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samedi, 01 décembre 2012

Indispensable inventaire de la biodiversité

A la tête d'une expédition de trois mois avec 200 scientifiques, Philippe Bouchet, zoologiste au Museum national d'histoire naturelle, et Olivier Pascal, botaniste pour l'ONG Pro-Natura, explorent une région de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour évaluation de la biodiversité. Ils ont pour l'instant récolté 3 448 sachets contenant entre 100 et 1 000 spécimens chacun.

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Cet inventaire de la biodiversité est indispensable car selon Philippe Bouchet et Olivier Pascal, tout ce qui n'a pas d'identité n'existe pas. C'est valable dans les sociétés humaines, dans les bibliothèques, pour les éléments chimiques. On ne peut pas faire de la gestion de biodiversité si l'on ne sait pas ce que l'on a à gérer. Les stratégies de recherche et de conservation ne sont pas les mêmes si l'on a une biodiversité à un million ou à dix millions d'espèces.

On peut lire l'interview des scientifiques sur le site lemonde.fr

vendredi, 30 novembre 2012

L’huître questionne et rassemble les hommes

Le 1er congrès mondial de l’Huître réunit actuellement sur le bassin d'Arcachon plus de 200 spécialistes et professionnels venus de Chine, de Corée, du Japon, des Etats-Unis mais également des pays dont l’activité ostréicole est moins connue ou en développement tels le Chili, le Maroc ou le Sénégal.

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Les échanges et les retours d’expériences sont nécessaires pour les ostréiculteurs qui à travers le monde connaissent des difficultés tels que l'approvisionnement en naissain et mortalités des huîtres. Apprendre des techniques culturales, envisager de nouvelles modalités de gestion zoo-sanitaire, s’interroger sur la sélection génétique et sa mise en œuvre sont autant de points qui sont débattus par les spécialistes invités au Congrès. Cet événement est l’occasion de présenter et promouvoir toute la filière ostréicole française qui bénéficiera d’une forte visibilité au niveau mondial. Le prochain congrès mondial pourrait se dérouler en Australie. D’un hémisphère à l’autre, l’huître questionne et rassemble les hommes…

Ne pas manquer ce samedi 1er décembre 2012, Cabanes en Fête au port ostréicole d'Andernos sur le Bassin d'Arcachon.
Source : infobassin.com

jeudi, 29 novembre 2012

Ils sont vieux, ça ne les dérange pas…

Art. 1 : L’organisateur du 16e Concours de plaidoiries des lycéens pour les Droits de l’Homme est Le Mémorial de Caen (Esplanade Eisenhower, BP 55026, 14050 Caen cedex 4).

Art. 2 : Le concours est ouvert à tous les élèves de seconde, première et terminale des lycées d’enseignement général, technologique, agricole ou professionnel, de France métropolitaine, des départements d’Outre-mer (voir Art. 6) et des lycées français à l’étranger (voir Art. 7).

Art. 3 : Les candidats doivent rédiger une plaidoirie illustrant une situation d’atteinte aux Droits de l’Homme. L’exposé devra porter sur une cause concrète et d’actualité en France ou dans le monde. Il peut s’agir d’un cas général ou d’un cas particulier concernant une personne persécutée.

Art. 4 : Les exposés pourront être préparés et présentés soit par un candidat seul, soit par une équipe de 2 à 3 candidats maximum.

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Début de la plaidoirie de Alma Adilon-Lonardoni :

Il fait si bon vieillir… « Ils ne s’en rendent pas compte vous savez, ils sont vieux, ça ne les dérange pas… » J’étais venue pour visiter cet institut ; cherchant un endroit pour accueillir humainement une vieille femme souffrant de la maladie d’Alzheimer. Une employée m’a ouvert la porte et m’a menée à un semblant de salon. Trois vieilles femmes étaient recroquevillées sur leurs fauteuils, d’un air résigné. Trois vieilles femmes sur
trois fauteuils, et une chaise roulante. Une chaise roulante vide, à un détail près. Deux prothèses de jambe gisaient à ses pieds, revêtues de bas de laine. Remarquant mon trouble, l’aide-soignante a devancé ma
question : « Ne vous inquiétez pas, m’a-t-elle dit, ce n’est que le fauteuil d’une résidente qui est morte il y a deux jours. » ...
Pour lire la suite de cette plaidoirie

mercredi, 28 novembre 2012

L'exposition aux pesticides des Antillais

Suite au premier plan d’action chlordécone (2008-2010), les autorités ont décidé de mieux étudier l’exposition aux pesticides aux Antilles, des données jusqu’alors peu connues, la France d’outre-mer étant exclue des études de l’alimentation totale française (EAT), du fait d’habitudes alimentaires spécifiques. Les experts de l’étude de l’Anses ont recouru à une méthode similaire à celle des études EAT, par croisement des habitudes antillaises de consommation, déterminées lors de précédentes études, et de données de contamination des aliments.

