lundi, 28 février 2011
A la découverte d’une autre Afrique
Il y a cinquante trois pays africains et chacun est unique. Avec sa population de plus d'un milliard d'habitants, le continent qui a vu naître l'Homo sapiens et qui détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique au monde est aussi le plus diversifié, ethniquement et culturellement. Le journaliste anglais Jonathan Dimbleby a traversé du nord au sud ce continent et nous convie à un voyage de 10000km.
Arte diffuse en trois épisodes d'une heure de 16h40 à 17h40, ce mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 mars 2011 le documentaire «A la découverte d’une autre Afrique»
Épisode 1
Le périple de Jonathan Dimbleby débute au Sahara. Dans la capitale du Mali, Bamako, la ville d’Afrique à la plus forte croissance, il va à la rencontre d’une population qui refuse de dépendre des maiges subsides de l'aide internationale et qui préfère créer des réseaux éducatifs et commerciaux, forte d'une ingéniosité surprenante. Ce périple se termine au Nigéria où il profite des talents créatifs de quelques unes des stars de la musique les plus en vue du continent. Il aura rencontré des femmes qui gagnent leur autonomie, des jeunes qui formés à l'étranger reviennent au pays pour participer à son développement, des Africains fiers de leurs racines
Épisode 2
Jonathan Dimbleby parcourt plus de 3000 kilomètres à travers la vallée du Rift. Depuis l’Éthiopie, il découvre les grands progrès réalisés pour endiguer de futures famines. Au Kenya, il observe l’impact des téléphones mobiles qui sont en train de révolutionner les petites entreprises tout comme la vie des tribus Massaï. Il découvre comment la technologie peut contribuer à préserver des cultures multiséculaires.
En Tanzanie, il se joint à un match de football avec les membres de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme et à Dar-es-Salaam, il va au devant des enfants de la rue.
Épisode 3
Toujours à la recherche des histoires révélatrices de l’Afrique contemporaine, dans la dernière étape de son odyssée longue de 10000km. Jonathan Dimbleby se déplace du Congo à Durban. Il découvre comment des milliards de dollars provenant de Chine ont permis le redémarrage de l’économie africaine qui dépendait autrefois de l’aide et des investissements occidentaux. Au détour de la Zambie, Jonathan survit à une séance d’entraînement avec le champion du monde de boxe Esther Phiri et rencontre Hugh Masekela avec qui il partage sa vision de la renaissance de l’Afrique émergente.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bbcfrance.fr
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, environnement, documentaire, planète, commerce
dimanche, 27 février 2011
Histoire humaine et comparée du climat
Interview vidéo d'Emmaneul Le Roy Ladurie à la suite de la publication du troisième tome d'une «Histoire humaine et comparée du climat», qui étudie la période de réchauffement du XXè siècle, de 1860 à nos jours. Emmanuel Le Roy Ladurie a été le premier historien à s'intéresser à l'histoire du climat. Il constate un réchauffement climatique beaucoup plus vif à partir de 1980 et ses recherches confirment un dérèglement du climat.
Pour en savoir plus sur ce livre, on peut se connecter sur le site lefigaro.fr
05:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vidéo, livre, climat, histoire, sciences humaines, changement climatique
samedi, 26 février 2011
L'histoire des points de basculement
En analysant les carottes glaciaires retirées de couches de glace de plus de 3 kilomètres d'épaisseur au Groenland, les scientifiques obtiennent des informations sur les températures et le climat d'il y a 140 000 ans. Les changements climatiques les plus brutaux en dehors de la fin de l'ère glaciaire sont une série de changements climatiques durant lesquels la température a soudainement augmenté de 10 à 15 degrés en moins de 10 ans. Cet état dura environ 1000 ans, puis, soudainement, la température a de nouveau baissé et le climat a de nouveau changé. Cela s'est passé plusieurs fois pendant les périodes glaciaires et ces changements climatiques sont appelées des évènements Dansgaard-Oeschger en l'honneur des chercheurs qui les ont découverts et décrits.
