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lundi, 30 décembre 2013

2013, l'année des extrêmes

Climat: 2013 a été l'année des extrêmes, selon les chiffres provisoires publiés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Par ailleurs, «le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013», indiquent les experts. Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

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Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»

Source : lapresse.ca

vendredi, 06 décembre 2013

L'effroyable hécatombe des post larves

Sublimo est un projet financé par l'Europe et dirigé par Philippe Lenfant, professeur en écologie marine. L'idée part d'un constat : l'effroyable hécatombe subie par les post larves de poissons. Ce sont les larves qui sont nées en mer et qui ont assez de mobilité pour regagner la côte et s'y installer pour grandir. Sur un million d'œufs émis un seul individu atteint l'âge adulte.

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Elles ont du mal à trouver un habitat qui ne soit pas dégradé par le bétonnage et la pollution. Au point que les larves de prédateurs comme les loups n'arrivent pas à grandir et se font dévorer par des poissons qui sont à priori inoffensifs pour eux. Sublimo est un programme de recherche qui associe les Universités de Perpignan et de Corte et le CNRS. Il s'agit de pêcher des post larves qui mesurent moins de 10 millimètres pour les plus petites et 3 centimètres pour les plus grosses comme le rouget. On les engraisse pendant 2 mois. On les relâche lorsqu’elles ont atteint une taille de 5 à 7 centimètres selon les espèces. Avant de les relâcher on les marque, pour pouvoir tracer la route qu'ils emprunteront lorsqu'ils auront les nageoires assez fortes pour coloniser la mer.

Source : franceinter.fr

mardi, 26 novembre 2013

Le plastique n'est pas fantastique

Le 11 novembre 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de la côte néerlandaise de Helling aux Pays-Bas, son estomac était rempli de plastique. Cette espèce de cachalot a été chassée pendant des siècles pour son spermaceti : une substance semi-liquide et cireuse utilisée dans la fabrication des bougies,du savon, des cosmétiques, d'huile moteur, de lubrifiants, d'huile pour lampe, de crayons, pour imperméabiliser le cuir, protéger de la rouille et dans de nombreux composés pharmaceutiques. Depuis 1981, le cachalot, dont les populations ont été décimées, est protégé, inscrit sur l'annexe I de la CITES et considéré comme "vulnérable" sur la liste Rouge de l'UICN, mais il est maintenant victime des filets dérivants, de la pollution chimique et des plastiques.


Afin de mieux comprendre l'origine de sa mort, le cétacé a subi une autopsie qui a mis à jour 59 morceaux de plastique pour un poids total de 20 kg de matières plastiques ! Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.

Source : notre-planete.info

mercredi, 06 novembre 2013

Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN propose : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.


L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

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De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?


Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 20 juillet 2013

Le requin pèlerin observé sur les côtes

Chaque année, des centaines de requins pèlerins sont observés sur les côtes françaises, mais depuis quelques semaines, les observations se multiplient. Pouvant atteindre 12 mètres pour un poids d'environ 5 tonnes, de couleur gris-brun avec de longues fentes branchiales de chaque côté de la tête, ce requin impressionnant est pourtant inoffensif puisqu'il se nourrit de petits poissons, d'œufs de poisson et de zooplancton. Il a été longtemps pêché pour sa chair, son foie, sa peau et, en Asie, pour ses ailerons. Le requin pèlerin est facile à capturer car il nage à la surface avec une grande lenteur.

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En Europe, la pêche est devenue marginale et demeure essentiellement norvégienne. Mais ces grands poissons sont régulièrement victimes de pêche accidentelle et même de collisions avec des grands navires. C'est pourquoi, le requin pèlerin figure dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN dans la catégorie « espèce vulnérable ». De plus, le requin pèlerin est inscrit sur la liste de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est (OSPAR) des espèces menacées ou en déclin. Le requin pèlerin est un requin pélagique qui peut parcourir de grandes distances. Il se reproduit dans les eaux tempérées et boréales, il est donc normal qu'il soit observé près des côtes françaises.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 27 juin 2013

L'eau piégée sous terre depuis 1,5 milliard d'années

A 2,4km de profondeur, dans la mine de cuivre de Timmins dans l'Ontario au Canada, des chercheurs britanniques et canadiens se sont penchés sur une réserve d'eau restée totalement isolée du monde extérieur depuis le Précambrien et découverte par des mineurs. Cette eau s'écoule très lentement, avec un débit de 2 litres par minute, dans un trou de forage.


