jeudi, 31 mai 2012
Avril 2012, cinquième mois le plus pluvieux
Le mois d'avril 2012 est entré dans l’histoire de la météorologie comme étant le cinquième mois d'avril le plus pluvieux depuis 1959 et le mois de mai semble aussi proche de records. L'année dernière, la France souffrait de la sécheresse, cette année elle est traversée par les orages.
Opapilles : le ciel de saint Pierre Dels Forcats 66
Encore 77% des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur à la normale au début de ce mois de mai, la tendance s'est améliorée pour 35% d’entre elles et s'est stabilisée pour 40% d’autres. Seuls 25% des bassins aquifères présentent des niveaux encore en baisse. En effet, une partie des précipitations est captée par la végétation en pleine croissance contrairement donc à ce qui se produit à l’automne et à l’hiver, périodes où les pluies sont plus efficaces pour recharger les nappes phréatiques.
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, météo, avril, printemps, eau, arrosage, sécheresse
mercredi, 30 mai 2012
La sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. On estime à plus d’un milliard, soit un être humain sur six, le nombre de personnes exposées au risque de sous-alimentation. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) sert de tribune, au sein du Système des Nations Unies, pour l’examen et le suivi des politiques en matière de sécurité alimentaire mondiale. Il s’intéresse également aux questions ayant une incidence sur la situation alimentaire mondiale.
A la mi-mai, le Comité des Nations unies sur la Sécurité Alimentaire Mondial est réuni au cours d’une session spéciale visant à l’adoption formelle des Directives sur les régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, qui ont été récemment adoptées. Ces nouvelles directives pourraient constituer un petit, mais important, pas vers la réforme des politiques qui sont à l’origine de la crise alimentaire.
Chapître 68 du CADRE STRATÉGIQUE MONDIAL POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET LA NUTRITION :
Selon les Directives volontaires relatives au droit à une alimentation adéquate, les pays devraient favoriser un accès durable, non discriminatoire et garanti aux ressources et la possibilité de les exploiter, et protéger les moyens de production grâce auxquels les populations assurent leur subsistance. Ils sont également appelés à respecter et protéger les droits des particuliers concernant des ressources telles que la terre, l’eau, les forêts, les pêches et le bétail et ce, sans aucune discrimination. Le cas échéant, les pays devraient mettre en oeuvre des réformes foncières et autres politiques de réforme, pour garantir un accès rationnel et équitable à la terre et renforcer la croissance au bénéfice des populations démunies. Une attention particulière doit être portée à certains groupes de population, comme les éleveurs et les peuples autochtones, et aux rapports qu’ils entretiennent avec les ressources naturelles.
On peut lire tous les articles de ce document sur le site fao.org
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, faim, onu, population, nourriture, planète, terres
mardi, 29 mai 2012
La dinophysis, une micro-algue toxique
Du 12 avril au 11 mai 2012, à la suite de l'apparition soudaine de la dinophysis, micro-algue toxique venue du Golfe de Gascogne, la commercialisation et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon ont été suspendues. La Préfecture de Gironde a levé cette interdiction suite aux derniers résultats d'analyse de l'Ifremer, le taux de toxines est maintenant en dessous du seuil de sécurité.
Jusqu'en 2010, les interdictions reposaient sur un test effectué sur des souris ou test souris, contesté par l'ensemble de la profession pour son manque de fiabilité et sur lequel les autorités se fondaient pour décider des fermetures. Depuis son remplacement par un test chimique, les ostréiculteurs n'ont connu que de très courts épisodes d'interdictions de vente des huîtres en provenance du banc d'Arguin, situé à l'entrée du bassin, en raison de la présence de dinophysis. Mais depuis 2005, les entreprises ostréicoles du Bassin d'Arcachon sont fragilisées par ces fermetures récurrentes, entraînant un manque à gagner et la perte de nombre de marchés auprès de la grande distribution. Au début des années 2000 le secteur comptait quelques 500 entreprises contre 315 au dernier recensement. Une solution est peut-être de mettre les huîtres à l'abri dans des viviers dès que l'on sait que les taux de dinophysis commencent à augmenter, et pouvoir ainsi continuer à les vendre.
