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vendredi, 11 juin 2010

La catastrophe due aux PCB

La catastrophe environnementale, sanitaire et sociale due aux PCB se propage et atteint désormais la mer et les eaux internationales. Les sardines bougent, elles sont mangées par les poissons carnivores, elles entrent dans la composition de la farine de poisson. Les PCB s’accumulent et se concentrent dans les niveaux supérieurs des chaînes alimentaires. L'association Robin des Bois publie la carte des eaux intérieures et maritimes frappées par des interdictions de pêcher, de consommer ou de transporter toutes espèces de poissons ou des espèces particulières.

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Les PCB sont utilisés par l'industrie jusqu'en 1987. Leur utilisation a été interdite en raison des risques sur la santé et l'environnement. Mais ces pyralènes se trouvent toujours dans les transformateurs et condensateurs électriques.

Depuis 2008, un plan national d'actions sur les PCB a été mis en place, afin d'identifier les zones concernées et de prévenir des risques. C'est donc dans ce contexte que des prélèvements sont effectués notamment dans la Seine. On a mesuré une présence de PCB dans la chair de poisson au-delà de la norme fixée à 8,0 pg TEQ / g. Dans le 12e arrondissement de Paris, on atteint parfois des taux cinq fois supérieurs à la norme.

L'association Robin des Bois a déposé une plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui. Ils réclament des arrêtés préfectoraux pour interdire la commercialisation et la consommation des poissons pêchés dans la Seine, car selon elle 70% des poissons de la Seine sont impropres à la consommation.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites robindesbois.org ou paris-ile-de-france-centre.france3.fr/info/paris-ile-de-f...

jeudi, 25 mars 2010

L’émergence d’une nouvelle économie

Le développement durable est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland : un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

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L'objectif du développement durable est de concilier les trois aspects économique, social, et environnemental des activités humaines. Il doit permettre l’émergence d’une nouvelle économie viable plus respectueuse des hommes et de la planète. L’émergence de problèmes tels que l’utilisation intensive des ressources naturelles, la population mondiale estimée à 9 milliards en 2050, les dérèglements climatiques majeurs, justifient une nouvelle façon d’aborder la consommation en tant que consom’acteur.

Dès à présent, des alternatives existent qui vont dans le sens de cette nouvelle économie qui constitue un véritable progrès : consommer mieux.

Le salon Planète Durable® est le lieu de rencontre des 3 fondamentaux du développement durable : environnement, social et économique.

Dates : du jeudi 25 au dimanche 28 mars 2010
Lieu : Hall 7-1 - Paris Porte de Versailles
Heures d’ouverture : 10h à 19h

Pour découvrir le programme on peu consulter le site planete-durable.com


Quelles perspectives en 2010 en matière d'environnement ?
envoyé par IRIS-FRANCE. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

jeudi, 18 mars 2010

Vingt et une énergies renouvelables insolites

Les limites des énergies fossiles sont bientôt atteintes, qu’il s’agisse de la ressource ou de la capacité de l’atmosphère à absorber leurs émissions de CO2. Certaines des énergies renouvelables, comme les biocarburants, ont aussi montré leurs limites. Les énergies renouvelables doivent connaître une baisse rapide des coûts, conduire à une bonne adéquation spatiale et temporelle de la production et de la consommation d’énergie, favoriser la recherche de synergies entre domaines voisins, inverser le plus rapidement possible le flux de CO2.

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Que ce soit dans les secteurs de l’électricité, du logement, de la gestion du cycle de l’eau ou des transports, ou encore en matière de régulation économique, Denis Bonnelle et Renaud de Richter proposent vingt et une énergies renouvelables insolites. Certaines sont déjà connues des spécialistes, d’autres sont plus originales ou présentées sous un angle inédit, mais toutes sont tangentes en termes de faisabilité.

