Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 25 juin 2015

En finir avec le gobelet jetable

Ecocup veut en finir avec le gobelet jetable : trois copains d’enfance sont à l’origine de cette entreprise d’insertion qui veut bannir les gobelets jetables des lieux publics. Leur gobelet à eux est consigné (1 euro), décoré avec le logo d’un événement, et peut être lavé et réutilisé une centaine de fois. En deux ans, l’entreprise a embauché 21 CDI et 10 emplois d’insertion.

recyclage,pollution,déchets,economie circulaire


En savoir plus sur lemonde.fr

mercredi, 24 juin 2015

Donner une seconde vie au marc de cafés

Donner une seconde vie au marc de cafés, c’est l’idée de Cédric Péchard, fondateur d’UpCycle qui le récupère dans les cafés et restaurants pour faire pousser ses champignons dans une « ferme urbaine » à Rungis. 100 % écolo, ses pleurotes sont plébiscitées par de grands chefs. Et l’on peut même les faire pousser chez soi avec la « boîte à champignons » vendue aux particuliers.

pollution,recyclage,café,champignon


En savoir plus sur lemonde.fr

mercredi, 17 juin 2015

Un compagnon intelligent

Pour se prémunir contre les particules fines et les différents composants qui infectent l’air, la start-up Plume Labs a conçu un prototype de capteur personnel de la pollution. Les pics de particules fines se succèdent et le dernier en avril avait abouti à la mise en place de la circulation alternée sur Paris. La Conférence mondiale sur le climat qui se déroulera en fin d’année remet ce sujet au cœur des débats.

santé,pollution,communications,particules fines,air,ville


En étant mieux informé, on peut le mieux se protéger de la pollution. Quatre polluants parmi les plus présents en intérieur comme en extérieur seront détectés par les capteurs portatifs : les composés organiques volatils, l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines. Pour mettre au point leur invention, les fondateurs de la start-up ont fait appel au docteur Jean-François Toussaint, délégué scientifique du Centre national de la recherche scientifique, qui estime que le déploiement de ces capteurs ouvre des perspectives intéressantes pour l’information et l’éducation du public. Au-delà des données fournies, l’innovation de Plume Labs a vocation à devenir un compagnon intelligent en apportant des conseils, pour savoir par exemple si l’on peut aller courir dans la rue. La commercialisation de ces capteurs pourrait débuter l’an prochain.

Source : leparisien.fr

vendredi, 29 mai 2015

L’expérience a fait un flop

Quasiment gratuits, résistants, abondants, les pneumatiques usagés sont un temps apparus comme un moyen idéal de fournir des abris aux poissons. En France, dans les années 1980, on en a donc immergé des centaines de milliers, arrimés en petits tas ou en longue barrière. L’idée qui venait des Etats-Unis – les Américains en ont eux-mêmes envoyé deux millions par le fond au large de Fort Lauderdale en Floride en 1972 – était de permettre à la ressource halieutique de se fixer et de se régénérer autour de ces « récifs artificiels ». Les pêcheurs avaient été consultés pour déterminer où installer ces refuges à poissons pour repeupler le secteur. Au total, on compte aujourd’hui 90 000 m3 de ces simili-récifs en métropole, dont 32 000 m3 au large du Languedoc-Roussillon et 54 000 m3 de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Portugal, l’Espagne, l’Italie en ont fait à peu près autant, tandis que le Japon se classait champion mondial avec 20 millions de m3 en mer.

expériences,pollution,mer,méditerranée,pêche,poissons,environnement


L’expérience a fait un flop : cet habitat recyclé n’a pas ou peu été colonisé. En outre, sous l’effet de la houle et des courants, les pneumatiques se sont largement dispersés. Aujourd’hui, non seulement ils font tache dans les paysages sous-marins, mais ils ont aussi un impact d’écrasement sur les herbiers et les coraux. Selon Jacky Bonnemain, porte-parole de l’association écologiste Robin des Bois, le peu de succès des pneus auprès de la faune marine est dû à leur libération progressive d’hydrocarbures dans l’environnement. L’université de Nice doit effectuer un suivi du site et étudier dans les prochains mois un éventuel impact chimique. Quoi qu’il en soit, l’idée qu’il est temps de les sortir de l’eau fait son chemin.


