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dimanche, 31 mars 2013

Histoire de blé

Comment cultiver du blé sans apport en engrais et produits chimiques, grâce aux variétés anciennes. Bernard Ronot, céréalier en Côte d'Or, fondateur de l'association Graines de Noé, prône une agriculture biologique, libérée des engrais et des produits chimiques de synthèse (insecticides, herbicides, fongicides) qui détruisent l'environnement, polluent les nappes phréatiques, tuent la biodiversité, rendent malades les agriculteurs qui les utilisent.


Histoire de blé : les variétés de céréales... par agriculture-durable

Bernard a fait sa reconversion à l'agriculture biologique à 55 ans, cela l'a amené à s'intéresser aux variétés de blés anciens, oubliés depuis la révolution verte (chimique) des années 50. Il nous emmène sur les terres de Stéphanie Parizot, jeune agricultrice qui a installé avec l'association Graine de Noé, une plateforme où sont conservées en terre 135 variétés de blés anciens. Tous deux nous apprennent que ces variétés anciennes n'ont pas besoin de nitrates chimiques qu'elles résistent mieux aux champignons, aux ravageurs et aux aléas climatiques (froid et sécheresse).

Source : graines-de-noe.org

samedi, 30 mars 2013

Des aliments contaminés aux pesticides

L’enquête annuelle de l’EFSA, Autorité européenne de sécurité des aliments, confirme la présence importante de résidus de pesticides dans l’alimentation. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. Le niveau de multirésidus est aussi toujours inquiétant, avec 26.6% des échantillons de ce plan de surveillance contenant 2 résidus de pesticides ou plus.

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Si la France semble se situer en dessous de ces chiffres moyens avec 53% des fruits et 30% des légumes contaminés par des résidus de pesticides, on peut rappeler que l’Allemagne teste entre 2 fois et demi et 3 fois plus d’échantillons de fruits et de légumes que la France. La France se situe ainsi parmi les derniers pays européens au nombre d’échantillons analysés par tranche de 100 000 habitants. De plus, l’Allemagne recherche 788 molécules différentes dans les fruits et légumes alors que la France n’en recherche que 332. Le rapport de l’EFSA reconnait que la forte baisse du pourcentage de non-conformité des produits français analysés n’est due qu’à l’augmentation de la marge d’incertitude des mesures fixée à 50%.

Source : generations-futures.fr

vendredi, 29 mars 2013

L'Anthropocène, nouvelle époque géologique de la Terre

Selon Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, et Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succéderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.


En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis.

Source : notre-planete.info

jeudi, 28 mars 2013

Evolution de l'Indice de Développement Humain

Dans le dernier Rapport sur le développement humain 2013 du Programme des Nations Unies pour le développement, la Norvège, l'Australie et les États-Unis sont à la tête du classement des 187 pays et territoires du dernier Indice de Développement Humain (IDH), tandis que la République démocratique du Congo, déchirée par les conflits, et le Niger, touché par la sécheresse, obtient le scores le plus faible en termes d’accomplissements nationaux dans les domaines de la santé, de l'éducation et du revenu. D’après ce Rapport 2013, « Au cours des dernières décennies, de nombreux pays à travers le monde ont convergé vers des niveaux de développement plus élevés ». « Tous les groupes et régions ont connu des améliorations significatives dans tous les composants de l'IDH, avec des progrès plus rapides dans les pays à IDH faible et moyen. Dans ce contexte, le monde devient peu à peu moins inégalitaire. »

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Quatorze pays ont enregistré des gains impressionnants de l'IDH de plus de 2 pour cent par an depuis 2000. Par ordre d'amélioration, il s'agit des pays suivants : Afghanistan, Sierra Leone, Éthiopie, Rwanda, Angola, Timor-Leste, Myanmar, Tanzanie, Libéria, Burundi, Mali, Mozambique, République démocratique du Congo et Niger. La plupart d'entre eux sont des pays africains à IDH faible, dont beaucoup sortent de longues périodes de conflit armé. Toutefois, les données montrent qu'ils ont tous fait d'importants progrès récents en termes de présence à l'école, de durée de vie et de croissance du revenu par habitant. La plupart des pays à l'IDH plus élevé ont également enregistré des hausses régulières de l'IDH depuis 2000, bien qu'à des niveaux moins importants d'amélioration absolue de l'IDH par rapport aux pays à faible IDH ayant le plus progressé.


