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mercredi, 06 avril 2011

Le trou dans la couche d'ozone atteint des records

Selon une dépêche de l’AFP de ce mardi 5 avril 2011, le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise dans un communiqué que les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars.

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La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets nocifs pour la santé. En Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient en hiver et au printemps à cause des températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère, alors que dans l'Arctique, les conditions météorologiques varient beaucoup plus d'une année sur l'autre et les températures sont toujours plus élevées que dans l'Antarctique..
Les substances qui appauvrissent la couche d'ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC), utilisées naguère dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs, ont été progressivement éliminées conformément aux dispositions du Protocole de Montréal. Grâce à cet accord international, la couche d'ozone en dehors des régions polaires devrait revenir à son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040.

lundi, 04 avril 2011

Le colza OGM se propage hors des zones cultivées.

ogm,colza,environnement,herbicide,agriculture,pollution Deux millions d'hectares de colza transgénique sont cultivés aux Etats-Unis. Des plants se propagent hors des zones cultivées. Une équipe dirigée par Cynthia Sagers, de l'université de l'Arkansas, a collecté des plants de colza au bord des routes du Dakota du Nord sur 5 400 kilomètres, avec un arrêt tous les 8 kilomètres, pour examiner une bande de 50 mètres carrés sur les bas-côtés et y compter les plants de colza. 86 % de ces plants se sont révélés être porteurs d'au moins un transgène conférant une capacité de résistance à un herbicide Roundup de Monsanto ou Liberty de Bayer. Deux plants contenaient même les deux transgènes, issus des deux laboratoires, preuve que les croisements ont commencé. Un tel colza « double résistance », un gène de protection contre le glyfosate (herbicide que l’on trouve dans le Roundup commercialisé par Monsanto), mais aussi un deuxième gène de protection contre le glufosinate, un herbicide produit par Bayer, n’existe pas dans le commerce. Cela signifie que des croisements dans la nature ont inventé un nouvel OGM. Selon Cynthia Sagers les protocoles de réglementation visant à réduire ou prévenir la dissémination et la prolifération de cultures transgéniques sauvages sont inefficaces.

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Le colza peut s’hybrider naturellement avec une dizaine de mauvaises herbes présentes sur le sol américain. « La multiplication des formes de résistance aux herbicides, tant dans les champs cultivés qu’en dehors, va devenir problématique pour les agriculteurs, prévient Cynthia Sagers. Parce que le contrôle de ces mauvaises herbes demandera l’utilisation d’une combinaison d’herbicides ». 

mardi, 29 mars 2011

La ville sauvera les abeilles

Les abeilles sont à l'origine de la pollinisation d'environ 80% des plantes à fleurs dans le monde. Du fait de l'Homme, elles sont aujourd'hui en danger dans leur habitat naturel. En attendant que des mesures soient prises et pour alerter l'opinion publique sur la pollution de nos campagnes, il est possible d'installer des ruches en ville. Vidéo réalisée à l'occasion de la Fête de la science itinérante à Clermont-Ferrand 2010.


Lucas Falchero, apiculteur urbain par Volcan-Terre-d-Eveil

vendredi, 11 mars 2011

Une lessive vraiment écologique

Auparavant, pour faire sa lessive, on utilisait la saponaire, une plante aux propriétés nettoyantes puis à la fin du 19ème siècle, on a utilisé des lessives à base de savon. Les lessives actuelles à base d'éléments de synthèse ne sont apparues qu’à partir de 1930. Les lessives industrielles, même dites « écologiques », rejettent des éléments nocifs et polluants comme les phosphates. Et cette dégradation environnementale tient plus à la nature de ce qui est rejeté plutôt qu’à la quantité.

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Mathias Cangina a conçu une lessive vraiment écologique à base de cendres de bois. La cendre de bois contient de la potasse, composé chimique dérivée du potassium, qui est une base de détergent et cette potasse s'intègre et se recycle parfaitement dans la nature.

