vendredi, 21 septembre 2012
Danger pour les rats
Depuis plus de dix ans, des études in-vitro ont été réalisées dans leur laboratoire. Elles sont pertinentes mais très partielles. Elles ont notamment mis en évidence un impact de xénobiotiques comme le Roundup et le Bisphénol A sur les cellules humaines du foie, du rein, du cordon ombilical, du placenta et sur les cellules embryonnaires ; ce qui a donné lieu à plusieurs publications internationales. Mais elles ne portent à chaque fois que sur une lignée cellulaire, celle du foie par exemple, sans tenir compte du contexte d’interactions avec les autres organes. Un tube à essai rempli de cellules, fussent-elles humaines, ne peut en aucun cas correspondre à la grande complexité d’un corps de mammifère. D’où l’importance de passer du tube à essai au petit mammifère, selon Joël Spiroux co-auteur de cette étude.
En France et dans les autres pays sous moratoire, les habitants sont relativement protégés. Mais les animaux de boucherie absorbent souvent plus d'OGM car ils sont nourris aux tourteaux de soja et aux farines de maïs importés du continent américain. Ces animaux ne sont pas malades car ils ne vivent pas assez longtemps. L’espérance de vie des rats de laboratoire étudiés pour l'étude est de deux ans à deux ans et demi. On sait donc qu’à 12 mois, ils ont l’équivalent d’environ 40 ans chez l’homme. L’espérance de vie des bœufs, elle, est de 15 à 20 ans. Jusque dans les années 1940, on les abattait vers 7 ans. Mais avec le développement de l’élevage industriel, on s’est mis à les abattre de plus en plus tôt : 5 ans, 3 ans, 18 mois, et même moins maintenant. On ne dispose pas d’assez de temps pour connaître l’impact de leur alimentation sur leur santé.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site tempsreel.nouvelobs.com
05:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, alimentation, roundup, sciences, santé, monsanto
lundi, 03 septembre 2012
Le radon est un gaz radioactif naturel
Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.
Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.
Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire
05:52 Publié dans actu & écologie, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz, santé, énergies, air, sciences
samedi, 25 août 2012
Les chauves-souris, alliés naturels de l'environnement
Peu d'animaux ont souffert de la publicité négative autant que la chauve-souris. Un manuel que vient de publier la FAO vise à aider les pays à réduire au minimum les risques pour la santé publique que pourraient présenter les chauves-souris, tout en soulignant leur rôle vital pour l'agriculture et l'environnement. Ce manuel, «Enquête sur le rôle des chauves-souris dans les zoonoses émergentes: équilibre entre écologie, conservation et préservation de la santé publique», revêt une importance particulière depuis que, pour diverses raisons, les maladies transmises par les chauves-souris semblent être à la hausse.
Selon M. Scott Newman, vétérinaire épidémiologiste de la faune à la FAO et co-auteur du manuel, les chauves-souris sont des alliés naturels de l'environnement. Elles pollinisent les plantes, propagent les graines et certaines espèces peuvent dévorer environ 25 pour cent de leur poids en insectes. Ces avantages l'emportent largement sur leur potentiel de transmission de maladies. Pourtant, on ne doit pas ignorer le fait que le développement, la démographie et la consommation des ressources naturelles rapprochent de plus en plus les personnes, le bétail et les chauves-souris et les mettent plus souvent en contact les uns avec les autres. Cela augmente le risque de transmission par les chauves-souris d'agents pathogènes potentiels et de maladies associées à d'autres animaux ou à l'homme.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la F.A.O.
16:39 Publié dans actu & écologie, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chauves-souris, environnement, démographie, développement durable, santé
jeudi, 23 août 2012
L’Aconit Napel, la plante la plus toxique de notre flore
L'Aconit Napel ou Casque de Jupiter est une plante vivace de 50 cm à 2 m de haut, remarquable par son feuillage et ses fleurs bleues en casque, formant souvent d’importantes colonies. La tige est dressée, rigide, très feuillée, simple ou rameuses. Les feuilles sont alternes, pétiolées, profondément divisé en lobes étroits, vert foncé. Les fleurs sont bleu foncé, parfois violacées, irrégulières, composées de 5 sépales pétaloïdes ( le supérieur en forme de casque ) et de 5 pétales. Les fleurs sont réunies en grappe allongées à pédoncules dressés. La floraison a lieu de fin juin à septembre. L'Aconit colonise les près et les bois humides fumés par le bétail, surtout en montagne, presque toute l’Europe.