Denis Bonnelle est un ancien professeur de physique en lycée technique et en classe de mathématiques spéciales. Renaud de Richter est un ancien chercheur de l'industrie pharmaceutique.

mardi, 16 mars 2010

La grande plaque de déchets de l'Atlantique

Depuis 1997 on connaît l'existence de la "grande plaque de déchets du Pacifique", la zone de cet océan qui concentre les déchets rejetés directement en mer ou issus des activités terrestres.
Des scientifiques viennent de révéler qu'il existe une plaque semblable dans l'océan Atlantique. D'une profondeur estimée à environ 10m et d'une superficie équivalente à la France, l'Espagne et le Portugal réunis. Cette décharge flottante s'est formée à moins de 1000 kilomètres des côtes américaines.

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Cette nouvelle plaque de déchets résulte de l'accumulation de déchets plastiques : bouteilles vides, bouchons, sacs... et des milliards de débris dont la masse est inférieure à 1g. Dans certaines zones, les observateurs ont relevé jusqu'à 200 000 fragments de déchets par km² et ils peuvent s'accumuler sur 20m de profondeur.

La grande majorité de ces fragments est issue de déchets de consommation qui proviennent de décharges à ciel ouvert et qui ont été emportés par le vent, mais aussi de rejets via les fleuves et les navires en mer. Ces morceaux de plastique souillent durablement l'océan en infiltrant tous les niveaux de la chaîne alimentaire et entraînant, chaque année, la mort d'environ 100 000 mammifères marins et d'un million d'oiseaux de mer. Cette pollution affecte aussi les hommes qui consomment les poissons qui ont ingéré ces fragments de plastique.

Malheureusement, il semble impossible de débarasser les océans de cette pollution... Pour le moment la seule solution envisageable est de freiner sérieusement la consommation de plastique et opter rapidement pour des plastiques biodégradables.

Pour en savoir plus, on peut lire le dossier de notre-planete.info

vendredi, 05 février 2010

Pour une politique alimentaire durable

La Grande Bretagne publie ses principes officiels pour une politique alimentaire durable.

L’alimentation représente environ 18% des émissions de gaz à effet de serre en Angleterre, les propositions sont de réduire la consommation de viande et de produits laitiers, de réduire la consommation d’aliments et boissons industriels à valeur nutritionnelle faible, trop gras et sucrés, et enfin de réduire les déchets alimentaires, réduire la taille des portions et à réduire la pollution liée au transport des denrées alimentaires.

assiette-durable.jpg

Parmi les autres recommandations du rapport, on note l’augmentation de la consommation de fruits et légumes de saison non-cultivés sous serre, la consommation de poissons non menacés, la préférence à des produits respectueux de la planète comme les produits bio, le remplacement de l’eau en bouteille par l’eau du robinet, la préférence aux achats de proximité la vigilance sur les huiles de palme et de soja utilisées comme ingrédients.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site mescoursespourlaplanete.com

lundi, 16 novembre 2009

Construire une maison passive

Une maison passive est une maison à très faible consommation énergétique. Elle offre toute l'année une température ambiante agréable sans l'application conventionnelle d'un chauffage. Les maisons passives sont une centaine à être construites ou en cours de construction en France et deux sont certifiées.

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A Bessancourt, dans le Val d'Oise, Mischa Witzmann, du cabinet parisien Karawitz Architecture, est l'architecte et le constructeur de la maison passive située derrière la bibliothèque Keller. Il a réalisé sa maison de géométrie simple et d’apparence sobre, conforme au gabarit traditionnel d'un pavillon de banlieue avec sa toiture à deux pentes. Le bardage ajouré, la couverture et les volets sont en bambou. Il a utilisé des panneaux de bois massifs contrecollés de grandes dimensions, conçu une isolation renforcée, constituée de 24 centimètres de ouate de cellulose, assuré une étanchéité à l’air très efficace, installé un triple vitrage, un système de ventilation double flux et 23 panneaux photovoltaïques jumelés à 4 capteurs solaires thermiques en toiture qui produisent 4 485 kWh/an d’énergie positive permettant ainsi d’éviter l’émission de 1887 kg/an de CO2. C'est la première maison certifiée en Ile-de-France par le label européen "Passiv Haus Institut". La norme allemande «Passiv haus» est accordée à partir d'un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh/m²/an et d’un besoin de moins de 50 kWh/m²/an d'énergie finale.

