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vendredi, 28 mars 2014

La circulation alternée ne suffira pas

Il faut des mesures de long terme. La gratuité des transports en commun, des Vélib' et Autolib' n’est pas une réponse satisfaisante. La seule lutte contre le diesel non plus. Il faut encourager la marche et l’utilisation massive du vélo pour les distances de quelques kilomètres. Faciliter, voire favoriser, le covoiturage pour les plus longues.

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Et surtout, réduire les distances que tout un chacun a besoin de parcourir pour répondre à ses envies (loisirs, sports, amis, famille) et nécessités (travail, courses, etc.). En jouant sur le logement et l’implantation des emplois, sur tout le territoire ! Car le véritable problème n’est pas le manque de solutions de transports, mais le fait que nous en ayons tant besoin.


Extrait de l'article de Ludovic Bu, Président de l’association Moins Vite sur le site liberation.fr

lundi, 24 mars 2014

Des produits chimiques dans le luxe

Dans un récent rapport, Greenpeace a déclaré avoir découvert des traces de produits chimiques qui peuvent polluer les cours d’eau dans des vêtements et des chaussures d’enfants fabriqués par les marques de luxe : Dolce & Gabbana, Giorgio Armani, Versace, Hermes, Christian Dior, Louis Vuitton et Marc Jacobs. Inquiets à propos de la toxicité de ces produits pour les organismes aquatiques et le fait que certains ne se biodégradent pas facilement, l’Union Européenne a restreint l’utilisation industrielle de certains de ces produits chimiques mais il n’y a pas de règles sur les ventes de produits textiles contenant leurs résidus.

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Greenpeace a déclaré que 12 des 27 articles testés contenaient des résidus d’éthoxylates de nonylphénol (NPE), utilisés dans l’industrie textile et qui peuvent se décomposer en produits chimiques perturbant les hormones lorsqu’ils sont évacués des vêtements pendant le lavage en machine. Pour cinq articles, le groupe a déclaré avoir trouvé des PFC utilisés pour rendre les habits imperméables. Cinq articles ont été testés positifs aux phtalates, utilisés dans l’impression de dessins et de motifs sur les vêtements, et trois pour l’antimoine, un composé utilisé dans la fabrication du polyester. Greenpeace a indiqué qu’un grand nombre des produits de son étude étaient étiquetés comme étant « Made in Italy », mais contenaient quand même des résidus de produits chimiques similaires aux vêtements fabriqués dans les pays en développement.

Source : actualites-news-environnement.com

vendredi, 14 mars 2014

Retour du soleil et ... de la pollution

Avec le retour de soleil et du beau temps, retour aussi cette semaine de la pollution de l'air. L’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution dépasse le seuil d’information. En Aquitaine, l'air a été médiocre ce week-end dernier dans plusieurs zones de la région Aquitaine dont Bordeaux. La situation, moins grave qu'en Ile-de-France, ne doit pas faire oublier que les grandes zones urbaines de la région dépassent elles aussi régulièrement les seuils de pollution autorisés par l'Europe.

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France info a annoncé en début de semaine que trois associations écologiques, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète ont décidé de déposer plainte contre X au pénal, pour mise en danger d'autrui. Une telle mobilisation judiciaire d'associations écologistes pour que les magistrats se penchent sur les responsables du scandale sanitaire qu'elles dénoncent, est une première en France.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

jeudi, 13 mars 2014

La marche à pied, transport alternatif à préférer

La marche à pied est le meilleur transport alternatif lors des trajets courts qui sont les plus pollueurs et les plus nombreux. On en profite pour faire du sport. 30 minutes de marche à pied dynamique est nécessaire chaque jour pour la santé et ce n'est pas impossible puisque 52% des déplacements automobiles font moins de 3 km.

