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mardi, 31 juillet 2012

Toxicité de l’aluminium pour la santé

L'aluminium est le troisième constituant de l’écorce terrestre après l’oxygène et le silicium. Nous sommes donc exposés à cet élément d’origine naturelle par contact direct avec le sol, l’air et l’ingestion d’aliments provenant de la terre et d’eau de source. Mais l'aluminium est aussi utilisé dans de multiples domaines : l’industrie du bâtiment, les transports, l’agroalimentaire, l’emballage, la pharmacie, la chirurgie, la cosmétologie et le traitement des eaux d’alimentation. Au final, nous nous retrouvons exposés à des concentrations d’aluminium de plus en plus élevées.

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Dès 2003, les autorités publiaient un rapport d’expertise nationale sur les risques liés à la consommation d’aluminium. Mais les données étant difficiles à obtenir et à traiter, elles n’ont pas permis de caractériser une éventuelle toxicité de l’aluminium pour la santé, ni d’établir des recommandations. Malgré tout, en 2008, l'Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé la dose maximale d’exposition par semaine à 1 mg d'aluminium par kilo de poids corporel. Or cette limite n’est pas utilisable dans la mesure où l’on ne connaît pas la dose à laquelle nous sommes véritablement exposés quotidiennement, l’aluminium étant présent naturellement et dans une majorité de produits de consommation. Reste que certaines études scientifiques et autres analyses sont inquiétantes.

Pour en savoir plus sur l'aluminium, on peut consulter le site e-sante.fr

mardi, 19 juin 2012

La marche pourrait être le transport de l'avenir

Certains analystes proches de l'Association pour l'étude du pic pétrolier et gazier, tels que Harald Frey, de l'Institut des transports de l'université de technologie à Vienne en Autriche, se plaisent à souligner que l'ère du transport automobile de masse ne durera pas plus de 200 ans. Elle représente une fraction temporelle minime en regard des 6 millions d'années pendant lesquelles les humains et leurs ancêtres se sont déplacés à pied. Selon une étude de l'université de technologie de Vienne, le gain de temps permis par la voiture individuelle n'augmente dans aucune grande métropole de la planète. Marcher, rouler à vélo, utiliser scooters et voitures électriques, revenir à la voiture à chevaux, sont autant de mobilités qui pourraient émerger dans un futur proche. D'ores et déjà, il faut réduire la taille des automobiles et promouvoir les autobus en site propre, optimiser le nombre de passagers par véhicule, relocaliser au lieu de globaliser, changer d'échelle de valeurs, promouvoir la lenteur plutôt que la vitesse, la coopération plutôt que la compétition.

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Pour Harald Frey, qui dit efficacité énergétique dit effet rebond, la modération de la consommation de carburant par des véhicules plus efficients aura tendance à donner l'illusion de pouvoir aller toujours plus loin pour le même coût. Elle ne changera pas la donne, mais ne fera que reporter le problème de la dépendance au pétrole et la congestion urbaine. D'où la nécessité de redessiner l'espace urbain. La capitale autrichienne en est un exemple, qui a su chasser les voitures en réhabilitant l'espace public au profit du tramway, du vélo et de vastes zones piétonnes. En raison d'une offre de qualité de transports en commun, de plus en plus de Viennois renoncent à passer leur permis de conduire. Redessiner l'urbanisme, lutter contre l'étalement des zones pavillonnaires totalement dépendantes de l'automobile, valoriser le commerce de proximité plutôt que les grandes surfaces sont autant de mesures susceptibles d'atténuer les effets du pic pétrolier. En fin de compte, ce sont les piétons qui seront gagnants, car ils bénéficieront d'une qualité de vie élevée dès lors que les villes se décongestionneront. La marche pourrait être le transport de l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com

vendredi, 08 juin 2012

Un décrochage aura eu lieu

La production de pétrole est entrée depuis 2005-2006 dans une phase de plateau instable. Les cent plus grands champs pétroliers, qui fournissent 45% du brut de la planète, donnent des signes de faiblesse, la taille moyenne des puits est en diminution. Sur le front offshore, les compagnies pétrolières développent des forages de plus en plus profonds, dont l'emblème est la plate-forme de Deep Water Horizon associée à la tragique marée noire de 2010.