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Cette maison de 160 mètres carrés de surface habitable est fermée au nord et totalement ouverte au sud pour bénéficier des apports solaires. Avec des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire estimés à 11 kWh/m²/an, cette réalisation à 1800 euros HT/m² s'inscrit dans les objectifs de la future réglementation thermique 2020. La maison coûte aux alentours de 290 000 euros.

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On peut visualiser les photos sur le site lemoniteur.fr et consulter le blog de Jean Christophe Poulet, maire de Bessancourt

mardi, 20 octobre 2009

Un quart de la nourriture est jetée avant d'avoir été consommée

Le documentaire de Thierry Machado “Vu du ciel, toujours plus!” est diffusé à partir de ce mercredi 21 octobre sur France 3 à 20h35.

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Le réalisateur Thierry Machado lève le voile sur les produits achetés par les hommes et se penche sur les circuits de fabrication de notre société. Il explique comment un quart de la nourriture produite est jetée avant même d'avoir été consommée. Yann Arthus-Bertrand se rend, entre autre, au Japon où, comme dans nombre de pays riches, on consomme sans compter. Pour faire face à une consommation de viande de plus en plus importante, les vaches sont parquées dans des fermes à étage et nourries avec du foin importé des Etats Unis ou du soja cultivé au Brésil sur les surfaces déboisées de l'Amazonie.
Les images prises du ciel sont magnifiques, elles permettent de découvrir des paysages incroyables. Mais ces reportages sont surtout l'occasion pour Yann Arthus-Bertrand de dresser un état des lieux de la planète et de dénoncer les comportements humains, à l'origine de dégradations environnementales et climatiques trop souvent irrémédiables. Les trésors naturels de la Terre ne sont pas inépuisables. En 30 ans, 30 % des ressources vivantes de la planète ont disparu.

samedi, 03 octobre 2009

Le travail de Florence Forget sur la sécurité des aliments

Le travail de Florence Forget, chercheur à l'INRA sur la sécurité des aliments

chercheur-inra.jpgLes céréales sont susceptibles d'être contaminées par des mycotoxines, substances secrétées par des moisissures. La consommation répétée de faibles quantités de ces toxines pourrait conduire chez l'homme à des intoxications alimentaires chroniques. L'unité s'intéresse aux mycotoxines produites par les champignons de type Fusarium sur maïs, blé, orge. Leur sécrétion survient au champ, avant la récolte et échappe à l'heure actuelle à tout contrôle. L'objectif prioritaire est de comprendre de quelle manière ces toxines sont produites et régulées.
Florence Forget-Richard, directeur de recherche à l'unité Mycologie et Sécurité des aliments, cherche à savoir si le choix de la variété peut limiter le niveau de toxines à la récolte. Elle s'attache à identifier et à élucider le mode d'action des composés des grains qui bloquent la production de toxines.

lundi, 07 septembre 2009

Importation du bio et respect de l'environnement

agence-bio.jpgLa filière bio est obligée d'importer 30% des produits distribués pour suivre la demande croissante des consommateurs. On assiste à un paradoxe car un des objectifs du mode de production Bio est le respect de l'environnement. Pourtant le transport de marchandises sur de longues distances est contraire à ce principe.
Le marché français manque de produits bio, lait, céréales et surtout fruits et légumes. Il faut de 2 à 3 ans pour convertir une exploitation au Bio alors que la croissance du marché bio en 2008 a été de 25%. Comment assurer dans ces conditions une consommation durable ?
Peu à peu l'agriculture biologique s'intègre dans le monde agricole et les lycées agricoles assurent des formations aux techniques du bio. On apprend à se passer des pesticides pour les végétaux et des antibiotiques pour le bétail. Ce n'est pas simple car il faut apprendre à prévenir les maladies avant qu'elles ne se déclarent.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde paru en début de semaine dernière.

