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mardi, 30 avril 2013

Venise construite sur 118 petites îles

Venise, construite sur 118 petites îles, est remarquable par la diversité de ses monuments et par son urbanisme, qui a dû s'adapter aux conditions tout à fait particulières du site. Dans cette lagune, la nature et l'histoire ont été étroitement liées dès le Ve siècle av. J.-C., lorsque les habitants de la Vénétie, pour échapper aux raids barbares, trouvèrent refuge sur les îles sablonneuses de Torcello, de Iesolo et de Malamocco. Ces habitats temporaires devinrent peu à peu permanents, et ce qui avait été à l'origine un refuge de paysans des environs et de marins devint une grande puissance maritime. La petite île du Rialto devint le centre de la nouvelle ville.

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Dans cette mer de l'intérieur qui fut toujours l'objet de menaces, l'une des plus extraordinaires agglomérations du Moyen Âge s'élève sur un petit archipel, presque toutes les petites îles possèdent leur propre habitat, ville, village de pêcheurs ou village d'artisans. Rien ne subsiste de la topographie d'origine de la ville, lorsqu'elle naquit de la fusion de petites îles entre elles ; mais elle a conservé de cette époque ses canaux, comme ceux de la Giudecca, de Saint-Marc et le Grand Canal, ainsi qu'un réseau de petits rii, qui sont les véritables artères de la ville. Dans cet espace irréel, où le concept de terre ferme est aboli, les chefs-d'œuvre de l'un des plus extraordinaires musées d'architecture au monde se sont accumulés pendant plus d'un millénaire.

Source : UNESCO

lundi, 29 avril 2013

Le clou rouillé

Le "clou rouillé" a été attribué à la ville de Marseille. La Fédération des usagers de la bicyclette, qui rassemble 180 associations locales de cyclistes, a décerné le trophée de la pire ville cyclable. A Marseille, les pentes sont rudes, les distances pèsent, le soleil tape. Après tout, personne n’est obligé de se déplacer à vélo. Mais ce moyen de transport, bon marché, simple, fiable, peut rendre bien des services. Le vélo accélère la marche, désenclave un quartier, apaise la ville, dessert les commerces de proximité. La capitale européenne de la culture et son économie ont pour l’instant fait le choix de se passer de cet outil.

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Marseille a été sanctionné, en début d'année, pour avoir négligé de mettre en place des double-sens cyclables, qui évitent des détours aux cyclistes tout en apaisant la circulation. La collectivité aménage des pistes cyclables sur les trottoirs, en gênant les piétons, plutôt que de les placer sur la rue, où elles pourraient déranger les automobilistes.

Source : transports.blog.lemonde.fr

dimanche, 28 avril 2013

Côte Vermeille, images insolites

Une des émissions Cap Sud Ouest pour découvrir un site remarquable du grand Sud-Ouest : du Poitou-Charentes au Languedoc-Roussillon, de l’Aquitaine au Limousin en passant par le Midi-Pyrénées.
Des images insolites sous un angle inédit grâce à la caméra embarquée dans un drone.


Cap Sud- Ouest : La Côte Vermeille par france3aquitaine

samedi, 27 avril 2013

Des photographies d’insectes en train de butiner

La pollinisation de très nombreuses plantes dépend des insectes et réciproquement des milliers d’espèces d’insectes dépendent des plantes à fleurs pour leur survie. Aujourd’hui, 35% de l'alimentation repose sur des plantes pollinisées par les insectes. Les pollinisateurs sont donc la source d’un véritable service écologique. Ce service est d’autant mieux rendu que la diversité des pollinisateurs est importante. Mais ce service est aujourd’hui menacé : l’intensification de l’agriculture, l’urbanisation ou encore les changements climatiques perturbent les populations de pollinisateurs. Si le symbole de cette menace est le déclin de l’abeille domestique, qu’en est-il des espèces sauvages les plus communes qui assurent une grande part du service ? Les scientifiques manquent de données pour répondre à ces questions à l’échelle de la France.

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Le Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en France en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine. Grâce à un protocole simple, reposant sur des photographies d’insectes en train de butiner, l'objectif est de recueillir des données sur un grand nombre de sites dans des environnements variés, accessibles à un grand nombre d’observateurs. Il s'agit sur une espèce de fleur définie, en au moins 20 minutes d'observation, de photographier un maximum d'insectes appartenant à des espèces différentes. L'objectif est d'obtenir une photo par espèce, de qualité suffisante pour différencier une espèce des autres espèces photographiées. L'ensemble de ces photos constitue une collection. Le participant dépose ensuite ses photos sur un album virtuel en ligne. Dans un second temps, il identifie aussi précisément que possible chaque espèce à l’aide d’une clé d’identification en ligne. L’ensemble des données est utilisé par les spécialistes pour une analyse spatiale des réseaux de pollinisateurs en France.