L'Annexe statistique du Rapport 2013 comporte également des indices expérimentaux, l'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) et l'indice des inégalités de genre (IIG). L'IIG a été conçu pour mesurer les inégalités de genre telles que révélées par les données nationales sur la santé reproductive, l'autonomisation des femmes et la participation au marché du travail. Les Pays-Bas, la Suède et le Danemark sont en haut de la liste de l'IIG, avec le moins d'inégalités de genre. Les régions où l'inégalité de genre est la plus importante selon l'IIG sont l'Afrique subsaharienne, l'Asie du Sud et les États arabes.

Source : undp.org

mercredi, 27 mars 2013

La plus grande centrale solaire concentrée au monde

Les Emirats arabes unis ont mis en service la plus grande centrale solaire concentrée au monde, installée dans le désert, près de Madinat Zayed, dans l’ouest du pays, à 120 km au sud-ouest d'Abou Dhabi. Il s'agit d'une centrale d'énergie solaire dite à concentration car l'énergie est concentrée par 258 000 miroirs en cylindre parabolique montés sur 768 longs collecteurs cylindro-paraboliques utilisant de l’huile comme fluide caloporteur. Le Moyen-Orient, à cause de ses ressources en énergies fossiles, accuse un fort retard sur l'Europe, les Amériques et l'Asie en matière d'énergies renouvelables. L'objectif est d'atteindre une proportion de 7% d'électricité provenant de sources alternatives à l'horizon 2020. A titre de comparaison, cet objectif a été atteint ou dépassé par 21 des 27 Etats membres de l'Union européenne il y a quatre ans.

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Cette centrale aura une capacité de 100 mégawatts, dix fois supérieure à celle de la deuxième centrale la plus importante du pays et suffisante pour alimenter 20 mille foyers en électricité. Cette capacité de production restera modeste au regard des capacités installées de milliers de MW en Allemagne ou en Espagne ces dernières années, tandis que l'Inde a des capacités de 1200 MW.


Source : Reuters

mardi, 26 mars 2013

40 % des rivières imbibées de pesticides

Selon la déclaration de Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, lors de la présentation du rapport 2011, environ 40 % des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs. L’utilisation de pesticides aurait augmenté de 2,5 % sur l’année 2011. On trouve dans les cours d’eau de nombreuses traces de pesticides interdits, alors que 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes ont pourtant été éliminées de la liste des produits autorisés. Les pollutions industrielles, agricoles ou domestiques imposent un traitement lourd pour rendre l’eau potable. Le coût de ses traitements s’évalue entre 300 et 450 millions d’euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l’addition pourrait grimper jusqu’à 700 millions d’euros.

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Les rivières trop cloisonnées, par les digues et les barrages, voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. Selon le directeur général de l'Agence de l'eau, on peut noter, chez les riverains, un intérêt grandissant pour retrouver des eaux de rivière de qualité. L'application pour smartphones "Qualité des rivières", disponible à partir de juin 2013, permettra de connaître la qualité de chaque cours d'eau : la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique".

Source : Libération, article du 20/03/2013

lundi, 25 mars 2013

Les cendres volcaniques bénéfiques pour les océans

Dans près d’un tiers des océans, les eaux de surface sont riches en nutriments, mais pauvres en phytoplancton où le facteur limitant est le fer. Cet élément provient de l'érosion des terres émergées. Il est apporté à l’océan par le vent ou les courants marins. Les zones, loin des côtes, où ni le vent ni les courants marins ne sont capables d’apporter suffisamment de fer peuvent être ensemencées par les dépôts de cendres produites lors des éruptions volcaniques.