La lessive de Mathias Cangina est 100% Gironde. Il récupère les cendres de bois auprès des restaurants cuisinant aux sarments de vignes et aux fours à bois. Ces cendres sont ensuite mélangées à de l'eau de pluie de récupération moins chargée en minéraux. Après plusieurs filtrages, la lessive est prête. Comme la potasse de cendre est un détergent doux, l'adoucissant devient superflu. Il reste juste à ajouter des huiles essentielles pour parfumer le linge si on le désire.
Mathias Cangina propose sa lessive en vrac sur les marchés de Gironde. Il suffit de se présenter avec son bidon, que l'on consacrera à la lessive, pour chacun de ses achats.
Cette Lessive a une énergie grise quasi nulle. Seuls les transports sont à noter, mais toutes les matières premières ainsi que tous les points de vente sont en Gironde, dans un rayon d’action de 50km. Cette Lessive est la seule à être fabriquée sans aucune énergie, pas d’électricité, ni de gaz.
Les matériaux ayant servi sont issus de l’économie locale, voire de la récupération.
En utilisant le même récipient pour sa lessive, l'énergie grise est diminuée également.

jeudi, 10 mars 2011

Les déchets à base de plâtre recyclés

Les déchets à base de plâtre peuvent désormais être recyclés grâce à l'engagement des producteurs de plaques de plâtre. Les tonnages en jeu sont très importants et vont aujourd'hui en majorité en centre de stockage. Peu de solutions de valorisation existaient jusqu'à présent, la filière d'amendement agricole ou de valorisation matière en cimenterie absorbant des tonnages trop faibles. La mise en place du recyclage dans la production de plaques de plâtre est très progressive et permettra aux différents acteurs économiques de gérer les matériaux de construction de manière plus durable.

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Cette filière est un exemple pour illustrer que le déchet généré à toutes les étapes de vie du produit retourne dans son produit originel. On peut réincorporer sans problème de 12% jusqu'à 25 % de recyclat dans la fabrication. D'un point de vue environnemental, la filière permet non seulement d'économiser d'importants tonnages de gypse naturel habituellement extrait des carrières et d'en détourner autant de l'enfouissement. Les nuisances comme le dégagement d'H2S pourront être ainsi évitées. D'un point de vue économique, la filière est pérenne et se révèle être nettement moins cher que l'enfouissement dans la majorité des zones.

Pour en savoir plus, on eput consulter le site notre-planete.info

mardi, 15 février 2011

L'extraction du gaz de schiste pose des problèmes

Le « gaz de schiste » est un hydrocarbure contenu dans des roches sédimentaires argileuses, situées entre 1000 et 3000m de profondeur. Ce gaz est piégé et réparti de manière diffuse dans les couches géologiques. Son exploitation nécessite une fracturation hydraulique des roches profondes par injection d’eau sous forte pression avec du sable fin et des produits chimiques pour éviter que les fractures ne se referment. Jusqu’au début des années 2000, le coût d’extraction de ce gaz était trop important pour développer massivement l’exploitation. Mais la hausse du prix du gaz a rendu son exploitation plus rentable.

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Par contre, le mode d’extraction de ce gaz pose de nombreux problèmes environnementaux.
L’impact sur le paysage est catastrophique. En effet, les puits s’épuisant rapidement, il faut régulièrement en forer de nouveaux. On peut ainsi en trouver tous les 500 mètres. Pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de "fracturation hydraulique". D’énormes quantités d’eau et de produits chimiques sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d’extraire le gaz. On estime qu’entre 10 à 15 millions de litres d’eau sont nécessaires pour une seule opération de fracturation.

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Aux Etats Unis et au Canada, plusieurs associations ont signalé des contaminations de nappes phréatiques à proximité des sites d’extraction de gaz de schistes. En effet, aux millions de litres d’eau les exploitants ont ajouté un cocktail de produits chimiques antibactériens, biocides, anticorrosifs. Sa composition exacte est inconnue car la recette de ce cocktail est protégée par le secret industriel.

mercredi, 09 février 2011

La qualité de l'air ambiant

Dans un grand nombre de villes européennes, la pollution d’origine industrielle a fortement diminué, contrairement à celle liée au trafic routier. Les axes routiers, souvent proches de zones résidentielles, sont les plus importantes sources de pollution de l'air. L'activité économique est concentrée sur les secteurs urbains qui abritent près de 80% de la population européenne mais les zones industrielles sont souvent éloignées de l'habitat. Cependant les polluants se déplacent parfois sur de longues distances et l'industrie peut contribuer à la dégradation de la qualité de l'air ambiant.