Pour participer à ce projet, on peut consulter le site : spipoll.org

vendredi, 26 avril 2013

Sauvages de ma rue

Participer au programme Sauvages de ma rue permet de fournir des données qui permettront d'avancer sur la connaissance de la biodiversité végétale en ville. Mais c'est aussi un programme qui permet de se former à la botanique par étape, car l'éventail des plantes communes en ville est plus restreint que dans les zones naturelles.

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La participation est simple: il faut rechercher sur une portion de trottoir la présence de 240 espèces de plantes, dire dans quels milieux elles poussent, et envoyer les données aux scientifiques.

Pour plus d'infos sur ce projet on peut consulter le site tela-botanica.org

jeudi, 25 avril 2013

Le stress serait bénéfique pour la santé

Le stress a mauvaise réputation. Cependant, à petites doses, il serait bénéfique pour la santé et permettrait d’affronter les difficultés quotidiennes. Des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley ont détaillé dans une étude, publiée dans la revue eLife, comment un stress modéré peut agir sur le cerveau et améliorer les performances chez le rat.

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Immobiliser les rats dans leur cage pour quelques heures, ce stress modéré aboutit à la sécrétion d’une protéine appelée facteur de croissance des fibroblastes 2 (FGF2) par les astrocytes. Ces derniers constituent une famille de cellules gliales particulières connues jusqu’ici pour maintenir et protéger les neurones. Ces résultats montrent qu’elles auraient également un rôle critique dans la régulation des fonctions cérébrales et dans la gestion du stress. Les chercheurs ont démontré que le FGF2 aboutissait à la libération d’une hormone appelée corticostérone. Cette dernière induit la prolifération de cellules nerveuses dans l’hippocampe, une région cérébrale qui joue un rôle central dans la mémoire. Les auteurs ont observé que la mémoire des rats ne changeait pas après deux jours, mais se perfectionnait deux semaines après le test. « Il faut un peu de temps pour que les nouvelles cellules deviennent matures et fonctionnent correctement », explique Daniela Kaufer, directrice de l’étude. Elle ajoute que « dans l’environnement, des situations de stress modéré se produisent très régulièrement. Elles permettent aux animaux d’être en alerte constante et de faire face à différentes situations. »

Source : futura-sciences.com

mercredi, 24 avril 2013

Participer à Vigie-flore

Voici l'invitation participative de Vigie-Nature : si vous êtes compétent en botanique et si vous avez des disponibilités sur un ou plusieurs jours entre les mois d'avril à août, alors participez avec nous à ce projet national dont le but est de comprendre l'impact des activités humaines et des changements globaux sur la flore commune de France. Nous avons prévu plusieurs outils qui vous aideront dans l'identification de certaines espèces. Plus vous serez nombreux à nous rejoindre et plus nos synthèses seront fiables et utilisables par les pouvoirs publics pour améliorer leur gestion de la biodiversité.

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Pour participer au programme Vigie-flore, il faut choisir une maille non-attribuée à inventorier sur la carte des mailles de 1 km², espacées de 10 km. Chaque maille contient 8 placettes, chacune formant un rectangle de 10m². Il faudra localiser le plus précisément possible un maximum de placettes et y inventorier la flore. Plusieurs sont disponibles en Gironde sur Le Porge, Lacanau, Hourtin ... Une maille nécessite 2 jours de terrain au minimum, cela dépendra de l'accessibilité des placettes, de leur richesse spécifique et des compétences en botanique de l'enquêteur.


Pour plus d'informations, on peut consulter le site vigienature.mnhn.fr

mardi, 23 avril 2013

Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année

Le niveau des océans s’élève de 1,8 millimètre chaque année. 1,1 mm est dû au réchauffement climatique provoquant la dilatation de l’eau des océans et la fonte des glaciers. Une équipe de scientifiques vient de publier dans Nature Geoscience, un résultat de recherche montrant que les 0,7 mm manquant provenaient de la consommation humaine d’eau douce, l'extraction des eaux souterraines pour l'irrigation et les utilisations domestiques et industrielles. Cette eau une fois utilisée pour la plupart s’évapore et retourne dans les nappes phréatique. Une part importante s’écoule cependant via les rivières et les fleuves et se jette dans les océans.

