lundi, 05 mars 2012
Plus ou moins 1 mois d'espérance de vie
Le taux de particules fines à Pékin est de 70 microgrammes par mètre cube. Ce taux est en baisse mais reste très supérieur à la norme chinoise de 35 microg/m3. En comparaison, à Paris le taux de particules fines est de 16,5 microg/m3 alors que la norme européenne est de 10 microg/m3. Au niveau sanitaire, 1microg/m3 de particules fines en plus ou en moins équivaut à 1 mois d'espérance de vie.
Source : Nouvel'Obs
Deux millions de Franciliens utilisent tous les jours leur voiture pour se rendre à leur travail. L’objectif d’Airparif est de leur donner une estimation des niveaux moyens respirés au cours de leur trajet, pour un polluant : le dioxyde d’azote (NO2), qui a des effets néfastes sur la santé. Les niveaux peuvent être soutenus, car la voiture n’est pas un cocon. Situé au cœur de la circulation, l’automobiliste est la première victime de la pollution liée au trafic routier.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site airparif.asso.fr
05:55 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, pollution, air, europe, chine, france
mercredi, 29 février 2012
Deepwater Horizon : comprendre ce qui s’est passé
La catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon au large de la Louisiane en 2010 est jugée . Le pétrolier BP a déjà indemnisé des victimes et cherche à transiger.
Voici des extraits de l'article de LORRAINE MILLOT, correspondante du journal Libération à Washington:
«Ce que j’espère, ce n’est pas seulement un dédommagement financier, mais aussi comprendre ce qui s’est passé. Comment cette plateforme pétrolière a-t-elle donc pu exploser ? Je pense qu’on mérite enfin d’entendre ce qu’il s’est réellement produit.» Depuis le petit port de Bon Secour, en Alabama, Chris Nelson est l’un des dizaines de milliers d’habitants et entrepreneurs du golfe du Mexique impatients d’«obtenir justice».
Le 20 avril 2010, l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon, à 80 kilomètres des côtes, avait fait onze morts et déclenché une des plus graves marées noires de l’histoire. Pour les Nelson, ostréiculteurs et pêcheurs de crevettes depuis quatre générations, cela signifia plusieurs mois de fermeture de leurs zones habituelles de pêche.
Un procès de 100 000 plaignants et 72 millions de pages de documents doit tenter d’apporter, ces jours-ci,quelques réponses à ces questions toujours en suspens : quelles fautes ont commis BP et ses sous-traitants ? Pourquoi ont-ils mis près de deux mois avant de réussir à stopper le flot d’hydrocarbures ? Et quelle quantité de pétrole exactement s’est échappée ?
Pour lire l'article sur liberation.fr
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pétrole, hydrocarbures, amérique, pêche, écologie
vendredi, 10 février 2012
Les panneaux publicitaires, pollution visuelle
Les panneaux publicitaires ont encore de beaux jours devant eux. La réforme de l'affichage publicitaire, qui entre en vigueur le 1er juillet prochain, entraînera que très peu de changements.
Des enseignes murales géantes pourront continuer à être installées ainsi que des centaines de milliers de panneaux publicitaires "4x3" scellés au sol, jusque dans les parcs naturels régionaux, les secteurs sauvegardés, le champ de visibilité des monuments historiques, les zones de protection du patrimoine urbain et paysager, sans compter les écrans numériques de grand format de 8 m2, et même de 50 m2 autour des aéroports, les bâches de chantier qui pourront supporter 50% de publicité.... De même que le mobilier urbain, qui n'est pas concerné par l'extinction pour les économies d'énergie et pourra supporter de la publicité numérique.
Source actu-environnement.com
05:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, paysage, environnement, publicité, commerce, pnr
vendredi, 03 février 2012
Quelle qualité de l'air en Aquitaine ?