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Un bon moyen pour se promener : la randonnée culturelle ou loisir permet à ceux qui le désirent de découvrir des lieux intéressants, en ville comme à la campagne. Véritable alternative aux autres modes de transports, elle permet de suivre des parcours qui vous amènent à des sites accessibles seulement aux piétons.
Un bon moyen pour se déplacer sans polluer :se déplacer à pied dès que possible est également un geste en faveur de la protection de notre environnement. Les villes tendent vers un développement des zones piétonnes afin de limiter au maximum les véhicules roulants, qui sont des sources de bruit et de pollution.

Source : economiedenergie-transport.fr

samedi, 08 mars 2014

Epaisse pollution atmosphérique à Pékin

Le nord de la Chine suffoque sous une épaisse pollution atmosphérique. A tel point que les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient en rupture de stock ces dernières semaines La densité de particules PM 2,5, les plus dangereuses, a atteint à Pékin un seuil de 557 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Dans la province environnante du Hebei, connue pour ses industries lourdes très polluantes, la ville de Xinji a, elle, enregistré 761 microgrammes. Des niveaux considérables alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond maximum de 25 μg/m3, tandis que les autorités chinoises estiment qu'au-dessus de 300, il est "dangereux" de rester dehors. Pour ordre de grandeur, lors de l'épisode de forte pollution qui a touché l'Ile-de-France en décembre dernier, le seuil d'alerte avait été atteint, marquant une concentration de PM10 supérieure à 80 μg/m3.

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Les conséquences pour la santé se font d’ores et déjà sentir : la pollution de l’air extérieur a provoqué 1,2 million de morts prématurées en Chine en 2010, soit presque 40 % du total mondial des morts prématurées dues à la pollution, selon une vaste étude sur la "charge mondiale des maladies" publiée en décembre 2012 dans l'hebdomadaire médical britannique The Lancet.

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog ecologie.blog.lemonde.fr

jeudi, 27 février 2014

Des filets pour stopper les pulvérisations d'insecticides

Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne, la production de légumes est en pleine expansion. Pour protéger les cultures contre les ravageurs, les petits exploitants pratiquent une lutte chimique intensive qui pollue l'environnement et menace la santé publique. Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, une équipe de scientifiques de plusieurs institutions a testé avec les petits agriculteurs au Bénin et au Kenya l’utilisation de filets placés sur les légumes.


Ces filets simples et faciles d’utilisation ont permis de réduire de 70 à 100 % les pulvérisations d'insecticides pour les cultures de choux et de tomates. Les filets améliorent également la qualité des légumes et le rendement des cultures. Ils peuvent être réutilisés pendant cinq ans sur différentes cultures. La société tanzanienne A à Z Textile Mills peut produire, distribuer et recycler ces filets dans la région. La recherche travaille désormais à renforcer l’effet protecteur des filets contre les petits insectes qui peuvent passer à travers les mailles.


Le projet, intitulé BioNetAgro, a été mené par le Cirad et Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (Kenya), Icipe (Kenya), INRAB (Bénin), Université Abomey Calavi (Bénin), ONG APRETECTRA (Bénin), A to Z Textile Mills (Tanzanie)

vendredi, 17 janvier 2014

Alimenter en eau la ferme des Mille vaches

Comment alimenter en eau la ferme des Mille vaches en Picardie ? Selon les prévisions officielles de la préfecture, "l‘élevage nécessite la réalisation de forages pour l’alimentation en eau de l’exploitation (40.000 m3/an)". "En effet, le réseau d’alimentation en eau potable n‘est pas en mesure de fournir le volume nécessaire et présente une eau trop chlorée ».

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Il faudra puiser dans la nappe phréatique qui sera, dans le même temps, inévitablement polluée par l’épandage du digestat issu du méthaniseur, résidus médicamenteux, dont des antibiotiques, nitrates, pesticides. En effet, le mélange d’urine et d’excrément sera mélangé à d’autres déchets et passé dans un méthaniseur géant, prévu pour produire électricité et chaleur. Mais il restera la délicate question du digestat, ce résidu solide composé de tout ce qui ne s’est pas changé en gaz. Où épandre ces 40 000 tonnes par an ? La méthanisation ne règle pas la gestion de l'ensemble des déchets.