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Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.

Source : nature.com

lundi, 22 avril 2013

PlanetSolar DeepWater

Parti de La Ciotat, ce 8 avril 2013, le vaisseau solaire MS Tûranor PlanetSolar a vogué à travers la Méditerranée pour ensuite franchir le détroit de Gibraltar, longer les côtes africaines pour faire escale à Rabat, capitale du Maroc, entre le 16 et le 20 avril puis reprendre la mer cette semaine pour atteindre les Açores avant la traversée de l'Atlantique. L'expédition PlanetSolar DeepWater met les caractéristiques du plus grand catamaran solaire jamais conçu au service des chercheurs de l’Université de Genève pour mener une campagne unique de mesures physiques et biologiques, sans émissions de carbone, le long du Gulf Stream. Cette aventure scientifique vise à améliorer la compréhension des interactions entre l’océan et l’atmosphère et sensibiliser le grand public à la complexité des changements climatiques et à leurs impacts. La traversée de la Méditerranée la semaine dernière a été l'occasion de tester les différents instruments avant la remontée de le l'Atlantique.

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L’expédition PlanetSolar DeepWater explora les processus océaniques interagissant avec l’atmosphère en effectuant des mesures dans l’eau et dans l’air sur plus de 8000 km le long du Gulf Stream. Ce courant océanique contribue à véhiculer la chaleur des tropiques jusqu’aux régions polaires dans l’Atlantique Nord, fonction qui lui vaut d’être l’un des plus importants régulateurs du climat européen et nord-américain. Lors de cette expédition, une attention particulière sera portée aux vortex océaniques, des tourbillons qui véhiculent de grandes quantités d’énergie, ainsi qu’aux zones de formation d’eaux profondes, des lieux stratégiques où les eaux de surface plongent vers les grands fonds marins, contribuant à alimenter ce que l’on appelle communément le « tapis roulant océanique » – un courant global en trois dimensions qui relie tous les bassins océaniques de la planète.

On peut suivre l'expédition sur le site planetsolar.org

dimanche, 21 avril 2013

Naturopolis

Documentaire de Bernard Guerrini et Mathias Schmitt diffusé sur Arte ce dimanche 21 avril 2013 à 20h45


Naturopolis - New York, la révolution verte par Telerama_BA

samedi, 20 avril 2013

Compléments alimentaires, une pilule qui passe mal

Compléments alimentaires, une pilule qui passe mal, reportage ce dimanche 21 avril à 15:53 sur France 5.

Article de Virginie Félix sur le site television.telerama.fr : leurs boîtes sont pleines de promesses. Capables de vous faire miroiter « 74 % de bonne humeur en plus ». Au rayon parapharmacie, elles sont légion (trois mille références au bas mot), ces gélules pour raffermir la peau, fortifier les cheveux, mieux dormir ou moins manger, que l'on gobe en pensant se faire du bien. Après dix ans de tergiversations, Bruxelles a adopté, fin 2012, une stricte réglementation des allégations de santé que peuvent brandir les fabricants de ces compléments alimentaires.

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Cette enquête, au risque de balayer large, fait le point sur les paradoxes, dérives et zones d'ombre d'un secteur qui se situe dans un angle mort, hors du champ de compétences de l'Agence du médicament comme de celui des autorités en charge de la sécurité alimentaire. Elle donne à entendre le blues du petit producteur ariégeois, fumasse contre le nouveau règlement européen qui lui interdit de communiquer sur les vertus sédatives de ses tisanes au coquelicot — alors même qu'un fabricant de chewing-gum reste autorisé à dire que ses gommes sont bonnes pour les dents. Elle nous entraîne en Chine, nouvel eldorado pour un producteur français de pilules minceur, qui a trouvé là-bas une plante miracle, le konjac. Avant de se concentrer sur la face obscure du marché, la vente sur Internet de coupe-faim et de pilules érectiles. Un trafic dont deux chercheuses de l'université de Toulouse, dans le rôle des lanceuses d'alerte, pointent les réels dangers pour la santé des consommateurs. Un business qu'une responsable des douanes décrit comme plus fructueux que celui des stupéfiants.

vendredi, 19 avril 2013

Va prendre tes leçons dans la nature

« Va prendre tes leçons dans la nature, c'est là qu'est notre futur » conseillait Léonard de Vinci. Au XVième siècle, son observation de la nature lui permet d'esquisser ce qui deviendra la voiture, le sous-marin ou l'hélicoptère. Son conseil sert de socle à une science en pleine expansion, le biomimétisme. Grâce aux milliards d'années d'évolution de notre environnement, les organismes vivants résolvent des problèmes complexes, dont on peut tirer de précieux enseignements. Le biomimétisme consiste à observer les modèles existants dans la nature, à tenter d'en comprendre l'intelligence et à étudier la possibilité d'en reproduire les formes, les matériaux ou les processus.