Pour surveiller le territoire Aquitain 24h sur 24h et 7 jours sur 7, l'association AIRAQ, crée en 1995, possède des stations de mesures adaptées, implantées dans des lieux représentatifs des différents types de pollution et effectue des campagnes de mesures itinérantes et ciblées. L'association est membre de la Fédération Atmo. L'indice Atmo caractérise la qualité de l'air quotidienne d'une agglomération de plus de 100.000 habitants sur une échelle qui va de 1 (indice très bon) à 10 (indice très mauvais).
Jeudi 2 février : des indices moyens à médiocres provoqués par les PM10 sont observés sur la région Aquitaine. Vendredi 3 février. des indices moyens à médiocres sont prévus sur toute la région.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site airaq.asso.fr
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : air, atmosphère, pollution, aquitaine, bordeaux
mercredi, 01 février 2012
Retour sur l'explosion de Deepwater Horizon
Moteurs coupés, voiles repliées, Tara entame une station longue dans les eaux du Golfe du Mexique où s'est déroulé il y a près de deux ans l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées au pétrole : l’explosion de Deepwater Horizon.
Au premier abord, nulle trace des restes de la plate-forme pétrolière et des millions de litres d’or noir déversés, mais l’équipe scientifique se demande tout de même si les micro-organismes marins portent encore les marques de la catastrophe. Moins de deux ans après, même si certaines conséquences ont déjà été observées (comme de fortes baisses en concentration de l’oxygène par endroits), il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les courants dispersant et diluant le pétrole rendent les observations plus complexes à analyser, mais une chose est sûre : l’équipe scientifique de Tara à terre jettera un œil particulièrement attentif aux échantillons prélevés lors de cette station dans le Golfe du Mexique.
Pour suivre les études de Tara-expéditions, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétrole, pollution, marées noires, tara, expédition, sciences, océans
mardi, 31 janvier 2012
Ozone... Quelle évolution depuis 30 ans ?
Le temps de vie dans l’atmosphère des chlorofluorocarbones peut dépasser 100 ans. Ils sont à l'origine de la destruction de l'ozone stratosphérique. Comment le phénomène a-t-il évolué depuis 30 ans? Les réponses avec Carole Deniel, responsable des programmes en chimie de l'atmosphère au CNES.
Ozone... Quelle évolution depuis 30 ans? par CNES
Début 2011, pour la première fois dans l'histoire des relevés, un trou comparable à celui observé annuellement au dessus de l'Antarctique, s'est formé au dessus des régions boréales. Au plus fort du phénomène, la perte d'ozone a dépassé 80% à plus de 18-20 km d'altitude. D'une taille d'environ 2 millions de km², ce trou, d'une taille inégalée, s'est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l'Europe de l'Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultraviolets, selon les chercheurs.
Les scientifiques considéraient que le trou dans la couche d'ozone devait se résorber totalement dans environ cinquante ans. Cependant, un nouveau rapport d'évaluation scientifique publié en août 2006 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l'environnement, indique que "la couche d'ozone situé au-dessus des latitudes moyennes, devrait se reconstituer d'ici à 2049, soit cinq ans plus tard que ne le laissait entendre la précédente évaluation (2002). Enfin, au-dessus de l'Antarctique, la reconstitution de la couche d'ozone ne devrait pas intervenir avant 2065, c'est-à-dire 15 ans plus tard que prévu."
Pour en savoir plus, on peut lire l'article très documenté publié sur le site notre-planete.info
05:43 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ozone, pollution, atmosphère, cnes
mardi, 17 janvier 2012
Les déchets chimiques ménagers collectés et traités
Enduits, mastics, colles, peintures, solvants, déboucheurs de canalisations... La gestion de ces déchets devra désormais être assurée par les producteurs des produits chimiques, avec la mise en place d'une filière de responsabilité élargie des producteurs.
A partir du 6 janvier 2012, les déchets ménagers issus de produits chimiques entrent dans le cadre d'une filière. Estimés à 50000 tonnes par an dont seul 1/3 environ est collecté séparément, ces déchets représentent une double menace : sanitaire, pour les professionnels en charge de leur collecte, et environnementale en matière de pollution des eaux.