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En 2030, la production mondiale sera d'autant de barils qu'aujourd'hui, mais sur la base de ressources qui restent à découvrir. Entre temps, un décrochage aura eu lieu, car la courbe du pétrole brut aura commencé à décroître. Selon le physicien américain Robert Hirsch, ancien directeur de la prospection pétrolière chez Exxon, l'événement est imminent : il aura lieu autour de 2013-2015. A ce moment-là, le plateau instable des énergies fossiles arrivera à son terme, et entamera une décrue de 5 à 7% par an, dont les effets sur l'économie mondiale seront immédiatement sensibles. La courbe de la production de pétrole descendra d'autant plus rapidement que les grands pays dits émergents voudront augmenter leur consommation d'énergie. Le monde, dont l'énergie est fournie à 85% par les fossiles, sera confronté à des turbulences et des tensions comparables à celles qui ont accompagné les chocs pétroliers de 1973 et de 1980. Il s'agit d'une évolution géologique irréversible et non pas d'une décision provisoire des pays de l'OPEP de limiter la production.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

jeudi, 07 juin 2012

Les thons transportent des radionucléides de Fukushima

Selon des chercheurs de l'Université de Stanford aux Etats-Unis, des thons rouges du Pacifique pêchés près des côtes californiennes en août 2011 transportaient des radionucléides échappés de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi. Ils ont trouvé des taux de césium 134 et de césium 137 plus élevés que dans les thons rouges du pacifique prélevés avant le séisme du 11 mars 2011 et la catastrophe de Fukushima-Daiichi. Par comparaison, ils n’ont trouvé aucun changement des taux de radionucléides chez des thons jaunes, ou albacore, qui avaient grandi dans l’Est de l’océan Pacifique. Les thons rouges ont eux passé un ou deux ans dans les eaux japonaises avant de migrer vers l’Est.

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Les taux décelés restent inférieurs à des taux d’isotopes radioactifs naturellement présents dans le thon comme le potassium-40, et cela ne rend donc pas les poissons impropres à la consommation. Ces résultats montrent comment une contamination radioactive peut voyager avec des espèces dans l’océan.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

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Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

mardi, 15 mai 2012

Le contenu carbone du panier dépend du mode de vie

En 2012, la Semaine du développement durable était axée sur le thème de l’information pour devenir des consom’acteurs éclairés. 700 kg de nourriture, de boissons, de produits de soins, de produits d'entretien ou d'aliments pour animaux auraient été acheté par chaque Français pour l'année 2009, soit l'équivalent de 1,4 tonne de CO2. Quels produits ont le plus fort contenu carbone ? Le contenu carbone de mon panier est-il le même à 30 et à 60 ans ? La catégorie socioprofessionnelle influe-t-elle sur la quantité de CO2 des courses ?

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Les produits non alimentaires représentent 11 % du poids total des achats et contribuent à hauteur de 26 % au contenu carbone d'un panier. Par contre, les fruits et légumes représentent 20% du poids du panier pour un contenu carbone de 7%. La part des emballages dans le contenu carbone du panier moyen est estimée à 8%, avec une contribution plus forte (30%) pour les eaux minérales et les produits laitiers.
Le contenu carbone annuel du panier d'achats dépend des modes de vie et des habitudes de consommation. Le contenu carbone d'un panier de retraité est supérieur de près d'un quart à la moyenne mais est nettement inférieur pour un agriculteur (-23 %). Selon les étapes de la vie, le contenu du panier et donc le carbone imputable à chaque catégorie de produits varie : alors que la contribution de la viande sera supérieure à la moyenne pour un couple avec 2 enfants adolescents, ce sont les fruits, légumes, produits pour animaux, poissons et fruits de mer qui seront sur-représentés chez les personnes âgées. La part du lait, du fromage et des œufs est également d'autant plus importante que les enfants sont jeunes.

mardi, 10 avril 2012

On possède 15 fois plus d'objets que nos parents

On possède 15 fois plus d'objets que nos parents, des objets de plus en plus sophistiqués, fragiles et rapidement considérés comme obsolètes. Ils viennent augmenter le volume des déchets. Le tri permet de séparer les emballages des ordures ménagères. Pour certains circuits le papier est collecté à part. Le verre, les piles, les ampoules, les produits électroniques font l'objet de collectes sélectives volontaires.