Source AFP
05:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huitre, ostréiculture, bassin, aquitaine, gironde, santé, algues
lundi, 28 mai 2012
Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air
Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air bardé d’instruments de mesure et sillonne le ciel européen durant vingt semaines pour mieux comprendre les mécanismes liant pollution de l'air et changement climatique. Il traversera seize pays dont l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Finlande et passera au-dessus de la France durant le mois de juillet.
Les pays européens ont tous des politiques de réduction et de maîtrise des émissions atmosphériques, améliorant ainsi la qualité de l'air. Mais une des inconnues majeures porte actuellement sur les mécanismes exacts entre qualité de l'air et changement climatique. Le projet Pegasos a pour objet de lever ce voile à l'échelle européenne. Durant toute la campagne, les mesures à bord du dirigeable seront couplées avec des mesures simultanées au sol. Les données collectées permettront de mieux décrire les panaches de pollution atmosphérique présents au-dessus de l'Europe et leur évolution lors de leur transport. Plus précisément, les scientifiques tenteront de quantifier les interactions et rétroactions entre pollution atmosphérique et changement climatique, de perfectionner les outils numériques de simulations de qualité de l'air et d'évolution climatique et de fournir des préconisations pour de futures réglementations européennes.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, air, atmosphère, pollution, europe, changements climatiques
dimanche, 27 mai 2012
Sur la route
Sur la route de Jack Kerouac, de l'écrit à l'écran... Extraits de l’interview de Walter Salles par Auréliano Tonet publiés sur le site franceinter.fr
Où réside, selon vous, la modernité de Kerouac ?
Dans le désir de tout explorer, de vivre, de sentir à fleur de peau et non par procuration devant des écrans. De ne pas refuser le moment. Durant le tournage du documentaire, Lawrence Ferlinghetti et moi circulions en voiture, à San Francisco. Il a regardé le pont de Berkeley embouteillé et prononcé une phrase que je ne suis pas près d’oublier : « You see, there’s no more away », « il n’y a plus d’au-delà ».
À l’époque de Sur la route, il y avait encore un monde à cartographier. Borges disait que son plus grand plaisir dans la littérature, c’était de nommer ce qui n’avait pas encore été nommé. Aujourd’hui, on nous donne l’impression que tout a déjà été fait ou répertorié. (…) Sur la route, c’est comme un antidote à cet immobilisme. C’est ce qui me fascine le plus dans le livre.
Votre film s’ouvre sur des jambes parcourant l’asphalte et se ferme sur des mains tapant sur une autre route - de papier, celle-là : on y voit Sal en train d’écrire le roman de ses périples sur le fameux Scroll. Ce n’est pas la première fois que vous fi lmez des artistes. Qu’y a-t-il de si cinégénique, selon vous, dans le geste artistique ?
Oui, le rouleau, c’est en quelque sorte l’immortalisation de la route. De là une partie de la fascination qu’il génère. Kerouac l’a pressenti, certainement, même si un accident a permis cette écriture-là – les blocs de papier qui composent le rouleau auraient, selon une version, été cédés par un voisin. Ce qui m’attire le plus chez les artistes, c’est la capacité d’anticiper, mais aussi d’offrir des traces du temps où ils ont vécu. Comme les grands sportifs, d’ailleurs. Ils voient avant les autres.
05:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, amérique, livres, films, histoire
samedi, 26 mai 2012
Ce résumé du monde
Les quatre romans que regroupent ces deux tomes publiés par "La Pléiade" forment comme un résumé de ce résumé du monde qu'est l'oeuvre de Jules Verne. Les Enfants du capitaine Grant, Vingt mille lieues sous les mers et L'Ile mystérieuse quadrillent la Terre d'une manière très serrée, les deux premiers en en faisant le tour, l'un à la surface, l'autre en dessous, le troisième d'une manière plus subtile mais non moins exhaustive ; dispositif encyclopédique que complète avec finesse Le Sphinx des glaces, suite donnée par Verne aux Aventures d'Arthur Gordon Pym, de son modèle Edgar Poe (1809-1849), dans lequel le lecteur est embarqué vers le pôle Sud, alors inexploré, donc propice à cet émerveillement face à l'inconnu qui semble le moteur secret, sinon le but ultime, de l'entreprise vernienne d'épuisement du connu.