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En 1948, Georges de Mestral, ingénieur suisse, remarqua au retour de ses promenades qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et aux poils de son chien. Il les examina et découvrit la possibilité de faire adhérer deux matériaux de façon simple et réversible. Il développa rapidement la bande auto-agrippante et breveta son idée en 1951. De Mestral nomma son invention "velcro" pour « velours » et « crochets » . Un système dont les applications sont devenues très nombreuses.

Source : ddmagazine.com

jeudi, 18 avril 2013

100 000 séismes

Chaque année, environ 100 000 séismes sont enregistrés sur la planète. C'est le risque naturel majeur le plus meurtrier et qui cause le plus de dégâts.

Un séisme d'une magnitude comprise entre 7,5 et 7,8 a frappé, ce mardi 16avril 2013, le sud-est de l'Iran.
L'épicentre du séisme est situé à 80 km au nord de la ville de Saravan, près de la frontière avec le Pakistan, et s'est produit à une profondeur de 15,2 kilomètres. Dans la ville de Saravan, un Iranien a témoigné à la BBC Persian : "Le tremblement de terre a été gravement ressenti. La vieille ville et le principal centre sportif ont été malheureusement détruits". Dans la ville de Zahedan, capitale du Sistan-Balouchistan, un témoin raconte que les habitants ont quitté leur maison et se sont réfugiés dans les parcs et les rues. Déjà le 9 avril, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé une zone rurale du sud-ouest de l'Iran. La secousse n'avait pas endommagé la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule de ce pays, construite à une centaine de kilomètres au nord de l'épicentre. Situé sur plusieurs failles sismiques importantes, l'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.

Source : AFP et Le Monde

mercredi, 17 avril 2013

Très contreversé projet de barrage en Ethiopie

Le rapport sur les impacts hydrologiques du barrage et des projets d'irrigation en Ehtiopie, nommé Gibe III, publié par le Centre d'études africaines de l'université d'Oxford prévoit que le projet Kuraz Sugar du gouvernement éthiopien provoquera une baisse de 22 mètres du niveau des eaux du lac Turkana, le plus grand lac du monde en milieu désertique. La majeure partie de la faune aquatique, vitale pour les Turkana et autres tribus riveraines, sera détruite. Les Bodi, les Kwegu et les Mursi sont expulsés de force pour faire place au projet Kuraz et conduits dans des camps de réinstallation où ils sont sommés de vendre leurs troupeaux et de ne conserver que quelques têtes de bétail. On a annoncé aux Bodi qu'ils ne bénéficieraient de l'aide alimentaire que lorsqu'ils auront accepté d'être déplacés.

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Le rapport sur la catastrophe humanitaire et le conflit armé régional imminents dans la région transfrontalière d'Ethiopie, du Kenya et du Soudan publié par le Groupe de travail sur les ressources africaines, conclut que 200 000 autochtones d'Ethiopie et 300 000 du Kenya souffriront des impacts irréversibles du barrage et des plantations. Il indique que le barrage interrompra la crue naturelle de la rivière Omo, que son écoulement sera réduit de 60 à 70% et que les moyens de subsistance des tribus riveraines et des plaines seront anéantis. Il prédit un "conflit interethnique majeur".

Le rapport sur les impacts en aval du barrage Gibe III en Ethiopie publié par International Rivers annonce que les changements de régime hydrologique dus au barrage et l'irrigation associée pour les plantations qui utiliseront des fertilisants, conduiront à tuer toute vie dans certaines zones de l'Omo. Le rapport établit que "la destruction des moyens de subsistance dans l'Omo inférieur et la coercition nécessaire pour s'approprier les terres et les remplacer par des plantations agricoles affectera gravement la vie de 200 à 300 000 riverains autochtones". Il appelle à la cessation des financements du barrage.