Le décret publié, vendredi 6 janvier 2012, au journal officiel a été élaboré en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés : représentants des producteurs, des associations de protection de l'environnement, des associations de consommateurs, des prestataires de collecte et de traitement et des collectivités territoriales.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déchets, pollution, chimie, eau, consommateurs
samedi, 14 janvier 2012
Pollution record
En début de semaine, une pollution atmosphérique record a recouvert Pékin. L'ambassade des États-Unis dans la capitale chjnoise, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l'air, a indiqué que la pollution dépassait lundi matin le niveau «dangereux», qui est le pire niveau de son indice. Le Bureau de l'environnement de Pékin a quant à lui qualifié de «bonne» la qualité de l'air de la capitale et le centre météorologique national a de son côté indiqué que la capitale chinoise était touchée par un «brouillard» réduisant la visibilité à 200 mètres dans certains quartiers.
En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries des réseaux urbains et la circulation automobile. Un total de 240 000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.
Source : cyberpresse.ca
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, pollution, atmosphère, air, voiture, énerg
lundi, 09 janvier 2012
Présenter des excuses publiques aux victimes
Un tribunal équatorien a confirmé en appel le jugement rendu en février 2011 condamnant le groupe pétrolier américain Chevron à payer 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie. Il s'agit de l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, qui dépasse notamment celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars.
Texaco a causé des dégâts environnementaux très graves, notamment en versant dans des fosses à ciel ouvert ses déchets pétroliers qui ont ensuite contaminé sols et rivières et le jugement rendu en appel ordonne à Chevron de « présenter des excuses publiques aux victimes » et, en cas de refus, de verser le double du montant fixé.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site d'informations rfi.fr
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : equateur, pollution, pétrole, environnement, déchets, amazonie
samedi, 07 janvier 2012
Une nouvelle étiquette environnementale
Une nouvelle étiquette environnementale est obligatoire à compter du 1er janvier 2012. Elle est destinée à alerter les acheteurs sur les émissions polluantes des matériaux de décoration et d'ameublement. Les produits concernés par cette nouvelle réglementation sont les produits de construction ou de revêtement de parois, amenés à être utilisés à l’intérieur des locaux, ainsi que les produits utilisés pour leur incorporation ou leur application. Sont ainsi concernés cloisons, revêtementsde sols, isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs, etc, dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur.
L'étiquette classe les niveaux d'émanation : de A+ (faibles émissions) à C (fortes émissions), pour informer le consommateur sur ce qu'il risque de respirer à plus ou moins forte dose : xylène, toluène, formaldéhyde, triméthylbenzène.
On peut réécouter l'émission de France-info sur ce sujet
05:40 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommer autrement, consommateurs, matériaux, bâtiment, pollution, santé
jeudi, 05 janvier 2012
La mer boit la tasse
Des polluants relâchés dans l’environnement depuis plusieurs dizaines d’années se sont accumulés dans nos mers et nos océans. Toute la chaîne alimentaire marine est contaminée. Et les organismes vivants qui sont en bout de chaîne sont particulièrement contaminés : les ours polaires, les grands cétacés, les poissons prédateurs… Plusieurs études réalisées à l’université de Liège ont mesuré l’impact de certains polluants organiques sur la thyroïde du bar, un poisson très présent le long des côtes françaises, mais aussi dans les assiettes. Les résultats ne sont pas rassurants…
En papillote avec des fines herbes, grillé au fenouil ou à la provençale, le bar est une fête pour les papilles gustatives. Mais depuis quelques années, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : comme bien d’autres poissons de mer, le bar est victime de la pollution, particulièrement celle des « perturbateurs endocriniens ». Il s’agit de produits chimiques comme les PCBs, naguère utilisés comme isolant électrique, ou le DDT, un insecticide utilisé dans la lutte contre la malaria. Ces polluants organiques ont tendance à s’accumuler dans les organismes vivants et comme ils ressemblent à des hormones naturelles, ils perturbent le fonctionnement de certaines glandes très importantes, comme la thyroïde, l’hypophyse, le pancréas, les ovaires ou les testicules.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site reflexions.ulg.ac.be
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : santé, pêche, poissons, pollution, mer, océans, alimentation
samedi, 31 décembre 2011
Le chauffage au bois bien utilisé
Utilisé dans de mauvaises conditions, le bois peut émettre plus de polluants que d'autres combustibles et notamment des polluants ayant un impact sur la santé : des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Cependant, la combustion du bois n'entraîne pas d'augmentation du taux global de CO2 dans l'atmosphère lorsque les forêts dont il est issu sont correctement gérées. En effet, le dioxyde de carbone libéré dans l'air lors de sa combustion correspond à celui qu'il a absorbé durant la croissance de l'arbre. Son impact est donc quasiment neutre sur l'effet de serre.