Source : lemonde.fr

vendredi, 08 mai 2015

Les e-dechets augmentent

La quantité de déchets électriques et électroniques jetés a atteint 41,8 millions de tonnes en 2014. Un nouveau record, selon le rapport de l’Université des Nations unies (UNU). En 2013, la quantité d’e-déchets s’élevait à 39,8 millions de tonnes. Ces déchets sont constitués pour l’essentiel d’équipements qui meublent les cuisines et salles de bain, du four à la machine à laver, de l’aspirateur au sèche-cheveux. Téléphones, imprimantes et ordinateurs n’ont constitué que 7% de ces déchets.

déchets,pollution,informatique,recyclage,mercure,onu


Mais, au-delà de ce chiffre, l'UNU souhaite surtout pointer le fait que moins d’un sixième de ces équipements est recyclé. Or, déplore David Malone, sous-secrétaire général des Nations unies et recteur de l’UNU, «au niveau mondial, les e-déchets constituent une précieuse mine urbaine, un large réservoir potentiel de matériaux recyclables» d’une valeur de 48 milliards d’euros. L’an dernier, selon le rapport, ce sont 16 millions de tonnes de fer, près de 2 millions de tonnes de cuivre ou encore 300 tonnes d’or qui ont été jetés. David Malone rappelle aussi qu’en 2014, ces e-déchets ont généré «2,2 millions de tonnes de composants dangereux, comme le mercure, le cadmium ou le chrome, une mine toxique qui doit être gérée avec une attention extrême».

Source : liberation.fr

mercredi, 06 mai 2015

Moins d'un quart des déchets est recyclé

Selon l'UFC-Que Choisir, moins d'un quart des déchets est effectivement recyclé en France. Entre 2004 et 2010, la production de déchets a nettement augmenté, passant de 297 millions de tonnes à 355 millions de tonnes, soit une augmentation de près de 20 %, largement au-dessus de la croissance de la population (+ 4 %) ou celle du PIB (+ 7,2 % en volume). La plus forte augmentation vient du secteur de la construction (+ 24 %), mais la production de déchets ménagers augmente également sensiblement (+14 %), selon le dernier bilan de l'ADEME sur les déchets.

ufc-que choisir,déchets,recyclage,consommation,europe,pollution,ademe


Le coût de la gestion des déchets des ménages est passé de 5,25 à 6,5 milliards d'euros par an entre 2008 et 2012 (+24 %). Le recyclage au niveau de l'ensemble des filières des déchets ne suit pas : seuls 23% des déchets seraient recyclés, selon l'enquête de l'UFC-Que Choisir. 39 % des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) selon l'ADEME. Ainsi, sur cette période, la part du recyclage sur l'ensemble des traitements n'est passée que de 17 % à 23 %, faisant de la France un des mauvais élèves européens (l'Allemagne recycle 47 % de ses déchets, la Belgique 36 %). "Si aucun effort supplémentaire n'est fait, l'objectif de recyclage de 50% d'ici à 2020, fixé par l'Union européenne, restera hors d'atteinte", s'inquiète l'association de consommateurs qui pointe les profondes lacunes de l'organisation du tri et du recyclage des déchets en France, et, alors que le projet de loi Transition énergétique est toujours en discussion.