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Des chercheurs du National Oceanography Centre Southampton ont pu observer l’effet de l’éruption de l’Eyjafjöll sur la vie biologique du bassin islandais de l’Atlantique Nord. Les chercheurs ont mené trois campagnes de mesures : avant, pendant et après l’éruption. L’équipage s’est rendu dans une zone directement touchée par le panache important de cendres. Dans l’océan, juste sous le panache de cendres, les concentrations maximales de fer durant l’éruption étaient de 10,2 nM (10,2 nanomoles par dm3) contre 0,23 nM avant l’éruption volcanique. Selon les observations par satellites, les augmentations dans l'abondance du phytoplancton sont mineures et sur une surface relativement restreinte. Pourtant, la comparaison entre les concentrations de nitrates in situ avec les données d’archive a suggéré que des dépôts de cendres et l'apport de fer ont vraisemblablement entraîné une perturbation dans la biogéochimie du bassin islandais et auraient augmenté la production primaire.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 24 mars 2013

Arracher les plantes invasives

Certaines plantes invasives, comme le laurier-palme, envahissent les bois quimpérois. Pour les enlever, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils abîment moins le sol que le tracteur.


Des chevaux pour arracher les plantes invasives par mairiedequimper

samedi, 23 mars 2013

Répondre à une grande enquête bio/OGM

Les consommateurs européens sont invités à répondre à une grande enquête anonyme mise en ligne par la Direction générale Agriculture et développement rural jusqu'au 10 avril 2013. Les questions portent sur les habitudes de consommation, bio ou non, sur l'opinion des consommateurs concernant les OGM, la réglementation pour les productions biologiques ou encore l'étiquetage des produits bio.

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Un aperçu des questions : les normes européennes en vigueur pour les produits biologiques devraient-elle êtres renforcées ? Ou encore : le fait que le terme «biologique» signifie par définition « sans OGM » constitue-t-il pour vous une raison importante d'acheter bio ? Une partie des questions est très pointue mais les réponses pour celles-ci sont facultatives.Cette enquête permettra de connaître l'opinion des européens sur la coexistence de l'agriculture biologique et des OGM et relance le débat sur l'autorisation des OGM dans l'UE.

Voici la présentation de l'enquête et le questionnaire en ligne

vendredi, 22 mars 2013

En 2012, les OGM ont poursuivi leur progression

En 2012, les surfaces cultivées en OGM ont augmenté de 6%, indique le rapport publié en février par le service international pour l'acquisition d'applications biotechnologiques (ISAAA). La croissance des plantations génétiquement modifiée est plus forte dans les pays émergents (11%) que dans les pays industrialisés (3%). Le Soudan et Cuba ont planté pour la première fois des OGM en 2012, portant à 19 le nombre de pays émergents cultivateurs.

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Le nombre de pays industrialisés cultivateurs de biotechnologies est quant à lui en baisse en 2012 (8 pays contre 11 en 2011). Cependant, malgré les arrêts de cultures OGM en Allemagne, Pologne et Suède, en Europe, les surfaces GM sont en augmentation de 13% en un an. Les Etats-Unis restent les champions des OGM avec 69,5 Mha cultivés, loin devant le Brésil (36,6 Mha), l'Argentine (23,9 Mha) et le Canada (11,6 Mha). Mais c'est en Chine, en Inde, au Brésil, en Argentine et en Afrique du Sud que les cultures biotechnologiques augmentent le plus. Ces cinq pays représentent près de la moitié de l'augmentation des surfaces d'OGM en 2012.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 21 mars 2013

La fin du marché du carbone ? Prise de position

Après l'article du lundi 11 mars 2013, voici un résumé de la position de l'association de solidarité internationale, GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) qui travaille depuis plus de 35 ans à la lutte contre la pauvreté par l'accès à l'énergie tout en limitant les changements climatiques. Renaud BETTIN, Responsable Programme CO2Solidaire, souhaite réagir à la déclaration de 110 organisations appelant à la « Fin du marché du carbone européen ». Au même titre que la biodiversité, la stabilité climatique peut être considérée comme un bien public mondial : chacun sur cette planète a le droit d'en bénéficier. Les émissions de gaz à effet de serre contribuent au dérèglement du climat. Elles ont donc un impact négatif sans que celui-ci ne soit pris en compte dans les secteurs de l'économie mondiale.