L’aconitine est mortelle pour l’homme à la dose de 5 mg, ce qui représente 2 à 4 g de racine. L’aconit napel est donc la plante la plus toxique de notre flore. Toute les autres espèces d’aconit sont également dangereuses. Le simple fait de cueillir la plante suffit à provoquer des dermites, voir des intoxications si son suc pénètre par des écorchures au niveau des bois. Le suc d’aconit servait à empoisonner les pointes des flèches et des lances.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site planete.org
08:13 Publié dans Les bons gestes, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plante, flore, montagne, fleurs, santé, médecine
mercredi, 01 août 2012
Les acariens ne supportent pas l'altitude
Les acariens mesurent moins d’un demi-millimètre et se comptent par millions dans les literies. Les Dermatophagoides pteronyssinus fouinent en permanence les recoins des matelas à la recherche de nos peaux mortes, et des moisissures dont ils se nourrissent. Les Cheyletus, eux sont des prédateurs impitoyables, faisant la chasse aux Dermatophagoides pour les dévorer. Mais ces arachnides ne supportent pas l’altitude, au-dessus de 1500 mètres, ils sont inexistants. En effet, pour bien vivre et proliférer, un acarien a besoin d’un environnement chaud et humide : 25°C, et 75 % à 80 % d’humidité. Dans ces conditions il mange 5 fois plus, et se reproduit également 5 fois plus.
Or en altitude, ces conditions ne sont pas réunies. L’air y est en général plutôt sec. Et mis à part en été, il fait rarement plus de 25°C au-dessus de 1500 mètres. Voilà pourquoi certains allergologues préconisent des cures en montagne pour les personnes allergiques aux acariens. L'air pur de la montagne est de toute façon bénéfique à tous.
Source : futura-sciences.com
07:33 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montagne, allergie, médecine, santé, air
mardi, 31 juillet 2012
Toxicité de l’aluminium pour la santé
L'aluminium est le troisième constituant de l’écorce terrestre après l’oxygène et le silicium. Nous sommes donc exposés à cet élément d’origine naturelle par contact direct avec le sol, l’air et l’ingestion d’aliments provenant de la terre et d’eau de source. Mais l'aluminium est aussi utilisé dans de multiples domaines : l’industrie du bâtiment, les transports, l’agroalimentaire, l’emballage, la pharmacie, la chirurgie, la cosmétologie et le traitement des eaux d’alimentation. Au final, nous nous retrouvons exposés à des concentrations d’aluminium de plus en plus élevées.
Dès 2003, les autorités publiaient un rapport d’expertise nationale sur les risques liés à la consommation d’aluminium. Mais les données étant difficiles à obtenir et à traiter, elles n’ont pas permis de caractériser une éventuelle toxicité de l’aluminium pour la santé, ni d’établir des recommandations. Malgré tout, en 2008, l'Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé la dose maximale d’exposition par semaine à 1 mg d'aluminium par kilo de poids corporel. Or cette limite n’est pas utilisable dans la mesure où l’on ne connaît pas la dose à laquelle nous sommes véritablement exposés quotidiennement, l’aluminium étant présent naturellement et dans une majorité de produits de consommation. Reste que certaines études scientifiques et autres analyses sont inquiétantes.
Pour en savoir plus sur l'aluminium, on peut consulter le site e-sante.fr
05:40 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aluminium, santé, terre, alimentation, consommation
lundi, 30 juillet 2012
Une cure de soleil peut faire le plus grand bien
La cure de soleil peut faire le plus grand bien à l'organisme. La chaleur procurée par le soleil permettrait à l’homme d’obtenir une meilleure balance entre la température de son corps et celle de l’extérieur. Le bronzage susciterait un sentiment de bien-être social, signe visible d'accès à un temps de vacances.