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Un tiers de ces déchets sont incinérés, un tiers est valorisé et le dernier tiers est stocké en décharge. La responsabilité élargie des producteurs (REP) finance 60% de ce recyclage par l'intermédiaire d'éco-organismes comme Eco-emballage, le reste du financement est assuré par la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Au final, c'est le consommateur qui paye la facture soit par la taxe à laquelle il est soumis, soit par le surcoût à l'acaht d'un produit incluant l'éco-contribution.

Pour plus de renseignements, on peut consulter le site ecoemballages.fr

vendredi, 17 février 2012

Les effacements de consommation

L'effacement de consommation est une initiative pour mieux maîtriser sa consommation d’électricité.   Un effacement de consommation consiste à ne pas consommer d’électricité pendant une certaine durée pour contribuer à l’équilibre offre – demande sur le réseau électrique. Cette solution évite de multiplier les moyens de production, particulièrement aux heures de pointe, lorsque la consommation électrique est à son plus haut niveau.

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Les effacements de consommation peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2.
A l’heure de pointe, lisser davantage la consommation d’électricité permet d’éviter le recours massif à la production thermique qui a la capacité de démarrer très rapidement pour couvrir une demande ponctuelle plus forte, mais d'un coût assez élevé et forte émettrice de CO2. L’atout de l’effacement est principalement économique, dans la mesure où la consommation d’électricité de chacun peut être optimisée, et donc son coût minimisé.

Il existe différents types d’effacement :

  • l’effacement volontaire, qui s’adresse aux industriels, déjà opérationnel
    Au signal de RTE, l’industriel accepte d’effacer sa consommation d’électricité pendant une certaine durée, moyennant une rémunération. Il s’agit pour lui, d’arrêter momentanément certains équipements électriques de son usine, selon les termes précis de son contrat.
  • l’effacement diffus, qui s’adresse aux particuliers, en cours d’expérimentation
    Les particuliers volontaires acceptent de modifier leurs usages pour ne pas consommer d’électricité à certaines heures. C’est un effort qui se répercute sur leur facture d’électricité.

Source audeladeslignes.com

lundi, 05 décembre 2011

Les besoins en terres de l'Europe

Les besoins en terres de l'Europe sont parmi les plus importants au monde. Ce continent est le plus dépendant des terres situées à l'extérieur de ses frontières, comme le révèle un nouveau rapport de recherche des Amis de la Terre.

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Les Amis de la Terre Europe et le Sustainable Europe Research Institute ont modélisé les flux invisibles de terres dans le monde, afin de calculer les besoins en terres d'un grand nombre de pays et de régions. Ces besoins représentent la somme des terres qu'un pays consacre aux productions destinées à sa consommation domestique et de celles qu'elles « empruntent » aux autres pays du fait de l'importation de produits comme les denrées alimentaires ou les vêtements, déduction étant faite de celles consacrées aux produits d'exportation. L'Europe est le continent le plus dépendant des importations de terres : 60 % des terres qu'elle consomme sont situées à l'extérieur de ses frontières.

Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre France explique : « La surconsommation en Europe est l'un des plus puissants moteurs de l'accaparement de l'espace écologique des pays du Sud par les pays riches. Dans un monde où la quantité de terres est limitée, la surconsommation des uns signifie l'impossibilité pour d'autres de répondre à des besoins fondamentaux comme cultiver la terre pour se nourrir. »

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 13 septembre 2011

La désespérance écologique est-elle justifiée ?

