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dimanche, 11 août 2013

Zones humides artificielles, solution contre les micropolluants

Les effluents les stations d'épuration contiennent des micropolluants constitués par les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. Ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.

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Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les stations d'épuration expérimentent des solutions de traitement de ces micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration. Dans l'Hérault, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur ces polluants. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées. Mais que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances. La biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?

Pour lire l'article de Marie Jo Sader sur le site actu-environnement.com

samedi, 10 août 2013

Les pollutions de l'information

Le citoyen est confronté dans la société de l’information à des risques de pollutions. Un premier risque, qui affecte l’efficacité, est dû à la surabondance : comment choisir, parmi des milliers de pages ou d’images malgré les outils de présélection mis à disposition. Face à une situation fortement consommatrice de temps, fera-t-on l’impasse de ne lire que quelques pages présélectionnées pour gagner du temps ?

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Un deuxième risque, qui affecte le savoir, est dû à la désinformation, rumeurs, images électroniquement trafiquées et médiocrité des textes accessibles. De quel repère dispose-t-on pour accorder sa confiance à tel ou tel contenu ? Un troisième risque est lié à la prolifération d’informations indésirables, il ne s'agit plus cette fois d'asphyxie due à la surabondance, mais de contamination par des éléments nocifs

source : adbs.fr

mardi, 09 juillet 2013

Les eaux souterraines de Fukushima contaminées

Le 19 juin dernier, l’opérateur Tepco a déclaré avoir trouvé des eaux souterraines riches en éléments radioactifs au pied des réacteurs de Fukushima, 500.000 becquerels par litre pour le tritium, et 1.000 pour le strontium 90, valeurs respectivement 8 et 30 fois plus importantes que les niveaux tolérés dans l’eau de mer. Le 29 juin dernier, de l’eau contaminée a été extraite d’un puits creusé entre les bâtiments et l’océan, donc à une plus courte distance du Pacifique. L’eau en ce lieu est bien plus radioactive qu’au pied des réacteurs, une activité de 3.000 becquerels par litre a été mesurée pour les éléments qui produisent des rayons bêta, comme le strontium 90.

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L'opérateur Tepco ne peut expliquer cette présence d’eau contaminée et il n'est pas en mesure de préciser si elle s’écoule, ou non, vers l’océan pacifique. Face à cette situation, l’opérateur, qui doit régulièrement lutter contre des fuites d’eau radioactive dans ses installations, comme le 21 juin dernier, s'est engagé à renforcer les contrôles.

Source : futura-sciences.com

samedi, 08 juin 2013

Le trésor de L’Adour

Sur la côte atlantique, l'embouchure de l'Adour est l’une des portes d'entrée du pays basque. Ce lieu, on l'appelle aussi la barre. Les vagues peuvent y être redoutables. Quand la houle venue de l'océan vient buter contre les eaux de l’Adour, la barre n'est plus qu'une marmite bouillonnante où se chasse le plus sauvage des poissons : le saumon de l'Adour. C'est après s'être nourris pendant tout l'hiver dans les eaux du Groenland que les saumons de l'Atlantique entament leur migration vers leur lieu de naissance. Ceux de l'Adour s'en vont vers les gaves et les nives des montagnes pyrénéennes, ces petites rivières où ils se reproduisent depuis des millénaires.

Un reportage de Jérôme Laurent et Christian Auxemery
Une production France 3 - Thalassa

Il y a un siècle, on pêchait dans le bassin de l'Adour plus de 10 000 saumons par an. Aujourd'hui, à peine un millier. Les barrages mais aussi les pollutions liées à l'urbanisation et à l'agriculture ont contribué à fragiliser l'espèce qui se maintient, tant bien que mal, grâce à des plans de gestion qui limitent notamment les jours de pêche. Son goût sauvage, sa texture grasse sont sans comparaison avec le saumon d'élevage.


lundi, 03 juin 2013

Un lampadaire à LED efficace

Le lampadaire conçu par les laboratoires de la National Central University de Taïwan et de l’université autonome de Zacatecas au Mexique est doté d’un caisson réfléchissant. Pour minimiser les pertes, le système dirige le faisceau lumineux d'une Led avec des lentilles afin qu’il soit parallèle aux autres. Si un rayon n’est pas correctement diffusé, il va rebondir sur le système de diffusion pour être recyclé. Par la suite, il est à nouveau projeté par la surface du caisson. Les chercheurs assurent qu'un lampadaire peut répartir de façon uniforme la lumière sur la chaussée. Selon leurs modèles, ils parviendraient en théorie à réduire à 2 % la perte lumineuse et donc à annuler la pollution lumineuse.