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Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.

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Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.

mercredi, 20 mars 2013

Accéder aux phosphates

Les phosphates sont utilisés dans l'agriculture comme engrais pour enrichir les fruits et légumes en source de phosphore. L'engrais de phosphate est naturellement issu de roches sédimentaires, mais il se trouve aussi dans les guanos d'oiseaux et de chauve-souris, exploités depuis des siècles. Les gisements les plus importants sont localisés au Maroc, en Amérique du Nord, sur l'île de la Navasse dans les Caraïbes, en Tunisie, au Togo, en Israël, en Jordanie, en Chine et sur certaines îles d'Océanie. L'Union européenne est dépendante du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et des Etats-Unis, pays exportateurs de cet élément crucial pour la production alimentaire. Selon une étude conduite par Dana Cordell, de l'Université Linköpings, basée en Suède, les réserves de phosphates pourraient avoir passé leur pic avant 2040, pour décroître inexorablement au cours de la seconde moitié du XXIème siècle. Or le phosphore est une ressource à la fois "critique, essentielle et rare" et ne possède pas de substitut. Le phosphore est un élément essentiel de la croissance des plantes et des animaux. Il est présent dans tous les êtres vivants et indispensable à la croissance des cellules.

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Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

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En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

lundi, 18 mars 2013

Une collision souterraine dans le pacifique

Des chercheurs de l'Université d'Utah aux Etats-Unis ont détecté des comportements anormaux dans les ondes sismiques qui frappent régulièrement le cœur de la Terre. Selon le sismologue Michael Thorne, ce qui a pu être détecté est le début de l'un de ces évènements éruptifs qui, si jamais il survenait, pourrait engendrer une destruction massive sur Terre. Des piles de roches d'environ 2900 km de diamètre, formeraient par leur collision un bloc colossal de 5800 km de diamètre, au-dessus du noyau de la Terre de l'Australie à l'Amérique du Sud. Ces deux blocs n'auraient pas encore complètement fusionné et il subsisterait une dépression entre les deux située au niveau du point chaud des îles Samoa.

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Cette collision souterraine pourrait bien déclencher deux types d'éruptions volcaniques massives d'ici 100 à 200 millions d'années : des éruptions de supervolcans de type point chaud comme les trois éruptions qui ont eu lieu lors des deux derniers millions d'années dans la région de Yellowstone et qui ont recouvert de cendres l'Amérique du Nord ou de gigantesques éruptions basaltiques avec des écoulements tellement conséquents qu'ils ont formé « de grandes provinces ignées », comme le plateau basaltique de Columbia river en Amérique du Nord (il y a 15 à 17 millions d'années), les célèbres trapps du Deccan en Inde (65 millions d'années) et l'imposant plateau océanique d'Ontong Java (il y a 199 à 125 millions d'années). Ces types d'éruptions colossales ont été à l'origine de la plupart des extinctions massives de la biodiversité.

Source : notre-planete.info

dimanche, 17 mars 2013

Un nouveau pont à Bordeaux

Inauguration du nouveau pont de Bordeaux à bord du du trois-mâts le Belem en remontant l'estuaire de la Gironde et de la Garonne, ce 16 mars 2013 :

samedi, 16 mars 2013

Eléphants ou huile de palme

En Malaisie, sur l'île de Bornéo, l'exploitation sans cesse grandissante de la culture d'huile de palme s'étend au détriment des milieux naturels et notamment forestiers où vivent de nombreuses espèces animales et végétales. 14 éléphants pygmées sont morts, victimes d'un empoisonnement à la mort-aux-rats. Selon le directeur du département de la vie sauvage de l'Etat de Sabah, c'est la méthode employée par les travailleurs des plantations pour empêcher les animaux de manger les fruits du palmier à huile.