Le soleil permet de synthétiser 95% de la vitamine D. Durant les périodes de froid, il est fréquent d’être en carence de cette vitamine, indispensable à la consolidation des os et des dents. Le soleil bloque la synthèse de la mélatonine. Cette hormone du sommeil régule les rythmes d'éveil et de sommeil. Lorsqu’elle est en faible quantité durant la journée, elle permet d’être actif et dynamique. Le soir, elle favorise un sommeil plus profond et contribue à une plus grande sérénité de l’individu.
Source : quoi.info
08:34 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : soleil, santé, vitamine, été
jeudi, 26 juillet 2012
Si la tendance est à la baisse
Si la tendance est à la baisse, 3.600 tonnes de pesticides sont encore commercialisées chaque année en France auprès de 17 millions de jardiniers amateurs. Un chiffre étonnant puisque la nocivité des produits phytosanitaires à usages agricole et collectif semble acquise auprès du grand public. Lien possible avec le développement des maladies de Parkinson et d'Alzheimer, affaiblissement voire destruction des abeilles, pollutions avérées des eaux de surface et des nappes phréatiques : les risques relatifs au suremploi de ces produits chimiques font souvent la une de l'actualité.
Mais le manque d'information des consommateurs favorise la diffusion ces produits chimiques dont les principes actifs sont souvent les mêmes que ceux employés à titre professionnel.
Source : actu-environnement.com
05:46 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pesticides, abeilles, jardiner bio, jardinage, pollution, chimie
mercredi, 25 juillet 2012
Les moustiques transgéniques du Brésil
La dengue est une maladie virale des pays tropicaux qui provoque fièvre, douleurs musculaires et maux de tête et qui peut sous certaines formes entrainer la mort. Or il n'existe pas encore de traitement spécifique de cette infection qui est transmise aux êtres humains par la piqure du moustique « Aedes aegypti ».
Un demi-million de Brésiliens sont touchés chaque année par cette maladie. Le gouvernement a lancé une expérience autour de la ville de Bahia qui a permis de réduire de 90% la population de ces moustiques en six mois. Face à ce résultat il a décidé d'élargir ce procédé à l'ensemble du pays, en créant une usine qui produira 4 millions de moustiques mâles transgéniques par semaine. Ces moustiques seront lâchés dans la nature en quantité deux fois supérieure aux moustiques non transgéniques. Ils s'accoupleront et produiront des insectes qui ne deviendront jamais adultes.
Source: RFI
05:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moustique, santé, médecine, brésil, ogm
samedi, 16 juin 2012
L’allergie au pollen
L’allergie au pollen est due à l'environnement. On ne peut pas considérer l’allergie uniquement d’un point de vue médical, elle doit être traitée de manière environnementale, seul moyen de faire de la prévention. La conception des plantations urbaines doit mettre en accord les objectifs de végétalisation des villes et la question des allergies aux pollens. En France 10 à 20% de la population est allergique au pollen mais les plantes en villes sont nécessaires à l'environnement. Une bonne prise en compte du problème des allergies ne passe pas par une suppression de toutes les plantes incriminées mais par une réflexion raisonnée sur l’organisation et la gestion des espaces verts.
Même si la ville, comparée aux zones rurales, compte une végétation moins importante, l’organisme des personnes vivant en ville est plus sensible et donc plus réactif aux allergies. La pollution rend plus sensible aux allergies, elle a également un effet sur les plantes qui, stressées, pollinisent plus. De plus, certaines substances de l’air se fixent sur les grains de pollens et modifie le potentiel allergisant.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site vegetation-en-ville.org
06:15 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollen, environnement, ville, pollution, végétalisation, santé
vendredi, 15 juin 2012
Les taux de pollens du mois de juin
En France, le Réseau national de surveillance aérobiologique mesure les taux polliniques grâce à un réseau de capteurs qui enregistrent en continu les taux de pollens dont ceux qui proviennent des graminées. Les graminées présentent de longues feuilles étroites insérées sur la tige ou en touffes, les plus communes sont les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, l'oyat des dunes, les roseaux, le millet, l'herbe des pampas, le maïs. Les graminées ont un potentiel allergisant très élevé surtout au mois de juin. Plus de 20% des Français sont touchés par des réactions allergiques dues aux pollens de ces graminées. Le grain de pollen, produit par les organes mâles des plantes, pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires et peut provoquer ce qu'on appelle communément le rhume des foins.