Selon les premières analyses, cette eau est riche en gaz dissous, comme l'hydrogène et le méthane ainsi qu'en isotopes stables de gaz rares (Xénon, Krypton, Hélium, Argon, Néon). Ce qui permet aux chercheurs d'estimer l'âge de cette eau piégée sous terre à au moins 1,5 milliard d'années. Mais d'autres indices laissent penser qu'elle pourrait être vieille de près de 2,7 milliards d'années, un âge proche des roches qui la retiennent prisonnière. Ce qui suscite l'intérêt des chercheurs c'est la présence de ces gaz et isotopes qui ont le potentiel pour fournir l'énergie nécessaire à la vie pour des micro-organismes tenus à l'écart du Soleil durant des milliards d'années. C'est en partie le cas dans les sources d'eau chaude situées au fond des océans qui sont riches en vie microscopique.


Ainsi, si des bactéries sont découvertes dans l'eau de la mine de Timmins, leur étude pourrait éclairer les scientifiques sur leur évolution phylogénétique de leurs descendants jusqu'à notre époque. De plus, cette découverte devrait éclairer les scientifiques sur les limites de la vie et les conditions nécessaires à son maintien. Enfin, cette étude relance les espoirs de trouver de la vie sur d'autres planètes comme Mars où elle aurait pu se développer de manière totalement indépendante des conditions de surface. Les analyses microbiologiques devraient prendre encore un an avant de pouvoir délivrer des conclusions définitives.

Source : notre-planete.info

samedi, 22 juin 2013

Les porte-conteneurs acheminent des espèces invasives

Les porte-conteneurs géants qui parcourent le monde de port en port ne transportent pas seulement des fruits et légumes, vêtements ou voitures. Ils acheminent également des espèces invasives, l'une des principales menaces pour la biodiversité maritime. Pour la première fois, des scientifiques ont établi un modèle mondial permettant d'analyser les routes empruntées par ces organismes et de déterminer les points les plus vulnérables.

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Si certains de ces spécimens – des cellules d'algues microscopiques, des œufs de poissons ou encore des crustacés – se déplacent accrochés aux coques des bateaux, la plupart flottent dans les milliers de tonnes d'eau des ballasts, ces réservoirs qui équipent les grands navires pour assurer leur stabilité. Quand les bateaux déversent leurs eaux de ballast dans le port – ce que l'on appelle le déballastage –, les espèces peuvent s'implanter dans des eaux étrangères, souvent avec des conséquences néfastes sur la faune indigène.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site ecologie.blog.lemonde.fr

lundi, 17 juin 2013

Manger les méduses

Les méduses prolifèrent depuis plusieurs années. Pour éviter une invasion plus importante, la FAO (Food and Agriculture Organization) recommande le développement de produits alimentaires à base de méduses. Les méduses sont de plus en plus présentes dans les océans du monde entier. Les experts ont une solution radicale : "Si vous n'arrivez pas à les combattre, mangez-les !". Par ailleurs, la "méduse immortelle" (Turritopsis nutricula) peut être utilisée de façon intéressante pour élaborer des produits régénérants pour les êtres humains. Elle possède l’intéressante capacité d'inverser le processus du vieillissement.
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Selon la FAO, la forte augmentation des populations de méduses serait une menace pour les stocks de poissons. Elle pourrait ainsi bien être l'une des causes de la contraction des stocks halieutiques constatée en Méditerranée et en mer Noire. C’est notamment l’introduction accidentelle de la méduse Mnemiopsis leidyi en mer Noire qui a détruit de nombreux poissons. Le problème a été endigué avec l'arrivée en mer Noire d'une autre méduse, Beroe ovata qui se nourrit de Mnemiopsis. Le constat est grave et complexe car selon l'organisation de l'ONU "la surpêche, qui fait disparaître les grands prédateurs marins, est l'un des facteurs expliquant cette prolifération de méduses. Un cercle vicieux peut s'ensuivre, puisque les méduses se nourrissent de larves de poissons et de juvéniles.