 

mercredi, 02 septembre 2009

Le retour du « fait maison »

Selon Eric Foulquier, PDG du cabinet Théma, on voit surgir des comportements nouveaux qui prennent un vrai essor depuis 2002, comme le rejet des packagings inutiles, des interrogations sur le bien-fondé de la nouveauté pour la nouveauté, sur les valeurs éthiques des entreprises. On sent émerger de nouvelles formes de consommation que l'on peut qualifier d'"alterconsommation". Ces "alterconsommateurs" arbitrent leurs achats en fonction d'une certaine éthique et du respect de l'environnement. Ils se caractérisent également par une prise de distance par rapport aux marques et à la publicité. En 2004, Olivier Geradon de Vera, économiste de la consommation, vice-président d'IRI-France affirmait : "La pensée unique de la mondialisation est angoissante pour les consommateurs, qui cherchent de plus en plus à se rassurer en se tournant vers leurs racines". Cela se traduit par la recherche de produits misant par exemple sur la saveur, le plaisir, le terroir, des critères aux antipodes de la globalisation des goûts. Le consommateur a besoin d'attacher au produit une valeur immatérielle supérieure à sa valeur intrinsèque.

 

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Selon Frédéric Jaubert, président du Syndicat des surgelés (SDS), en 2008, c’est la première fois en douze ans qu'on n'annonce pas d’augmentation de volume sur le secteur des surgelés. Le syndicat note un report de la consommation des produits élaborés vers des produits plus bruts. Le phénomène du retour au « fait maison » commence à se ressentir dans les chiffres. Durant cette année 2008, le panel TNS Worldpanel a ainsi enregistré au rayon surgelé des baisses de volume de 6 % sur les ventes de pizzas, de 4 % sur les desserts et de 2 % sur les plats cuisinés.

On assiste à un retour du « fait maison » : brioche et pain, repas du midi, goûter des enfants...
Selon la société d'études de marché IRI France, en 2008, les ventes de légumes frais ont augmenté de 3%, pour la farine l'augmentation est de 11% alors que les ventes de plats cuisinés et de pâtisseries industrielles ont reculé de 2%, une tendance qui semble se confirmer pour ce premier semestre 2009.

dimanche, 24 mai 2009

Découvrir des techniques de culture potagère sur les toits

Présentation d'une expérience de jardin potager sur les toits de Montréal pour permettre aux locavores de consommer des produits cultivés dans la ville.

 

vendredi, 27 mars 2009

La consommation durable, un nouveau mode de vie

L’un des objectifs du Grenelle Environnement était de permettre l’émergence de nouveaux modes de consommation en rendant l’offre de produits respectueux de l’environnement plus accessible, plus visible et plus crédible. Le processus engagé lors du Grenelle de l'Environnement se poursuit : réflexion autour de l’extension du bonus écologique à d’autres familles de produits, étiquetage carbone des produits, affichage du contenu CO2 sur les produits à partir de 2011, soutien au niveau européen d’une baisse de TVA sur les produits écolabellisés, interdiction, à compter de 2010, de la commercialisation des ampoules à incandescence.

Le thème de la semaine du développement durable est cette année : la consommation durable.

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Que peut-on modifier au quotidien et plus particulièrement à partir de cette semaine pour privilégier une consommation durable ?

Privilégier les éco-recharges pour les produits d’entretien, les produits d’hygiène ou les cosmétiques ainsi que certains produits alimentaires.
Choisir des produits rechargeables, réutilisables, des produits en vrac sans sur-emballage.
Eviter les produits en dose unique ou en portion individuelle.
Se servir d’un cabas réutilisable plutôt que de sacs jetables.
Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation.
Choisir des produits issus de l’agriculture locale plutôt que ceux cultivés hors saison et loin des lieux de consommation.
...

jeudi, 26 mars 2009

Mieux consommer pour préserver une planète durable

Pour sa seconde édition, Planète Durable ouvre ses portes du 2 au 5 avril 2009, tous les jours de 10h à 19h à PARIS EXPO – PORTE DE VERSAILLES – HALL 7‐1

 

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L'objectif est de mettre à l’honneur durant 4 jours l’éco-consommation dans la vie quotidienne. C'est l'occasion de découvrir des solutions concrètes pour favoriser un monde plus respectueux de l’homme et de son environnement en consommant autrement. Cet événement est aussi l’occasion de comprendre, s’informer et s’amuser en découvrant la créativité et l’enthousiasme que suscite cette nouvelle économie positive. Un programme de conférences et d’animations est proposé aux petits et grands pour apprendre à mieux consommer et préserver une planète durable.