Car le goût effréné du savoir apparaît vite, à se replonger dans cet ensemble, comme un mouvement à ses frontières. En allant, avec son siècle, toujours plus loin, Jules Verne semble surtout chercher à aller au-delà. Le savoir ne suffit pas à habiter le monde qu'il nous découvre ; il faut autre chose, et c'est cet autre chose qui est l'objet réel des "Voyages extraordinaires" : pourquoi extraordinaires, sans cela ? Ainsi que l'écrit l'universitaire et poète Jean-Luc Steinmetz dans sa riche introduction, Jules Verne "est un imaginatif qui se sert de la science comme d'un tremplin (d'un alibi) pour réaliser son rêve, celui de redire le monde à sa manière et d'entrer tout vivant dans l'impossible".
Pour lire l'article complet publié sur le site lemonde.fr
06:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, livres, planète, voyage, littérature
vendredi, 25 mai 2012
Un gisement de chaleur inutilisé
L'étude Ecoheat4EU, réalisée par Euroheat & Power[1] dans 14 pays européens (dont la France) avec le soutien de la commission européenne, fait ressortir que près de 500 milliards d'euros d'énergie restent inexploités chaque année. Cela représente 1000 € par an et par citoyen européen.
L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé. Il s'agit de ce qu'on appelle communément la « chaleur de récupération », une chaleur inévitablement produite par les procédés industriels et qui est tout à fait exploitable en l'état (serveurs informatiques, eaux usées, traitement des déchets, ...). En effet, les activités industrielles et informatiques produisent beaucoup de chaleur et usent de divers stratagèmes pour s'en débarasser et refroidir leurs installations. Dans ce cas, pourquoi ne pas récupérer toutes ces calories pour alimenter des réseaux de chaleur à divers usages : chauffage d'habitation, mais aussi d'eau de piscine, de serres... ?
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, environnement, europe, déchets, habitat
jeudi, 24 mai 2012
Un nuage sur le toit du monde
Coproduit par Arte France, Le Miroir, le CNRS Images et l'IRD, le documentaire "Un nuage sur le toit du monde" sera diffusé sur la chaine Arte ce soir, jeudi 24 mai, à 22H20.
A des milliers de kilomètres d'altitude, les glaciers des chaines himalayennes sont masqués par d'épais nuages bruns. Ces étendues brumeuses sont chargées de particules polluantes à des concentrations extrêmement élevées. Ozone, particules fines et surtout carbone noir sont arrivés là poussés par les vents des vallées et continuent de voyager au gré des courants atmosphériques sur des kilomètres. Des vents qui amènent ces polluants jusqu'au toit du monde, l'Everest situé à la frontière entre le Népal et la Chine. Ce phénomène a été révélé en 2008 lorsque des chercheurs ont fait part des résultats de mesures atmosphériques réalisées à plus de 5000 mètres d'altitude, au pied de la montagne. Celles-ci indiquaient un constat simple mais tout sauf rassurant : "L'air de l'Himalaya est aussi pollué que celui des villes d'Europe".
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site maxisciences.com
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pollution, montagne, atmosphère, air, carbone, ozone, chine
mercredi, 23 mai 2012
2 planètes pour les besoins de l’activité humaine
Selon un communiqué du groupe de conservation WWF, la biodiversité a diminué de 28% en moyenne depuis 1970 au niveau mondial, et le monde devrait être 50% plus grand pour avoir suffisamment de terres et de forêts pour soutenir les niveaux actuels de consommation et d’émissions de dioxyde de carbone.
A moins que le monde ne s’attaque à ce problème, d’ici 2030, même deux planètes Terre ne seraient pas suffisantes pour répondre aux besoins de l’activité humaine, affirme le WWF, à l’occasion du lancement de son « Rapport 2012 sur la Planète Vivante », un audit biannuel sur l’environnement et la biodiversité du monde.
Reportages sur le terrain qui montrent comment le WWF apporte son aide pour réduire son empreinte écologique et conserver la biodiversité
«Mère du Mékong" : ce fleuve puissant est indispensable pour 60 millions de personnes dans 6 pays.