Source : notre-planete.info

vendredi, 17 avril 2015

Un peu d'oxygène

Maux de tête, gorge irritée, yeux rouges, difficultés respiratoires, les pics de pollution atmosphérique se succèdent. Le ministère de l'Écologie chiffre le coût sanitaire entre 20 et 30 milliards d'euros par an, l'enjeu est aussi économique et financier. C'est sur cet aspect que planche depuis quelques jours une commission d'enquête sénatoriale. Celle-ci appelle les citoyens à participer à ses travaux en posant leurs questions aux personnalités auditées jusqu'en juin prochain.

pollution,ville,atmosphère,air,santé,paris,particules fines,environnement


Dans les faits, les alertes se succèdent et les maires, aujourd'hui, ne peuvent prendre que des mesures relatives à la vitesse de circulation et au stationnement. Un emplâtre sur une jambe de bois qui n'a pas d'effet perceptible sur les concentrations de particules observées. La municipalité parisienne, particulièrement touchée, a demandé à l'État de mettre en œuvre la circulation alternée, comme il l'avait fait, il y a un an, après douze jours de dépassements. avec la future loi de transition énergétique, les élus disposeront de marges de manœuvre supplémentaires. Ainsi, la vallée de Chamonix prévoit d'interdire progressivement les véhicules les plus polluants, tout comme la Ville de Paris, qui poursuit l'ambition de devenir une zone à basses émissions. La feuille de route issue de la Conférence environnementale a prévu avant l'été le retour de la pastille verte. Ce système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes devrait faciliter la mise en place de zones de circulation restreinte dès que la loi sur la transition énergétique l'autorisera. Suffisant ? Certainement pas. Le transport routier n'est pas le principal émetteur de particules ; le résidentiel, l'industrie et l'agriculture le précèdent. Et, là aussi, la transition est longue...
Extrait du magazine : environnement-magazine.fr

mercredi, 15 avril 2015

La gestion des eaux de pluie

L'urbanisation galopante et l'augmentation des surfaces imperméables sont les principaux freins à l'infiltration naturelle des eaux de pluie. Environ 85% des eaux de pluie doivent être canalisées pour prévenir inondations et pollutions. Les risques d'inondation et de déversement d'eaux polluées (métaux lourds, carburant…) en milieu naturel sont des défis sévères auxquels doivent faire face les collectivités.

eaux de pluie,inondations,urbanisation,ville,pollution


La gestion des eaux de pluie par les collectivités locales doit être couplé avec des techniques alternatives qui permettent à l'eau de retrouver son phénomène naturel d'infiltration : chaussées drainantes, toitures végétalisées, noues enherbées etc. Ces dispositifs doivent permettre une limitation du ruissellement et une régulation des eaux de pluie en amont et dans la durée afin d'éviter de surcharger le réseau d'assainissement. D'autant que la réglementation oblige les collectivités à diminuer la quantité des eaux de pluie arrivant vers les stations d'épuration.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 08 avril 2015

Le REDD, incitation financière

Le REDD, Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts, a pour objet de rendre la conservation et la protection des forêts plus rentable que la poursuite de leur dégradation. Ce mécanisme d'incitation financière est en cours d'élaboration sous l'égide de l'ONU, il devrait être mis en place seulement en 2020. Un REDD+ pourrait intervenir plus rapidement suite à l'accord de Copenhague.

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/environnement/deforestation.php

Toutefois, ce mécanisme est critiqué par certaines ONG comme Les Amis de la Terre : "Arrêter la déforestation est indispensable pour stabiliser le climat mais le mécanisme REDD ne répond pas à cet objectif. Plutôt que de renforcer les droits des communautés forestières, d'interdire la conversion des forêts en monocultures ou l'exploitation industrielle du bois, ce mécanisme constitue une formidable échappatoire pour les entreprises qui peuvent continuer à polluer en achetant des forêts ou en plantant des arbres" explique Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre. Le film suivant explique les enjeux et les risques de REDD.

Source : notre-planete.info

vendredi, 03 avril 2015

Qu’est-ce qu’une lagune ?

