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lundi, 01 juin 2015

Consommer 400 mg de caféine par jour

Un adulte peut consommer 400 mg de caféine par jour. Le risque pour la santé de dépasser cette dose n'est pas énorme, mais il existe. Les consommateurs doivent mieux prendre en compte les différentes sources de caféine, autre que le café.

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La caféine est un stimulant présent dans un grand nombre de boissons et de produits alimentaires, dont le chocolat et le thé. Les boissons énergisantes peuvent en contenir de 70 à plus de 400 mg par litre. La Commission européenne doit proposer d'éventuelles mesures de précaution sanitaire. Les boissons énergisantes pourraient se retrouver en ligne de mire. Le café a des effets protecteurs quand il est consommé avec modération. Rien n'indique des effets nocifs du café sur la santé avec une consommation modérée, définie comme inférieure ou égale à 500 mg par jour", avaient ainsi conclu en février 2015, un comité d'experts indépendants des Etats-Unis.

Source : francetvinfo.fr

mercredi, 06 mai 2015

Moins d'un quart des déchets est recyclé

Selon l'UFC-Que Choisir, moins d'un quart des déchets est effectivement recyclé en France. Entre 2004 et 2010, la production de déchets a nettement augmenté, passant de 297 millions de tonnes à 355 millions de tonnes, soit une augmentation de près de 20 %, largement au-dessus de la croissance de la population (+ 4 %) ou celle du PIB (+ 7,2 % en volume). La plus forte augmentation vient du secteur de la construction (+ 24 %), mais la production de déchets ménagers augmente également sensiblement (+14 %), selon le dernier bilan de l'ADEME sur les déchets.

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Le coût de la gestion des déchets des ménages est passé de 5,25 à 6,5 milliards d'euros par an entre 2008 et 2012 (+24 %). Le recyclage au niveau de l'ensemble des filières des déchets ne suit pas : seuls 23% des déchets seraient recyclés, selon l'enquête de l'UFC-Que Choisir. 39 % des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) selon l'ADEME. Ainsi, sur cette période, la part du recyclage sur l'ensemble des traitements n'est passée que de 17 % à 23 %, faisant de la France un des mauvais élèves européens (l'Allemagne recycle 47 % de ses déchets, la Belgique 36 %). "Si aucun effort supplémentaire n'est fait, l'objectif de recyclage de 50% d'ici à 2020, fixé par l'Union européenne, restera hors d'atteinte", s'inquiète l'association de consommateurs qui pointe les profondes lacunes de l'organisation du tri et du recyclage des déchets en France, et, alors que le projet de loi Transition énergétique est toujours en discussion.


Source : notre-planete.info

lundi, 30 mars 2015

Végétarien ou pas

L’élévation du niveau de vie des populations s’est traduite par une augmentation de la consommation des produits animaux. Un tiers des calories ingérées par les consommateurs français est d’origine animale. Même avec ce comportement carnivore aggravé par la place très importante prise par les produits laitiers, les humains sont largement végétariens. Au vu de leur prédilection pour les produits animaux, beaucoup semblent sceptiques sur leur capacité à devenir plus végétariens. Tout cela pourrait sembler anecdotique si la part respective des produits animaux et végétaux dans l’alimentation humaine ne revêtait à l’avenir une importance capitale pour assurer une disponibilité alimentaire suffisante à une humanité toujours plus nombreuse, pour optimiser les relations entre alimentation et santé, pour diminuer les empreintes écologiques de l’agriculture et de l’élevage. Notre comportement alimentaire revêt un enjeu social et écologique considérable.