"Assez de nourriture pour protéger les lémuriens" : à Madagascar, on doit aider les agriculteurs à cultiver davantage de riz pour réduire la pression sur les forêts et les lémuriens qui y vivent.
"Sauver les saladiers" : aux Philippines, des aires marines protégées pour donner aux récifs coralliens une chance de repousser.
Le WWF-Finlande aide les entreprises à prendre le virage vert.
Valoriser la nature: Dans la région du Danube-Carpates, la promotion de la prospérité tout en conservant la biodiversité .
Pour en savoir plus, on peut consulter le site wwf.panda.org
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 22 mai 2012
L'ail plus efficace que certains antibiotiques
Selon une étude américaine publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy, un composé de l’ail, le sulfure de diallyle, est 100 fois plus efficace que certains antibiotiques contre les pathogènes alimentaires. Les travaux menés par Xionan Lu, de la Washington State University, et ses collègues chercheurs, révèlent que le sulfure de diallyle, également présent dans l’oignon, semble avoir de puissants effets antibactériens. Cette étude a porté sur des bactéries Campylobacter jejuni assemblées en biofilm, une conformation que ces pathogènes alimentaires adoptent naturellement, les rendant 1.000 fois plus résistants aux antibiotiques classiques. Le sulfure de diallyle s'est montré 136 fois plus efficace que l’érythromycine, 300 fois plus que la ciprofloxacine, deux antibiotiques couramment utilisés en médecine.
Selon un communiqué de l'université, le sulfure de diallyle pénètre facilement dans le biofilm, où il tue les bactéries en s’associant avec une enzyme contenant du soufre, modifiant ainsi son activité, ce qui entraîne l’extinction du métabolisme cellulaire. De précédents travaux publiés en 2011 ont démontré l’efficacité du sulfure de diallyle contre deux autres pathogènes, Listeria et E. coli O157:H7. Selon le dernier rapport annuel de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, les salmonelloses sont en recul, mais les campylobactérioses connaissent une augmentation inquiétante dans l’Union Européenne, avec une hausse de 7% entre 2009 et 2010. Les chercheurs voient dans ce composé de l'ail, un additif alimentaire intéressant.
Source : journaldelenvironnement.net
05:54 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ail, santé, additifs, alimentation, sciences, recherche, bactéries
lundi, 21 mai 2012
Les mérous suscitent l’émerveillement
Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps, mais ces démarches ne sont pas appliquées ailleurs où ils sont alors pêchés en grands nombres. Près de 20 millions de mérous, soit 275000t, ont été capturés en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à 1999 et de 1600% par rapport à 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Selon les résultats d'une équipe de chercheurs de l'université de Hong-Kong, publiés dans la revue Fish and Fisheries, sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour, 1 espèce sur 4 serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.
Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, poissons, gastronomie, espèces menacées, surconsommation, océan, sciences
dimanche, 20 mai 2012
Les Terre-Neuvas
Les Terre-Neuvas du vingtième siècle est un documentaire proposé par azzardimages et commenté par Lionel Martin
Pour mieux connaître cette association, on peut consulter le site azzardimages.wordpress.com
Terre-Neuvas par azzardy
06:22 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pêche, morue, navigation, film, documentaire, marins
samedi, 19 mai 2012
Tuer 11 loups pour protéger les troupeaux
Selon un arrêté publié au Journal Officiel, après les attaques contre des troupeaux de brebis dans les alpages, onze loups pourront être tués en 2012-2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente, dès que huit loups auront été abattus, soit par tirs officiels, soit par braconnage, les tirs de prélèvement seront suspendus et seuls les tirs de défense seront autorisés. 12 départements sont concernés : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges et Var. Sur l'ensemble du territoire français, les populations de loups comptent environ 200 animaux.
Photo Opapilles, Les Angles 66
Jean-David Abel, responsable de la mission loups à France Nature Environnement, a souligné auprès de l’AFP : «Au lieu de dire protection d’abord, prévention d’abord, on est dans un signal d’accroissement de la destruction d’une espèce protégée que l’on empêche de prendre sa place sur le territoire français, cette manière de passer de six à onze c’est simplement lâcher du lest politicien au monde de l'élevage et cela donne le signal que détruire des loups, ce serait la solution pour protéger les troupeaux».