La pollinisation des graminées est favorisée par l'alternance de périodes chaudes et d'épisodes orageux donc la météo joue un rôle déterminant dans ces épisodes allergiques. Une journée très ensoleillée, sans précipitation, avec des températures élevées et un vent modéré est particulièrement propice à la libération et à la dispersion des pollens. L'apparition d'orages crée des turbulences venteuses qui remet en suspension les pollens. Seule une pluie soutenue pourra les précipiter au sol et diminuer la concentration des pollens dans l'air.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site pollens.fr
05:54 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, pollen, plantes, plantes herbacées, ville, air, pluie
vendredi, 01 juin 2012
Respecter les heures de repas
Selon une récente étude américaine, la fréquence et le moment de la journée où l'on mange seraient des facteurs plus importants que les aliments consommés dans la prise de poids. Des chercheurs du Salk Institute de La Jolla en Californie ont étudié chez des souris le lien entre le sur-poids et le moment de la journée où l'on s'alimente. Dans leur étude publiée dans la revue Cell Metabolism, ils expliquent que respecter des heures régulières pour le repas et des périodes de jeûne dans la journée permettrait de rester en bonne santé même en consommant des aliments plus gras.
Les scientifiques estiment que limiter le temps des repas permet d'accorder au système métabolique davantage de temps pour remplir ses fonctions sans qu'elles soient interrompues par un nouvel influx de nutriments. En outre, ils soulignent que les choix de nourriture deviennent généralement moins sains au fur et à mesure que la journée avance. Si le petit-déjeuner inclut souvent des céréales ou des fruits, les en-cas tardifs sont composés d'aliments plus caloriques. D'où l'importance de bien choisir les moments pour s'alimenter.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter l'article publié sur le site maxisciences.com
06:21 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, santé, repas, métabolisme, sciences, surconsommation, obésité
mardi, 29 mai 2012
La dinophysis, une micro-algue toxique
Du 12 avril au 11 mai 2012, à la suite de l'apparition soudaine de la dinophysis, micro-algue toxique venue du Golfe de Gascogne, la commercialisation et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon ont été suspendues. La Préfecture de Gironde a levé cette interdiction suite aux derniers résultats d'analyse de l'Ifremer, le taux de toxines est maintenant en dessous du seuil de sécurité.
Jusqu'en 2010, les interdictions reposaient sur un test effectué sur des souris ou test souris, contesté par l'ensemble de la profession pour son manque de fiabilité et sur lequel les autorités se fondaient pour décider des fermetures. Depuis son remplacement par un test chimique, les ostréiculteurs n'ont connu que de très courts épisodes d'interdictions de vente des huîtres en provenance du banc d'Arguin, situé à l'entrée du bassin, en raison de la présence de dinophysis. Mais depuis 2005, les entreprises ostréicoles du Bassin d'Arcachon sont fragilisées par ces fermetures récurrentes, entraînant un manque à gagner et la perte de nombre de marchés auprès de la grande distribution. Au début des années 2000 le secteur comptait quelques 500 entreprises contre 315 au dernier recensement. Une solution est peut-être de mettre les huîtres à l'abri dans des viviers dès que l'on sait que les taux de dinophysis commencent à augmenter, et pouvoir ainsi continuer à les vendre.