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Pour consulter la qualité de l'air ambiant d'une ville européenne, on peut consulter quotidiennement le site airqualitynow.eu

Les polluants majeurs qui posent actuellement des problèmes de santé sont :

Les particules PM10, de taille inférieure à 10 µm, et PM2,5, de taille inférieure à 2,5 µm : les plus fines sont néfastes pour la santé car elles peuvent pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire. La principale source de particules PM10 et PM2,5 dans les villes européennes est le trafic routier, en particulier les véhicules diesel.

Les oxydes d'azote : le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches. Les oxydes d'azote sont émis lors des combustions fossiles que l'on trouve dans certains transports, procédés industriels, ou centrales d'énergie.

L'ozone est un polluant essentiellement estival, observé lors d'un temps chaud et ensoleillé.

Les hydrocarbures et les composés organiques volatiles sont produits par la combustion incomplète de carburants, ou par leur évaporation.

Le dioxyde de soufre provient des industries, la contribution des transports est faible. Le dioxyde de soufre est aussi responsable de l'acide sulfurique, créé par certaines réactions atmosphériques, qu'on retrouve dans les pluies acides.

Le monoxyde de carbone, gaz incolore et inodore, produit par les combustions incomplètes de produits utilisés dans les transports.

vendredi, 07 janvier 2011

Créer son tableau végétal

Le principe de la création des tableaux végétaux est lié à la culture en hydroponie, culture avec les racines dans l’eau, hors sol. On utilise un substrat comme le feutre horticole qui a une excellente capacité à garder la fraîcheur. Dans ce mode de culture, la croissance des plantes vertes est rapide, la consommation d'eau est faible et les attaques de parasites sont moins fréquentes. La lumière est une condition très importante pour la croissance des plantes vertes d'un tableau végétal, il ne faut pas hésiter à le changer de place si l'exposition n'est pas satisfaisante.

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Pour composer un tableau végétal, il faut disposer d'un cadre de 40 cm x 40 cm, un peu profond pour y loger les pots avec les plantes vertes dans une boite, du feutre horticole, de la colle, des ciseaux, un cutter...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site vegetablo.com

dimanche, 05 décembre 2010

Un projet de maison autonome

Reportage du magazine autrement de Télénantes sur la maison autonome de Patrick et Brigitte Baronnet en Loire-Atlantique près de Chateaubriand, à Moisdon la rivière.

Un projet de maison autonome mis en acte au quotidien depuis 30 ans pour rejoindre tous ceux qui, comme les habitants de ce lieu, oeuvrent à leur manière pour un monde plus cohérent, plus beau et plus heureux.


la maison autonome des Baronnet
envoyé par caillouvert. - L'actualité du moment en vidéo.

Ce lieu prouve qu'il est possible concrètement de vivre heureux et simplement, avec un confort décent, en divisant ses consommations par 4 ou plus, en utilisant les énergies renouvelables, la pluie pour l'eau sanitaire et potable.En complément, le jardin produit une nourriture savoureuse à faible empreinte écologique en recyclant la majorité des déchets, pour partager avec tous, nés ou pas encore nés, les ressources de la Terre sans polluer.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Patrick et Brigitte Baronnet

mercredi, 01 décembre 2010

Pouvons-nous miser sur le plancton ?

Pouvons-nous miser sur le plancton pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent alors des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

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En effet, il existe deux mécanismes, la pompe physique et la pompe biologique, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent. Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer, sur la durée, la capacité de ces organismes à s'adapter au phénomène d'acidifiaction des océans. Aussi l'ampleur des effets de cette acidification sur la biologie marine est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

vendredi, 26 novembre 2010

Les Fjords transformés en poubelles marines

Chili : la route de la Patagonie, un reportage d’Emilio Pacull diffusé ce vendredi 26 novembre dans Thalassa sur France 3.

À l’étroit entre la cordillère des Andes et l’Océan Pacifique, la Patagonie chilienne est l’une des dernières régions vierges de la planète. Un territoire des extrêmes, fait de grands espaces, de volcans et de fjords, de vents et de pluie... La Route Australe, que les Chiliens lappellent la « ruta siete », la « nationale 7 » chilienne, traverse la Patagonie chilienne du nord au sud sur près de 1000km. Sa construction, dans les années 70, a nécessité plus de10 ans de travaux et a causé la mort de nombreux ouvriers avec parmi eux des prisonniers politiques.