Selon une étude du Credoc, 66% des Français sont désormais plus attentifs à l'usage intempestif du robinet et de l'eau en général. Les volumes d'eau prélevés ont diminué de 3% alors que la population a augmenté de 7%.

87% des Français possèdent un titre de transport collectif et le parcours annuel moyen des voitures est passé de 14000km à 12800km alors que l'étalement urbain a augmenté. La part de déchets ménagers recyclés a augmenté et la quantité de produits bio vendus a progressé confirmant l'inversion des pratiques quotidiennes non écologiques. Seul point vraiment négatif relevé, la consommation d'électricité qui ne fait qu'augmenter (+7% en 2010).

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du Credoc

vendredi, 24 juin 2011

Que deviennent les sacs biodégradables ?

Les déchets de sacs plastiques, en polyéthylène, sont un symbole marquant de l'impact de l'Homme sur l'environnement. En réponse à la menace écologique des déchets plastiques, l'industrie a produit des plastiques dits "biodégradables".

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Le plastique "biodégradable" est un plastique qui, en théorie, peut être détruit par des microorganismes, bactéries ou champignons. Plusieurs types de plastique "biodégradables" sont fabriqués à partir de pétrole, tout comme le plastique ordinaire et non à partir de biomatériaux, comme les plantes.

Si ces sacs plastiques dégradables se désagrègent en petits fragments dans l'environnement, ces fragments peuvent perdurer très longtemps et aucune étude sur leur évolution à long terme n'est disponible. Ces produits sont qualifiés de "biodégradables" sans qu'aucune référence ne soit faite au temps nécessaire à leur dégadation biologique complète.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

jeudi, 09 juin 2011

Mieux connaître les caractéristiques d'un aliment

L’allégation est une mention sur les caractéristiques particulières d'un aliment liées à son origine, sa nature, sa composition, ses propriétés nutritionnelles, sa production, sa transformation.

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Nouveau : cette mention ne peut figurer que pendant un an et doit expliciter la nouveauté (nouvel emballage, nouvelle recette…).
Frais : allégation autorisée si le produit remplit trois conditions, fabriqué depuis moins de 30 jours, présenté au moment de la vente avec les mêmes caractéristiques qu’à la production, ne pas avoir été conservé grâce à l’emploi d’un traitement, excepté la réfrigération et la pasteurisation, ou l’addition de conservateurs.
Pur : placé avant le nom, ce terme signifie que le produit est composé d’un seul élément, et le distingue d’un produit de mélange.
Maison : préparé de manière non industrielle et selon une recette traditionnelle sur le lieu de commercialisation pour une vente directe au consommateur.
Artisanal : produit par un fabricant qui possède la qualité d’artisan conformément à la réglementation française relative au répertoire des métiers.
A l’ancienne, traditionnel : fabriqué selon des usages anciens répertoriés, selon des recettes traditionnelles sur le plan des dénominations et de la composition, et sans additif.
Fermier : préparé à la ferme à une échelle non industrielle, sous certaines conditions et selon des techniques traditionnelles.
Sans colorant, sans additif : ces mentions peuvent être utilisées si l’additif est autorisé dans le produit et que celui-ci n’en contient pas. Si l’additif est interdit, la mention doit être complétée par « conformément à la législation ».

samedi, 14 mai 2011

La notoriété croissante du commerce équitable

Depuis 2001, la Quinzaine du Commerce Equitable est un moment important de la consommation responsable et de la solidarité internationale. Les organisations de commerce équitable souhaitent développer et renforcer leurs alliances avec les autres acteurs de la consommation responsable : commerce solidaire, circuit courts, produits bio, finance éthique... Les crises économiques, financières et environnementales que traverse le monde actuellement viennent confirmer les impasses du modèle de développement des pays industrialisés vers lesquelles nous allons et un nombre croissant de citoyens recherchent des alternatives.

