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mardi, 15 novembre 2011

Le bilan carbone des stations de montagne

En janvier 2010, à l'initiative de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) / Ski France en partenariat avec l’ADEME et Mountain Riders, dans le cadre de la charte pour un développement durable élaborée avec le soutien de l’ADEME, 10 stations de montagne françaises ont réalisé un bilan carbone® de leurs activités.

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La montagne a fait figure de pionnière.Elle a été la seule destination touristique française à s’être livrée collectivement à cet exercice pour dresser un état des lieux précis de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Les activités directement liées à la pratique du ski (remontées mécaniques, dameuses, neige de culture) ne représentent que 2% des émissions de GES des stations, le transport des skieurs jusqu'aux stations représente 57% des émissions et les usages énergétiques des bâtiments représentent 27%.

Afin de transformer l'eau en neige artificielle, on estime qu'il faut environ 25000kWh pour enneiger un hectare durant l'hiver. Suivant l'ancienneté de l'enneigeur, la consommation d'énergie peut être multiplié par six. Plus la trempérature est élevée, plus l'énergie nécessaire sera importante. Pour produire 2m3 de neige artificielle, on doit utiliser 1m3 d'eau. A l'échelle de toutes les stations françaises, 15 millions de mètres cubes d'eau sont ainsi prélevés chaque année dans le milieu naturel, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 170000 habitants. Selon l'association Mountain Wilderness, le prélèvement d'eau n'est pas sans conséquences. La plus forte teneur en eau de la neige artificielle et sa fonte retardée soumet la végétation et le sol à un excès d'eau.

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