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Source de progrès pour les habitants, cette route a paradoxalement fragilisé les régions qu’elle traverse et rend l’avenir de la Patagonie chilienne incertain… La prolifération des fermes d’élevage en mer, les projets de construction d’une série de barrages hydroélectriques et le réchauffement climatique font peser des menaces aux conséquences imprévisibles.

Le Chili est le deuxième producteur mondial de saumon derrière la Norvege. Les cages de saumon sont situées dans la réserve nationale las Gaitecas.  A Puerto Cisnes, le syndicat des pêcheurs artisanaux explique comment les industriels ont pollué les fjords où ils installent leurs fermes flottantes pour élever les saumons. Lorsque l'environnement est trop souillé par la nourriture et les excréments, ils déplacent leurs installations un peu plus au sud, dans d'autres fjords plus propres, laissant derrière eux de véritables poubelles marines.

 

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Elever le saumon en mer est un jeu subtil avec l’écosystème et la concentration des poisons favorise, entre autres, la transmission de maladies. Depuis 2007, les élevages chiliens ont été touchés par des épidémies du virus AIS (anémie infectieuse du saumon) comme l’ont été la Norvège, l’Ecosse et le Canada auparavant. Ce virus, fatal et contagieux pour le saumon Atlantique, a décimé les élevages et fait baisser brutalement le rendement des fermes. De plus, la "marée rouge" (une bactérie) a rendu les fruits de mers impropres à la consommation. Les pêcheurs traditionnels se sont retrouvés  au chômage. Depuis, une étude a établi que la bactérie de la marée rouge a été introduite dans les fjords par les bateaux en transit des entreprises salmonicoles. L’injustice de la situation a provoqué des réactions de plus en plus violentes dans la région.

Pour en savoir plus, on peut consulter une thèse sur ce sujet sur le site unige.ch

mardi, 19 octobre 2010

3 tonnes de boues rouges pour 1 tonne d'aluminium

La production d’aluminium génère des boues rouges, contenant surtout des oxydes de fer, de silicium et de titane mais aussi du plomb, de l'arsenic et du mercure. Une tonne d'aluminium produit environ trois tonnes de boues rouges. Elles sont entreposées dans des grands bassins de rétention qui, lorsqu’ils sont pleins, sont asséchés et recouverts de sols végétaux.

Ce 4 octobre 2010, une marée de boues rouges toxiques issues d'un réservoir de l'usine d'aluminium d'Ajka s'est déversée sur 40 km2, à l'ouest de la Hongrie.

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Du plâtre a été déversé dans les rivières pour immobiliser les éléments toxiques issus des boues rouges et bloquer leur passage dans les organismes vivants. Des équipements électroniques sont également utilisés pour faire fuir les poissons qui se dirigent vers les eaux contaminées.

Selon les experts hongrois, entre 600 000 et 700 000 mètres cubes de boues toxiques se sont répandues à ce jour. Conséquence : au moins huit morts ont été recensés suite au raz-de-marée provoqué par les coulées de boue, et l'écosystème de plusieurs rivières a été détruit. L'écosystème du Danube est lui aussi menacé suite à la contamination de son principal affluent, la Raab. Les boues rouges devraient également rendre stérile la majeure partie des sols avec lesquels elles entrent en contact.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site de la cité des sciences

jeudi, 14 octobre 2010

BP a abusé des produits dispersants

Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe. 

 

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Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.

Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.

 

samedi, 09 octobre 2010

Le graphène pourrait remplacer le silicium

Cellules photovoltaïques, stockage de l'hydrogène, électronique plus respectueuse de l'environnement : le graphène de carbone dont la découverte a été récompensée ce mardi 5 octobre par le prix Nobel de physique, peut avoir de multiples applications en faveur d'un développement durable.

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Dans la microélectronique, le graphène pourrait remplacer le silicium et avoir un impact positif pour la planète. En effet, le silicium possèdent deux inconvénients : il est extrêmement coûteux à produire et polluant. L'utilisation du silicium dans les panneaux photovoltaïques est le principal reproche opposé par les écologistes à cette nouvelle technologie en plein essor.