Une lagune est une étendue d’eau peu profonde, isolée de la mer par une barrière littorale, située en un point de rencontre des eaux fluviales et des courants marins. Généralement, un cordon de sable barre l’entrée de la lagune, résultat des actions contraires des fleuves et des courants marins : Les fleuves y déposent des alluvions et ont tendance à obstruer la lagune. Les courants marins ont tendance à raviner la lagune. C’est donc une zone parfaitement instable, et à l’échelle géologique, destinée à disparaitre. Mais, c’est une zone très riche, renfermant un écosystème complexe : milieu marin, prés de la mer, milieu constitué d’eau douce, prés de l’embouchure des fleuves et milieu intermédiaire d’eau plus ou moins saumâtre. D’où souvent, une flore et une faune spécifiques remarquables.

venise,italie,fleuves,lagune,pollution,inondations,géologie


La lagune de Venise est une partie de l’ancien delta du Pô et l’embouchure également du Piave et de la Brenta. Depuis quelques siècles, cet équilibre fragile entre les 2 opposés naturels que sont les fleuves et les courants marins, doit aussi compter avec une troisième composante : l’homme.
Ces fleuves étaient trés chargés en alluvions, la lagune avait tendance à se combler.. La Brenta, trop riche en alluvions, menaçait de combler la lagune. La Brenta fut donc détournée au Sud de la lagune.
A l’inverse, la mer érodait la partie centrale des îles. Au 18e siècle, on renforça donc la barrière littorale par des défenses en pierre. Le développement économique induisit le creusement de chenaux de grande profondeur (jusqu’à 15m) à l’intérieur de la lagune, pour permettre aux bateaux de forts tonnages de remonter, depuis la mer jusqu’au port maritime de Venise. Ces « autoroutes » pour les courants marins, et notamment lors des fortes marées, ont profondément déséquilibré l’écosystème fragile, provocant des inondations de plus en plus fréquentes. Ce phénomène est connu sous le nom de l’acqua alta.

Source : venise1.com

mardi, 31 mars 2015

Le septième continent

90% des plastiques présents en mer proviennent des continents. Ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent. Portées par l'association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), les expéditions "7e continent" ont pour objectif de faire connaître plus en détail l'ampleur de la pollution de océans par les déchets de plastique.




Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s'en soucie guère pour l'instant. Il est important d'y retourner pour médiatiser le phénomène.


Pour en savoir plus sur ces expéditions, on peut consulter le site : septiemecontinent.com

lundi, 23 mars 2015

Le succès de l'agroforesterie à Cuba

Au lendemain de la révolution de 1959, l'île de Cuba se modernise. Elle introduit massivement les tracteurs, les fertilisants chimiques, les herbicides, les systèmes d'irrigation à grande échelle et les graines hybrides. Près de 90% des terres agricoles sont alors occupées par la monoculture intensive, principalement de sucre. En 1990, l'embargo américain se resserre. Les exportations de sucre chutent. Le pays ne peut importer le pétrole et les produits agrochimiques nécessaires à ses monocultures. Les monocultures ont laissé en héritage des sols érodés, compacts, salins et peu fertiles. De nouvelles pestes résistantes aux herbicides et aux insecticides ont émergé.

cuba,amérique du sud,agriculture intensive,monoculture,agroforesterie,sols,pollution,environnement


Cuba se lance dans une révolution agraire. La machinerie est remplacée par les animaux de trait. Les pesticides et les insecticides sont remplacés par la fertilisation et le contrôle biologique. Les sols sont restaurés avec une reforestation massive. Cuba troque ses monocultures pour l'une des plus anciennes méthodes de production agricole du monde : l'agroforesterie, hybride entre un champ et une forêt. On y retrouve des plantes herbacées, comme les céréales ou le fourrage, ainsi que des arbres et des arbustes. L'agroforesterie a été tirée de l'oubli par les scientifiques il y a une trentaine d'années. Elle est maintenant considérée comme l'une des solutions les plus prometteuses pour réconcilier la production alimentaire avec la protection de l'environnement, tout en contribuant à l'économie locale. Depuis plusieurs années, la promotion et l'expansion de l'agroforesterie sont à l'agenda de programmes internationaux comme ceux de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). À Cuba, la transformation agricole est d'une importance et d'une vitesse sans précédent : ce sont plus de 100 000 familles qui ont adopté l'agroforesterie en moins d'une décennie.<./br>