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Les scientifiques affirment dans leur étude que ce procédé permettrait de consommer entre 10 % et 50 % d’énergie en moins que les lampadaires à Led actuels, il pourrait améliorer le confort oculaire, éviterait de voiler un ciel étoilé, ou encore d’inonder d’une lumière non désirée les habitations situées à proximité. Pour confirmer les résultats de leurs travaux, les chercheurs des deux laboratoires sont en train de concevoir un prototype qui devrait être fonctionnel à partir du mois d’octobre 2013.

Source : futura-sciences.com

samedi, 11 mai 2013

En quoi consiste la fracturation hydraulique

Rappel du point de vue de Séverin Pistre, hydrogéologue à l'université Montpellier II, sur l'exploitation du gaz de schiste, qu'il avait exposé en décembre 2012 devant le parlement européen. Il explique comment cet hydrocarbure, soit liquide, soit gazeux, s'est formé et en quoi consiste la fracturation hydraulique. L'hydrogéologue émet des doutes sur cette méthode et fait part de ses craintes quant à l'avenir des générations futures.

vendredi, 10 mai 2013

Fracturation hydraulique moins polluante que prévue ?

Alors que les forages visant à exploiter les gaz de schiste aux Etats-Unis se multiplient, selon l’Environmental protection agency (EPA), dans un rapport publié à la mi-avril sur les émissions de gaz à effet de serre, la méthode décriée de la fracturation hydraulique ne serait pas si polluante qu’on l’imaginait. Les fuites de méthane des forages de gaz de schiste seraient moindres que ce qu’elle estimait auparavant. Les contrôles plus stricts mis en place par les industries auraient permis de réduire ces échappées de gaz à effet de serre de 41,6 millions de mètre cubes par an depuis 1990, soit au total 850 millions depuis 1990. Cette réduction représente aux Etats-Unis 20% des fuites de méthane, un gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement près de vingt fois supérieur au dioxyde de carbone.

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Selon Bill McKibbern, l’écologiste fondateur du mouvement 350.org, cela ne change rien au problème de la dépendance aux énergies fossiles: «Le gaz naturel n’est qu’un régime à la mode qui permet à un patient obèse de perdre quelques kilos jusqu’à ce que son poids se stabilise. Nous avons plutôt besoin d’un régime radical, plus difficile à mettre en œuvre».

Source : 20minutes.fr

lundi, 06 mai 2013

Trois insecticides interdits durant 2 ans

La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques, l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton). Ils resteront autorisés sur lews cultures de céréales d'hiver et la culture de la betterave. Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.).

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La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."

Source : lemonde.fr

samedi, 04 mai 2013

Les patineurs de mer

Le vortex de plastique du Pacifique, constitué de morceaux microscopiques dans la gyre subtropicale du Pacifique Nord a connu une augmentation de 100 fois au cours des 40 dernières années. Ce gigantesque radeau de plastique sur l’océan Pacifique est aussi appelée le « Garbage Patch », la « tâche poubelle ». C’est une masse de déchets de la taille du Texas et 2 fois plus grand que Hawaii. Une zone couverte d’une myriade de petits morceaux de plastique de la taille d’un ongle humain voire encore plus fin. Ces micro-déchets innombrables ont un impact significatif négatif sur les écosystèmes locaux.

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Les patineurs de mer sont des insectes (Halobates sericeus) qui se trouvent couramment dans cette région subtropicale, et qui viennent normalement pondre leurs œufs sur les plumes d’oiseaux, les coquillages et sur toutes les surfaces dures qu’ils peuvent trouver. Le plastique donne à ces insectes une nouvelle surface pour la ponte, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de leur nombre d'œufs. Ce boom démographique qui s’ensuit a un impact tout le long de chaîne alimentaire et modifie profondément l'écosystème.

Source : consoglobe.com

vendredi, 03 mai 2013

Le septième continent

Les membres de l’expédition 7e continent embarqueront sur le voilier Swan 47 ce mois de mai 2013. Ils partiront en mer pour étudier la zone d’accumulation de déchets dans le gyre nord-pacifique. L’objectif de la mission est de quantifier et de référencer l’état de pollution au plastique de cette région marine.