Voici un aperçu de quelques stands :
On pourra découvrir le «Village Habitat Naturel et d’éco» : organisé autour d’une maison en bois Maison de Cèdre et entouré d’acteurs du chauffage, de l’isolation, de la récupération d’eau… Des solutions éco-tendances pour construire, aménager et décorer sa maison autour du thème de la récupération.
On pourra se rendre au bar à eau pour un parcours pédagogique. Sait-on reconnaître de l’eau du robinet d’une eau en bouteille lors d'un test à l'aveugle ?
On pourra rencontrer les Robins des toits qui cherchent et traquent les ondes électro-magnétiques. Ils présenteront le détecteur d’ondes au stand d’Ecologie sans frontière.
Le salon fêtera les 25 ans du Relais, un réseau d’entreprises d’insertion fondé par la communauté d’Emmaüs qui fait travailler 1350 salariés, en récoltant 60 000 tonnes de vêtements chaque année. Avec nos vieux tricots, le Relais fabrique le «Métisse», un isolant à base de textiles recyclés.
Sur un autre stand, une solution économique originale pour devenir producteur d’électricité solaire sera proposée.
Sur le stand éco-conçu (G44) des «Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF)» on pourra suivre un projet d'accompagnement de familles paysannes, découvrir la culture vivrière de chaque continent et tester ses connaissances sur l'agriculture durable dans le monde, pour que les Hommes vivent de la Terre durablement.

Pour en savoir plus, consulter le site planete-durable.com

L'entrée est gratuite pour les moins de 6 ans, le tarif est de 10 euros pour les adultes.
On peut acheter son billet en ligne et éviter les files d'attente

Accès au salon :
Métro : Ligne 12, arrêt Porte de Versailles ; Ligne 8, arrêt Balard
Bus : Lignes 80 et PC1, arrêt Porte de Versailles
RER : Ligne C, Boulevard Victor
Tramway : T 3, arrêt Porte de Versailles
Voiture : depuis le périphérique, sortie Porte de Versailles.
Vélib : Station Velib' n° 15061 - 12 Square Desnouettes
Station Velib' n° 15049 - 2 Rue Ernest Renan
Station Velib' n° 15048 - Place Amédée Gordini

mardi, 17 février 2009

Les céréales pour le petit déjeuner

cereales-dejeuner02.jpgLe rapport "Cereal Offence", publié par l'association Consumers International, qui regroupe 220 organisations de consommateurs dans le monde, est fondé sur une enquête approfondie menée dans 32 pays.
Une analyse approfondie a été menée sur la valeur nutritionnelle de céréales au chocolat et au miel présentes dans 13 produits de Kellogg's et Nestlé, Frosties, Smacks, Rice Krispies, Chocapic, Cheerios... Cette étude a été complétée par une étude des moyens marketing utilisés par ces marques pour séduire parents et enfants.

cereales-dejeuner.jpgCes produits contiennent beaucoup trop de sucre et leur teneur en sel ou en graisse est souvent trop élevée alors que les emballages annoncent l'ajout de vitamines, minéraux et fibres. Les parents et les enfants pensent pouvoir consommer quotidiennement ces produits. Les enfants sont attirés par les cartoons et les figurines conçues à leur attention. Les parents sont séduits par la teneur en minéraux et fibres vantée par la publicité. Pourtant selon le rapport, ces produits ne conviennent pas à une consommation journalière. Le nombre d'enfants souffrant d'obésité augmente de manière inquiétante, avec pour cause une alimentation trop riche en graisse et en sucre aggravée par le manque d’activités physiques. Consumers International a lancé la campagne “Junk Food Generation” (génération malbouffe) pour promouvoir un code international visant entre autre à déconseiller la consommation quotidienne de ces céréales pour petit déjeuner.

Pour en savoir plus consulter le site mescoursespourlaplanete.com

samedi, 10 janvier 2009

Alerte dans nos assiettes

« Alerte dans nos assiettes » un documentaire de 90mn réalisé par Phillipe Borrel, diffusé sur Canal+ ce lundi 12 janvier à 20h50.