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Selon les résultats de l’étude Sapotille publiés le 5 octobre 2012 par l'Anses, la population des Antilles françaises ne présente pas de spécificité en termes d’exposition alimentaire aux résidus de pesticides.

Pour en savoir, on peut lire l'article sur le site journaldelenvironnement.net

mardi, 27 novembre 2012

Les réserves de céréales dangereusement basses

La sécheresse qui a sévi cet été aux Etats-Unis, la pire depuis plus d'un demi-siècle, n'est pas étrangère à la menace des prochaines restrictions alimentaires. Cette sécheresse nord-américaine et le grave déficit en pluies qui a touché la Russie et toute la région de la mer Noire ont déjà favorisé un emballement des cours du maïs et du soja. Cette hausse des denrées alimentaires de première nécessité engendrera très probablement des troubles et des conflits armés dans plusieurs contrées du monde, celles les plus sensibles en matière de souveraineté alimentaire, avertit l'ONU.

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« Les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que les phénomènes météorologiques les plus extrêmes des États-Unis ou d'autres pays exportateurs d'aliments pourraient déclencher une crise alimentaire majeure au cours de l'année prochaine ». Ce niveau n'avait jamais été aussi bas depuis 1974, a indiqué Abdolreza Abbassian, économiste senior de la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Source : notre-planete.info

lundi, 26 novembre 2012

Plus grande marée noire des États-Unis

Le 24 septembre 2010, soit plus de cinq mois après l'explosion de la plate-forme pétrolière, le puits sous-marin Macondo 252 a été déclaré comme définitivement scellé : bouché et cimenté à 1 500 mètres de profondeur. La plus grande marée noire de l'histoire des États-Unis laisse un bilan désastreux selon une étude menée par les chercheurs de la Columbia University publiée dans la revue Science.

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Les premières estimations du flux de pétrole qui s'échappait du puits étaient estimé à 1000 barils de pétrole par jour, 5 000 dès le 28 avril, puis de 12 000 à 19 000 barils le 27 mai avec une augmentation continue au fur et à mesure des évaluations. L'étude des chercheurs de la Columbia University vient confirmer l'envolée des dernières estimations qui placent cette catastrophe comme la plus importante marée noire de l'histoire de l'humanité. En analysant les vidéos sous-marines du puits avec une nouvelle méthode, les scientifiques ont évalué la fuite journalière à 56 000 puis 68 000 barils de pétrole, peut-être davantage. Les chercheurs estiment qu'environ 4,4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans l'océan.

Source : notre-planete.info

dimanche, 25 novembre 2012

Fragile écosystème...

L'équilibre d'un écosystème peut se dérégler, entraînant éventuellement sa destruction. A titre d'exemple, chasser les grands fauves comme les lions, peut provoquer une surpopulation des espèces herbivores qui en trop grand nombre vont détruire la végétation entraînant la désertification du lieu. La désertification aura une conséquence sur la survie des espèces dans la savane. Soit l'écosystème retrouve un nouvel équilibre, soit il disparaît.


Ecologie par hoptv

samedi, 24 novembre 2012

Une alternative à l’agriculture conventionnelle

Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une d’alternative à l’agriculture conventionnelle ? Après un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu, journaliste scientifique, révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cœur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d’une belle diversité d’itinéraires qui dépasse la seule agriculture biologique et de réseaux humains.

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Le livre de Vincent Tardieu apporte la preuve qu'on peut nourrir la planète tout en préservant l’environnement. Mais quelles sont les conditions de cette mutation écologique ? Bouleversements des marchés, des organisations agricoles, de la façon de consommer...

Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, édité chez Belin

vendredi, 23 novembre 2012

Chauffage au bois, quelques gestes simples

Au Québec, le chauffage au bois résidentiel est responsable de la moitié des émissions de particules fines provenant des activités humaines. Sur le plan local, la contribution à la pollution causée par ce type de combustion peut être beaucoup plus importante. Une enquête sur l’île de Montréal par la Communauté urbaine a montré qu’en hiver, dans un quartier résidentiel, les concentrations de COV, de particules fines et de HAP étaient souvent supérieures à celles mesurées dans le centre-ville de Montréal. Sous certaines conditions météorologiques, les concentrations de contaminants dans l’air ambiant peuvent atteindre des niveaux élevés dans certains quartiers.

