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mercredi, 10 avril 2013

L'hécatombe des dauphins dans le golfe du mexique

Voilà 3 ans, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon déversait 750 millions de litres de pétrole brut dans le golfe du Mexique. Le puits, situé à 68 km des côtes, a explosé en avril 2010, la marée noire s’est répandue dans tout le golfe et a atteint les côtes en juin. Si le pétrole n’est plus visible en surface, il est pourtant toujours présent et impacte considérablement la faune du golfe. En outre, des études ont montré que le dispersant utilisé était 52 fois plus toxique que le pétrole lui-même.

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La National Wildlife Federation, pour évaluer l’état du golfe, a réuni toutes les études réalisées sur six espèces animales dont le développement dépend directement de la bonne santé du eaux du golfe du Mexique. Les dauphins sont l'espèce la plus touchée, 650 carcasses ont échoué sur les côtes et les jeunes dauphins meurent six fois plus facilement en raison de la pollution. En outre, les auteurs du rapport estiment que seule une carcasse sur 50 est retrouvée. L’hécatombe des dauphins est sans précédent. Les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire comme le dauphin continuent de mourir en grand nombre dans les zones où le pétrole s’est déversé. C’est une indication importante du fait que l’écosystème du golfe du Mexique n’est pas rétabli.

Source : futura-sciences.com

lundi, 04 mars 2013

Les maladies exogènes menacent les tribus isolées

Les maladies exogènes, apportées par un élément extérieur, représentent la première cause de décès pour les tribus isolées. Celles-ci n’ont en effet pas développé de défenses immunitaires contre les virus de la grippe, de la rougeole ou de la varicelle, comme l’ont fait la plupart des autres sociétés qui sont en contact avec le monde extérieur depuis des centaines d’années.

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Au Pérou, plus de la moitié de la tribu récemment contactée des Nahuas a été anéantie à la suite de l’exploration pétrolière de leurs terres au début des années 1980, une tragédie qui a aussi frappé les Murunahuas au milieu des années 1990 après un contact imposé par des bûcherons qui abattaient illégalement les acajous.

Source : futura-sciences.com

lundi, 25 février 2013

S’équiper en voitures à zéro émission

La Chine continue à être le principal marché mondial des véhicules à essence, mais le gouvernement entend faire de ce pays le chef de file mondial des véhicules propres. En 2012, les Chinois se sont portés acquéreurs de près de 18 millions de nouvelles voitures, soit une augmentation de 300 pour cent. D’ici 2015, les autorités chinoises veulent produire 500 mille véhicules nouvelles énergies, dont des véhicules électriques hybrides rechargeables ou équipés de piles à combustible à l'hydrogène. Elles espèrent voir 5 millions de véhicules électriques en circulation, avec quelques 10 mille stations services.

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La Chine n’a guère d’autre choix que de s’équiper en voitures à zéro émission. La Chine n’est pas seulement le principal consommateur mondial de charbon, elle arrive juste derrière les Etats-Unis pour les importations de pétrole, plus de cinq millions de barils par jour en 2011. Sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles en a fait le principal émetteur mondial de carbone et a dégradé la qualité de vie de ses citoyens. 16 des 20 villes les plus polluées au monde sont en Chine.


La Chine est aujourd’hui en mesure de générer 6,2 gigawatts d’énergie solaire et 68,3 gigawatts d’énergie éolienne – l’équivalent de 50 centrales électriques au charbon – et abrite neuf des dix principales sociétés mondiale d’énergie solaire, qui ensemble produisent 65 pour cent des panneaux photovoltaïques fabriqués dans le monde. La Chine encourage les véhicules électriques à zéro émission parce qu’ils sont indifférents à l’énergie utilisée, c’est-à-dire qu’ils peuvent consommer n’importe quelle forme d’énergie incorporée au réseau national, dont la portion croissante des énergies renouvelables. Au fur et à mesure que la Chine développe l’énergie solaire, les véhicules électriques chinois deviendront de fait des voitures solaires – également propulsées par les énergies éolienne et hydraulique à mesure que ces sources d’énergie se développent. Lorsque les voitures électriques s’implanteront sur le marché, elles réduiront de manière considérable la pollution atmosphérique urbaine.

Source : lecercle.lesechos.fr

samedi, 02 février 2013

Alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet

L'eau fait partie des ressources épuisables de la planète. Dans le monde industrialisé, l'eau est conditionnée dans des bouteilles en plastique. Elles sont pratiques, transportables, et s'adaptent à tous les usages. L'eau en bouteille fait partie de notre quotidien. Polluent-t-elles la planète ? Doit-on penser à la fin des bouteilles plastiques. Les Etats Unis consomment 26 milliards Litres d'eau et sont reconnus comme les plus gros consommateurs d'eau embouteillée. De même, les Italiens consomment 184 litres par an et par personne. Les Français, eux, atteignent les 145 litres. Mais la consommation est en baisse, cette tendance s'expliquerait par une baisse du pouvoir d'achat et la prise de conscience écologique des consommateurs. Aujourd'hui les Français déclarent alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet dans leur consommation.