Un changement aussi dramatique et soudain d'un état climatique à un autre est appelé un point de basculement. Cependant, les causes sous-tendant ces changements ne sont pas connues, et les chercheurs n'ont pas encore réussi à les reproduire dans les modèles climatiques modernes. De nouvelles recherches de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague montrent que ce changement pourrait être dû à l'accumulation de causes non liées les unes aux autres, ce qui rend les prévisions difficiles.
Pour en savoir plus, on peut consulter les sites notre-planete.info et futurquantique.org
05:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, planète, histoire, groenland, sciences
vendredi, 25 février 2011
L'agriculture biologique progresse
D'après les premières estimations, les surfaces cultivables exploitées en agriculture biologique ont augmenté de 23,5% en 2010 par rapport à 2009. Ainsi, fin 2010, la France comptait 836 000 ha conduits en agriculture biologique : environ 261 000 en conversion (dont 158 000 en conversion de 1ère année) et 576 000 en bio.
Deux tiers des exploitations bio sont concentrées dans 7 régions. la région Rhône-Alpes reste la première région de France en termes d'exploitations bio avec environ 2 300 exploitations bio. Elle est suivie du Languedoc-Roussillon (environ 2 200 exploitations) et de la région Midi-Pyrénées (environ 2 100). D'après les estimations, cette dernière est, avec l'Aquitaine, la région ayant gagné le plus grand nombre d'exploitations bio supplémentaires en 2010 : plus de 500 nouveaux producteurs engagés en 2010 tant en Midi-Pyrénées qu'en Aquitaine.
Les motivations des consommateurs de produits biologiques sont :
- « préserver ma santé » (91 % des interrogés) ;
- « la qualité et le goût des produits » (89 %) ;
- « la sécurité » (87 %) ;
- « préserver l'environnement » (86 %) ;
- des « raisons éthiques » (62 %).
Pour en savoir plus, on peut lire le dossier de presse publié sur le site de l'Agence Bio
05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bio, agriculture biologique, aquitaine, roussillon, pyrénées orientales
jeudi, 24 février 2011
Comment éliminer la mouche
Comment éliminer la mouche qui empêche son ami le jardinier de dormir ? C'est la question que se pose l'ours de la fable de La Fontaine ' L'Ours et l'Amateur des jardins '. L'animal répond en écrasant l'insecte au moyen d'un pavé. Et le poète de qualifier l'ours de mauvais raisonneur.
...
Les voilà bons amis avant que d'arriver;
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble:
Et bien qu'on soit, à ce qu'il semble,
Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'ours en un jour ne disait pas deux mots,
L'homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'ours allait à la chasse, apportait du gibier;
Faisait son principal métier
D'être un bon émoucheur, écartait du visage
De son ami dormant ce parasite ailé
Que nous avons mouche appelé.
Un Jour que le vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'ours au désespoir; il eut beau la chasser.
«Je t'attraperai bien, dit-il, et voici comme.»
Aussitôt fait que dit: le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur,
Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche;
Et non moins bon archer que mauvais raisonneur,
Raide mort étendu sur la place il le couche.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
Afin de mesurer la portée philosophique de cette leçon, il faut identifier le défaut du raisonnement de l'ours ; et développer un concept de raison pratique. L'ours de la fable n'agit pas sans raisonner, pas plus qu'il ne manque de principes ; il agit selon une rationalité unilatérale, sur la base d'une définition incomplète des buts à atteindre par son intervention. Se dessine alors une troisième voie, qui consiste à concevoir la raison pratique comme une capacité à déterminer l'action à accomplir par le truchement d'une délibération pondérée. C'est cette troisième voie qu'explore le philosophe Vincent Descombes dans son essai de philosophie pratique « Le raisonnement de l'ours ».