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En plus d’émettre des contaminants dans l’air extérieur, les appareils de combustion du bois peuvent modifier la qualité de l’air des habitations. Quelques gestes simples pour limiter l'exposition aux contaminants : éviter le chauffage au bois comme mode de chauffage principal, limiter l’utilisation des poêles à bois les journées où il y a du brouillard, ne pas brûler de plastiques ou de bois peinturé, utiliser un bois dur qui a séché au moins six mois, utiliser un poêle neuf certifié qui peut émettre jusqu’à 90 % moins de particules...

jeudi, 22 novembre 2012

Toutes les sciences sont humaines

Extrait de l'interview de Cédric Villani, mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré, publié sur le site lesechos.fr

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" Toutes les sciences sont humaines parce que faites par des humains. Je dis souvent que les mathématiques partent de questionnements qui nous sont naturels mais leur appliquent un mode de raisonnement qui l'est moins. Les êtres humains sont faits pour fonctionner à base d'émotions, parce qu'elles sont plus efficaces que le raisonnement pour assurer la survie face au danger. Il faut faire un effort - un effort qui s'apprend -pour conduire un raisonnement logique qui peut être très complexe. Ce travail de structuration est au coeur de la démarche scientifique. On voit souvent la science comme une accumulation sans fin de faits. Mais, il y a cent ans, Henri Poincaré le disait déjà : « On fabrique la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais la science n'est pas plus un amas de faits que la maison un amas de pierres. "

mercredi, 21 novembre 2012

La confusion dangereuse entre les espèces de champignons

Depuis juillet, 55 cas d’intoxications dues aux champignons ont été répertoriés en Aquitaine par l’institut de veille sanitaire. Un chiffre qui place l’Aquitaine au 6e rang au niveau national.  Le pic de l’épidémie a eu lieu entre le 8 et le 28 octobre au moment où les conditions météorologiques étaient favorables à la pousse des champignons. La principale cause d’intoxication est la confusion entre les espèces de champignons.

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A titre d’exemple, l'Agaric des bois (Agaricus silvicola) présente pour les débutants de vrais risques de confusion avec les amanites mortelles (source : wikipedia.org).

La première recommandation est donc de ne pas ramasser les champignons qu’on ne connaît pas et de se renseigner auprès des pharmaciens en cas de doute. La cueillette à proximité de sites pollués,zones industrielles, décharges ou autres, est aussi à proscrire. Il faut consommer les champignons en quantité raisonnable et jamais crus. Selon l'Agence régionale de Santé, les symptômes d’intoxications apparaissent dans les douze heures, il peut s’agir de diarrhées, de vertiges, de tremblements, de troubles de la vue . La surveillance menée par l’institut et le centre antipoison, entamée en juillet, se poursuit jusqu’en décembre car un autre pic reste possible. « En 2011, deux pics épidémiques avaient été enregistrés : en juillet et en novembre. Ce qui avait porté le nombre d’intoxications à 161 », rappelle Patrick Rolland, coordonnateur scientifique de la Cire Aquitaine.

Source : article d'Elsa Provenzano sur 20minutes.fr

mardi, 20 novembre 2012

Les gobies, gardes du corps des coraux

Le corail Acropora nasuta, ou corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, des poissons herbivores aussi grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande. Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs du Georgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

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Les gobies, ces véritables gardes du corps, passent leur vie entière dans les creux des coraux, un abri qui les protège de leurs propres prédateurs. En échange, et par une capacité venue de l’évolution, ils décryptent le signal chimique de détresse. Cette symbiose entre le poisson et le corail est le premier exemple de transmission de signaux chimiques entre espèces pour éloigner les compétiteurs. On peut la comparer à la symbiose entre insectes et végétaux. C'est le cas de l’acacia et de la fourmi par exemple ; les fourmis reçoivent de la nourriture et un abri tout en protégeant les arbres des concurrents et consommateurs.