Source : notre-planete.info

jeudi, 19 mars 2015

Solar Impulse 2 fera escale en Chine

L'avion Solar Impulse 2, le premier avion faisant un tour du monde grâce à l'énergie solaire, fera escale en Chine fin mars pour sensibiliser le public à l'énergie renouvelable et à la protection de l'environnement. Au cours de son escale en Chine, la cinquième lors de son tour du monde, il atterrira dans la municipalité de Chongqing (sud-ouest) et à Nanjing (est) avant de survoler l'océan Pacifique.

chine,énergies renouvelables,solaire,pollution,technologie,transport


Pendant le séjour de Solar Impulse 2 en Chine, des étudiants chinois auront l'opportunité d'apprendre davantage sur cet avion, l'énergie renouvelable et l'aviation, grâce à une série d'activités organisées par l'ambassade de Suisse et l'Association chinoise pour la science et la technologie. Solar Impulse 2 représente l'énergie nouvelle et un matériel novateur pouvant apporter quelque chose de nouveau à la Chine, qui fait face à des pressions environnementales et énergétiques croissantes, a indiqué Lyu Fang de la Société chinoise d'énergie renouvelable.

Source : french.cri.cn

samedi, 31 janvier 2015

La poubelle intelligente

La machine d'un peu plus d'un mètre de haut capable de trier puis compacter les bouteilles plastiques, canettes et gobelets a été inventée par la start-up Green Creative, elle a été baptisée "R3D3", en référence au sympathique robot de la saga Star Wars car ce bac à déchets cultive une certaine ressemblance avec le fidèle compagnon d'Obi Wan Kenobi. Elle a été présentée au CES de Las Vegas, en ce début janvier 2015. Mais la poubelle R3D3 n'est pas seulement esthétique, elle est également simple à utiliser et intelligente.


Ce bac collectif est présentée comme «le premier maillon de la chaîne de recyclage». Destinée aux entreprises, cette poubelle trie automatiquement les déchets et les compacte, ce qui représente un double gain. Les déchets sont mieux valorisés et il y a moins de manutention. La R3D3 est une prouesse technologique, car c'est un véritable centre de tri miniaturisé et automatisé.

mercredi, 28 janvier 2015

Le charbon reste une source d'énergie importante

Le 5 avril 2010, une puissante boule de feu se propage dans les galeries de l’Upper Big Branch, une mine de charbon de la Coal River Valley, en Virginie-Occidentale. Des dizaines d’hommes sont pris au piège. Cette vallée encaissée, jalonnée de villages quasi fantômes, où l’eau du robinet a l’odeur du diesel, devient le cœur du cyclone médiatique américain. Le macabre suspense prend fin au bout de quelques jours : le bilan définitif s’établit à vingt-neuf morts. Une des deux stèles construites à la mémoire des disparus représente vingt-neuf silhouettes se donnant l’accolade.