Source AFP
05:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huitre, ostréiculture, bassin, aquitaine, gironde, santé, algues
mardi, 22 mai 2012
L'ail plus efficace que certains antibiotiques
Selon une étude américaine publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy, un composé de l’ail, le sulfure de diallyle, est 100 fois plus efficace que certains antibiotiques contre les pathogènes alimentaires. Les travaux menés par Xionan Lu, de la Washington State University, et ses collègues chercheurs, révèlent que le sulfure de diallyle, également présent dans l’oignon, semble avoir de puissants effets antibactériens. Cette étude a porté sur des bactéries Campylobacter jejuni assemblées en biofilm, une conformation que ces pathogènes alimentaires adoptent naturellement, les rendant 1.000 fois plus résistants aux antibiotiques classiques. Le sulfure de diallyle s'est montré 136 fois plus efficace que l’érythromycine, 300 fois plus que la ciprofloxacine, deux antibiotiques couramment utilisés en médecine.
Selon un communiqué de l'université, le sulfure de diallyle pénètre facilement dans le biofilm, où il tue les bactéries en s’associant avec une enzyme contenant du soufre, modifiant ainsi son activité, ce qui entraîne l’extinction du métabolisme cellulaire. De précédents travaux publiés en 2011 ont démontré l’efficacité du sulfure de diallyle contre deux autres pathogènes, Listeria et E. coli O157:H7. Selon le dernier rapport annuel de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, les salmonelloses sont en recul, mais les campylobactérioses connaissent une augmentation inquiétante dans l’Union Européenne, avec une hausse de 7% entre 2009 et 2010. Les chercheurs voient dans ce composé de l'ail, un additif alimentaire intéressant.
Source : journaldelenvironnement.net
05:54 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ail, santé, additifs, alimentation, sciences, recherche, bactéries
jeudi, 03 mai 2012
Émanations de perchloroéthylène dans les pressings
A la mi-avril, l’interdiction du perchloroéthylène dans les pressings a été annoncée par le Ministère de la Santé, selon les modalités suivantes : interdiction immédiate dans les installations nouvelles, fermeture immédiate des installations induisant une contamination des riverains supérieure à 1250 microgrammes par mètre cube, arrêt au 1er janvier 2014 des installations de plus de 15 ans, arrêt des installations existantes dites non NF au 1er janvier 2018, arrêt des installations NF au 1er janvier 2022.
Les 3 associations, RES, l’ADVEPP et Générations Futures demandaient que la norme définie par l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis à 40 µg/m3 soit prise en compte en France. Elles se félicitent néanmoins du changement radical de la politique du Ministère de la Santé qui ne défend plus l’usage contrôlé du perchloroéthylène mais accepte le principe de son remplacement.
05:32 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, chimie, sciences
mardi, 17 avril 2012
Un nouveau «French Paradox»
Les Américains et les Canadiens sont bien mieux informés que les Français de la teneur en graisses des aliments, une connaissance qui ne les protège pourtant pas du surpoids, selon une étude publiée dans le British Food Journal. Sur l’ensemble des produits testés, beurre allégé ou non, lait entier, demi-écrémé ou écrémé, margarine, huiles de tournesol et d’olive, poisson et viande, ils sont 42,7% des Français à avouer ne pas connaître la teneur en matières grasses, contre seulement 4,3% des Américains et 12,5% des Canadiens. Même divergence quant à la connaissance des divers lipides: 6% des Canadiens, 9% des Américains et 17% des Français admettent ignorer s’il est conseillé de réduire son apport en acides gras saturés, en acides gras insaturés ou s’il ne faut en modifier aucun.
Selon les auteurs, le niveau de connaissance nutritionnelle est certes meilleur en Amérique du Nord, mais il pourrait entraver une vision plus globale de l’alimentation. Voire engendrer une confusion contre-productive : pour preuve, les chiffres du surpoids et de l’obésité, qui en 2006 touchaient 41,6% des Français et 70,8% des Américains, signe pour les chercheurs d’un nouveau «French Paradox».
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site journaldelenvironnement.net
05:50 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, santé, lipides, omega-3, surconsommation, canada, amérique, sciences
vendredi, 30 mars 2012
Les particules fines sont des polluants atmosphériques
Les particules respirables ou « fines, ultrafines » sont aussi appelées PM, abréviation du terme anglais particulate matter . Les particules fines sont un mélange hétéroclite de particules liquides ou solides qui sont en suspension dans l’air. Elles sont classées en fonction de leur taille : les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
* PM10 : particule de diamètre inférieur à 10 micromètres soit bien moins qu’un cheveu (de 50 à 150 micromètres),
* PM2,5 : dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns c’est-à-dire moins de 2,5 micromètres, elles sont les plus toxiques.