Source : futura-sciences.com

Pour mieux connaître les coraux, on peut consulter le site aquaportail.com

lundi, 19 novembre 2012

La société Maya face aux changements climatiques

Une étude paléoclimatique,publiée récemment dans la revue Sciences, s’appuie sur l’analyse de la composition en oxygène 18 des différentes couches d’une stalagmite de 56 cm de haut. Ce bloc de calcaire a été prélevé dans la grotte de Yok Balum au Belize, à environ 1,5 km de l’ancienne cité d’Uxbenká et à moins de 200 km de Tikal. Une méthode de datation à l’uranium-thorium a été utilisée pour caractériser et dater sa croissance avec précision, erreur comprise entre 1 et 17 ans. Il a alors été possible de positionner les différentes teneurs en oxygène 18 mesurées, qui trahissent une quantité de pluie tombée, à des périodes précises de l’histoire.

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Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.

Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.

Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com

dimanche, 18 novembre 2012

L'énergie solaire pour recharger la batterie

Un plan national pour le développement de l’infrastructure de charge des voitures électriques a été annoncé en 2011. Les premiers concepts et solutions ont commencé à voir le jour. Voici l'exemple du projet Basico2, une station de charge durable pour le véhicule électrique. Le projet présente un abri équipé d’une toiture solaire photovoltaïque. L’énergie solaire permet de produire de l’électricité qui servira à la charge de la voiture électrique. Une batterie stationnaire permet de faire le tampon entre la production d’électricité et la charge du véhicule électrique. On pourrait aussi récupérer les eaux pluviales pour irriguer les murs végétalisés de l’abri. La croissance de végétaux participe ainsi au captage de CO2. Cette borne de charge BasiCO2 a été présentée en 2011 au salon des ENR de Lyon.

samedi, 17 novembre 2012

Symbiose, association durable entre deux êtres vivants

La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice. Certaines variétés de champignons, comme les cèpes de Bordeaux ou les truffes, vivent en symbiose avec un arbre hôte. Par la jonction entre les racines de l'arbre et le mycélium, le champignon transfère à l'arbre des minéraux (phosphore, nitrate,ammonium zinc, cuivre...) et des acides aminés en lui faisant profiter de son propre réseau mycélien, beaucoup plus étendu que toutes les racines réunies. En contre partie, il bénéficie d'un accès aux sucres simples issus de la photosynthèse des feuilles de l'arbre. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres dont la croissance sera plus rapide.

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Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.

En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com

vendredi, 16 novembre 2012

La voiture électrique est-elle réellement écologique ?

La voiture électrique est-elle réellement écologique ou non. Ce type de véhicule, considéré comme étant la solution pour lutter contre la pollution, peut aussi jouer le rôle de pollueur. En effet, dès sa production, il peut déjà apporter sa part de pollution dans le cadre de la fabrication de la pile à combustible. Celle-ci nécessite de l’hydrogène dont la fabrication se fait à partir d’une réaction chimique de pétrole. Cela engendre une émission de différents gaz très polluants. Le stockage de l’électricité par la batterie participe également à la pollution de l’air, mais le degré et la nature de celle-ci dépendent du type de l’énergie utilisée pour la production de l’électricité.

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La voiture électrique émet aussi une quantité importante de gaz carbonique lors de son fonctionnement. Des études effectuées ont démontré que le véhicule peut dégager 40 grammes de CO2 par kilomètre. La voiture électrique peut être considérée comme étant un élément pollueur dans le cadre de son recyclage y compris sa batterie.

Cependant, la voiture électrique présente des caractères très écologiques. Ne nécessitant pas de carburant, elle n’implique pas beaucoup de réactions chimiques, contrairement aux véhicules dotés de moteurs à explosion. Elle est également écologique dans le sens où la production de l’hydrogène se fait par électrolyse de l’eau. L’émission de gaz polluants est ainsi minimisée. Les caractéristiques de la voiture électrique ne répondent pas à tous les critères écologiques. Néanmoins, ce type de voiture contribue déjà à la lutte contre la pollution dans les villes.

jeudi, 15 novembre 2012

Biomimétisme, nouveau point de vue sur le monde

A la base même de la réflexion scientifique et technique du biomimétisme se situent les préceptes suivants :
la Nature utilise une source d’énergie principale : l’énergie solaire, elle n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin, elle adapte la forme à la fonction, elle recycle tout, elle parie sur la biodiversité, elle travaille à partir des expertises locales, elle limite les excès de l’intérieur, elle utilise les contraintes comme source de créativité.

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La nature est un modèle : le biomimétisme est une science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains.

La nature est un étalon : le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si les innovations sont bonnes. Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolutions, la nature a appris à reconnaître et à développer ce qui marche, ce qui est approprié et surtout ce qui dure.