charbon,énergies,pollution,travail,pétrole,gaz de schiste,usa


Une enquête fédérale accuse M. Donald Leon Blankenship, qui de 1989 à 2010 dirigea Massey Energy, la plus grande compagnie minière des Appalaches, d’être directement responsable de la tragédie, par négligence et appât du gain. Pour économiser de l’argent, les boyaux de la mine n’étaient pas ventilés. En cas de visites-surprises d’inspecteurs, un code avait été mis en place entre les mineurs pour dissimuler les infractions. Selon l’enquête, l’alerte était donnée par le gardien de la porte d’entrée aux contremaîtres en surface. Prévenus par téléphone, les mineurs suspendaient alors la production et bricolaient en toute hâte un pseudo-système de ventilation. « On avait une heure et quart pour se mettre aux normes », a expliqué un ancien de la mine. Malgré le boom du pétrole et du gaz de schiste, le charbon demeure la principale source d’énergie aux Etats-Unis. Pour en accroître la production, les compagnies minières privilégient désormais l’exploitation à ciel ouvert en arasant les sommets à l’explosif. Ce procédé, très utilisé dans les Appalaches, a des conséquences environnementales désastreuses.
Source : article de par Maxime Robin, février 2015, sur le site monde-diplomatique.fr


samedi, 24 janvier 2015

Usure des pneus, freins, route...

41 % des particules polluantes émises par le trafic routier en Ile-de-France proviennent des pneus, des plaquettes de frein et de l’abrasion des routes – juste après le diesel (qui compte pour 55 %). Tel est l’enseignement principal du dernier rapport de l’association Airparif de surveillance de la qualité de l’air en région Ile-de-France (qui prend en compte l’année 2012). A l’heure où Paris est une fois de plus victime d’un sévère pic de pollution, ces trois nouveaux venus dans le club des pollueurs ont surpris plus d’un spécialiste.

pollution,air,atmosphère,voiture,ville,paris
Le Périphérique parisien est un des grands émetteurs de particules fines (Ph. Vincent Desjardins via Flickr CC BY 2.0)


La mise en évidence de l’importance prise par cette source de pollution aux PM10, lié au phénomène général d’abrasion, devrait déboucher sur de nouvelles normes antipollution requérant une modification des produits utilisés dans la fabrication de ces matériaux ou la conception de systèmes pour les absorber à la source. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Union européenne y travaillent.

Source : science-et-vie.com

jeudi, 18 décembre 2014

Le coût du démantèlement nucléaire

Selon les conclusions de la première version du "programme national de gestion" des déchets nucléaires préparée par le gouvernement allemand, l'ancienne mine de fer de Konrad en Basse-Saxe ne devrait plus abriter 298 000 mètres cubes mais au moins 600 000 mètres cubes de matériaux radioactifs dans les années à venir. Des déchets auparavant considérés comme recyclables ainsi que la prise en compte de conteneurs endommagés par les eaux de ruissellement qui coulent dans la mine où ils ont été entassés expliquent en partie cette nouvelle évaluation.

énergies,nucléaire,allemagne,déchets,charbon,pollution,électricité


Depuis l'abandon du nucléaire, l'Allemagne découvre les coûts cachés de cette décision. Il semble bien qu'ils aient sous-estimé l'impact de l'arrêt des centrales. Pour compenser la mise hors service des réacteurs, Berlin doit brûler jour et nuit des milliers de tonnes de lignite, ce charbon hautement polluant qui génère une tonne de dioxyde de carbone (CO2) pour chaque tonne consumée. Ce minerai riche en sulfure produit aujourd'hui à peine 10 % de l'électricité allemande, mais il émet 60 millions de tonnes de CO2 par an, soit plus que l'ensemble du trafic routier du pays. Aujourd'hui, personne ne peut évaluer avec certitude le coût final de l'abandon du nucléaire en Allemagne. En mai 2011, Berlin avançait un chiffre de 16 milliards d'euros d'ici à 2015. En janvier, Siemens tablait sur un budget de 1 700 milliards d'euros d'ici à 2030, en ajoutant les investissements liés au remplacement des centrales nucléaires par d'autres moyens de production, au développement des réseaux de distribution et au démantèlement des centrales existantes.

Source : lepoint.fr

lundi, 15 décembre 2014

Chernobyl, The Catastrophe That Never Ended

Le journaliste anglais Danny Cooke a eu l'occasion de visiter les villes de Pripiat et Tchernobyl lors d'un reportage pour l'émission 60 minutes "Chernobyl, The Catastrophe That Never Ended", presque 30 ans après la catastrophe (Le 26 avril 1986 ).