Source : notre-planete.info

mardi, 16 avril 2013

Vives critiques

Les rapports rendus, il y a une semaine, demandent des aménagements substantiels du projet de plate-forme aéroportuaire appelée de Notre Dame des Landes à Nantes. S'agissant de l'augmentation du trafic, qui justifierait le transfert de l'actuel aéroport, la commission demande une nouvelle évaluation des coûts de réaménagement de l'aéroport actuel Nantes Atlantique, la réduction de l'emprise du futur Aéroport du Grand-Ouest (AGO), les justifications économiques, la nécessité de relier Nantes aux grandes métropoles européennes, le développement des transports à l'échelle des deux régions concernées, Pays-de-la-Loire et Bretagne.

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Les experts scientifiques chargés d'évaluer "la méthode de compensation des incidences sur les zones humides", et le groupe en charge de "l'expertise de l'impact sur l'agriculture" ont aussi émis des critiques au dossier de futur aéroport. Les experts scientifiques remettent en question la validité du calcul de compensation des zones humides, quelque 98 % de la surface du futur aéroport. Au lieu de remplacer un hectare de zone humide par deux hectares, dite méthode de "compensation surfacique", il était proposé d'étudier les services rendus en termes de biodiversité, de botanique, d'hydrologie sur une surface donnée et de chercher à les remplacer sur une surface qui pourrait être plus réduite. Cette méthode dite de "compensation fonctionnelle", expérimentale sur une grande superficie, n'a certes pas été condamnée par les experts. Mais ils ont remis en question les critères, les modes de calcul et en ont pointé les risques d'échec. S'agissant des agriculteurs, la commission qui leur était dédiée a, elle, alerté sur les conséquences de la construction d'AGO sur l'agriculture, avec la disparition d'exploitations. Une sorte de double peine puisque cette perte de terres agricoles s'accompagne, selon les auteurs du rapport, de "l'incidence de la compensation environnementale sur l'agriculture". Là encore, estiment-ils, il faut réduire l'impact du projet.

Source : lemonde.fr

lundi, 15 avril 2013

Quel avenir pour le vin de Bordeaux en 2050 ?

Selon une étude publiée ce lundi 8 avril dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les changements climatiques vont modifier en profondeur la répartition géographique des régions productrices de vin dans le monde d'ici 2050. La surface de terres propices à la culture de la vigne "va se réduire dans de nombreuses régions traditionnellement productrices de vin, comme la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône, ainsi qu'en Toscane en Italie".

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En observant 4 modèles scientifiques différents concernant le réchauffement climatique, selon la version la plus optimiste, la baisse de surface de terres favorables ne serait que de 39 % en Europe, le pire scénario fait état d'une chute de 86 % et selon la version médiane, cette surface va se réduire de 68 % en 2050. Les terroirs du Chili, de Californie, d'Australie et des régions d'Europe méridionale vont être les plus touchés par ces changements. A l'inverse, l'Europe du nord, le nord des Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande pourraient devenir d'importants producteurs de vin. Les viticulteurs des régions traditionnelles pourront tenter de ralentir le processus en plantant des vignes plus en altitude, en cultivant des cépages plus résistants ou en recourant à des méthodes d'arrosage. "D'ici une vingtaine d'années l'industrie viticole sera très différente d'aujourd'hui en terme de répartition géographique et de techniques d'élaboration des vins", avance M. Hannah, principal auteur de l'étude. Mais les chutes de précipitations et les éventuelles périodes de sécheresse seront vraisemblablement trop importantes pour continuer à cultiver de la vigne dans bon nombre de ces régions traditionnelles.

Source : lemonde.fr

dimanche, 14 avril 2013

Nourrir la planète

Depuis longtemps, les populations des pays riches tiennent pour acquis ce qu'ils mettent sur leurs tables. On va au supermarché et tout est là : des aliments des quatre coins du monde. Mais cette abondance tire peut-être à sa fin. Nos ressources naturelles diminuent, alors que la demande pour les denrées alimentaires ne cesse de croître. Nous sommes 7 milliards d'humains sur terre, et nous serons 9 milliards en 2050. Comment nourrir tout ce monde ?


Nourrir la planète ou la planète peut-elle nous... par non-merci

Des experts nous disent que nous sommes à la veille d'une crise alimentaire mondiale et que l'enjeu des guerres de demain pourrait bien être l'eau et les aliments plutôt que le pétrole et le territoire. Ce documentaire de la BBC adapté par l'équipe de la Semaine verte est une rediffusion de l'émission diffusée les 5 et 6 mars 2011.