On peut lire la fable complète sur le site lafontaine.net
05:24 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ours, fable, philosophie, jardinier
mercredi, 23 février 2011
Le maté vert est un puissant stimulant
Le maté vert du Brésil ou mate verde est l’un des nombreux trésors de la flore brésilienne. Les feuilles des jeunes arbres contiennent de la caféine. Aussi, le maté vert est un puissant stimulant de l’activité physique et mentale qui agit sur les muscles et favorise le travail intellectuel. Les peuples indigènes en consommaient autrefois sous forme d’infusion pour ses qualités gustatives et son pouvoir d’augmenter la résistance physique tout en diminuant la sensation de faim. Mais le maté vert est également utilisé traditionnellement pour la toilette et pour embellir la peau et les cheveux. Sa teneur riche en tanins lui confère un grand pouvoir astringent et procure à la peau une agréable sensation de fraîcheur.
Le maté vert est très populaire en Amérique du Sud, ses feuilles séchées et torréfiées sont traditionnellement préparées en infusion, comme substitut du thé. Cette boisson est délicieusement amère, elle est consommée chaude ou froide, avec ou sans sucre selon le goût. On peut l'additionner de jus de citron.
Extrêmement riche en vitamines, trois fois plus que le thé, le maté vert est aussi très riche en minéraux (fer, potassium, magnésium…). Au Brésil, le Maté est utilisé contre les migraines, les rhumatismes, et les fatigues passagères.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site greenbeaute.com
06:05 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : thé, brésil, amérique du sud, citron, vitamines, minéraux, flore
mardi, 22 février 2011
Où va le monde ?
Selon Edgar Morin, le destin de l'identité humaine se joue dans la crise planétaire actuelle. "Plus que jamais, nous ne savons ce qui arrive et c'est cela qui arrive ", sa réflexion l'a conduit à revisiter la notion de prospective. " Où va le monde ? "Comment envisager les rapports du passé, du présent et de l'avenir ? Que valent les idéologies politiques du XXième siècle face aux nouveaux enjeux ?
«... au sein même des périodes noires des graines d’espoir surgissent. Apprendre à penser cela, voilà l’esprit de la complexité.»
“C'est la notion de science qui doit passer à un niveau de complexité, de richesse, de lucidité plus élevé. A mon sens la nouvelle écologie généralisée, science des interdépendances, des interactions, des interférences entre systèmes hétérogènes, science au-delà des disciplines isolées, science véritablement transdisciplinaire, doit contribuer à ce dépassement.”
06:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edgar morin, livre, écologie, planète, avenir, sciences
lundi, 21 février 2011
L’écureuil, porte bonheur...
Tous les peuples nomades entretiennent un rapport particulier avec le monde des animaux. Les Tsiganes ne font pas exception à cette règle : ils savent se mettre au diapason des infinis mystères de la vie animale, minérale et végétale ; leur sensibilité est proche de celle des druides et des guérisseurs.
L’écureuil, le romen morga des tsiganes, est un porte bonheur. Il fait partie de ces animaux familiers que l’on rencontre fréqemment au détour d’un chemin, en pleine campagne, ou au sommet d’un arbre, dans la forêt. C’est un symbole de prudence, de prévoyance et de prospérité. Sa couleur, tout comme celle du renard, lui assure la protection des esprits du feu.
07:25 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écureuils, animaux, vie, foret
dimanche, 20 février 2011
Sotra Facula, un volcan de glace sur Titan
Le radar de la sonde Cassini a permis de connaître les altitudes d'une étrange montagne identifiée depuis des années sur Titan, le principal satellite de Saturne. Sotra Facula culmine à 1500m et ressemble à l'Etna. Il présente toutes les caractéristiques attendues pour un volcan de glace.
Les seules différences avec un volcan terrestre, c'est sa composition et la température. Par -180°C, la glace tient lieu de roche pour constituer la croûte de Titan. L'eau, initialement liquide venue des profondeurs, remplace les roches en fusion, faisant office de « lave ». Le méthane serait éjecté sous forme gazeuse, ce qui lui permet de se mélanger à l'atmosphère.
Les données radar de la sonde Cassini ont été reconstituées en 3D pour fournir une vue plus compréhensible aux chercheurs. L'animation a été créée à partir de cette vue et offre un survol de ce qui est peut-être le premier volcan clairement identifié à la surface de Titan.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site cieletespace.fr
06:32 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espace, méthane, volcan, géologie, eau, animation
samedi, 19 février 2011
La gastronomie est indissociable de la Gironde
La gastronomie est indissociable de la Gironde. Sauternes, Saint-Emilion, Pomerol, Médoc... 57 appellations de vins de Bordeaux qui font rêver le monde entier et mettent en valeur un terroir savoureux.