En savoir plus: maxisciences.com

samedi, 15 juin 2013

Murs anti-crue amovibles pour protéger NY

7 mois après l'ouragan Sandy, pour protéger sa ville et ses 835 km de côtes, Mike Bloomberg, maire de New York, envisage la construction d'une série de murs anti-crue amovibles dans le sud de Manhattan, le renforcement ou la création de dunes le long des côtes les plus exposées à Staten Island, Brooklyn et dans les Rockaways (Queens), ainsi que la création de digues. cet ensemble de mesures contre les effets du changement climatique coûtera 20 milliards de dollars.

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Le maire a indiqué que d'ici 2050, 800 000 New-Yorkais vivront dans des zones inondables, qui couvriront le quart de la ville. Les scientifiques estiment que les eaux pourraient monter de 10 à 20 cm d'ici 2020, et de 30 à 50 cm d'ici 2050. Ainsi, certaines zones de New York seraient régulièrement inondées, rien que par la marée. "Sandy a coûté 19 milliards (...) mais une tempête similaire en 2050 pourrait coûter 90 milliards de dollars", a indiqué le maire de New York.<./br>
Source : franceinfo.fr

samedi, 01 juin 2013

Le Cuauhtémoc dans le port de la Lune

Le Cuauhtémoc, arrivé le vendredi 24 mai 2013, est à quai à Bordeaux jusqu'au lundi 3 juin. Le départ est prévu vers 10h00. On peut le visiter chaque jour de 10h00 à 18h00. Le Cuauhtémoc est l'un des plus beaux bateaux au monde, ce trois mâts est porteur de la culture et des traditions du Mexique.

Passez la souris sur l'image pour découvrir ce magnifique voilier.



L'île de Ré par ina

samedi, 04 mai 2013

Les patineurs de mer

Le vortex de plastique du Pacifique, constitué de morceaux microscopiques dans la gyre subtropicale du Pacifique Nord a connu une augmentation de 100 fois au cours des 40 dernières années. Ce gigantesque radeau de plastique sur l’océan Pacifique est aussi appelée le « Garbage Patch », la « tâche poubelle ». C’est une masse de déchets de la taille du Texas et 2 fois plus grand que Hawaii. Une zone couverte d’une myriade de petits morceaux de plastique de la taille d’un ongle humain voire encore plus fin. Ces micro-déchets innombrables ont un impact significatif négatif sur les écosystèmes locaux.

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Les patineurs de mer sont des insectes (Halobates sericeus) qui se trouvent couramment dans cette région subtropicale, et qui viennent normalement pondre leurs œufs sur les plumes d’oiseaux, les coquillages et sur toutes les surfaces dures qu’ils peuvent trouver. Le plastique donne à ces insectes une nouvelle surface pour la ponte, ce qui a pour conséquence une augmentation importante de leur nombre d'œufs. Ce boom démographique qui s’ensuit a un impact tout le long de chaîne alimentaire et modifie profondément l'écosystème.

Source : consoglobe.com

vendredi, 03 mai 2013

Le septième continent

Les membres de l’expédition 7e continent embarqueront sur le voilier Swan 47 ce mois de mai 2013. Ils partiront en mer pour étudier la zone d’accumulation de déchets dans le gyre nord-pacifique. L’objectif de la mission est de quantifier et de référencer l’état de pollution au plastique de cette région marine.

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Une véritable soupe de plastique a envahi les océans. Sur les 260 millions de tonnes de plastique produites par an, 10 % finissent en mer. Les courants emportent les débris loin des côtes et dégradent les gros morceaux. Ainsi, la pollution marine au plastique reste peu visible. Elle menace pourtant 250 espèces marines, et modifie l’écosystème dans son ensemble. L’explorateur Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français, a été à plusieurs reprises témoin de l’ampleur de la pollution plastique des océans. C’est dans ce contexte qu’est née la mission d’exploration 7e continent. Avec cinq autres personnes à bord du voilier Swan 47, Patrick Deixonne se rendra au mois de mai dans le plus grand et le plus pollué des gyres : le gyre nord-pacifique. Il s’agit là de la première mission d’exploration française dans ce tourbillon marin.