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La nourriture végétale est très bien adaptée à la couverture des besoins nutritionnels. Seuls les produits végétaux, surtout ceux qui sont riches en amidon, permettent de satisfaire nos besoins très élevés en glucose dont le cerveau fait un usage majeur. Une consommation suffisante de glucides lents et complexes nous permet ainsi d’assurer une régulation presque parfaite de la glycémie. Les dégâts des régimes hyperprotéinés sont bien connus et la possibilité de faire du glucose à partir des acides aminés des protéines animales, même si elle existe chez l’homme, est plutôt la caractéristique des espèces carnivores strictes. En plus de son rôle indispensable dans la fourniture des glucides, une alimentation majoritairement végétarienne est d’une très grande efficacité pour la couverture des besoins en protéines et en acides gras essentiels. Finalement, en réservant une si grande place aux produits animaux, nous mangeons trop de protéines (90g/jour en moyenne, alors que 50 à 60 g suffisent). La question d’une moindre qualité biologique des protéines végétales ne se pose même pas si la diversification alimentaire est suffisante ; elle n’est pertinente que pour des régimes totalement monotones à base de riz, de maïs ou de mil.

On peut l'article complet de Christian REMESY Nutritionniste et directeur de recherches à l'Inra sur le site liberation.fr

mercredi, 19 novembre 2014

Des coupures d'électricité en hiver ?

Les deux rapports, la 16e édition annuelle de l’Observatoire européen des marchés de l’énergie publiée le 27 octobre par la société Capgemini et le Bilan 2014 publié en septembre par le Réseau de transport d’électricité (RTE), mettent en garde certains pays européens, dont la France, contre le risque de black-out électrique durant les prochains hivers. Notamment, dès l’hiver 2016-2017, en cas de pic de consommation, il pourrait manquer à la France environ 2000 méga-watts (MW), soit l’équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires. Des coupures sont donc à craindre dont l’étendue et la durée dépendraient du manque net d’électricité mais aussi de son effet déstabilisateur sur l’ensemble de réseaux électriques interconnectés.

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De fait, la distribution de l’électricité est problématique car elle ne peut pas être stockée. Elle doit donc être produite au moment où elle est nécessaire, grâce à des centrales très réactives. Comme un réseau électrique, national ou transnational, est constitué d’une multitude de producteurs et de consommateurs, le paramètre essentiel d’une bonne distribution est l’équilibre : à tout moment il faut injecter dans les réseaux assez d’électricité, sinon c’est le black-out, mais il ne faut pas en injecter trop, au risque de surcharger des réseaux parfois au bord de la vétusté (black-out également. Or selon les rapports de Capgemini et de RTE, le risque de manque s’est accru ces dernières années pour atteindre aujourd’hui un seuil critique. Le résultat d’une addition de multiples facteurs, comme l’augmentation constante de la consommation d’électricité (+1,2% par an) et la grand variabilité de la demande et des usages en pleine mutation à cause de la révolution numérique.

Pour en savoir plus : science-et-vie.com

samedi, 25 octobre 2014

Les miels sont contaminés par des microplastiques

Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. S’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses. Les résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. Quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques.

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Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées. Les analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels. Les chercheurs allemands ont détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.


Source : 60millions-mag.com

samedi, 18 octobre 2014

Intérêts de la technologie des LED

Les physiciens japonais Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et le physicien américain d'origine japonaise Shuji Nakamura sont les prix Nobel de physique 2014. Au début des années 1990, ces trois chercheurs ont en effet réussi à obtenir par leur persévérance des diodes électroluminescentes bleues. Beaucoup avaient échoué avant eux durant près de 30 ans malgré des efforts soutenus. Ce n'est pas une simple question de couleur. Ces trois scientifiques ont initié une révolution technologique dont toutes les conséquences ne se sont pas encore fait sentir, mais qui pourrait être pour le XXIe siècle ce que l’ampoule d’Edison fut pour le XXe siècle.

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L’un de ses intérêts majeurs de la technologie des diodes électroluminescentes (Light-Emitting Diode, LED) est sa faible consommation en électricité. Contrairement aux lampes à incandescence, qui produisent beaucoup de chaleur, l’utilisation de semi-conducteurs dans les Led permet une conversion quasiment directe de l’électricité en lumière. On pouvait donc imaginer, par exemple, remplacer l’éclairage des villes par des Led. Mais il fallait pour cela pouvoir produire de la lumière blanche. Or, pendant longtemps, les Led ne permettaient de produire que de la lumière rouge ou verte. Une solution pour obtenir de la lumière blanche était bien sûr évidente : utiliser conjointement des Led rouges, vertes et bleues. Plus facile à dire qu'à faire. La mise au point de ces Led bleues s’est en effet révélée très ardue. Akasaki, Amano et Nakamura y sont finalement parvenus en utilisant du nitrure de gallium-indium.