Survol de Tchernobyl par un drone par buzzmoica
Le journaliste a fait survoler un drone au-dessus des deux villes abandonnées de Pripiat (qui se trouve 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl) et de Tchernobyl. Les deux villes sont inhabitées et sont des villes fantômes. Elles sont incluses dans la zone de sécurité qui entoure la centrale (rayon de 30 km). Une vidéo intitulée « Postcards from Pripyat, Chernobyl » (Cartes postales de Pripiat et Tchernoby). Musique : Promise land de Hannah Miller.

lundi, 08 décembre 2014

Lauréats des prix Pinocchio 2014

Dans la catégorie : poches pleines, le lauréat en troisième position est le projet : Lyon-Turin Ferroviaire "gomme les Alpes" aux frais du contribuable avec 29% de votes.
Pourquoi améliorer les lignes existantes quand on peut tout simplement creuser un nouveau mégatunnel dans les Alpes, et dépenser des milliards d’euros pour gagner quelques minutes ?
La société Lyon Turin Ferroviaire1 (LTF) souhaite, dans le cadre du projet de TGV Lyon-Turin, creuser de gigantesques tunnels à travers les Alpes, un projet qu’elle envisage depuis les années 1980. Depuis, la mobilisation n'a cessé de s’amplifier en Italie et en France pour dénoncer ce grand projet inutile et imposé. Mais pourquoi ce tunnel ? pour gommer les Alpes.

transport,italie,alpes,montagne,environnement,eau,pollution


Un tel projet ne sera pas sans conséquences environnementales de grande ampleur. Des millions de mètres cube de roche seront extraits, des milliers d’hectares de terres perdus. Le premier tunnel drainera de 60 à 125 millions de m3 d'eau : « La répartition entre les eaux de surface et souterraines pourrait être changée radicalement (…) [et] affecter l’environnement en général » selon un rapport commandité par la Commission européenne.

Pour connaître les autres lauréats, on peut consulter le site : prix-pinocchio.org

samedi, 06 décembre 2014

C'est la fin des feux de cheminée

Au 1er janvier 2015, faire du feu de bois dans les cheminées classiques, hors poêle à bois et inserts sera interdit à Paris et 435 communes d'Ile-de-France. Jusqu'à aujourd'hui, il était autorisé de faire un feu d'agrément dans sa cheminée, à condition que ce ne soit pas le principal moyen de chauffage. Mais ces feux polluent beaucoup. Les fumées dégagent une grande quantité de particules fines dans l'atmosphère. Selon la DRIEFF IF ( Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie d'Ile-de-France), le chauffage au bois représente 23 % des émissions de ces particules en Ile-de-France, soit autant que l'échappement des véhicules routiers. La sécurité sanitaire va donc primer sur la convivialité des soirées au coin du feu ! A titre d'image, une demi-journée au coin du feu émet autant de particules fines qu'une voiture diesel qui roulerait pendant 3.500 kms.

bois,chauffage,pollution,ville,paris,particules fines


A Paris même, il sera interdit de faire du feu de bois, à compter du 1er janvier 2015, quel que soit son dispositif (cheminée, poêle, etc...). A conditions d'avoir des appareils récentes, les boulangers ou pizzaïolos pourront avoir une dérogation. Dans le reste de l' Île-de-France, l'utilisation d'une chaudière à bois, un poêle ou un foyer fermé, type insert, restera autorisée. Le bois est une des énergies les moins chères et renouvelable. Le kilowatt coûte environ 12 à 13 centimes pour l'électricité, 9 centimes pour le fioul domestique, 7 centimes pour le gaz naturel et 4 à 5 centimes pour le bois.

On peut aussi l'article de lanouvellerepublique.fr