La nature est un maître : le biomimétisme permet d'expérimenter une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non sur ce qui peut être extrait du monde naturel, mais sur ce qu'il peut enseigner.

Source : ecoloinfo.com

mercredi, 14 novembre 2012

Les 3 fléaux des palmiers

En l’espace de seulement 1 an ce ne sont pas moins de 3 fléaux qui se sont attaqués aux palmiers de Saint-Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

Le papillon du palmier, Paysandisia archon, est un véritable tueur de palmier. Introduit en Europe en 1990, il arrive en France en 2001. Le papillon infeste l’arbre avec ses larves et chenilles qui dévorent toutes les espèces de palmiers ornementaux.

Le Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, adulte mesure de 3 à 4 centimètres de long. Il se déplace localement par essaimage en volant de palmier en palmier. Il se reproduit en pondant des œufs par centaines déposés au niveau des palmes centrales de la tête du palmier. Les larves mangent les fibres du palmier provoquant des dégâts au cœur de la partie supérieure et sa mort lorsque le bourgeon terminal est atteint.


Le charançon rouge du palmier par sadeq83
Fusarium oxysporum sp.canariensis est un champignon vasculaire fréquent sur les phoenix canariensis dont il obstrue les vaisseaux, empêchant ainsi la circulation de la sève et provoquant le dessèchement des palmes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commune de Saint Cyprien : saint-cyprien.com

mardi, 13 novembre 2012

Les kiwis bio développent leurs mécanismes de défense

Dans le cadre d'une étude de l’Université de Davis en Californie, publiée en 2007, des chercheurs ont fait pousser des kiwis côte à côte dans le même verger, en utilisant les deux modes d’agriculture, bio et conventionnelle. Récoltés au même moment, les kiwis ont été analysés tant au niveau de leur goût que de leur texture, leur forme, leur couleur et leur teneur en composés minéraux : polyphénols, vitamine C et autres antioxydants.

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Les kiwis bio et conventionnels présentent les mêmes valeurs en acides organiques et en sucres. Mais les kiwis bio sont plus petits, avec une peau plus épaisse. Leur concentration en polyphénols et autres antioxydants est largement supérieure à celle des kiwis conventionnels. L’étude suggère que les pesticides utilisés dans l’agriculture conventionnelle pourraient être à l’origine de la baisse de concentration en antioxydants. Non protégés par les pesticides, les kiwis bio développeraient davantage leurs mécanismes de défense, ce qui stimulerait leur production d’antioxydants. Ce phénomène, dit de stress, est parfaitement connu. Il a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié sur le site agriculture-environnement.fr en 2007.

La plante productrice des kiwis, Actinidia Chinensis, est une liane particulièrement résistante aux agresseurs. L'association Terre vivante la déclare comme "la plus biologique des cultures fruitières". Et pour cause, en France, la culture du Kiwi, ne nécessite aucun traitement phytosanitaire non seulement grâce à une protection naturelle, vraisemblablement due à la peau mais aussi grâce à la faible quantité des vergers, très dispersés. En effet, la monoculture, qui réduit la biodiversité du milieu, est propice au développement des maladies.

Pour en savoir plus sur le kiwi, on peut consulter le site eco-sapiens.com

lundi, 12 novembre 2012

Les Polluants Organiques Persistants

Tous les pesticides organochlorés de première génération sont des POP (Polluants Organiques Persistants) dont voici les principales caractéristiques : ils perdurent dans l'environnement, ils s'accumulent dans les graisses et via la chaîne alimentaire notamment chez les super-prédateurs comme l'Homme, ils sont dispersés dans l'environnement via les courants atmosphériques et marins, ils sont dangereux pour la santé.

12 POP ont été recensés par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et interdits dans de nombreux pays comme l'Union Européenne (UE) et les Etats-Unis lors de la convention de Stockholm en mai 2001. Bien que ces POP ne soient plus utilisés dans les pays industrialisés depuis plus de 20 ans, ils perdurent encore dans les écosystèmes et donc dans nos aliments. De plus, les organochlorés interdits ont été remplacés par de nombreuses autres familles chimiques dont les organophosphorés moins persistants dans l'environnement mais plus toxiques.

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Le problème de la bioaccumulation de polluants dans la chaîne alimentaire marine est connu. Le processus illustré ici concerne le poly biphenal chloré (PCB). Source: http://worldoceanreview.com/en/pollution/organic-pollutants/