Par ailleurs, il est prévu de se brancher sur le réseau d’adduction d’eau potable pour nettoyer le gigantesque hangar-étable et faire boire la poignée de salariés. L’eau viendra du village voisin de Nouvion, car le captage de Drucat, menacé par les pesticides, est fermé.

Source : reporterre.net

lundi, 13 janvier 2014

Le vélo en ville néfaste pour la santé ?

Dans une étude récente, une chercheuse de l’université de Dublin révèle que se déplacer à vélo dans les villes embouteillées est très néfaste pour la santé, en raison de l’effort qui surexpose les cyclistes aux particules fines et aux gaz d’échappement. Selon Philippe Goirand, délégué à l’écomobilité sur Toulouse, cette étude est biaisée car elle ne compare que les piétons et les cyclistes, alors que de nombreuses autres études indiquent que ceux qui absorbent le plus de particules fines, ce sont les automobilistes à cause de l’accumulation de ces polluants dus au diesel dans l’habitacle des voitures.

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L'ORAMIP, observatoire de la qualité de l’air, établit un classement tous polluants confondus, du plus pollué au moins pollué : voiture, bus, vélo, métro, marche à pied. Faire du vélo c’est 20 à 30 fois plus de bienfaits pour sa santé que de risques et plus de deux ans d’espérance de vie gagnée. Par contre, quand il y a un pic de pollution, il vaut mieux éviter de faire des efforts violents qui impliquent une hyperventilation.


Source : ladepeche.fr

jeudi, 12 décembre 2013

Il fait beau et froid

Les chauffages et les cheminées, qui tournent à plein régime, favorisent la concentration des particules fines polluantes dans l'air. Il n'y a pas de vent, ni de pluie, donc les masses d'air stagnent, et les particules ne se dispersent pas. Si on ne ressent aucune gêne, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais les personnes qui font de l'asthme, ou qui sont déjà allergiques peuvent être embêtées. "Je vois beaucoup de gens gênés, qui ont les yeux qui grattent, le nez qui coule, du mal à respirer" explique par exemple le docteur Jean-Charles Farouz, allergologue à Bordeaux.


Le conseil principal est très simple : éviter de sortir de chez soi autant que possible. Si on a par exemple prévu de faire son jogging sur les quais de la Garonne, c'est mieux de le reporter. Mais pour l'instant, il n'y a pas de restrictions coercitives, comme des limitations de vitesse, que pourrait décider la Préfecture.

mardi, 26 novembre 2013

Le plastique n'est pas fantastique

Le 11 novembre 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de la côte néerlandaise de Helling aux Pays-Bas, son estomac était rempli de plastique. Cette espèce de cachalot a été chassée pendant des siècles pour son spermaceti : une substance semi-liquide et cireuse utilisée dans la fabrication des bougies,du savon, des cosmétiques, d'huile moteur, de lubrifiants, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans de nombreux composés pharmaceutiques. Depuis 1981, le cachalot, dont les populations ont été décimées, est protégé, inscrit sur l'annexe I de la CITES et considéré comme "vulnérable" sur la liste Rouge de l'UICN, mais il est maintenant victime des filets dérivants, de la pollution chimique et des plastiques.


Afin de mieux comprendre l'origine de sa mort, le cétacé a subi une autopsie qui a mis à jour 59 morceaux de plastique pour un poids total de 20 kg de matières plastiques ! Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.

Source : notre-planete.info

lundi, 25 novembre 2013

La nature en ville : un nouvel Eden ?