Source AFP.
05:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loups, environnement, chasse, brebis, montagne
vendredi, 18 mai 2012
Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés
Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.
Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.
Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu
06:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poissons, pêche, pêcher, consommation, consommer autrement, commerce, surconsommation
jeudi, 17 mai 2012
La méthanisation est un processus naturel
La méthanisation est un processus naturel qui permet de transformer les déchets organiques en biogaz pour produire un biocarburant ou le valoriser en électricité et en eau chaude. Le futur méthaniseur du domaine de La Peyrouse commencera à «ruminer» au printemps 2012. En effet ce méthaniseur fonctionne comme l’appareil digestif d’une vache.
Les déchets verts, le lisier et le fumier sont déposés dans une pré-fosse de capacité 4 tonnes de matières
brutes par jour, une autre, dite SPA, recueille les déchets de la cantine du lycée de Périgueux et de l’exploitation (graisses, viscères, déchets de couvoir…). Ces deux pré-fosses sont reliées au digesteur, une enceinte hermétique maintenue à 40°C. La fermentation des déchets produit du méthane qui alimente un cogénérateur de 50kW qui par combustion produit de l’électricité et de l’eau chaude.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article du n°45 du journal "L'Aquitaine"
05:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : méthane, énergies renouvelables, électricité, eau, déchets, vache
mercredi, 16 mai 2012
Les flatulences des dinosaures sauropodes
Selon une étude publiée aux Etats-Unis, au début du mois, les flatulences des dinosaures sauropodes, des herbivores existant il y a 150 millions d'années, auraient été suffisantes par leur production de méthane pour entraîner un réchauffement climatique à l'époque préhistorique. Les dinosaures comme le diplodocus, dont le poids était en moyenne de 20 tonnes, avaient comme les vaches des microbes au sein de leur flore intestinale qui produisaient du méthane dans le processus de fermentation digestive de leur nourriture constituée de végétaux.
Selon Dave Wilkinson, chercheur à l'Université de Liverpool, un nouveau modèle mathématique laisse penser que les micro-organismes qui vivaient dans le système digestif de ces dinosaures sauropodes pourraient avoir produit suffisamment de méthane, puissant gaz à effet de serre, pour avoir un impact important sur le climat de l'ère du Mésozoïque entre -250 millions et -65 millions d'années. Les physiologistes de son équipe ont étudié le méthane produit par une variété d'animaux modernes. Ils en ont tiré des équations mathématiques permettant de prédire la production de ce gaz par les animaux en fonction de leur taille. Selon leurs calculs, ces dinosaures pourraient avoir produit plus de méthane que toutes les sources modernes naturelles et provenant des activités humaines.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site tempsreel.nouvelobs.com
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, changements climatiques, gaz à effets de serre, méthane, réchauffement climatique, sciences, histoire
mardi, 15 mai 2012
Le contenu carbone du panier dépend du mode de vie
En 2012, la Semaine du développement durable était axée sur le thème de l’information pour devenir des consom’acteurs éclairés. 700 kg de nourriture, de boissons, de produits de soins, de produits d'entretien ou d'aliments pour animaux auraient été acheté par chaque Français pour l'année 2009, soit l'équivalent de 1,4 tonne de CO2. Quels produits ont le plus fort contenu carbone ? Le contenu carbone de mon panier est-il le même à 30 et à 60 ans ? La catégorie socioprofessionnelle influe-t-elle sur la quantité de CO2 des courses ?
Les produits non alimentaires représentent 11 % du poids total des achats et contribuent à hauteur de 26 % au contenu carbone d'un panier. Par contre, les fruits et légumes représentent 20% du poids du panier pour un contenu carbone de 7%. La part des emballages dans le contenu carbone du panier moyen est estimée à 8%, avec une contribution plus forte (30%) pour les eaux minérales et les produits laitiers.
