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samedi, 20 avril 2013
Compléments alimentaires, une pilule qui passe mal
Compléments alimentaires, une pilule qui passe mal, reportage ce dimanche 21 avril à 15:53 sur France 5.
Article de Virginie Félix sur le site television.telerama.fr : leurs boîtes sont pleines de promesses. Capables de vous faire miroiter « 74 % de bonne humeur en plus ». Au rayon parapharmacie, elles sont légion (trois mille références au bas mot), ces gélules pour raffermir la peau, fortifier les cheveux, mieux dormir ou moins manger, que l'on gobe en pensant se faire du bien. Après dix ans de tergiversations, Bruxelles a adopté, fin 2012, une stricte réglementation des allégations de santé que peuvent brandir les fabricants de ces compléments alimentaires.
Cette enquête, au risque de balayer large, fait le point sur les paradoxes, dérives et zones d'ombre d'un secteur qui se situe dans un angle mort, hors du champ de compétences de l'Agence du médicament comme de celui des autorités en charge de la sécurité alimentaire. Elle donne à entendre le blues du petit producteur ariégeois, fumasse contre le nouveau règlement européen qui lui interdit de communiquer sur les vertus sédatives de ses tisanes au coquelicot — alors même qu'un fabricant de chewing-gum reste autorisé à dire que ses gommes sont bonnes pour les dents. Elle nous entraîne en Chine, nouvel eldorado pour un producteur français de pilules minceur, qui a trouvé là-bas une plante miracle, le konjac. Avant de se concentrer sur la face obscure du marché, la vente sur Internet de coupe-faim et de pilules érectiles. Un trafic dont deux chercheuses de l'université de Toulouse, dans le rôle des lanceuses d'alerte, pointent les réels dangers pour la santé des consommateurs. Un business qu'une responsable des douanes décrit comme plus fructueux que celui des stupéfiants.
Article de Virginie Félix sur le site television.telerama.fr : leurs boîtes sont pleines de promesses. Capables de vous faire miroiter « 74 % de bonne humeur en plus ». Au rayon parapharmacie, elles sont légion (trois mille références au bas mot), ces gélules pour raffermir la peau, fortifier les cheveux, mieux dormir ou moins manger, que l'on gobe en pensant se faire du bien. Après dix ans de tergiversations, Bruxelles a adopté, fin 2012, une stricte réglementation des allégations de santé que peuvent brandir les fabricants de ces compléments alimentaires.
Cette enquête, au risque de balayer large, fait le point sur les paradoxes, dérives et zones d'ombre d'un secteur qui se situe dans un angle mort, hors du champ de compétences de l'Agence du médicament comme de celui des autorités en charge de la sécurité alimentaire. Elle donne à entendre le blues du petit producteur ariégeois, fumasse contre le nouveau règlement européen qui lui interdit de communiquer sur les vertus sédatives de ses tisanes au coquelicot — alors même qu'un fabricant de chewing-gum reste autorisé à dire que ses gommes sont bonnes pour les dents. Elle nous entraîne en Chine, nouvel eldorado pour un producteur français de pilules minceur, qui a trouvé là-bas une plante miracle, le konjac. Avant de se concentrer sur la face obscure du marché, la vente sur Internet de coupe-faim et de pilules érectiles. Un trafic dont deux chercheuses de l'université de Toulouse, dans le rôle des lanceuses d'alerte, pointent les réels dangers pour la santé des consommateurs. Un business qu'une responsable des douanes décrit comme plus fructueux que celui des stupéfiants.
05:38 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, médecine, alimentation
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