Compte rendu du Café géographique de Bordeaux, sur le thème « La nature en ville : un nouvel Eden ? » avec Etienne Grésillon (géographe, Université de Paris 7).
La nature en ville est censée également protéger les citadins contre le changement climatique, contre la crise alimentaire et contre la pollution urbaine, tout comme les jardins ouvriers permettent de nourrir ceux qui les entretiennent. La nature est prodigieuse, elle guérit la société de ses erreurs. Le Plan pour la biodiversité de Paris qui date de 2011, place la nature comme capable de réduire les îlots de chaleur et la pollution. Ainsi « la nature contribue à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des citadins. Elle contribue à la réduction des îlots de chaleurs et de la pollution ». Cette affirmation se discute : les fonctions régulatrices des végétaux dépendent du climat, du moment, des végétaux, de l’architecture de la ville. Toujours dans ce plan parisien, la nature apparaît comme capable de don immanent. Elle porte en elle les germes pour éduquer les enfants et les adultes « à la vie de la nature ». Le plan oublie de montrer que la nature ne porte aucun discours. C’est l’homme qui lui attribue un message.

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Y a-t-il des études qui montrent que laisser faire la nature favorise la biodiversité ?
Etienne Grésilon : Cela n’est pas évident à montrer : si on laisse faire la nature, c’est une forêt qui va s’installer et si on observe par mètre carré, dans une forêt, il y a moins de biodiversité que dans une prairie, surtout si on observe les herbacés ou les ligneux. Mais si on regarde les lichens, il y en a beaucoup en forêt.
A l’inverse, si on prend en compte toute la forêt ou toute la prairie (et non plus le mètre carré), la
biodiversité de la forêt est plus importante que celle de la prairie.
Pour lire le compte-rendu dans son intégralité

vendredi, 15 novembre 2013

3 ans pour élever un saumon dans une ferme

Afin de respecter le caractère anadrome du saumon, les saumons naissent sur la côte, dans une écloserie, en eau douce. Un courant est même généré afin de simuler la descente du cours d'eau jusqu'à la mer par les jeunes saumons. Un an plus tard, ils sont déplacés dans une ferme d'élevage en pleine mer. En Norvège, de taille modeste et jouissant d'une bonne intégration dans le paysage, les fermes d'élevage contiennent des centaines de milliers de saumons. En fonction de l'âge des poissons et de leur taille, ils bénéficient de plus d'espace vital. Ainsi, lorsque les saumons atteignent 2 kg, la profondeur du bassin est augmentée, passant de 18 à 40 mètres, puis avec la prise de poids, ils seront répartis dans différents bassins. Lorsqu'ils atteignent 4 à 5 kg, ils sont pêchés et commercialisés, notamment vers la France qui réalise son fumage. Cette transformation change notablement le goût du saumon et selon les pays, le salage est plus ou moins fort.

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Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.


Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 06 novembre 2013

Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN propose : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.


L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

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De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?


Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 05 novembre 2013

Les cheminées émettent des particules fines

Selon Airparif, les cheminées à foyers ouverts émettent autant de particules fines dans l’atmosphère que les voitures. Selon la Driee, Direction régionale de l’environnement et de l’énergie, les particules fines constituent un véritable fléau et la fumée dégagée par la combustion du bois contamine aussi bien l’extérieur que l’intérieur des logements.

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L’Organisation mondiale de la santé estime que l’ensemble des particules fines (inférieurs à 10 microns) en suspension dans l’air, toutes origines confondues, sont responsables de 42000 décès chaque année en France. Or, à l’intérieur des habitations elles-mêmes, les particules de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone ou encore de benzène dégagées par les feux de cheminé atteignent des concentrations quatre à cinq fois supérieures aux normes.


En savoir plus sur maxisciences.com

samedi, 19 octobre 2013

Les nanoparticules, des bombes à retardement

Les nanotechnologies permettraient de fabriquer des appareils plus petits, plus rapides, plus légers et moins coûteux, tout en utilisant moins de matières premières et en consommant moins d'énergie. Cependant, leur impact sur la santé et sur l'environnement est peu connu et fait débat.