Si on les consomme avec modération, les Bordeaux rouges sont excellents avec des fromages comme le Camembert, Brie et Roquefort, avec de la viande rouge ou de la volaille grillée.
Les vins blancs secs sont parfaits à l'apéritif et vont très bien avec les fruits de mer. Les vins doux sont servis au dessert, mais on apprécie aussi le Sauternes à l'apéritif.
Les vins de Bordeaux tirent leur nom de la ville dont les vignes sont cultivées dès sa périphérie et sur environ 80 kilomètres en tout sens. Le plus grand estuaire d'Europe, les rives et coteaux des trois rivières, Gironde, Garonne et Dordogne créé un environnement approprié au développement du raisin et du vin. Le climat à Bordeaux est tempéré avec un hiver court et un degré d'humidité suffisant en raison de la proximité avec l'océan Atlantique.
L'homme produit du vin à Bordeaux depuis 2 000 ans. Il semble que des vignes existaient déjà avant l'arrivée des Romains en 56 avant JC. Par la suite, contrairement à d'autres régions de France où le vin était sous le contrôle des moines, à Bordeaux, ce sont les marchands qui ont développé le vin.
Mais le savoir-vivre girondin se découvre aussi en visitant les villages anciens et bastides, en suivant les routes des vins, en appréciant les gîtes et chambres d’hôtes... Toute l’année, événements et traditions festives proposent de partager la convivialité à table et autour de la table !
Pour en savoir plus, on peut consulter le site terroirs-france.com
06:29 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vins, viticulture, bordeaux, gastronomie
vendredi, 18 février 2011
Le peuple sous la mer, un musée sous-marin
Le peuple sous la mer, un musée sous-marin au large des côtes mexicaines, 400 statues à taille humaine, ancrées à 9 mètres de fond. Un sculpteur britannique, Jason de Caires Taylor, passionné de plongée sous-marine, a disposé 400 de ses sculptures sur le fond de la mer des Caraïbes.
Les habitants de la côte mexicaine, près de Cancun, ont pris la pose pour être enduits de vaseline, puis de plâtre pour une prise d'empreinte avant la réalisation de la statue, en ciment spécial ou fibre de verre. Dans les mois à venir, ses sculptures, personnalisant le peuple mexicain dans sa diversité, seront peu à peu colonisées par la vie sous-marine. Coraux, gorgones, éponges, longs filaments d'algues jaunes apporteront une patine bien particulière à ces statues.
Ce musée sous-marin crée un nouveau récif artificiel apprécié par les poissons de la mer des Caraîbes. Les coraux souffrent de la concentration des plongeurs sur certains spots de plongée. Ce projet contribue à la préservation du récif naturel, en offrant aux 750.000 touristes d'autres lieux de plongée.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écologie, écosystème, mer, océan, caraibes, arts, coraux, tourisme
jeudi, 17 février 2011
Que nous enseignent les dates de vendanges ?
Voici des extraits d'une conférence d'Emmanuel Le Roy Ladurie, auteur d'une thèse sur «L'histoire du climat depuis l'an mil » :
Dans mes recherches, les dates de vendanges ont une grande importance : si vous avez une vendange précoce, cela veut dire que le printemps et l’été ont été chauds ; si les vendanges sont tardives, cela signifie que le printemps et l’été ont été plus frais. En France on a des dates de vendanges depuis à peu près 1370, jusqu’à nos jours, c’est un instrument de mesure assez commode, même si ces dates, bien sûr, n’ont pas l’exactitude d’un thermomètre !
Que nous enseignent les dates de vendanges sur 100 ans de 1473 à 1573 ?