Source : futura-sciences.com

mardi, 22 juillet 2014

Interdire les sacs plastiques

Un amendement sur le projet de loi biodiversité propose d'interdire les sacs plastiques à partir du 1er janvier 2016. "Les enjeux environnementaux, tant en matière d'impacts sur les milieux et la biodiversité, notamment pour le milieu marin", sont avancés pour justifier la mesure. Le texte veut interdire les sacs en matières plastiques à usage unique; gratuits comme payants; qu'ils soient distribués en caisse ou en magasin.

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L'amendement rappelle que la consommation de sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces en France est passée de 10,5 milliards à 700 millions en 2002 à 2011. Mais pointe qu'encore "près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits 'fruits et légumes' sont encore distribués dans les commerces" chaque année. Ces derniers n'avaient jamais fait l'objet de mesures spécifiques pour réduire leur consommation.


En savoir plus sur expansion.lexpress.fr

mercredi, 16 juillet 2014

6% des requins sont dangereux

Officiellement, une trentaine d'espèces de squales sur les 500 répertoriées sur la planète, soit 6 %, s'avèrent dangereuses pour l'Homme. Dans le monde, environ 5 accidents mortels par an, suite à une attaque de requin, sont recensés. À titre de comparaison, les éléphants, les tigres et les méduses causent la mort d'une centaine de personnes et les hippopotames font 3000 victimes.

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Les Hommes tuent de 40 à 100 millions des squales des océans par an pour les consommer ou pour d'autres usages, maroquinerie, cosmétique notamment. Ils sont parfois aussi maintenus en captivité, pris accidentellement dans les filets de pêche ou bien victimes d'opérations d'extermination de leur espèce. Le shark finning, pêche aux ailerons en anglais, s'intéresse à récupérer cet appendice. Il ne représente que 5 % de son corps, les 95 % restants, jugés inintéressants, étant rejetés en mer. Parfois, l'animal amputé mais encore vivant coule à pic et subit une longue agonie.

source : futura-sciences.com

mercredi, 02 juillet 2014

En ai-je vraiment besoin ?

Une quantité importante et non quantifiable de déchets plastiques entre dans la mer à travers les déchets, les décharges mal gérées, les activités touristiques et la pêche. Certaines de ces matériaux coulent au fond de l'océan, alors que d'autres flottent à la surface et peuvent traverser de grandes distances via les courants océaniques : ils s'échouent alors sur les littoraux et s'accumulent dans les gyres océaniques. Selon le rapport Valuing Plastic (Valoriser le plastique), soutenu par le PNUE et produit par Plastic Disclosure Project (PDP) et Trucost, la pollution marine coûterait 13 milliards de dollars par an, c'est le coût en aval le plus important dans la gestion des plastiques.

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On parle souvent dans les médias et les réseaux sociaux de Boyan Slat un étudiant hollandais de 20 ans qui a présenté en octobre 2012, un concept de navire équipé de barrages flottants qui pourraient filtrer les déchets dans l'océan. Des dizaines d'ingénieurs travaillent à la réalisation d'un prototype qui laisserait passer le plancton et bloquerait les micro-plastiques. Si c'est une première réponse louable, elle reste limitée aux macro-déchets qui entrent dans les océans, avant qu'ils n'atteignent les gyres mais ce n'est pas une solution pour le plastique déjà accumulé dans les gyres actuels.
Les tendances de production, les modes d'utilisation et les changements démographiques devraient entraîner une utilisation accrue du plastique. Chaque achat doit être réfléchi : "en ai-je vraiment besoin ?", "ne pourrait-on pas me le prêter par ailleurs ?", "pourrais-je en trouver un d'occasion à très bas prix ?". Nous devons être particulièrement vigilants en ce qui concerne les déchets : les mettre aux ordures et les trier, quelque soit l'environnement dans lequel nous nous trouvons.