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"C'est un jour très triste pour la conservation et pour Sabah. La mort de ces éléphants de Bornéo majestueux et sévèrement en danger est une grande perte pour l'Etat", a déploré Masidi Manjun, ministre de l'environnement de Sabah. Pourtant, la Malaisie, premier producteur mondial d'huile de palme, continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour soutenir sa croissance économique. Avec une population de 27 millions de personnes, qui a triplé en seulement 50 ans, et une entrée dans le monde de la consommation à outrance, la Malaisie sacrifie ses dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak. Or, celles-ci sont d'une valeur inestimable et abritent des espèces menacées comme la civette-loutre, la splendide panthère nébuleuse de Bornéo, le nasique, le rhinocéros, la cigogne de Storm, l'orang-outan et bien d'autres.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 15 mars 2013

L'histoire de la pâte à tartiner Nutella

L'histoire de la pâte à tartiner Nutella a commencé à Alba, dans le Piémont, dans le nord de l'Italie, après la Seconde Guerre mondiale, dans le laboratoire d'un pâtissier, Pietro Ferrero. Son idée : remplacer le cacao, qui coûte cher, par les noisettes. Il finit par obtenir un pain, le Giandujot. En 1951 naît Supercrema, bientôt produit en Allemagne puis en France sous le nom de Tartinoise. En 1964, lancement de la marque Nutella. Michele, fils de Pietro, est toujours président du groupe. Son fils Giovanni est directeur général. Ferrero sort ses nouveautés avec parcimonie, mais chacun de ses produits est un succès planétaire : Mon Chéri, Tic-Tac, Ferrero Rocher, Kinder... Chaque fois, des recettes simples mais dont la fabrication requiert une technologie qui les rend inimitables. Une fois mis au point, ils font l'objet d'une multitude d'études de marché et de tests. Et leur sortie s'accompagne d'un important budget marketing et publicitaire. Cette méthode a fait de Michele Ferrero l'homme le plus riche d'Italie.

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Les recommandations de Ferrero pour le petit déjeuner sont de deux tartines, soit 30 grammes de Nutella. Mais comment demander à un enfant de ne mettre que 15 grammes sur sa tartine à moins que Ferrero donne une réelle possibilité au consommateur de respecter la dose qu'il recommande, avec un bouchon doseur par exemple. Le Nutella est devenu un produit symbolique, pour comprendre l'obésité infantile. En effet le Nutella est indétrônable : 530 kilocalories pour 100 grammes. Selon Olivier Andrault, responsable de l'alimentation, de l'agriculture et de la nutrition à l'UFC Que choisir, il faut un étiquetage nutritionnel plus clair. Au contraire, Joane Husson, directrice des affaires publiques de Ferrero France, affirme que les étiquettes regorgent de tant d'informations qu'elles en deviennent incompréhensibles, ça ne servirait qu'à transmettre davantage de messages anxiogènes aux foyers les plus en difficulté, les premières victimes de l'obésité. Ferrero France investit dans des programmes de recherche menés à l'Inra, qui cherche à détecter les facteurs favorisant le développement de l'obésité, ou dans des programmes éducatifs comme Epode (Ensemble prévenons l'obésité des enfants) ou ceux de l'Association nationale de développement des épiceries solidaires. L'entreprise dépense 500 000 euros par an pour ces opérations. Une contribution modeste, comparée au budget promotion de l'entreprise.

source : lepoint.fr

jeudi, 14 mars 2013

Que ton alimentation soit ta première médecine

Extraits de l'article d'Anthony Berthou, Pourquoi s’intéresser à la micronutrition ? ,publié sur son blog sante-et-nutrition.com :

« Que ton alimentation soit ta première médecine » : 400 ans av. JC, Hippocrate mettait en évidence le rôle de la nutrition sur la santé. Aujourd’hui, les études lui donnant raison se comptent par milliers et la place occupée par l’alimentation dans les programmes de santé publique devient de plus en plus centrale.