On signale des vendanges précoces, typiques d’été très chaud notamment en 1473, sans famine pourtant parce qu’une pluie adéquate était tombée au bon moment ; les anneaux des arbres font apparaître néanmoins une période très chaude et sèche à la fin de l’été 1473, anneaux d’arbres particulièrement durs correspondant à l’été terminal, très dépourvus d’eau.
On aperçoit de 1500 à 1560, une belle période avec beaucoup de beaux étés, des hivers doux ; les glaciers alpins reculent quelque peu (ils restent cependant plus gros qu’aujourd’hui) et les quatre saisons (hiver, printemps, été, automne), sont souvent douces, chaudes ou pas trop froides, avec, du coup, logiquement quelques disettes d’échaudage du blé. Par exemple en 1540 on a un très bel été chaud, le vin est tellement sucré qu’on en fait un apéritif. Malgré tout, on enregistre une série fraîche 1526-1531, et à partir de 1528, détérioration supplémentaire, la récolte céréalière est médiocre, les vendanges se font début octobre. En 1529, série de mauvaises récoltes, disette assez grave, année très froide et c’est la fameuse grande Rebeyne, révolte lyonnaise, entre Saône et Rhône, les greniers sont pillés et onze émeutiers paient de leur vie leur participation à l’émeute. Le temps se gâte durant les cinquante années qui vont de 1560 à 1609 : vendanges plus tardives, printemps-étés plus frais, voire pourris eux aussi. De plus, on est en pleine guerre religieuse, très défavorable et même désastreuse pour l’économie. La crise de subsistance climatiquement déterminante, de 1565-1566 marque surtout un pic, elle est précédée par la disette de 1562-1563 consécutive aux mauvaises moissons de 1562. Autre hiver notable, celui de 1572-1573 : le froid, très rigoureux dans toute l’Europe du nord, provoque une solide glaciation des eaux des rivières et des lacs. Donc des gelées hivernales, et printanières qui tuent les semences ; viennent ensuite l’été et l’automne trempés ; d’où des raisins peu mûrs et un vin acide qui tourne à la piquette.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, vendanges, viticulture, histoire, vigne, climat, changement climatique, arbres
mercredi, 16 février 2011
Ecrire et courir
Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un romancier. La course à pied permet à Haruki Murakami, de cultiver sa patience, sa persévérance, son opiniâtreté. Courir est devenu une métaphore de son travail d'écrivain.
Haruki Murakami court 10 kilomètres par jour, 6 jours par semaine, un marathon par an. Courir est un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l'épreuve de la douleur, on apprend à endurer la souffrance sans se laisser dominer par elle. Corps et esprit sont intrinsèquement liés mais selon Haruki Murakami, écrire et courir sont des motivations étranges dont il est bien difficile de comprendre le sens profond.
Chaque jour, il faut s'imposer une séance d'écriture ou de course, aménager son temps pour ne pas suivre simplement sa motivation qui connaît toujours des défaillances et ménager sa peine pour garder sa motivation intacte.
Haruki Murakami : « Au moment où je sens que je pourrais continuer à écrire, je pose mon stylo, je m'arrête. Ainsi le travail du jour suivant s'enclenchera aisément. »
On peut relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juin 2009
05:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences humaines, sport, japon, livres, écrivain, marathon, motivation
mardi, 15 février 2011
L'extraction du gaz de schiste pose des problèmes
Le « gaz de schiste » est un hydrocarbure contenu dans des roches sédimentaires argileuses, situées entre 1000 et 3000m de profondeur. Ce gaz est piégé et réparti de manière diffuse dans les couches géologiques. Son exploitation nécessite une fracturation hydraulique des roches profondes par injection d’eau sous forte pression avec du sable fin et des produits chimiques pour éviter que les fractures ne se referment. Jusqu’au début des années 2000, le coût d’extraction de ce gaz était trop important pour développer massivement l’exploitation. Mais la hausse du prix du gaz a rendu son exploitation plus rentable.
Par contre, le mode d’extraction de ce gaz pose de nombreux problèmes environnementaux.