Cette semaine, la région d'Ile de france a connu plusieurs jours de pollution dus à l'émission des particules fines par les moteurs fonctionnant au diesel. Les émanations du pot d’échappements sont composées de monoxyde de carbone, CO2 (dioxyde de carbone), hydrocarbures imbrûlés pour l’essence ; oxyde d’azote et surtout particules fines pour le diesel : des cocktails toxiques pour la santé. Les particules fines, émises par les moteurs diesel, sont les plus dangereuses. Les plus petites sont les plus nocives car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site encyclo-ecolo.com
06:08 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, air, santé, ville, ile de france, pétrole, environnement
mercredi, 21 mars 2012
Nos systèmes alimentaires créent des gens malades
Le Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, a averti que les systèmes alimentaires mondialisés et la propagation du style de vie à l'occidentale ont créé une catastrophe en matière de santé publique avec plus d'un milliard de personnes au monde qui souffrent de malnutrition et un autre milliard de personnes qui souffrent de surpoids ou d'obésité.
« Nos systèmes alimentaires créent des gens malades », a déclaré M. De Schutter lors de la présentation de son rapport annuel au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies àGenève. « Le droit à l'alimentation signifie non seulement un accès à une quantité adéquate de nourriture, mais aussi bénéficier d'un régime alimentaire équilibré », a-t-il ajouté en exhortant les gouvernements à assurer le droit de leurs citoyens à une alimentation saine.
Dans son rapport, M. De Schutter a identifié cinq priorités pour réintroduire le souci nutritionnel dans les systèmes alimentaires aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. Il s'agit selon lui d'augmenter la taxe sur les produits malsains, de réguler les aliments riches en graisses saturés, en sel, en sucres, d'introduire une régulation plus restrictive pour la publicité sur les aliments malsains, de revoir les politiques agricoles qui subventionnent la production d'ingrédients malsains, et enfin de soutenir la production alimentaire locale.
Pour plus de renseignements, on peut lire le bulletin quotidien de l'ONU daté du 7 mars 2012.
06:20 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, onu, population, obésité, sucre, santé, graisse
mercredi, 14 mars 2012
L'exercice physique serait de la médecine
Si le code génétique porté par l’ADN n’est pas directement modifié par l’exercice physique, cette longue molécule subit quand même des modifications chimiques et structurelles. Ces modifications que les scientifiques qualifient d’épigénétiques, car elles ne modifient pas les gènes eux-mêmes mais des agents impliqués dans leurs expressions, se produisent au sein des muscles.
Au niveau musculaire, ces modifications affectent des gènes qui permettent à l’organisme de s’adapter à l’effort et procurent les avantages structurels et métaboliques engendrés par l’exercice. Le muscle s’adapte à ce que l'on fait. Si on ne l’utilise pas, on le perd. La caféine a le même effet. On estime que des médicaments à base de caféine pourraient être administrés aux personnes qui ne peuvent pas pratiquer de sport. L'exercice physique serait de la médecine. Il semble que le moyen de modifier ses génomes pour une meilleure santé serait de faire un jogging de temps en temps.
Source : Sciences et Avenir
06:08 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : molécules, chimie, gênes, café, sport, médecine, santé
mardi, 13 mars 2012
Les risques des pesticides de synthèse
Du 20 au 30 mars 2012, à l’occasion des 10 premiers jours du printemps, débutera la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides. Des centaines d’évènements sont programmés dans toute la France : conférences-débats, ateliers, marches, projections de films, stands d’information, animations pédagogiques, repas bio, fermes ouvertes…
Objectifs : informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir les alternatives et mobiliser un public de plus en plus large pour un avenir sans pesticides.
Depuis 2006, cette initiative apparaît comme l’événement fédérateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut et que l'on doit se passer des pesticides.
06:20 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pesticides, printemps, agriculture durable, environnement