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Une véritable soupe de plastique a envahi les océans. Sur les 260 millions de tonnes de plastique produites par an, 10 % finissent en mer. Les courants emportent les débris loin des côtes et dégradent les gros morceaux. Ainsi, la pollution marine au plastique reste peu visible. Elle menace pourtant 250 espèces marines, et modifie l’écosystème dans son ensemble. L’explorateur Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français, a été à plusieurs reprises témoin de l’ampleur de la pollution plastique des océans. C’est dans ce contexte qu’est née la mission d’exploration 7e continent. Avec cinq autres personnes à bord du voilier Swan 47, Patrick Deixonne se rendra au mois de mai dans le plus grand et le plus pollué des gyres : le gyre nord-pacifique. Il s’agit là de la première mission d’exploration française dans ce tourbillon marin.

Pour en savoir plus sur cette expédition, on peut consulter le site futura-sciences.com

mercredi, 10 avril 2013

L'hécatombe des dauphins dans le golfe du mexique

Voilà 3 ans, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon déversait 750 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Mexique. Le puits, situé à 68 km des côtes, a explosé en avril 2010, la marée noire s’est répandue dans tout le golfe et a atteint les côtes en juin. Si le pétrole n’est plus visible en surface, il est pourtant toujours présent et impacte considérablement la faune du golfe. En outre, des études ont montré que le dispersant utilisé était 52 fois plus toxique que le pétrole lui-même.

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La National Wildlife Federation, pour évaluer l’état du golfe, a réuni toutes les études réalisées sur six espèces animales dont le développement dépend directement de la bonne santé du eaux du golfe du Mexique. Les dauphins sont l'espèce la plus touchée, 650 carcasses ont échoué sur les côtes et les jeunes dauphins meurent six fois plus facilement en raison de la pollution. En outre, les auteurs du rapport estiment que seule une carcasse sur 50 est retrouvée. L’hécatombe des dauphins est sans précédent. Les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire comme le dauphin continuent de mourir en grand nombre dans les zones où le pétrole s’est déversé. C’est une indication importante du fait que l’écosystème du golfe du Mexique n’est pas rétabli.

Source : futura-sciences.com

samedi, 06 avril 2013

9 parisiens sur 10 concernés par la dépassement du NO2

Airparif a présenté le bilan de la qualité de l'air en Ile-de-France pour l'année 2012, les niveaux de pollution aux particules (PM10 et PM2,5) au dioxyde d'azote (NO2), à l'ozone (O3) et au benzène (C6H6) restent préoccupants à des niveaux globalement stables. Les normes européennes ne sont pas respectées à proximité du trafic pour ces polluants et plus généralement en zone urbaine pour le NO2. Airparif estime à 2,4 millions le nombre de Franciliens potentiellement exposés à des nivaux de pollution aux particules ne respectant pas les normes européennes et à 3 millions celui des personnes affectées par la pollution au NO2. Quelques neuf Parisiens sur 10 sont concernés par les dépassements de la norme relative au NO2.

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S'agissant des déclenchements des procédures d'information ou d'alerte, l'association chargée de la surveillance de la qualité de l'air rapporte 44 dépassements des seuils, dont quatre pour le seuil d'alerte. Quarante dépassements concernaient les PM10, trois concernaient l'ozone et le dernier concernait le NO2. Les stations affichant les dépassements les plus importants de la norme règlementaire sont : la station de mesure de l'autoroute A1 située à Saint-Denis avec 192 jours de dépassements, celle du boulevard périphérique à la porte d'Auteuil avec 135 jours et celle de la RN2 à Pantin avec 106 jours.

Source : actu-environnement.com

mardi, 26 mars 2013

40 % des rivières imbibées de pesticides

Selon la déclaration de Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, lors de la présentation du rapport 2011, environ 40 % des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs. L’utilisation de pesticides aurait augmenté de 2,5 % sur l’année 2011. On trouve dans les cours d’eau de nombreuses traces de pesticides interdits, alors que 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes ont pourtant été éliminées de la liste des produits autorisés. Les pollutions industrielles, agricoles ou domestiques imposent un traitement lourd pour rendre l’eau potable. Le coût de ses traitements s’évalue entre 300 et 450 millions d’euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l’addition pourrait grimper jusqu’à 700 millions d’euros.

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Les rivières trop cloisonnées, par les digues et les barrages, voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. Selon le directeur général de l'Agence de l'eau, on peut noter, chez les riverains, un intérêt grandissant pour retrouver des eaux de rivière de qualité. L'application pour smartphones "Qualité des rivières", disponible à partir de juin 2013, permettra de connaître la qualité de chaque cours d'eau : la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique".