L’impact sur le paysage est catastrophique. En effet, les puits s’épuisant rapidement, il faut régulièrement en forer de nouveaux. On peut ainsi en trouver tous les 500 mètres. Pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de "fracturation hydraulique". D’énormes quantités d’eau et de produits chimiques sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d’extraire le gaz. On estime qu’entre 10 à 15 millions de litres d’eau sont nécessaires pour une seule opération de fracturation.
Aux Etats Unis et au Canada, plusieurs associations ont signalé des contaminations de nappes phréatiques à proximité des sites d’extraction de gaz de schistes. En effet, aux millions de litres d’eau les exploitants ont ajouté un cocktail de produits chimiques antibactériens, biocides, anticorrosifs. Sa composition exacte est inconnue car la recette de ce cocktail est protégée par le secret industriel.
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : énergies, énergies renouvelables, gaz, géologie, environnement, eau, pollution
lundi, 14 février 2011
La marche nordique, une histoire de bâtons...
La marche nordique (Sauvakävely en finlandais) en quelques dates :
Dans les années 1930, cette marche rapide, rythmée à l'aide de deux bâtons, est utilisée comme entraînement d'été par les skieurs de fond Finlandais. Dans les années 1990, ce sport fait l'objet d'une étude américaine qui montre ses effets positifs au niveau de l'amélioration de la condition physique et de l'équilibre psychologique.
En 1996, deux étudiants en éducation physique Finnois choisissent ce sport comme thème d'étude de leur doctorat. La technique est alors optimalisée et combinée à des exercices de musculation et de stretching et donne naissance à une nouvelle forme d'entraînement cardio-vasculaire. Leurs études sont présentées à l'industrie d'équipement du sport. Depuis la création par la société finlandaise Exel Oy de bâtons spéciaux, la marche nordique est devenu un sport à part entière.
Jusqu'à cette date, les bâtons de ski étaient inadaptés à la pratique de ce sport. L'innovation est venu des bâtons faits d'un mélange de fibres de verre et de carbone. Absorbant les secousses, ils sont robustes et légers. De plus, une petite sangle permet de délester le poignet et de ramener le bâton au creux de la paume de la main.
En 1997, le terme "Nordic Walking" est officialisé, cette technique de remise en forme devient le sport national en Finlande.
05:29 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : marche, marche nordique, gironde, sport, cardio-vacsulaire, finlande
dimanche, 13 février 2011
L'île sans nom de l'estuaire de la Gironde
Elle n’a pas de nom dans l’immédiat mais une île "mystérieuse" a bien fait son apparition au printemps 2009 dans l’estuaire de la Gironde, à environ 2 kilomètres du phare de Cordouan et une dizaine de kilomètres de la ville de Royan. Stéphane Place, pour Europe 1, a eu la chance de pouvoir se promener sur cette île pendant quelques heures.
Une île mystérieuse découverte au large de Royan
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.
05:59 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, ile, géologie, mer, océan
samedi, 12 février 2011
Le puits canadien est un système d'échange Air-Sol
L'hiver, le puits canadien est un système d'échange Air-Sol qui utilise la température du sol en profondeur pour préchauffer l'air entrant dans l'habitation. L'air est capté à l'extérieur dans le jardin, et circule, à travers un tuyau d'environ 50m enterré profondément.
Un puits canadien exploite la température pratiquement constante du sol en profondeur. Elle ne varie au cours de l'année qu'entre 10 et 18°C selon les saisons, même si l'air extérieur peut varier de -5°C à +35°C. On utilise un tuyau spécifique qui garantit un transfert de chaleur optimisé, facilite l'élimination des condensats et étanche aux racines et aux gaz présents dans le sol, comme le radon, Il est préférable de relier le puits canadien à une ventilation mécanique contrôlée double flux (VMC), pour alimenter l'air entrant de la maison. Ce système récupére les calories de l'air évacué pour réchauffer l'air rentrant.
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : énergies, air, bâtiment, environnement, jardin
vendredi, 11 février 2011
En évaluant les anneaux d'arbres anciens
Une étude, publiée en janvier dans la revue Science et menée par l'université de Fribourg et l'institut fédéral suisse de recherche, montre que les périodes d'instabilité climatiques coïncident souvent avec des périodes de troubles dans l'histoire européenne.