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L'eau en bouteille est jusqu'à 200 fois plus chère que l'eau du robinet. L'eau en bouteille, en plus de son prix élevé engendre un coût énergétique important à cause du plastique utilisé dans sa fabrication : le polyéthylène téréphtalate (PET), qui est un dérivé du pétrole brut et qui nécessite donc de millions de litres de pétrole par an. Il faut 2kg de pétrole pour fabriquer 1kg de PET. On compte 240 000 tonnes de déchets plastiques pour 6,2 milliards de litres d'eau en bouteille consommés. Leur recyclage est douteux : certains pays manquent de structures et subissent des coûts trop élevés ; les bouteilles sont donc exportées pour être traitées dans d'autres pays comme la Chine. Un transport qui représente un coût énergétique supplémentaire. L'eau du robinet qui ne requiert ni pétrole, ni emballage, permet d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne.

Source : agirpourlaplanete.com

dimanche, 20 janvier 2013

La fantastique histoire du pétrole

Des gisements pétroliers des Etats-Unis aux paysages menacés de Chine,Yann Arthus-Bertrand raconte l'histoire du pétrole. l'Homme a détruit ce que la Terre à mis des millions d'années à façonner. Le défi de l'Homme moderne consiste à concilier son mode de vie et la préservation de la planète.

Le pétrole est une fabuleuse matière qui a changé les vies des hommes du vingtième siècle et qui est en train de disparaître. Demain il faudra vivre sans pétrole,Yann Arthus-Bertrand essaie de comprendre quelles seront les conséquences de cet épuisement des ressources et quelles sont les solutions d'énergies renouvelable possibles.

Avec"Vu du ciel",Yann Arthus-Bertrand présente un état des lieux de la planète

mardi, 15 janvier 2013

Le pétrole bleu, énergie d'avenir ?

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems a mis au point le premier procédé de conversion énergétique accélérée qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité.

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Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés. La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

Source : artezia.net

lundi, 26 novembre 2012

Plus grande marée noire des États-Unis

Le 24 septembre 2010, soit plus de cinq mois après l'explosion de la plate-forme pétrolière, le puits sous-marin Macondo 252 a été déclaré comme définitivement scellé : bouché et cimenté à 1 500 mètres de profondeur. La plus grande marée noire de l'histoire des États-Unis laisse un bilan désastreux selon une étude menée par les chercheurs de la Columbia University publiée dans la revue Science.

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Les premières estimations du flux de pétrole qui s'échappait du puits étaient estimé à 1000 barils de pétrole par jour, 5 000 dès le 28 avril, puis de 12 000 à 19 000 barils le 27 mai avec une augmentation continue au fur et à mesure des évaluations. L'étude des chercheurs de la Columbia University vient confirmer l'envolée des dernières estimations qui placent cette catastrophe comme la plus importante marée noire de l'histoire de l'humanité. En analysant les vidéos sous-marines du puits avec une nouvelle méthode, les scientifiques ont évalué la fuite journalière à 56 000 puis 68 000 barils de pétrole, peut-être davantage. Les chercheurs estiment qu'environ 4,4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans l'océan.

Source : notre-planete.info

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

mardi, 21 août 2012

Dragon des Neiges a traversé l'Arctique

La fonte de la mer de glace, flottant sur l’Océan Arctique, est en passe de battre le record atteint en 2007, rendant la région plus accessible mais menaçant le mode de vie des peuples indigènes et de la biodiversité. La mer de glace atteindra son niveau le plus bas en Septembre avant de croître à nouveau à l’approche de l’hiver.

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Le briseur de glace Xuelong, ou Dragon des Neiges, est devenu le premier navire de la Chine à traverser l’Océan Arctique, soulignant l’intérêt croissant de la Chine pour cette région isolée où une fonte de la glace sans précédent liée au changement climatique pourrait ouvrir de nouvelles voies commerciales. Le passage du Nord-Est est de plus en plus emprunté: en 2010, quatre navires l'ont pris, mais ils étaient 34 en 2011 et seront encore plus nombreux cette année. Le Xuelong, seul brise-glace que possède la Chine, a été acheté à l'Ukraine en 1993. Un autre brise-glace de 8000 tonnes, assemblé en Chine et conçu avec l'aide d'une société finlandaise, doit être mis à l'eau en 2014. La Chine, deuxième économie mondiale, étend sa portée à l’Arctique, qui est riche en pétrole et en gaz et est une route de navigation commerciale potentielle entre l’Atlantique nord et le Pacifique.

Source AFP
Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

vendredi, 20 juillet 2012

La bioremédiation pour dépolluer

La bioremédiation est un processus qui utilise des organismes vivants en vue de dégrader les contaminants nocifs pour l'environnement présents dans des milieux pollués comme les sols ou les eaux, dans l'objectif de les transformer en composés non toxiques. Un des principaux exemples de la pollution des sols est la contamination par les pesticides agricoles qui se propageront par la suite vers d'autres milieux, notamment les ressources en eau.