Source : Libération, article du 20/03/2013

samedi, 09 mars 2013

Adopter des poules pondeuses pour trier

Faire adopter deux poules pondeuses par ménage pour qu'elles mangent les déchets organiques de la maison. C'est l'idée de la commune de Barsac, en Gironde, pour faire baisser la masse de déchets à incinérer. Dans un premier temps, 300 poules seront distribuées à 150 familles.

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Le choix des poules s'est porté sur des Marans de 12 semaines, une race rustique qui est bonne pondeuse, vendue 1 euro pièce, avec contrat d'adoption en échange. Celui-ci précise de les garder au moins deux ans, de ne pas adopter de coq pour assurer la tranquillité du voisinage alentour et enfin, de ne pas attaquer en justice la collectivité en cas de maladie ou de décès de l'animal. Outre le fait de pondre un œuf frais par jour, une poule consomme l’équivalent de 150 kilos de végétaux à l’année, notamment des restes alimentaires non compostables.

Source : aquitaine.france3.fr

lundi, 04 mars 2013

Les maladies exogènes menacent les tribus isolées

Les maladies exogènes, apportées par un élément extérieur, représentent la première cause de décès pour les tribus isolées. Celles-ci n’ont en effet pas développé de défenses immunitaires contre les virus de la grippe, de la rougeole ou de la varicelle, comme l’ont fait la plupart des autres sociétés qui sont en contact avec le monde extérieur depuis des centaines d’années.

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Au Pérou, plus de la moitié de la tribu récemment contactée des Nahuas a été anéantie à la suite de l’exploration pétrolière de leurs terres au début des années 1980, une tragédie qui a aussi frappé les Murunahuas au milieu des années 1990 après un contact imposé par des bûcherons qui abattaient illégalement les acajous.

Source : futura-sciences.com

lundi, 25 février 2013

S’équiper en voitures à zéro émission

La Chine continue à être le principal marché mondial des véhicules à essence, mais le gouvernement entend faire de ce pays le chef de file mondial des véhicules propres. En 2012, les Chinois se sont portés acquéreurs de près de 18 millions de nouvelles voitures, soit une augmentation de 300 pour cent. D’ici 2015, les autorités chinoises veulent produire 500 mille véhicules nouvelles énergies, dont des véhicules électriques hybrides rechargeables ou équipés de piles à combustible à l'hydrogène. Elles espèrent voir 5 millions de véhicules électriques en circulation, avec quelques 10 mille stations services.

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La Chine n’a guère d’autre choix que de s’équiper en voitures à zéro émission. La Chine n’est pas seulement le principal consommateur mondial de charbon, elle arrive juste derrière les Etats-Unis pour les importations de pétrole, plus de cinq millions de barils par jour en 2011. Sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles en a fait le principal émetteur mondial de carbone et a dégradé la qualité de vie de ses citoyens. 16 des 20 villes les plus polluées au monde sont en Chine.


La Chine est aujourd’hui en mesure de générer 6,2 gigawatts d’énergie solaire et 68,3 gigawatts d’énergie éolienne – l’équivalent de 50 centrales électriques au charbon – et abrite neuf des dix principales sociétés mondiale d’énergie solaire, qui ensemble produisent 65 pour cent des panneaux photovoltaïques fabriqués dans le monde. La Chine encourage les véhicules électriques à zéro émission parce qu’ils sont indifférents à l’énergie utilisée, c’est-à-dire qu’ils peuvent consommer n’importe quelle forme d’énergie incorporée au réseau national, dont la portion croissante des énergies renouvelables. Au fur et à mesure que la Chine développe l’énergie solaire, les véhicules électriques chinois deviendront de fait des voitures solaires – également propulsées par les énergies éolienne et hydraulique à mesure que ces sources d’énergie se développent. Lorsque les voitures électriques s’implanteront sur le marché, elles réduiront de manière considérable la pollution atmosphérique urbaine.

Source : lecercle.lesechos.fr

mardi, 19 février 2013

Si vous m’aviez demandé de renoncer aux pesticides

« Si vous m’aviez demandé de renoncer aux pesticides il y a quelques années, je me serais contenté de sourire et j’aurais continué à en asperger mes arbres, explique Dang Jiuru de la province du Shaanxi en Chine. Je croyais que je ne pouvais pas me permettre d’arrêter et que je n’avais pas d’autre moyen de préserver mon revenu, alors qu’en réalité, c’était tout le contraire. »