En évaluant les anneaux d'arbres anciens de plus de 7000 sous-fossiles et d'échantillons historiques et actuels d'arbres, les chercheurs ont pu reconstruire l'histoire des températures estivales et des précipitations en Europe centrale pour les 2500 dernières années.
L'équipe a comparé les variations des climats estivaux d'Europe aux évènements et épisodes historiques humains. Ainsi, ils ont découvert que les étés européens au cours de la période de l'Empire romain, étaient relativement chauds et humides et ne changeaient que très peu d'une année à l'autre. Les variations climatiques plus fréquentes aux environs de 250 à 600 après J.-C. coïncidaient avec la chute de l'Empire romain d'Occident et la période de migrations, pendant laquelle la population européenne a connu une restructuration importante.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site notre-planete.info
Pour mieux connaître les anneaux de croissance des arbres, on peut se connecter sur le site mrnf.gouv.qc.ca
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, histoire, sciences, été, arbres, foret
jeudi, 10 février 2011
Dans la vie quotidienne, on est autoproducteurs
Produire ses légumes dans le potager, réparer un équipement électroménager, bricoler, fabriquer des meubles, coudre des vêtements, améliorer ou construire son logement : nous sommes tous en situation quotidienne d’autoproduire, souvent sans en avoir conscience. Ce terme d’autoproduction désigne toutes les activités destinées à produire des biens et des services, pour sa propre consommation et celle de son entourage, sans échanges monétaires.
Les jardins familiaux de développement social - PADES
envoyé par improductions. - Plus de vidéos de blogueurs.
Ce revenu complémentaire d’autoproduction, bien que non monétaire, n’a rien d’anecdotique. Cette économie n’a pas d’impact sur la croissance telle qu’elle est calculée par le Produit Intérieur Brut (PIB). Pourtant, elle est de celles qui donnent de la valeur et de la grandeur aux gestes de nombreuses personnes, que les indicateurs de la croissance n’ont pas prévu d’inclure.
06:11 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autoproduire, potager, batiment, vidéo, jardins, croissance, économie, consommation
mercredi, 09 février 2011
La qualité de l'air ambiant
Dans un grand nombre de villes européennes, la pollution d’origine industrielle a fortement diminué, contrairement à celle liée au trafic routier. Les axes routiers, souvent proches de zones résidentielles, sont les plus importantes sources de pollution de l'air. L'activité économique est concentrée sur les secteurs urbains qui abritent près de 80% de la population européenne mais les zones industrielles sont souvent éloignées de l'habitat. Cependant les polluants se déplacent parfois sur de longues distances et l'industrie peut contribuer à la dégradation de la qualité de l'air ambiant.
Pour consulter la qualité de l'air ambiant d'une ville européenne, on peut consulter quotidiennement le site airqualitynow.eu
Les polluants majeurs qui posent actuellement des problèmes de santé sont :
Les particules PM10, de taille inférieure à 10 µm, et PM2,5, de taille inférieure à 2,5 µm : les plus fines sont néfastes pour la santé car elles peuvent pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire. La principale source de particules PM10 et PM2,5 dans les villes européennes est le trafic routier, en particulier les véhicules diesel.
Les oxydes d'azote : le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches. Les oxydes d'azote sont émis lors des combustions fossiles que l'on trouve dans certains transports, procédés industriels, ou centrales d'énergie.
L'ozone est un polluant essentiellement estival, observé lors d'un temps chaud et ensoleillé.
Les hydrocarbures et les composés organiques volatiles sont produits par la combustion incomplète de carburants, ou par leur évaporation.
Le dioxyde de soufre provient des industries, la contribution des transports est faible. Le dioxyde de soufre est aussi responsable de l'acide sulfurique, créé par certaines réactions atmosphériques, qu'on retrouve dans les pluies acides.
Le monoxyde de carbone, gaz incolore et inodore, produit par les combustions incomplètes de produits utilisés dans les transports.
06:03 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : air, pollution, ville, soufre, ozone, santé, transport