La France se croyait protégée par ses traditions culinaires. Mais en quelques décennies, nos modes de vie ont radicalement changé le contenu de nos assiettes. Les produits transformés se sont imposés dans les menus quotidiens et le contact avec les aliments bruts et naturels s’est perdu. Ces changements alimentaires ont été trop rapides. Nous ne nous sommes pas adaptés aux excès de graisse, sucre et sel présents dans ces nouveaux produits. L'industrie alimentaire utilise abondamment le sel car il rehausse le goût et retient l'eau. En France, 25% des enfants consomment environ 9 grammes de sel par jour alors que la norme maximale fixée par l'OMS est de 5 grammes. Les publicités pour les produits gras et sucrés sont toujours autorisées durant les émissions enfantines.
Aux États-Unis, un enfant sur trois est victime d’obésité alors que l’alerte sur les excès de sucre et de graisse dans l’alimentation a été lancée depuis longtemps. En France, un adulte sur deux est en surpoids et les scientifiques s’alarment des conséquences sur l’espérance de vie qui diminuera bientôt pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.
Hier, c’était la consommation de viande qui faisait la différence entre les plus riches et les plus pauvres alors qu'aujourd’hui, c’est la consommation des fruits et légumes. Les gens les plus modestes les trouvent trop chers et en ont perdu le goût.

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A partir des enquêtes des journalistes Christophe Labbé et Olivia Recasens, le réalisateur Philippe Borrel met en évidence les différents rouages du système pour dénoncer les conséquences sur la santé des gens les plus modestes, victimes à la fois d’une rupture sociale et alimentaire.

Ce documentaire est diffusé ce lundi soir en même temps que l'émission spéciale «  Six milliards d'Autres » de Yann Arthus-Bertrand sur France 5. Il est aussi rediffusé le lendemain mardi 13 janvier à 8h30 et le jeudi 15 janvier à 23h20.

voir la bande annonce sur le site de Canal+,
vous pouvez pour plus d'infos consulter le site cdurable.info

lundi, 01 décembre 2008

Quelles variétés de poissons consommer ?

La pêche intensive met en danger plusieurs espèces de poissons. En choisissant des variétés moins menacées, on peut ,en tant que consommateur, limiter l'impact écologique de cette pêche.

poissons-consommation01.jpg

La sardine est pêchée principalement dans l'Atlantique ,des côtes anglaises jusqu'aux côtes marocaines. L'espèce pêchée en Méditerranée est plus petite et allongée. A l'heure actuelle, les stocks sont importants et se renouvellent correctement. C'est un des poissons les moins chers. On préfère souvent le cuisiner au barbecue pour ne pas parfumer sa maison, mais la sardine est aussi excellente au four.
Pour le hareng
qui semblait avoir disparu, on a dû attendre plus de 20 ans pour que les stocks se reconstituent. Aujourd'hui ,le hareng abonde dans l'Atlantique Nord ,et ,on peut le pêcher sans mettre l'espèce en danger.
Le lieu noir est abondant, c'est un poisson injustement méconnu et pas cher. Le lieu jaune est un peu plus cher mais très savoureux. On peut le cuisiner à la place du cabillaud qui est surpêché.

L 'élevage extensif de la moule est bien maîtrisé et a peu d'impact négatif sur l'environnement. C'est un crustacé bon marché qui possède des propriétés alimentaires très intéressantes.

Que penser des poissons d'élevage ? Sont-ils une solution pour éviter la surpêche des espèces sauvages ? On pourrait le penser mais les espèces élevées sont souvent des poissons carnivores (saumon, bar, daurade). Pour produire 1kg de ces poissons, il faut 4kg de farine de poissons sauvages, utiliser des antibiotiques et rejeter une grande quantité de déchets.

mardi, 23 septembre 2008

L'Université de la Terre: réinventer le progrès

C’est la 3e édition de l’Université de la Terre. Nature & Découvertes, en partenariat avec Les Echos, Enjeux Les Echos, KPMG, France 5, MAIF, RATP, Bureau Veritas, Ionis et le Ministère de l’Environnement, invite tous ceux qui ont envie d’inventer le monde de demain à venir débattre avec des experts de l’économie et de l’écologie.