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La notoriété du commerce équitable est passée de 9% en 2000 à 95% en 2009, et plus des deux tiers des Français se disent proches des valeurs portées par le commerce équitable
Pour en savoir plus sur la quinzaine du commerce équitable, on peut consulter le site quinzaine-commerce-equitable.fr

samedi, 23 avril 2011

La stratégie de Honolulu

La 5ième conférence internationale sur les débris marins, qui s'est tenue à Hawaii du 20 au 25 mars 2011, a abouti à ce qu'on appellera la stratégie de Honolulu, première étape vers le développement d'une plate-forme mondiale pour la prévention, la réduction et la gestion des débris marins.

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Mr. Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE, a déclaré : "Les débris marins, ou les ordures que nous rejetons dans nos océans, est un symptôme de notre société de consommation et du gaspillage qu'elle engendre, ainsi que de notre mauvaise approche en matière de gestion des ressources naturelles. Cette accumulation de débris affecte tous les pays et tous les océans, et démontre de manière très visuelle qu'il est urgent de s'orienter vers une économie verte, basée sur une gestion durable et raisonnée des ressources naturelles, et ne rejetant que de petites quantité de carbone dans l'atmosphère. C'est dans cette direction que les nations doivent se préparer pour la conférence de Rio +20, en 2012...
L'impact actuel des débris marins sur la flore et la faune des océans doit maintenant être traité très rapidement.
Toutefois, il est évident qu'une communauté ou un pays agissant isolément n'aura qu'un faible impact. Nous devons nous attaquer collectivement à cette problématique des débris marins, de manière transfrontalière et avec l'aide du secteur privé. En effet, le secteur privé a un rôle essentiel à jouer tant dans la réduction des types de déchets qui risquent de s'accumuler et de détériorer nos océans, que dans la recherche de nouveaux matériaux écologiques. Ce n'est qu'en réunissant tous ces acteurs différents que nous pouvons vraiment faire une différence"

jeudi, 31 mars 2011

Changeons nos comportements

 La semaine du développement durable est organisée du vendredi 1er avril au jeudi 7 avril.
Chaque année, depuis maintenant 9 ans, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir les principes du développement durable.

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Economiser l'énergie, trier et retraiter les déchets, consommer bio, construire écologique, adopter des transports propres, gérer sa société de façon responsable : la semaine du développement durable veut montrer que ce concept est "chaque jour plus concret".

La semaine du développement durable est placée cette année sous le thème "changeons nos comportements".

Pour connaître la liste des manifestations dans son département, on peut se connecter sur le site semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

lundi, 28 mars 2011

De quoi est fait mon pull ?

Lire les étiquettes des vêtements et se demander à partir de quelle matière ils sont fabriqués, calculer l'empreinte écologique d'un voyage, faire le bilan énergétique de sa maison : ces gestes sont-ils capables de faire obstacle à l'épuisement des ressources et au changement climatique ? Pourquoi est-il si difficile de créer une société où l'écologie compte vraiment ?

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Christine Castelain Meunier est sociologue au CNRS et au Centre d'analyse et de développement de l'intervention sociologique. Auteur d'une dizaine d 'ouvrages, elle a cosigné avec Francis Meunier Adieu pétrole... Vive les énergies renouvelables ! (Dunod, 2006).
Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au Cnam et directeur de l'Institut français du froid industriel (IFFI). Il a participé aux travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Ces deux auteurs font le tri entre les différents comportements, les idéologies, les mensonges, les attentes et les illusions, mais ils dégagent aussi les actes susceptibles de changer véritablement le cours des choses.

Ce livre a été édité chez Actes Sud le 5 janvier 2011.

mercredi, 23 mars 2011

L’eau, bien commun de l’Humanité

Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture d’eau devient très difficile. Pour autant la loi prévoit que chaque citoyen puisse accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet : prix, qualité, performance du service...
L’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) a lancé en 2008 l’observatoire de l’eau pour réaliser une base de données des services de l’eau en France accessible à tous. Aujourd’hui, seules 5% des collectivités l’ont renseignée malgré leur obligation légale. Il est donc impossible de connaître le prix du service mais aussi la qualité et la disponibilité de la ressource qui coule directement de notre robinet.