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L’alimentation moderne se caractérise aussi par des modes de production, de conservation, de préparation et de cuisson appauvrissant la valeur nutritionnelle des aliments. Les besoins nutritionnels sont définis de manière statistique et à partir de référentiels : aussi pertinentes soient-elles, ces valeurs de référence ne demeurent que des moyennes méritant d’être nuancées selon les individus, les situations physiologiques (stress, activité physique accrue, grossesse, âge, maladies…). Il est donc aujourd’hui difficile – pour ne pas dire impossible – de définir à partir du contenu de notre assiette quel est notre état nutritionnel intracellulaire. A l’inverse, la mise en évidence des liens étroits existant entre les déficits en micronutriments et les troubles fonctionnels, synonymes d’une altération de la qualité de vie, ne cessent de s’accroitre : perte de vitalité, troubles du sommeil, stress, blessures ou infections à répétition, inconfort digestif, prise de poids…

Et c’est là où intervient la Micronutrition. Elle permet d’identifier et d’analyser l’ensemble des troubles fonctionnels en rapport avec ces déficits, afin de proposer grâce à l’alimentation une solution globale à des problèmes de santé ponctuels ou récurrents... J’espère ainsi – sans prétention – participer à cette prise de conscience : ce que nous mettons dans notre assiette nourrit les cellules qui nous constituent, si celles-ci ne disposent pas des nutriments dont elles ont besoin, l’apparition de troubles fonctionnels apparaît comme une manifestation logique de ce déséquilibre nutritionnel. Intégrer la nutrition dans une vision holistique et conviviale de la santé. Tout simplement. Bonne lecture à tous et n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou questionnements : ce blog est votre lieu d’échanges autour de la nutrition !



Anthony Berthou

mercredi, 13 mars 2013

La patate douce d'Océanie, originaire d'Amérique

La patate douce consommée en Océanie est d’origine américaine. Elle aurait été ramenée d’Amérique du sud par des bateaux polynésiens, plusieurs siècles avant les explorateurs européens. Plusieurs éléments plaident en faveur d’une diffusion de la patate douce des Amériques vers l’Océanie. C’est en Amérique du sud qu’on trouve les plus anciens restes archéologiques, dont certains pourraient avoir 10 000 ans. La linguistique aussi apporte des indices troublants : dans toute la Polynésie, la patate douce est appelée kumara… Or c’est le nom quechua qui lui est donné au Pérou et en Equateur.

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Pour confirmer cette hypothèse, Caroline Roullier, en thèse à Montpellier au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS et au Cirad, a réalisé plusieurs milliers d’analyses génétiques. Deux groupes distincts ont été trouvés, correspondant aux plantes de la région Pérou-Equateur et à celles d’Amérique centrale et des Caraïbes. Ils ont été comparés avec la signature génétique des formes présentes en Océanie : soit 1200 plantes vivantes et 60 échantillons issus des herbiers du capitaine Cook. La kumara du Pérou est bien l’ancêtre de la patate douce polynésienne. Ce sont les analyses des herbiers du 18ième qui le confirment, puisque des introductions plus tardives de plants de patates douces, importés dans le Pacifique dès le 16ième siècle par les Portugais depuis les Caraïbes et les Espagnols depuis le Mexique, ont recombiné avec les premières kumaras, brouillant progressivement les traces des premiers voyages.

Source : cirad.fr

mardi, 12 mars 2013

L'alu, métal fascinant mais dangereux pour la santé

Les différentes propriétés physiques de l’aluminium – malléable, léger, inoxydable – en font un métal fascinant, précieux dans le secteur de l'architecture. Mais son utilisation dans les emballages, en chimie alimentaire, dans les produits de cosmétique et dans la pharmacopée posent de plus en plus de problèmes. Des études approfondies ont prouvé que l’aluminium, ses composants, ses sels ou ses dérivés sont néfastes pour la santé.


Les meilleurs gisements de bauxite se trouvent sous les tropiques, en Afrique de l'Ouest, en Australie, en Inde et en Jamaïque. Mais c’est à Porto Trombetas dans le nord du Brésil que se situe l’une des mines les plus rentables au monde, aux mains d’une multinationale. Pour l’exploiter, il faut abattre chaque année l’équivalent de 250 terrains de football de forêt humide primaire, essentielle à la biodiversité. Les boues rouges liées à l’extraction sont toxiques, comme l’a montré la catastrophe écologique survenue en Hongrie en 2010.

Ce mardi à 20h50, sur ARTE, on peut voir le documentaire "Planète Alu".