Pour en savoir plus sur cette expédition, on peut consulter le site futura-sciences.com

mardi, 23 avril 2013

Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année

Le niveau des océans s’élève de 1,8 millimètre chaque année. 1,1 mm est dû au réchauffement climatique provoquant la dilatation de l’eau des océans et la fonte des glaciers. Une équipe de scientifiques vient de publier dans Nature Geoscience, un résultat de recherche montrant que les 0,7 mm manquant provenaient de la consommation humaine d’eau douce, l'extraction des eaux souterraines pour l'irrigation et les utilisations domestiques et industrielles. Cette eau une fois utilisée pour la plupart s’évapore et retourne dans les nappes phréatique. Une part importante s’écoule cependant via les rivières et les fleuves et se jette dans les océans.

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Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.

Source : nature.com

lundi, 22 avril 2013

PlanetSolar DeepWater

Parti de La Ciotat, ce 8 avril 2013, le vaisseau solaire MS Tûranor PlanetSolar a vogué à travers la Méditerranée pour ensuite franchir le détroit de Gibraltar, longer les côtes africaines pour faire escale à Rabat, capitale du Maroc, entre le 16 et le 20 avril puis reprendre la mer cette semaine pour atteindre les Açores avant la traversée de l'Atlantique. L'expédition PlanetSolar DeepWater met les caractéristiques du plus grand catamaran solaire jamais conçu au service des chercheurs de l’Université de Genève pour mener une campagne unique de mesures physiques et biologiques, sans émissions de carbone, le long du Gulf Stream. Cette aventure scientifique vise à améliorer la compréhension des interactions entre l’océan et l’atmosphère et sensibiliser le grand public à la complexité des changements climatiques et à leurs impacts. La traversée de la Méditerranée la semaine dernière a été l'occasion de tester les différents instruments avant la remontée de le l'Atlantique.

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L’expédition PlanetSolar DeepWater explora les processus océaniques interagissant avec l’atmosphère en effectuant des mesures dans l’eau et dans l’air sur plus de 8000 km le long du Gulf Stream. Ce courant océanique contribue à véhiculer la chaleur des tropiques jusqu’aux régions polaires dans l’Atlantique Nord, fonction qui lui vaut d’être l’un des plus importants régulateurs du climat européen et nord-américain. Lors de cette expédition, une attention particulière sera portée aux vortex océaniques, des tourbillons qui véhiculent de grandes quantités d’énergie, ainsi qu’aux zones de formation d’eaux profondes, des lieux stratégiques où les eaux de surface plongent vers les grands fonds marins, contribuant à alimenter ce que l’on appelle communément le « tapis roulant océanique » – un courant global en trois dimensions qui relie tous les bassins océaniques de la planète.

On peut suivre l'expédition sur le site planetsolar.org

lundi, 25 mars 2013

Les cendres volcaniques bénéfiques pour les océans

Dans près d’un tiers des océans, les eaux de surface sont riches en nutriments, mais pauvres en phytoplancton où le facteur limitant est le fer. Cet élément provient de l'érosion des terres émergées. Il est apporté à l’océan par le vent ou les courants marins. Les zones, loin des côtes, où ni le vent ni les courants marins ne sont capables d’apporter suffisamment de fer peuvent être ensemencées par les dépôts de cendres produites lors des éruptions volcaniques.

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Des chercheurs du National Oceanography Centre Southampton ont pu observer l’effet de l’éruption de l’Eyjafjöll sur la vie biologique du bassin islandais de l’Atlantique Nord. Les chercheurs ont mené trois campagnes de mesures : avant, pendant et après l’éruption. L’équipage s’est rendu dans une zone directement touchée par le panache important de cendres. Dans l’océan, juste sous le panache de cendres, les concentrations maximales de fer durant l’éruption étaient de 10,2 nM (10,2 nanomoles par dm3) contre 0,23 nM avant l’éruption volcanique. Selon les observations par satellites, les augmentations dans l'abondance du phytoplancton sont mineures et sur une surface relativement restreinte. Pourtant, la comparaison entre les concentrations de nitrates in situ avec les données d’archive a suggéré que des dépôts de cendres et l'apport de fer ont vraisemblablement entraîné une perturbation dans la biogéochimie du bassin islandais et auraient augmenté la production primaire.