Le carbone est une matière abondante et bon marché, qui sous la forme de graphène serait en mesure d'absorber une large gamme de fréquences de lumière. Cependant la taille de la feuille de graphène, dont l'épaisseur est de l'ordre du nanomètre (un milliardième de mètre), doit être assez grande pour pouvoir recueillir des photons, mais de trop grandes feuilles se soudent entre elles, bloquant au passage le flux d'électricité. Plusieurs problèmes restent à résoudre.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

vendredi, 01 octobre 2010

Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer

Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.

 

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Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.

 

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 27 septembre 2010

La loutre : véritable baromètre de la qualité des eaux

La survie de la loutre est étroitement liée à la qualité des eaux. Cet animal est absent de tous les cours d'eau pollués. Il reste peu de territoires intacts où la loutre peut s'installer.

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La loutre était jadis considérée comme un animal nuisible et sa destruction autorisée et encouragée. En effet, c'est le superprédateur des milieux aquatiques. Elle se trouve tout en haut de la chaîne alimentaire, et donc peut consommer la quasi-totalité des proies qui vivent dans les rivières, les étangs et leurs abords. La loutre s'attaque en priorité aux espèces les plus abondantes et les plus faciles à prendre. A partir de 1972 sa chasse et sa destruction sont interdites par la loi. Aujourd'hui, à peine 3000 individus peuplent les rivières et fleuves, , ruisseaux, tourbières, lacs et étangs, marais intérieurs et littoraux, et enfin côtes marines. La qualité de l'habitat de la loutre est déterminée par une nourriture variée et par la présence d'un grand nombre d'abris au bord de l'eau.

Depuis que le piégeage est interdit, la principale cause de disparition de la loutre est la détérioration de son milieu de vie et la raréfaction des zones humides du fait de l'intensification agricole et des grands aménagements. Les rivières ont également subi de très importants dommages, avec le recalibrage des rives , la construction de barrages et de microcentrales.. A Serre la Farre, le projet de barrage sur la Loire a été abandonné. On a évité un désastre écologique et conservé un des derniers territoires des loutres en France.

En 2010, on peut affirmer que la loutre colonise certains territoires comme le bassin versant de la Loire. Pour faciliter ce repeuplement, des passages à loutres ont été mis en place sous les grands axes routiers, en particulier sous l'autoroute A89 entre Clermont-Ferrand et Bordeaux.

Pour en savoir plus on peut consulter le site larousse.fr

On peut aussi lire un article du monde "Naguère menacée de disparition la loutre repeuple les rivieres"

mardi, 14 septembre 2010

Les pluies acides menacent les forêts de conifères

Les pierres sont attaquées par la pluie et le vent, mais la présence d'acide dans les pluies accroît considérablement leur effet corrosif. Les polluants comme le dioxyde de soufre et les oxydes d'azotes se déposent et se combinent à la pierre calcaire pour donner une substance friable facilement emportée par l'eau de pluie. Le marbre et le tuffeau sont plus fragiles que d'autres matériaux car ils sont particulièrement sensibles se transformant peu à peu en gypse.

Ce phénomène se produit principalement dans les régions industrielles car la principale source de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azotes est due à la combustion des énergies fossiles. Mais les substances polluantes qui composent les poussières acides, se déplacent au delà des frontières des pays qui les ont engendrées, avant de se former en pluies, brouillards ou neiges en se combinant avec la vapeur d'eau de l'atmosphère.

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Certains épisodes de pollution peuvent acidifier considérablement les précipitations, en particulier dans les pays industrialisés :
• 4,2 : précipitation moyenne pour la région Nord-Est des États-Unis en 1979.
• 3,7 : moyenne annuelle la plus basse enregistrée aux Pays-Bas.
• 3,5-2,7 : relevés effectués en Islande et en Norvège en 1977.
• 2,4 : mesure effectuée après une tempête en Écosse en 1974.
• 2,3 : record enregistré aux États-Unis en Pennsylvanie en 1978.
• 1,5 : record absolu enregistré en urgence aux États-Unis en 1979.

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Parmi les végétaux, les forêts de conifères sont les plus touchées par les pluies acides. Les arbres sont des des parapluies naturels. Les sapins, notamment, assurent une bonne protection : ils peuvent retenir jusqu'à la moitié de l'eau de pluie. Mais mieux vaut éviter de s'abriter sous eux si les eaux de pluies sont acides car ils contribuent à acheminer jusqu'au sol des eaux particulièrement polluées. En effet les poussières contenant des métaux lourds se déposent sur la cime des arbres et l'eau de pluie qui dégouline du sommet des sapins renforce son acidité.