Santé Bois Energie : Réduire les émissions de... par santeboisenergie
Le chauffage au bois bien utilisé présente le double avantage de concilier durablement la création d'emplois et la protection de l'environnement. D'une part, près de 60 000 personnes vivent déjà en France de cette filière et d'autre part, la substitution des énergies fossiles par le bois contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour plus d'informations sur ce sujet, on peut consulter le site notre-planete.info
10:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bois, forêt, chauffage, réchauffement climatique, changement climatique, gaz à effets de serre, pollution
samedi, 24 décembre 2011
François Verdet, gardien de la côte basque
Selon François Verdet, depuis 2010, des milliers de roulettes en plastiques sont retrouvées sur la Côte Atlantique, de l’Afrique du Nord jusqu’à la Bretagne. Après des mois d’enquêtes et de recherches, nous avons identifié l’origine de cette pollution : les « médias-filtrants ». Ironie de l’histoire, ces dépolluants utilisés pour purifier les eaux usées finissent comme déchets sur nos plages et dans la mer.
Notre combat continue et aujourd’hui nous cherchons à identifier formellement les responsables. Soutenir financièrement Surfrider, nous permettra de continuer notre enquête afin de trouver des solutions efficaces pour mettre fin à cette pollution.
François Verdet - Keeper of the bask coast par SurfriderEurope
06:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, surf, pollution, aquitaine
vendredi, 23 décembre 2011
Les conséquences du naufrage du cargo TK Bremen
Le 16 décembre, à peine plus de dix ans après la catastrophe de l’Erika, le TK Bremen, cargo battant pavillon maltais, s’est échoué sur les plages d’Erdeven, dans le Morbihan, au nord de la presqu’île de Quiberon. L’accident a engendré une pollution liée à la dispersion d’une partie du carburant contenu dans les cuves du cargo. Le navire va devoir être démantelé sur site.
La plage de Kerminihy, classée en site Natura 2000, fait partie du plus grand massif dunaire de Bretagne. Elle accueille une grande variété d’écosystèmes (dunes, étangs, landes...), riches d’une faune et d’une flore fragiles. Sur ce site sensible, l’échouage du cargo risque bien de provoquer des dégâts collatéraux graves pour l’environnement. Ainsi, pour Thierry Dereux, administrateur de FNE, « les opérations de pompage, le démantèlement et la sur-fréquentation du site peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l’équilibre de la dune, très sensible au piétinement de son couvert végétal. Le risque de destruction d’habitats naturels et d’espèces végétales protégées est réel. Nous comptons sur la vigilance des pouvoirs publics pour faire respecter la zone Natura 2000. »
Le démantèlement sur place aura d'importantes répercussions sur le site et va nécessiter une étude d'incidence Natura 2000. Pour Jean-Luc Toullec, président de Bretagne Vivante, « les modalités et les techniques de déconstruction doivent être encadrées par l'État sur la base non seulement de critères techniques mais aussi sur des critères environnementaux et sociaux. » L’urgence et le caractère d’intérêt général, bien réels, ne sauraient être avancés pour justifier de pratiques néfastes pour l’environnement. Un comité de suivi doit être mis en place pour assurer la plus grande transparence dans la conduite du chantier. Il devra intégrer les associations de protection de l’environnement.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site fne.asso.fr
06:20 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, marées noires, bretagne, écologie, océan
samedi, 17 décembre 2011
Alors on saura que l’argent ne se mange pas
Proverbe améridien :
Quand le dernier arbre aura été abattu
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson aura été péché
Alors on saura que l’argent ne se mange pas
Deux heures après être rentré de la conférence de Durban, le ministre de l'environnement du Canada a annoncé : « Kyoto, pour le Canada, est chose du passé. Nous invoquons notre droit reconnu par la loi de nous retirer officiellement de Kyoto. Kyoto ne fonctionne pas » parce qu'il « ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les États-Unis et la Chine ».