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Quinze débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco les 18 et 19 octobre 2008, sur le thème principal de : "Réinventer le progrès"
Quels sont les grands défis de demain ?
Quelle place pour la spiritualité dans le progrès ?
Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?
Quelle éducation pour nous préparer à la société de la connaissance ?
Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain.
Quels sont les nouveaux indicateurs de progrès? Comment mesurer l'apport des entreprises au progrès de la société.
Nouveau monde, nouvelles normes, nouvelle civilisation du risque.
Déplacement, habitat et urbanisme : mieux vivre demain.
Comment et qu'allons-nous consommer demain ?
Vivre plus longtemps: est-ce vivre mieux ?
Le progrès scientifique au service du progrès humain ?
Les nouvelles technologies au profit du lien social.
Le progrès dans un monde sans pétrole.
Nourrir les hommes : vaincre la faim.
Ecologie, économie et humanisme : la révolution de l'économie durable.


Découvertes scientifiques, avancées médicales et technologiques, le progrès est présent dans l’environnement de notre quotidien. La société est en fin de phase industrielle : phase qui l'a portée depuis deux cents ans, avec des progrès excessifs sans véritablement tenir compte du coût environnemental à payer (pollution et épuisement des ressources de la planète). Depuis quelques années, on assiste à une prise de conscience des enjeux (donner du sens au progrès, inventer un autre modèle de société). Le concept de développement durable est récent mais aussi novateur : une économie durable peut créer une nouvelle prospérité. La révolution écologique peut créer de la richesse.

La participation aux débats est gratuite mais une inscription préalable est indispensable (les places sont limitées).
Réservation sur www.universitedelaterre.com
Renseignements au 01.45.44.24.75

vendredi, 12 septembre 2008

Les solutions de transport alternatives

Chaque année, du 16 au 22 septembre, toute l’Europe se mobilise pour promouvoir des solutions de transport alternatives. Le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire coordonne cette 7ème édition avec l’ADEME, le GIE Objectif transport public GART/UTP et en partenariat avec la FUBicy, Transports Passion et le Club des villes cyclables.
Voici un extrait du guide de l’Eco-mobilité consultable à l’adresse : http://www.bougezautrement.gouv.fr/bougezautrement/guide/...

mobilite-coursesautrement.gif

Avoir recours systématiquement à la voiture pour faire ses courses, acte nécessaire et répétitif, entraîne d’importantes dépenses et une consommation d’énergie. Il est possible de s’organiser différemment et d’effectuer ses achats de manière raisonnée.
Exemple : un déplacement par semaine à l’hypermarché situé à 14 km de la maison, cela revient à faire 1400 km par an, soit une dépense d’environ 700 euros et 320 kg de CO2 rejetés dans l’air.

mobilite03.pngIl est possible de réduire ses déplacements. 80 % des achats pèsent moins de 5 kg et on pourrait les transporter sans difficulté avec un vélo, ou à pied dans un chariot. Pour des trajets inférieurs à 6 kilomètres, le vélo est le mode le plus rapide en ville.
Parcourir un grand nombre de kilomètres pour économiser quelques euros sur un produit n’est pas rentable si on ajoute le coût du déplacement au montant des achats. En pratique, les solutions les plus rentables proposées par le guide : • Aller 1 à 2 fois par mois à l’hypermarché pour y acquérir les produits encombrants et lourds (boissons, produits d’entretien...),
• Et pourquoi ne pas acheter le reste (légumes, fruits, produits frais...), en semaine, dans les magasins de proximité, sur les marchés ou en commandant par Internet, tout en laissant sa voiture chez soi.

mobilite-calculette.png

Le site propose une calculette pour évaluer l’impact de ses déplacements quotidiens : http://www.ecologie.gouv.fr/bougezautrement/calculette/ca...