Source : notre-planete.info

mardi, 24 juin 2014

Pour manger avec son ventre

Quels sont les autres facteurs qui peuvent influencer la quantité de nourriture que nous ingérons et la fréquence à laquelle nous mangeons ?
Il y a chez l'être humain une envie d'en avoir toujours plus et cela se constate dans beaucoup de domaines. Nous sommes traversés par la crainte du manque. Même si nous n'en avons pas besoin, le fait d'en avoir plus rassure la plupart d'entre-nous. Si on ne fait pas confiance à la sensation de faim, on fera confiance à ce désir d'en avoir plus.

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Pour manger avec son ventre, il faut pouvoir se défaire de l'angoisse de manquer. C'est l'inverse de tous les régimes actuels dans lesquels on se met en restriction. La réalité des tailles actuelles pour les femmes, c'est du 42 et on est conditionnée pour mettre du 38. On n'est pas dans la réalité. L'idéal est totalement fabriqué, on ne s'occupe pas de notre faim mais d'un idéal avec paradoxalement des sollicitations permanentes pour la consommation. C'est un paradoxe qui rend les gens très éloignés de leur sensation de faim.

Pour lire l'article complet : atlantico.fr

vendredi, 13 juin 2014

Pourtant, elles n’ont plus de goût.

Les tomates sont souvent au menu pendant les mois d’été. Pourtant, elles n’ont plus de goût. La mise à disposition de la communauté scientifique de la séquence génétique de la tomate va-t-elle permettre de remédier à ce problème ? Selon la directrice de recherche au GAFL (laboratoire Génétique et amélioration des fruits et légumes, Inra, Avignon), lorsque la sélection des variétés de tomate a été organisée à partir des années 50, elle ne s’est pas préoccupée du goût. Résistances aux maladies et aux ravageurs, rendements, précocité, texture et conservation étaient prioritaires.

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Ce fruit originaire d’Amérique du Sud, de la famille des solanacées comme la pomme de terre, a commencé à être cultivé sous serre, toute l’année, y compris dans des pays du nord de l’Europe. Selon Mathilde Causse, qui se préoccupe du goût de la tomate à l’Inra depuis 15 ans, les variétés ont été adaptées aux conditions de culture sous abri et avec moins de lumière, or la chaleur et la lumière sont déterminantes pour le goût. Un autre palier a été franchi dans les années 80 : des sélectionneurs israéliens ont mis sur le marché une variété –Daniela- pouvant se conserver 3 semaines après récolte, grâce à une mutation sur le gène rin. Le fruit est plus ferme et mûrit moins vite. De plus, les tomates sont cueillies avant maturité, lorsqu’elles sont orange en France ou encore vertes aux Etats-Unis, alors que les arômes se dégagent dans les dernières phases de maturité. Ensuite il y a le transport, le stockage, puis la conservation chez le consommateur. Lorsqu’on les met dans le réfrigérateur, elles perdent leurs arômes. Il faudrait les sortir au moins 24h avant de les servir en salade pour récupérer leur saveur. La génétique fera peut-être progresser le goût des tomates adaptées à des circuits de production et de distribution de masse, mais le chemin le plus court vers une tomate savoureuse est le suivant: s’approcher au plus près d’un pied de tomate bien exposé au soleil et cueillir le fruit à maturité.

Source : sciencesetavenir.fr

jeudi, 29 mai 2014

La stévia additif naturel ?

Autorisé à la consommation dans l’Union européenne depuis novembre 2011, la Stévia est un additif extrait des feuilles d’une plante, Stevia rebaudiana Bertoni, membre de la famille des Compositae, qui poussait à l’origine en Amérique du sud, Paraguay et Brésil. Les pouvoirs édulcorants de la plante sont connus depuis très longtemps, et ses feuilles renferment au moins dix glycosides différents dont le stévioside et le rebaudioside A. Les préparations commerciales sont donc, par simplification, dénommées « Stévia » ou « Stévioside » ou « Rébaudioside » et ont des compositions différentes.