Brandissant la menace de la perte de milliers d'emplois, le ministre, a évalué à 14 milliards de dollars les pénalités que le Canada risquait de devoir verser s'il restait partie au protocole sans atteindre ses objectifs, soit l'équivalent de 1600 $ par famille canadienne.
Un député, ancien ministre de l'Environnement a vivement réfuté cet argument : « C'est une blague totale! Un pays qui manque sa cible n'a aucune pénalité financière sous Kyoto. Il doit simplement à renégocier une cible en conséquence. C'est ce que prévoit le protocole ».
Selon un autre député, « M. Kent (ministre de l'environnement, vient d'acheter du temps pour les pollueurs du Canada, vient d'acheter du temps pour les grandes compagnies pétrolières des sables bitumineux de l'Ouest ».
Pour en savoir plus, on peut lire ou écouter radio-canada.ca
05:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pollution, kyoto, gaz à effets de serre, canada, arbre, environnement
vendredi, 09 décembre 2011
Le smog étouffe la République tchèque
Même si la situation s’est quelque peu améliorée ces deux dernières semaines, une importante dégradation de la qualité de l’air a été constatée en octobre et en novembre un peu partout en République tchèque. Cette pollution atmosphérique, très courante à l’automne et en hiver notamment par temps ensoleillé et dans les régions industrielles et les zones urbaines, est la conséquence d’une importante concentration de smog, concentration qui dépasse la limite autorisée dans la plupart des stations de mesure. La République tchèque a donc étouffé sous le smog, a-t-on donc pu lire ou entendre à plusieurs reprises sur Radio Prague.
Dès le XIIIe siècle ce smog a été identifié dans la capitale de l’empire britannique, où on utilisait le charbon pour le chauffage domestique, mais c'est au milieu du XVIIIe siècle que les choses s'aggravent véritablement avec la révolution industrielle. Aujourd’hui, outre le charbon, la combustion d’autres carburants par les usines et les centrales thermiques et bien entendu les gaz d’échappement des véhicules contribuent également grandement à la formation de cette épaisse couche de brume brunâtre et épaisse constituée de polluants atmosphériques qui repose également sur la Bohême et la Moravie depuis plusieurs dizaines d’années déjà, l’activité industrielle y étant restée relativement importante comme elle l’était à l’époque de la Tchécoslovaquie.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la radio tchèque
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, atmosphère, voiture, ville, air
jeudi, 17 novembre 2011
Des traces d'iode 131 dans l'air
Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, IRSN, des rejets d'iode radioactif ont été détectés dans l'air en France en provenance d'un pays étranger inconnu.
L'IRSN a été alerté la semaine dernière par son "réseau scientifique" sur des traces d'iode 131 dans l'air de plusieurs pays d'Europe centrale. Il a à son tour lancé une vague d'analyses, dont les premiers résultats montrent de très faibles niveaux de concentration d'iode radioactif dans la moitié nord de la France.
L'IRSN assure que cette présence "tout à fait inhabituelle" est "sans aucun risque pour la santé des populations" car ne dépassant pas quelques microBécquerels par mètre cube..