Source : radio-canada.ca

samedi, 13 avril 2013

Une expédition scientifique pour observer le coelacanthe

Une expédition scientifique tente d'observer le coelacanthe, une espèce de poisson rare et méconnue dont l'âge est estimé à 370 millions d'années, un animal si rare et si ancien que les biologistes marins l'ont longtemps cru éteint. Le biologiste marin et photographe Laurent Ballesta part dans le cadre d’une mission scientifique en compagnie d’une équipe de plongeurs spécialement entrainée aux grandes profondeurs, de chercheurs de l’institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity) et de six scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS.

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L’équipe compte mener une étude génétique de ces poissons des profondeurs. Ce qui implique de s'en approcher suffisamment pour prélever un peu du mucus qui recouvre son corps. S’ils y parviennent, les chercheurs pourront également tenter de placer des balises acoustiques afin de suivre les déplacements de quelques individus. Ce projet Gombessa vise également à étudier la biomotricité de l’animal afin de comprendre précisément de quelle manière il utilise ses nageoires. Ces dernières intéressent particulièrement les biologistes car elles constituent un intermédiaire évolutif entre des nageoires et des pattes. En effet, le coelacanthe porte en lui les traces du passage des poissons aux premiers vertébrés terrestres à quatre pattes (tétrapodes) durant le dévonien il y a environ 370 millions d’années. Cet étrange poisson possède également une poche de gaz aux parois épaissies qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

vendredi, 12 avril 2013

Les oméga-3 ont différents effets bénéfiques sur la santé

Dans les années 1970, deux médecins danois se sont rendu compte que les populations du Groenland vivaient plus longtemps et développaient moins de maladies cardiovasculaires. Ceci serait dû à leur régime alimentaire. Les Inuit consomment effectivement très peu de viande et se nourrissent presque exclusivement de poisson. Ils absorbent 147 kg de poisson par personne et par an, contre 7 kg pour un Américain moyen, et encore moins pour un Européen.

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Les poissons gras tels que le saumon, le thon ou la sardine, sont très riches en oméga-3. Ces derniers sont des acides gras poly-insaturés et sont essentiels, car notre organisme ne peut pas les fabriquer. Les oméga-3, dont les deux principaux sont l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), doivent donc être fournis par l'alimentation. L’huile de poisson en est une source riche.

Les oméga-3 présentent différents effets bénéfiques sur la santé, ils augmentent la plasticité des cellules et améliorent la transmission de l’influx nerveux. De nombreux travaux ont également mis en évidence une action anti-inflammatoire des oméga-3. Ils limiteraient l’hyperactivité des lymphocytes T afin d’éviter les risques d’inflammation. Une étude récente, publiée dans Journal of Leukocyte Biology, a souligné un nouveau rôle de ces précieux acides gras, qui viendraient renforcer le système immunitaire.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 11 avril 2013

Je vais vous conter une fable peu banale

La Fourmi est la Cigale (mais vit dans une ruche)
Je vais vous conter une fable peu banale

Voyez que la Fourmi est aussi Cigale
Ah, la bise n'était pas encore venue :
et pour ne pas se trouver dépourvue
une fourmi avait commandé des bûches
afin de chauffer la vieille petite ruche
de Maya l'Abeille, que pour un bon prix
il y a quelques temps, elle avait acquis.
Quel travail ! Certes le bois était bien sec,
qualité au combien intrinsèque
d'un bon combustible, pour le stocker...

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Et elle avait fini enfin par tout le rentrer.
Après quelques trucs à faire dans la maison
elle pourrait jouir de l'arrière-saison,
enfin se métamorphoser en cigale
et aller, par exemple, à un festival.

Il faut dire qu'elle aime bien chanter.
Elle aurait tort de ne pas en profiter.
Et oui ! Elle irait chanter, ne vous déplaise !
Et peut-être danser, j'en suis fort aise !!
Et boire quelques bières au comptoir.
À vrai dire, elle ne pensait pas avoir
besoin d'un tel volume pour chauffer
en passant commande, ça l'avait décoiffée.
Ah, elle se souvenait du premier hiver
où elle avait consommé vingt stères
(pour difficilement obtenir seize à l'intérieur).
Elle avait alors entrepris l'isolation
des murs, de la cave et des plafonds
et elle avait même maintenant
fait installer un poêle plus performant.
Mais l'année suivante, après les travaux
alors qu'elle envisageait un voyage à Bornéo
que constata-t-elle, notre petite fourmi ?
Que tout son stock de bois... Ô infamie,
avait, aux premiers jours du printemps
disparu, été effacé au moins tout autant
que précédemment. En voici la raison :
il a fait 22 degrés tout l'hiver dans la maison.
Victor LUMINEAU

Source : ceder-provence.fr