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Avant d’être autorisé, l’édulcorant issu de la plante a suivi un parcours de plus de 20 ans d’évaluation par les agences de santé. Ce n’est qu’à partir de 2007 que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a émis des avis sur les glycosides de stéviol et le rébaudioside conduisant à une autorisation nationale provisoire de deux ans du rébaudioside pur à plus de 97 %, dans des conditions d’utilisation restrictives. Enfin, le 10 mars 2010, le panel sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments (ANS) de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) adopte pour les glycosides de stéviol une DJA (dose journalière admissible) relativement prudente. L’origine « naturelle » de l’édulcorant, son utilisation traditionnelle par certaines populations au Japon, au Paraguay et au Brésil ne l’a pas exempté d’une caractérisation du risque complète, comme pour tout additif alimentaire et en dépit de l’impatience des utilisateurs potentiels. C’est ainsi qu’il aura fallu presque 25 ans pour arriver à l’autorisation d’un produit purifié. De nombreuses étapes ont été nécessaires pour isoler le produit consommable sans risque. Cependant, la Commission Européenne, dans son avis d’autorisation, souligne le risque de dépassement de la DJA fixé à 4mg/kg de poids corporel. Ceci est à mettre en parallèle avec la DJA actuelle de l’aspartame qui est de 40mg/kg.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site pseudo-sciences.org

samedi, 24 mai 2014

Pour avoir des oeufs biologiques

Pour avoir des oeufs biologiques, il faut que la poule qui les pond mange au moins 95% de grains issus de l'agriculture biologique. Or si la consommation d'oeufs bios est en hausse en France, plus 16% en moyenne par an sur 5 ans, selon l'Institut Technique de l'Aviculture (ITAVI), la production de céréales certifiées bio, elle, ne suit pas. En 2012, la barre des 20.000 hectares de céréales certifiées bio a été franchie (et même 25.000 en comptant les hectares en conversion), mais les céréaliers bio ne produisent pas que pour les volailles.

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Selon l'agronome et industriel Pierre Weill, une poule mange des grains, mais on n'en produit pas assez en France, il faut donc faire appel aux importations. Il raconte avoir importé un chargement de graines de lin bio d'Italie. "On est passé par un courtier suisse sérieux et elles sont arrivées certifiées... Et puis récemment j'ai reçu un courrier du ministère italien de l'agriculture annonçant, navré, qu'après enquête il s'agissait en fait de lin de Moldavie, pas bio du tout".


En savoir plus sur lexpress.fr

samedi, 12 avril 2014

Ecolabel Européen et tourisme

Créé en 2003, l'Ecolabel Européen Services d'hébergement touristique a été adopté par un nombre croissant d'établissements en France et en Europe. Les services de camping sont également de plus en plus nombreux être labellisés Ecolabel Européen depuis 2005. En apposant le label écologique européen, ces établissements touristiques affichent les engagements suivants : faible consommation d'énergie, faible consommation d'eau, faible production de déchets, utilisation de sources d'énergie renouvelables et de substances moins nocives pour l'environnement, communication et éducation des clients en matière d'environnement.

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87 % des voyageurs sont prêts à faire confiance à un label garantissant que leur voyage respecte les principes du tourisme durable, 56 % des Français sont prêts à payer plus cher leurs vacances vers une destination plus écologique, 50 % des voyageurs prennent en compte la certification dans leur choix d’un hébergement touristique, 30 % des écolabellisés notent un impact important voire très important du label sur le taux d’occupation.

jeudi, 03 avril 2014

Une île 100% autonome

L'île espagnole d’El Hierro, située dans l'archipel des Canaries, s’apprête à devenir la première île au monde 100 % autonome grâce aux énergies renouvelables. Pour réussir cet exploit, elle mettra en marche une centrale hydro-éolienne. Combinant les énergies éolienne et hydraulique, la centrale assure une production constante d'énergie, à un coût bien moindre que l'énergie actuelle, alors que l'île fonctionne presque exclusivement avec des sources conventionnelles.

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La centrale hydraulique et le parc éolien ont une capacité de 11,5 mégawatts chacun, soit plus que la consommation de l'île qui est de huit mégawatts en heures de pointe. Le gouvernement a calculé qu'il peut économiser 80 millions d'euros en vingt ans grâce à cette centrale. elle permettra à l'île, qui fait partie de la réserve mondiale de la biosphère de l'Unesco, d'éviter chaque année l'émission de 18700 tonnes de CO2 et la consommation de 6000 tonnes de fuel.