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Le projet NANO-ECOTOXICITY fait partie des projets financés par l'UE pour essayer d'éclaircir la situation. Il s'est intéressé aux nanoparticules de métaux, constatant qu'elles s'accumulaient dans les sols et que l'on manquait de données fiables sur leur consommation par les organismes du sol et leurs effets potentiels. Coordonnée par le Dr Claus Svendsen, l'équipe a conduit des tests de toxicité pour évaluer l'effet de nanoparticules d'oxyde de zinc (ZnO) et d'argent (Ag) sur des vers de terre. Les organismes exposés aux nanoparticules d'argent lors d'études à court terme accumulent plus d'argent que face à une même concentration massique d'ions argent. Cependant, ils souffrent de moins d'effets toxiques. Cette observation contredit l'hypothèse que la concentration interne est directement reliée à la concentration chimique sur le site cible, et donc à sa toxicité. Ce que l'on ignore encore c'est si l'accumulation des nanoparticules d'argent peut devenir toxique à long terme (par exemple par dissolution et libération d'ions) dans les cellules et les tissus où elles sont stockées. Dans ce cas, les concentrations accumulées plus élevées conduiraient à une toxicité à long terme supérieure des nanoparticules par rapport aux formes ioniques. Ces nanoparticules accumulées seraient donc des « bombes à retardement » internes, importantes pour les effets et la toxicité à long terme.

Source : notre-planete.info

mardi, 15 octobre 2013

Les futurs téléphériques urbains

Le futur téléphérique urbain de Toulouse devrait traverser la ville de l'Université à l'Oncopôle en 2017. Un cabinet d'architecte londonien a été choisi pour construire l'"Aérotram". Il partira de l'Oncopôle, puis enjambera la Garonne en direction du CHU de Rangueil et terminera son parcours à l'université Paul Sabatier. Au long des 2,6 kilomètres parcourus en 10 minutes de temps, c'est un grand ensemble du pôle scientifique de Toulouse qui sera relié. La municipalité prévoit 7000 passagers par jour.

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Les villes de Londres, Barcelone, Rio, New-York, Portland, Alger, Constantine sont déjà équipées de cabines suspendues. Des dizaines de métropoles dans le monde rêvent de la voie aérienne pour transporter des usagers. Economique et écologique, attractif pour les touristes, mode de transport sûr, le téléphérique séduit les élus pour franchir les petits reliefs, les fleuves et surtout éviter les embouteillages. En France, celui de Grenoble compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération. D'autres projets sont en cours : le Sophicâble, une future liaison téléphérique reliant la salle omnisport, à la Cité du Savoir Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes, l’installation d’un téléphérique sur l'île de Mayotte pour assurer la liaison entre l’aéroport mahorais de Pamandzi et Mamoudzou, Brest projette de construire un téléphérique entre le bas de Siam et les ateliers, Créteil, Bordeaux, Marseille... y réfléchissent.

Source : midi-pyrenees.france3.fr

samedi, 12 octobre 2013

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord ?

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord - Pas-de-Calais ? Au niveau mondial, en 2017, la consommation de charbon devrait représenter 4,32 milliards de tonnes équivalent pétrole, il rattrapera le pétrole d'ici une décennie. La Chine continue d'inaugurer des centrales électriques à charbon à tour de bras. La production a représenté l'an dernier 46,2 % de la consommation mondiale. Et le cap des 50 % devrait être franchi dès 2014.

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La demande de charbon augmente dans toutes les régions du monde à l'exception des États-Unis qui céderont leur place de deuxième consommateur mondial à l'Inde d'ici à 2017. Le boom des gaz de schiste, très controversés pour leurs risques environnementaux, a en effet entraîné une chute des prix du gaz qui a rendu le charbon beaucoup moins intéressant. Même en Europe, aux objectifs environnementaux plus ambitieux, certains pays se tournent davantage vers le charbon. Ainsi, lors du premier semestre 2011, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne ont produit significativement moins d'électricité à partir de gaz, pourtant moins générateur de gaz à effet de serre, en utilisant davantage de charbon.

mercredi, 02 octobre 2013

3 arbres plantés pour chaque arbre coupé

L'entreprise Pocheco qui propose des enveloppes écologiques, s'engage à replanter trois arbres pour chaque arbre coupé. L'objectif du procédé de fabrication est de réduire l'impact environnemental, réduire la pénibilité des postes et augmenter la productivité. Ces enveloppes utilisent aussi des colles sans solvants, des encres à base d'eau. Les "écoveloppes" Oxymore sont non blanchies, plus fines et issues de déchets de scieries. La fenêtre est en papier transparent, ces enveloppes sont donc totalement recyclables.