Le contenu carbone annuel du panier d'achats dépend des modes de vie et des habitudes de consommation. Le contenu carbone d'un panier de retraité est supérieur de près d'un quart à la moyenne mais est nettement inférieur pour un agriculteur (-23 %). Selon les étapes de la vie, le contenu du panier et donc le carbone imputable à chaque catégorie de produits varie : alors que la contribution de la viande sera supérieure à la moyenne pour un couple avec 2 enfants adolescents, ce sont les fruits, légumes, produits pour animaux, poissons et fruits de mer qui seront sur-représentés chez les personnes âgées. La part du lait, du fromage et des œufs est également d'autant plus importante que les enfants sont jeunes.
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, réchauffement climatique, développement durable, écologie, consommation, consommer autrement
lundi, 14 mai 2012
Un champignon qui dégrade le plastique
Découvert en Amazonie, le champignon Pestalotiopsis Microsporaa a une habitude étrange mais prometteuse : il dégrade, pour les manger, des résidus de plastique. deviendra-t-il une solution pour les stations d’épuration ?
Durant l'été 2011, des étudiants en biochimie de l’université de Yale ont passé deux semaines en Équateur, dans la forêt amazonienne. Leur but était de récupérer des champignons et des bactéries vivant à l’intérieur des plantes. Revenue aux États-Unis, une partie de l’équipe a étudié la résistance de plusieurs champignons à des résidus de matière plastique. Avec surprise, le groupe de Pria Anand a repéré un champignon ascomycète, Pestalotiopsis microspora, qui semblait dévorer un certain plastique, en l’occurrence le polyuréthane. Ce polymère d’uréthane est très utilisé dans l’industrie pour la fabrication de mousses isolantes, de colles ou de peintures, sans oublier le Lycra, les roues de patins à roulettes et bien d’autres usages.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, écologie, amazonie, champignon, plastique
dimanche, 13 mai 2012
A l’intérieur du scarabée
A l’intérieur du scarabée : ce film est un voyage microtomographique à l’intérieur d’un petit insecte aquatique dénommé Dryops, de la famille des coléoptères (scarabées, réalisé par le professeur Javier Alba Tercedor, du Département de Zoologie, de l’Université de Grenade, Il a reçu le premier prix du meilleur film de l’année lors du SkyScan Micro CT Meeting, à Bruxelles.
05:48 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, insecte, concours, vidéos, sciences
samedi, 12 mai 2012
Les villes respirent du méthane
Une étude réalisée par l'Institut de biométéorologie a permis de mesurer les flux de gaz à effet de serre produits en milieu urbain dans la ville de Florence. Selon Beniamino Gioli, qui dirige l'équipe de chercheurs, l'impact environnemental du méthane, qui en Italie est le principal moyen de chauffage, s'exprime de deux manières différentes. En premier lieu, le méthane qui circule dans les conduits, arrive dans les chaudières domestiques, puis est transformé par combustion en CO2. Mais l'étude démontre comment les petites pertes de méthane, qui arrivent dans les réseaux de distribution urbains ou dans les chaudières domestiques, génèrent dans l'atmosphère un influx de gaz, qui contribue à un effet de serre additionnel. Le méthane, à volume égal, induit un effet de serre 25 fois plus important. Heureusement que les émissions de méthane sont nettement moins importantes. Elles représentent 0.6% de celles de CO2, mais sa contribution représente jusqu'à 15% de l'effet de serre global.
Taux de méthane dans l'atmosphère depuis 4 ans
Aujourd'hui les chercheurs de l'Ibimet-Cnr étudient la gestion des gaz à effet de serre le long des côtes toscanes et du cours du fleuve Arno. Une étude suédoise, publiée dans la revue Science, a mis en évidence comment les émissions de méthane au niveau des lagunes et des fleuves sont responsables d'un rejet dans l'atmosphère de plus de 100 millions de tonnes de méthane par an.
A Bordeaux, Regaz, la société d’économie mixte qui gère 3 300 kilomètres de canalisations de gaz en Gironde, vient de s’équiper d’une nouvelle génération de voiture «renifleuse» de fuites. La voiture roule sur les routes, rues et impasses, au-dessus des canalisations, à la vitesse maximum de 40 km/h et détecte les odeurs de méthane avec une précision d’une particule par million (ppm), une sensibilité supérieure 20 fois supérieure à celle du nez humain.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bulletins-electroniques.com
06:17 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, méthane, pollution, chauffage, gaz à effets de serre, atmosphère, italie, environnement