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Ce 22 mars 2011, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, France Libertés et 60 millions de consommateurs ont lancé une Grande Enquête collaborative pour établir une cartographie complète du prix du service de l’eau en France, accompagnée d’une plateforme de partage sur le site www.prixdeleau.fr

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On peut participer à cette enquête en se connectant sur le site. Grâce à ce site Internet, il sera possible d’engager à la fois les citoyens et les élus à compléter cette base d’informations qui regroupera, d’une part, les données publiques que possède l’ONEMA, et, d’autre part, les chiffres dont disposent les usagers de l’eau par l’intermédiaire de leur facture mais aussi à s’informer et à s’approprier les grands enjeux de l’eau>

vendredi, 04 mars 2011

Verdir l’économie ne suffira pas

Dans son rapport sur la consommation durable, le Centre d’analyse stratégique (CAS) propose 25 mesures visant une « modification progressive des circuits économiques » Selon ce rapport, le modèle de consommation actuel, est excessif dans ses prélèvements comme dans ses rejets, destructeur du climat et de la biodiversité. A tel point que « verdir l’économie » en favorisant une production plus respectueuse des normes sociales et de l’environnement, ne suffira pas à faire émerger une société durable. Cette approche se révélera insuffisante : le progrès technologique, pour nécessaire qu’il soit, ne fera pas contrepoids à l’augmentation de la population et à l’évolution des modes de vie.

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Il faut aussi modifier ses comportements pour tendre vers une véritable “consommation durable”. Les besoins des citoyens seront satisfaits par des biens et services plus économes en ressources, moins polluants et contribuant au progrès social, mais aussi par des échanges dématérialisés (location, partage, troc). Ce modèle induira une évolution de la culture et des modes de vie, où la jouissance matérielle reculera au profit d’autres pans de l’art de vivre (liens familiaux, culture, art, sport).

Pour prendre connaissance de ce rapport, on peut se connecter sur le site strategie.gouv.fr

jeudi, 10 février 2011

Dans la vie quotidienne, on est autoproducteurs

Produire ses légumes dans le potager, réparer un équipement électroménager, bricoler, fabriquer des meubles, coudre des vêtements, améliorer ou construire son logement : nous sommes tous en situation quotidienne d’autoproduire, souvent sans en avoir conscience. Ce terme d’autoproduction désigne toutes les activités destinées à produire des biens et des services, pour sa propre consommation et celle de son entourage, sans échanges monétaires.


Les jardins familiaux de développement social - PADES
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Ce revenu complémentaire d’autoproduction, bien que non monétaire, n’a rien d’anecdotique. Cette économie n’a pas d’impact sur la croissance telle qu’elle est calculée par le Produit Intérieur Brut (PIB). Pourtant, elle est de celles qui donnent de la valeur et de la grandeur aux gestes de nombreuses personnes, que les indicateurs de la croissance n’ont pas prévu d’inclure.

samedi, 27 novembre 2010

Le BAZAR de la planète

"Si toute la planète devait consommer ce que consomme un Américain, ce n'est pas une planète dont nous aurions besoin mais de 3 à 5 planètes."

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Annie Leonard, l'auteur de Planète BAZAR, dénonce dans son livre les excès de la société de consommation. Nos T-shirts, nos ordinateurs, nos canettes de bière..., sont produits, transportés, consommés puis jetés... au détriment de notre environnement. Après avoir visité de très nombreuses usines de fabrication et des usines de traitement des déchets, Annie Leonard explique pourquoi du point de vue économique, remplacer un poste de télévision est financièrement plus rentable que le réparer, mais du point de vue environnemental, c'est un gaspillage injustifiable. Le marketing des entreprises incite les consommateurs à se débarrasser des objets usagés même en bon état, pour satisfaire des effets de mode. Selon Annie Leonard, le système est en crise mais nous avons le pouvoir de le changer.

On peut visionner une vidéo, réalisée par l'auteur, qui a été visionnée par plus de 10 millions de personnes dans le monde.

On peut aussi consulter son site storyofstuff.com