les bouchons parisiens coûte 11,7 euros de l'heure contre une moyenne nationale de 9,50 euros. Enfin, les coûts annuels pour les foyers se rendant au travail en voiture sont plus élevés à Paris que dans le reste de la France, se montant à environ 934 euros chaque année.

Source : lemonde.fr

mercredi, 28 novembre 2012

L'exposition aux pesticides des Antillais

Suite au premier plan d’action chlordécone (2008-2010), les autorités ont décidé de mieux étudier l’exposition aux pesticides aux Antilles, des données jusqu’alors peu connues, la France d’outre-mer étant exclue des études de l’alimentation totale française (EAT), du fait d’habitudes alimentaires spécifiques. Les experts de l’étude de l’Anses ont recouru à une méthode similaire à celle des études EAT, par croisement des habitudes antillaises de consommation, déterminées lors de précédentes études, et de données de contamination des aliments.

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Selon les résultats de l’étude Sapotille publiés le 5 octobre 2012 par l'Anses, la population des Antilles françaises ne présente pas de spécificité en termes d’exposition alimentaire aux résidus de pesticides.

Pour en savoir, on peut lire l'article sur le site journaldelenvironnement.net

lundi, 22 octobre 2012

Des véhicules consommant 2 litres aux 100 km

Mettre au point des véhicules consommant 2 litres aux 100 km d'ici dix ans. Selon le directeur de la recherche et développement de PSA Peugeot Citroën, c'est une rupture technologique importante, ce challenge est probablement réalisable. Si l'on se projette en 2020, un véhicule qui consomme 2l aux 100 km sera probablement une petite voiture avec un moteur diesel-électrique et un concentré de technologies.

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Si l'on évalue les véhicules existants, les véhicules hybrides s'imposent au palmarès des véhicules essence les plus performants en matière de consommation et d'émissions de CO2. En 2012, le podium du palmares de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) est dominé par trois voitures hybrides avec au mieux une consommation de 3,8 l aux 100 km.