jeudi, 14 août 2008

Etiquettes CO2 pour une meilleure information du consommateur

Voici les premières étiquettes CO2 sur les produits alimentaires. A compter du 1er janvier 2011, la mention de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire. En France, durant 6 mois, deux magasins expérimentent cet étiquetage sur lequel on peut lire la quantité estimée de gaz à effet de serre (exprimée en kg équivalent CO2) induite par la production, la distribution et la consommation du produit. Les premiers comparatifs font ressortir des bilans CO2 très élevés pour la viande ou les fruits et légumes hors saison. Pour un poulet, élevé de manière raisonnable sur le lieu de consommation, la quantité estimée de gaz à effet de serre peut-être 4 fois moins grande que pour la viande de boeuf de la grande distribution.

etiquette-CO2.jpg

Pour le moment, le calcul proposé ne prend pas en compte le déplacement effectué par le consommateur pour s'approvisionner. Pourtant prendre son véhicule pour se rendre au centre commercial, alourdit sensiblement le bilan de la quantité estimée de gaz à effet de serre de son caddie.

etiquette-CO2.png

La démarche d'O'Papilles est de minimiser le plus possible le nombre de kg equivalent CO2 par panier distribué. J'effectue 30km pour récolter les différents produits composants le panier (pain BIO fabriqué avec des céréales produites en Ile de France, fruits et légumes BIO de saison cultivés à Cergy, pommes, jus et pâtés produits dans le Vexin, bière élaborée avec l'orge cultivé dans le Vexin, miel des ruches installées dans les prairies en jachères du Vexin...) et par exemple 10km pour déposer 10 paniers sur un même lieu de travail.

Pour en savoir plus consulter le numéro 20 d'Echo Nature magazine ou consulter le site Echo Nature

mercredi, 18 juin 2008

L'agriculture dans le Val d'Oise


agriculture-carteVO.png

La moitié du territoire du Val d'Oise est couverte par des terres agricoles. Par sa diversité, l'agriculture participe à la préservation du paysage et au maintien de la biodiversité. Mais cette activité économique est fragile. L’agriculture valdoisienne est confrontée à la disparition progressive de la variété et de la diversité de l’agriculture,à la prédominance forte des céréales, au faible développement de l’agriculture biologique et à l’accroissement de la surface moyenne des exploitations.

Pour favoriser le maintien des pratiques agricoles et leur diversification, le Conseil général participe au financement d'actions bien ciblées, en collaboration directe avec la Chambre d’agriculture. Depuis 1999, il mène une action particulière en faveur des arboriculteurs. L’arboriculture représente un patrimoine important en termes de paysage et de biodiversité. Ces grands vergers tissent un lien harmonieux entre des zones urbanisées et les zones plus rurales, voire les massifs forestiers.

Les grandes cultures : 2/3 des exploitations

 

1988

2000

Evolution

Grandes cultures

618

476

-23,0%

Maraîchage

118

24

-79,7%

Fleurs et horticulture diverse

119

44

-63,0%

Cultures permanentes

76

41

-46,1%

Elevages

82

56

-31,7%

Polyculture

82

36

-56,1%

Cultures élevages

113

47

-58,4%

Ensemble

1 208

724

-40,1%

Source : RGA 1988, 2000. Données 1998, 2000 : nombre d'exploitations.

D’après les chiffres de 2000, la prédominance des exploitations de grandes cultures s'affirme (65%) alors qu'il y a un déclin très net du maraîchage et de la filière fleurs et horticulture diverse (-63%). On attend avec impatience les chiffres pour 2008, mais la tendance ne semble pas s’inverser.

sources le Conseil Général et la Chambre d'Agriculture du Val d'Oise

Consommer les fruits, légumes et produits du terroir vald'oisien est un geste important pour soutenir les producteurs locaux et maintenir sur le Val d'Oise une agriculture autre que celles des grandes cultures. On parle dans tous les médias de développement durable, un premier geste est sûrement d'éviter que fruits, légumes, jus de pomme, miel, bière... parcourent des centaines de kilomètres avant de nous parvenir.
Ma modeste initiative avec O'papilles est de participer au maintien d'une production locale dans le cadre d'un commerce équitable.
Bonne journée, Damien.