Source : futura-sciences.com

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

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En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

lundi, 18 mars 2013

Une collision souterraine dans le pacifique

Des chercheurs de l'Université d'Utah aux Etats-Unis ont détecté des comportements anormaux dans les ondes sismiques qui frappent régulièrement le cœur de la Terre. Selon le sismologue Michael Thorne, ce qui a pu être détecté est le début de l'un de ces évènements éruptifs qui, si jamais il survenait, pourrait engendrer une destruction massive sur Terre. Des piles de roches d'environ 2900 km de diamètre, formeraient par leur collision un bloc colossal de 5800 km de diamètre, au-dessus du noyau de la Terre de l'Australie à l'Amérique du Sud. Ces deux blocs n'auraient pas encore complètement fusionné et il subsisterait une dépression entre les deux située au niveau du point chaud des îles Samoa.

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Cette collision souterraine pourrait bien déclencher deux types d'éruptions volcaniques massives d'ici 100 à 200 millions d'années : des éruptions de supervolcans de type point chaud comme les trois éruptions qui ont eu lieu lors des deux derniers millions d'années dans la région de Yellowstone et qui ont recouvert de cendres l'Amérique du Nord ou de gigantesques éruptions basaltiques avec des écoulements tellement conséquents qu'ils ont formé « de grandes provinces ignées », comme le plateau basaltique de Columbia river en Amérique du Nord (il y a 15 à 17 millions d'années), les célèbres trapps du Deccan en Inde (65 millions d'années) et l'imposant plateau océanique d'Ontong Java (il y a 199 à 125 millions d'années). Ces types d'éruptions colossales ont été à l'origine de la plupart des extinctions massives de la biodiversité.

Source : notre-planete.info

mercredi, 20 février 2013

Tout en créant une activité durable pour les pêcheurs

Lorsque des méthodes de pêches agressives, la drague à pétoncles ou le chalutage de fond, sont exclus de certaines zones, les fonds marins ont l'occasion de se reconstituer.



La campagne européenne Fish Fight milite pour la protection des fonds marins et la reconstitution des stocks, tout en créant une activité durable pour les pêcheurs.

Voici un extrait de la déclaration de la campagne européenne Fish Fight sur le site officiel : " Les océans souffrent actuellement de surpêche. Certains scientifiques pensent même que si rien ne change nous connaitrons la disparition des espèces commerciales comestibles dès le milieu de ce siècle ! Que des millions de tonne de nourriture comestible soient rejetées chaque année à l’eau alors que nos océans sont en pleine crise est révoltant. Il faut se battre pour que ce gâchis prenne fin, pour interdire les rejets en utilisant des méthodes de pêche plus sélectives, et voir la fin de la surpêche. C’est ainsi que nous pêcherons mieux le poisson et que nous optimiserons l’utilisation des ressources marines sans les menacer. Nous voulons donc que moins de poissons soient pêchés, et de façon plus sélective, pour assurer la durabilité des espèces, mais aussi celle du métier de pêcheur: si il n’y a plus de poisson à pêcher, il n’y aura plus de travail pour nos amis pêcheurs. "

lundi, 11 février 2013

Avis de coup de vent et forts coefficients de marée

Avis de coup de vent et forts coefficients de marée, ce lundi 11 février 2013, en façade Atlantique. La journée s’annonce très agitée avec une dépression qui descend de la Bretagne vers les Pyrénées.

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Cette dépression très active donnera lieu à un fort coup de vent, peut-être localement tempête, sur les régions littorales. Une situation qui pourrait ressembler à celle survenue lundi 15 janvier dernier avec des rafales à plus de 50-60 noeuds entre le Finistère et le pays basque.Le facteur aggravant est qu' il s’agit de forts coefficients de marée attendus ,voisins de 103. La conjonction avec ces forts coefficients de marée est un état de la mer fortement dégradé. On attend des creux de 4 à 7 mètres au large,et cela pourrait donner lieu à des submersions de digues sur quelques parties du littoral.

Source : aquitaine.france3.fr