Source : futura-sciences.com

lundi, 31 mars 2014

Faire mieux avec moins

Jugaad est un terme hindi qui désigne le fait d’improviser des solutions efficaces à partir de ressources très limitées. En d’autres termes : “faire plus avec moins”. L'innovation Jugaad, ou frugale, apporte plus de valeur aux consommateurs tout en utilisant moins de ressources. Ce concept, né en Inde, s'est peu à peu exporté dans d'autres pays en voie de développement, mais aussi en Europe. On peut y voir l'espoir d'une société moins individualiste.

jeudi, 06 février 2014

Les conflits d'intérêts faussent les études

Des chercheurs espagnols de l'université de Navarre ont examiné 18 conclusions d'études concernant le lien entre la consommation des boissons sucrées et le surpoids. 6 avaient reçu des financements de groupes industriels comme Coca Cola et 12 se déclaraient sans conflit d'intérêts. Parmi ces 12 études, 10 concluaient à qu'il existait un lien direct entre la consommation de boissons sucrées et la prise de poids. Alors que 5 des 6 études financées par l'industrie agroalimentaire concluaient à une absence dse preuves scientifiques suffisantes pour établir un lien de causalité.

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18 études est un nombre limité mais elles confirment les résultats des travaux antérieurs. Comment expliquer cette différence d'appréciation entre les études financées par les industriels et les autres ? La différence peut s'expliquer par une différence d'interprétation des données, malgré tout, les conflits d'intérêts doivent être mis en évidence pour tenir compte des conclusions de ces différentes études.

Source : NouvelObs 2228

vendredi, 27 décembre 2013

Economie circulaire, repenser le modèle de développement

Interview de François-Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire sur le site actu-environnement.com :
L'économie circulaire, c'est repenser notre modèle de développement. La raréfaction des ressources annonce des crises prochaines. L'enjeu est de réduire la consommation alors que la démographie et la croissance du niveau de vie mondial font exploser les besoins. Ainsi, la Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants et dont le niveau de vie est en hausse constante, a inscrit l'économie circulaire depuis plus de cinq ans dans une loi : 262 villes ont été identifiées comme étant en crise par rapport à leurs difficultés d'accès aux ressources. Il est nécessaire de s'inspirer d'une telle réflexion afin d'éviter des crises liées aux ruptures de production, telles que celle révélée par le tsunami de 2004 en Asie avec les disques durs.

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L'économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage, croire que le recyclage est une panacée est une erreur, car il présente deux défauts majeurs. D'une part, on perd de la matière au cours des processus de recyclage. D'autre part, on recycle des volumes du passé pour un besoin futur d'une toute autre dimension. Même si le recyclage était généralisé, on ne couvrirait que 10 à 20% des besoins actuels. Donner des consignes de tri, apposer un logo sur les produits recyclables, c'est très bien, mais ce serait encore mieux d'être dans une société où il serait inutile de délivrer ces consignes.

lundi, 09 décembre 2013

Le niveau trophique de l'homme est 2,21

Selon une étude, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences ce lundi 2 décembre, l'homme ne se situe pas au sommet dans la chaîne alimentaire, ce n'est pas un super prédateur. Une équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.

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La valeur 1 correspond aux plantes et au plancton, les herbivores relèvent du deuxième niveau, les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau, un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5. Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine pour la période 1961-2009. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

dimanche, 08 décembre 2013

L'obsolescence programmée des smartphones

Quand l'iPhone ou tout autre smartphone entretient l'obsolescence programmée, il devient l'iDiot.


En produisant trop rapidement des nouvelles générations de smartphones, les fabricants poussent à la surconsommation. C'est une réalité qui coûte cher à la fois au consommateur mais aussi pour l'environnement qui doit délivrer toujours plus de ressources pour des produits de plus en plus futiles mais aussi assimiler les déchets générés par les anciens modèles, pas si vieux que ça.