Les installations de Fukushima sont hors de cause. L'iode 131 a une durée de vie très courte, sa radioactivité diminue de moitié tous les huit jours, et l'événement est "trop ancien et trop lointain".
Si la centrale nucléaire responsable de cet incident ne se signale pas, il faudrait alors que tous les pays ayant observé cet épisode de contamination publient leurs résultats pour les mettreen commun et retracerainsi le parcours des masses d'air polluées.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié par le journal Le Monde
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, chimie, pollution, environnement, santé
mardi, 15 novembre 2011
Le bilan carbone des stations de montagne
En janvier 2010, à l'initiative de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) / Ski France en partenariat avec l’ADEME et Mountain Riders, dans le cadre de la charte pour un développement durable élaborée avec le soutien de l’ADEME, 10 stations de montagne françaises ont réalisé un bilan carbone® de leurs activités.
La montagne a fait figure de pionnière.Elle a été la seule destination touristique française à s’être livrée collectivement à cet exercice pour dresser un état des lieux précis de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Les activités directement liées à la pratique du ski (remontées mécaniques, dameuses, neige de culture) ne représentent que 2% des émissions de GES des stations, le transport des skieurs jusqu'aux stations représente 57% des émissions et les usages énergétiques des bâtiments représentent 27%.
Afin de transformer l'eau en neige artificielle, on estime qu'il faut environ 25000kWh pour enneiger un hectare durant l'hiver. Suivant l'ancienneté de l'enneigeur, la consommation d'énergie peut être multiplié par six. Plus la trempérature est élevée, plus l'énergie nécessaire sera importante. Pour produire 2m3 de neige artificielle, on doit utiliser 1m3 d'eau. A l'échelle de toutes les stations françaises, 15 millions de mètres cubes d'eau sont ainsi prélevés chaque année dans le milieu naturel, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 170000 habitants. Selon l'association Mountain Wilderness, le prélèvement d'eau n'est pas sans conséquences. La plus forte teneur en eau de la neige artificielle et sa fonte retardée soumet la végétation et le sol à un excès d'eau.
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, montagne, carbone, ski, pollution, eau, transport
lundi, 14 novembre 2011
La fin du tout ski ?
Quand la neige se fait attendre en montagne, l'économie locale en pâtit. L'OCDE estime à 10% le nombre de station souffrant d'un déficit d'enneigement. Auparavant les skieurs adaptaient leurs activités en fonction de l'enneigement de la station.
Aujourd'hui, les skieurs peuvent choisir leurs stations en consultant les bulletins météo et les hauteurs de neige. Les stations ont dû s'adapter à ce nouveau comportement et s'équiper pour offrir un enneigement artificiel. Mais cette stratégie a ses limites et pour Philippe Bourdeau, professeur de géographie alpine de Grenoble, une sortie du tout ski peut être sereinement envisagée comme une sortie du tout neige et même du tout tourisme. L'idée serait de proposer une offre d'activités réalisables à l'année, avec ou sans neige et d'appeler les gens à revenir s'installer en montagne.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article paru dans le magazine Surf Session Hors Série Environnement N°76
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montagne, ski, neige, tourisme, environnement, pollution
samedi, 12 novembre 2011
Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps
Surfrider Foundation Europe est une association à but non lucratif, ayant pour but la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit.
Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps.
Nous produisons toujours plus de déchets et une partie de ceux-ci continuent à s'accumuler sur nos rivières et nos littoraux. Certes, des efforts sont faits pour nettoyer mais le problème reste néanmoins entier car non traité en amont. Il est important de souligner que les macro-déchets ne sont actuellement pas pris en compte dans la législation, aussi il est impératif de convaincre les députés européens de considérer les macro-déchets comme une pollution.
C'est pourquoi Surfrider propose de signer une pétition sur la reconnaissance des déchets dans la législation.
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, mer, surf, océans, pollution