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L'analyse du cycle de vie de ces enveloppes a permis de réduire de 30% l'emprunte écologique. Les "Ecoveloppes" Palimpseste sont recyclables jusqu'à sept fois et utilisent également des fenêtres en papier transparent.


Source : pocheco.com

samedi, 21 septembre 2013

Le fleuve des fleuves

Actuellement, sur le fleuve Amazone, 154 barrages sont en activité, 21 en cours de construction et 277 de plus en prévision. Il faut savoir que les barrages perturbent les migrations d’espèces de poissons dont la moyenne de consommation par habitant est de 94 kg par an pour les populations vivant au bord des cours d’eaux. Durant le siècle dernier, environ 60% du nombre des poissons des espèces consommées par les riverains a disparu, privant ainsi ces derniers d’une grosse partie de leur apport principal en protéines animales et menaçant beaucoup d’espèces d’extinction. Sans compter que les zones inondées génèrent des gaz à effet de serre qui menacent l’ensemble de l’habitat amazonien de graves modifications.

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La déforestation des plaines inondables de la basse Amazonie a pour conséquence immédiate un dangereux affaissement des sols, ce qui entraine une sédimentation des eaux perturbant la qualité de l’eau ainsi qu’en exagérant ses différents niveaux entre saison sèche et humide qui mettent en péril les espèces animales et végétales alentours. Les différents produits toxiques utilisés par l’agriculture intensive du soja et l’élevage du bétail, ainsi que le mercure, les métaux lourds de l’orpaillage et les déchets issus de l’extraction du pétrole et du gaz, affectent de manière durable et dramatique la qualité des eaux du bassin amazonien.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site podbete.org

vendredi, 20 septembre 2013

Le concept des 3 R : réduire, réutiliser, recycler

Des fortunes se sont amassées en Chine dans le recyclage des déchets des Occidentaux, mais le concept des 3 R ( réduire, réutiliser, recycler) introduit dans le plan quinquennal en 2006, tarde à se concrétiser parce qu'il faut un arsenal juridique et réglementaire complexe pour que l'économie circulaire se matérialise. Pékin y travaille pourtant activement. Un exemple : la barrière verte mise en place l'année dernière aux frontières. La Chine sélectionne maintenant les déchets importés qu'elle veut recycler en choisissant les plus propres. Une façon d'éliminer les petits ateliers qui génèrent plus de pollution qu'ils n'en éliminent. Cela pose un problème aux Américains qui doivent maintenant gérer eux mêmes ces rebuts, cela veut dire créer une filière industrielle, une opération de longue haleine, qui doit être rentable pour être durable.

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Un exemple d'entreprise française qui réussit dans l'économie circulaire et qui bénéficie d’une aide publique : Roll Gom, capable de transformer des pneus usagés en roues de manutention. C'est la seule entreprise qui survit en Europe sur ce créneau et qui exporte d'ailleurs sa production dans le monde entier. Et cela en partie grâce à un bonus de 45 euros par tonne traitée distribué par l’Etat aux entreprises qui traitent les pneus usagés. L'économie circulaire doit aussi s'inscrire dans une perspective réaliste : la ville de Paris avait prévu de collecter les sacs plastiques pour les recycler et elle a finalement renoncé quand elle s'est rendue compte que le gisement était trop petit, créer la filière n'avait plus de sens, il valait mieux encourager les Parisiens à prendre des cabas.

Source : rfi.fr