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Capables de détruire des colonies entières d’acariens, les pesticides au DDT constituaient pour les fermiers une solution rapide, efficace et bon marché.
Ce que Dang ne savait pas, c’est que ces produits censés protéger les moyens de subsistance 
familiaux l’empêchaient en réalité de vendre ses pommes plus de 2 yuan le kilo (0,30 dollars). Avec la mise sur pied de cours donnés 
par des experts nationaux et internationaux, Dang fait partie 
des 100 000 agriculteurs qui reçoivent une formation pour adapter leurs techniques agricoles aux conventions internationales et aux normes commerciales. Ce projet a été lancé par le PNUD et le ministère de la Protection de l’environnement chinois. Le projet aide les agriculteurs à ne plus dépendre de ce qu’on appelle les « polluants organiques persistants », dont fait partie le DDT et qui entraînent de sérieuses complications médicales en cas de contact avec la peau.

vendredi, 15 février 2013

Evacuation de la centrale de Tchernobyl

PARIS - (AFP) - Près de 80 employés de Vinci et Bouygues ont été évacués "par précaution" de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl après l'écroulement ce mardi 12 février 2013 d'un toit et d'un mur sur le site, ont indiqué les deux groupes français de BTP à l'AFP mercredi 13 février.

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Vinci et Bouygues travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986. Un toit et un mur se sont écroulés partiellement à plusieurs dizaines de mètres du chantier, sans faire de victime ni provoquer de hausse de la radioactivité, selon le service de presse de la centrale. Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps. Il a été évacué immédiatement par précaution et l'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, ont été contrôlés, a indiqué une porte-parole de Bouygues.

mardi, 12 février 2013

Autorisées à distribuer de l’eau non potable

419 communes françaises distribuent de l’eau du robinet dépassant les seuils de polluants réglementaires. Pour ne pas couper l’eau à des centaines de milliers de Français, la réglementation s’assouplit discrètement en permettant à des centaines de communes françaises de distribuer de l’eau du robinet polluée par de l'arsenic ou des nitrates. Les départements de la Seine-et-Marne, de l’Orne, du Val-de-Marne, de l’Essonne, de la Seine-Maritime et du Calvados sont ceux qui concentrent le plus grand nombre de dépassements autorisés. 60 Millions de consommateurs souligne que « le dépassement des références de qualité, pour certains paramètres, ne remet pas en cause la définition juridique de potabilité de l’eau et donc la conformité de l’eau ».

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Sans remettre en cause la potabilité de l’eau distribuée dans les communes concernées par ces dérogations, elles posent surtout le problème de la transparence. L’association 60 Millions de Consommateurs se demande pourquoi certains départements sont-ils beaucoup plus touchés que d’autres, comme celui de Seine-et-Marne ? Comment, à l’inverse, d’autres régions, comme la Bretagne parviennent-elles à n’avoir besoin d’aucune dérogation ?

Source : enviro2b.com

samedi, 02 février 2013

Alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet

L'eau fait partie des ressources épuisables de la planète. Dans le monde industrialisé, l'eau est conditionnée dans des bouteilles en plastique. Elles sont pratiques, transportables, et s'adaptent à tous les usages. L'eau en bouteille fait partie de notre quotidien. Polluent-t-elles la planète ? Doit-on penser à la fin des bouteilles plastiques. Les Etats Unis consomment 26 milliards Litres d'eau et sont reconnus comme les plus gros consommateurs d'eau embouteillée. De même, les Italiens consomment 184 litres par an et par personne. Les Français, eux, atteignent les 145 litres. Mais la consommation est en baisse, cette tendance s'expliquerait par une baisse du pouvoir d'achat et la prise de conscience écologique des consommateurs. Aujourd'hui les Français déclarent alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet dans leur consommation.

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L'eau en bouteille est jusqu'à 200 fois plus chère que l'eau du robinet. L'eau en bouteille, en plus de son prix élevé engendre un coût énergétique important à cause du plastique utilisé dans sa fabrication : le polyéthylène téréphtalate (PET), qui est un dérivé du pétrole brut et qui nécessite donc de millions de litres de pétrole par an. Il faut 2kg de pétrole pour fabriquer 1kg de PET. On compte 240 000 tonnes de déchets plastiques pour 6,2 milliards de litres d'eau en bouteille consommés. Leur recyclage est douteux : certains pays manquent de structures et subissent des coûts trop élevés ; les bouteilles sont donc exportées pour être traitées dans d'autres pays comme la Chine. Un transport qui représente un coût énergétique supplémentaire. L'eau du robinet qui ne requiert ni pétrole, ni emballage, permet d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne.

Source : agirpourlaplanete.com