Ce phénomène a été étudié en détail par deux chercheurs de l'Institut des problèmes de l'écologie industrielle du Nord dépendant du Centre scientifique de Kola de l'Académie des sciences russe. Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

 

vendredi, 10 septembre 2010

Neuf produits chimiques toxiques interdits

Neuf produits chimiques toxiques ont été ajoutés à la liste noire des polluants organiques persistants (POP) par la Convention de Stockholm qui vise à éliminer une série de produits chimiques industriels présents dans certains biens de consommation courante et dont le caractère toxique et nocif pour la santé et la sécurité des êtres humains et l'environnement.

Les premiers POP visés par la Convention comprennent des pesticides, des produits chimiques industriels dont le PCB et des produits indirects, les dioxines et les furanes.

Les neufs produits ajoutés sur la liste noire de la Convention sont essentiellement des pesticides, ignifuges et insecticides très utilisés dans le monde. Leur production et leur utilisation sont désormais interdites, mêmes si certaines exceptions sont admises, à condition que les pays concernés s'en justifient.

 

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Les neuf nouveaux produits chimiques interdits sont :

 

  • Le Bêta-hexachlorocyclohexane

  • Le chlordécone, un pesticide principalement utilisé dans l'agriculture, très toxique pour les organismes aquatiques

  • L'Hexabromobiphényle, utilisé comme retardateur de flamme dans les peintures

  • L'octabromodiphényléther, utilisé comme additif retardateur de flamme

  • Le Lindane, un insecticide utilisé pour le traitement du bois, pour les semences et le traitement des sols, il sera toutefois encore autorisé pour le traitement des poux et de la gale

  • L'Alpha-hexachlorocyclohexane, un sous-produit du lindane

  • Le Pentachlorobenzène, très toxique pour les organismes aquatiques

  • Le perfluorooctane sulfonique, utilisé dans l'industrie des semi-conducteurs pour les composants électroniques, pour l'imagerie photo, les fluides hydrauliques et les textiles

  • L'éther diphényle pentabromé, utilisé comme additif pour les retardateurs de flamme et très toxique pour la faune.

 

 

jeudi, 26 août 2010

L'ours polaire survivra-t-il à la fonte des glaces ?

L'ours polaire a déjà survécu à un réchauffement climatique extrème il y a 130000 ans. Depuis 30 ans, malgré la fonte des glaces de 8% par an, la population des ours est stable, environ 22000 individus.

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Dans le documentaire "L'ours polaire" de H.Arsenault et P.L.Colbourne diffusé ce vendredi 27 août à 20h35 sur France 5, les thèses divergentes des scientifiques sont exposées. On étudie de près les cadavres d'ours pour détecter des agents polluants, la présence de mercure et expliquer les comportements parfois surprenants de certains ours. L'espèce est vulnérable mais aussi très adaptable. Saura-t-elle survivre à la pollution chimique, au réchauffement climatique accéléré, à la pression touristique, à la traque des scientifiques...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site WWF Juniors earthalert.be

dimanche, 22 août 2010

Les détergents, la pire des solutions

En 1967, 3 jours après le naufrage du Torrey Canyon, on a répandu des détergents sur la nappe de pétrole qui se dirigeait vers les côtes nord de la Bretagne et les îles Anglo-Normandes, sans en avoir étudié la toxicité et les effets sur la vie marine.

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Selon la Marine Biological Association of the United Kingdom (MBA), c'était la pire des solutions. Au début, les aspersions chimiques semblaient efficaces et le pétrole disparaissait. Mais des tests en laboratoire ont montré que les détergents répandus rendaient le pétrole encore plus toxique car il devenait plus assimilable par les organismes marins. De plus sur le rivage, ces produits ont probablement détruit à jamais les lichens et autres organismes côtiers. La MBA a condamné l'emploi des détergents pour disperser le pétrole en cas de marée noire. En 1978, lors du naufrage de l'Amoco Cadiz au large de la Bretagne, la MBA a insisté pour que ces détergents ne soient pas employés.
Au début de ce mois d'avril 2010, après l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP, 4 millions de litres de ces produits ont été déversés sans mesurer les effets de ce pétrole dilué sur la faune marine du Golfe du Mexique.