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Certains micro-organismes sont capables de décomposer la plupart des hydrocarbures pétroliers pour les transformer en dioxyde de carbone (CO2) et en eau. En outre, ce processus naturel produit des substances bio-nutritives qui pourront être utilisées à la fois par le milieu végétal et aquatique. Le processus de bioremédiation est répertorié comme l'une des technologies innovantes à soutenir, par l'Agence de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency - EPA). Différents systèmes de bioremédiation existent basés sur les plantes, appelée la phytoremédiation, les bactéries, ou d'autres types de micro-organismes comme les champignons.

Pour en savoir plus sur la bioremédiation, on peut lire l'article publié sur le site bulletins-electroniques.com

mercredi, 20 juin 2012

Faire appel aux fourmis

En août 2009, 4700 mètres cubes de pétrole brut se sont déversés au cœur de la Réserve naturelle des coussouls de Crau, suite à la rupture d’un pipeline. 5 hectares d’une végétation unique en Europe de l’ouest, une pseudo-steppe, ont été détruits. Sous l’égide de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et du Laboratoire de chimie de l’environnement, un vaste programme de réhabilitation du site a été mis en place.

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La totalité des sols pollués par la fuite de pétrole ont dû être excavés. L’ensemble des éléments constitutifs du sol ont été réimplantés : graines, bactéries, champignons…en respectant l’organisation du sol initiale. Aujourd’hui la végétation reprend petit à petit ses droits. Et pour l'aider, les chercheurs de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie (IMBE) ont décidé de faire appel aux fourmis. « Parmi la trentaine d'espèces présentes ici on a cherché celles qui transportent les graines pour se nourrir », explique Marielle Renucci, spécialiste des insectes. L’objectif est de favoriser le réensemencement de la pseudo-steppe en laissant les fourmis Messor barbarus semer les graines qu’elles transportent au gré de leurs pérégrinations. Les reines ont été capturées dans les jardins de Marseille après leur vol nuptial, cet automne, puis ont passé l’hiver en laboratoire. Le printemps venu, elles ont été introduites sur le terrain pour qu’elles fondent une nouvelle fourmilière.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

mardi, 19 juin 2012

La marche pourrait être le transport de l'avenir

Certains analystes proches de l'Association pour l'étude du pic pétrolier et gazier, tels que Harald Frey, de l'Institut des transports de l'université de technologie à Vienne en Autriche, se plaisent à souligner que l'ère du transport automobile de masse ne durera pas plus de 200 ans. Elle représente une fraction temporelle minime en regard des 6 millions d'années pendant lesquelles les humains et leurs ancêtres se sont déplacés à pied. Selon une étude de l'université de technologie de Vienne, le gain de temps permis par la voiture individuelle n'augmente dans aucune grande métropole de la planète. Marcher, rouler à vélo, utiliser scooters et voitures électriques, revenir à la voiture à chevaux, sont autant de mobilités qui pourraient émerger dans un futur proche. D'ores et déjà, il faut réduire la taille des automobiles et promouvoir les autobus en site propre, optimiser le nombre de passagers par véhicule, relocaliser au lieu de globaliser, changer d'échelle de valeurs, promouvoir la lenteur plutôt que la vitesse, la coopération plutôt que la compétition.

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Pour Harald Frey, qui dit efficacité énergétique dit effet rebond, la modération de la consommation de carburant par des véhicules plus efficients aura tendance à donner l'illusion de pouvoir aller toujours plus loin pour le même coût. Elle ne changera pas la donne, mais ne fera que reporter le problème de la dépendance au pétrole et la congestion urbaine. D'où la nécessité de redessiner l'espace urbain. La capitale autrichienne en est un exemple, qui a su chasser les voitures en réhabilitant l'espace public au profit du tramway, du vélo et de vastes zones piétonnes. En raison d'une offre de qualité de transports en commun, de plus en plus de Viennois renoncent à passer leur permis de conduire. Redessiner l'urbanisme, lutter contre l'étalement des zones pavillonnaires totalement dépendantes de l'automobile, valoriser le commerce de proximité plutôt que les grandes surfaces sont autant de mesures susceptibles d'atténuer les effets du pic pétrolier. En fin de compte, ce sont les piétons qui seront gagnants, car ils bénéficieront d'une qualité de vie élevée dès lors que les villes se décongestionneront. La marche pourrait être le transport de l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com

vendredi, 08 juin 2012

Un décrochage aura eu lieu

La production de pétrole est entrée depuis 2005-2006 dans une phase de plateau instable. Les cent plus grands champs pétroliers, qui fournissent 45% du brut de la planète, donnent des signes de faiblesse, la taille moyenne des puits est en diminution. Sur le front offshore, les compagnies pétrolières développent des forages de plus en plus profonds, dont l'emblème est la plate-forme de Deep Water Horizon associée à la tragique marée noire de 2010.

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En 2030, la production mondiale sera d'autant de barils qu'aujourd'hui, mais sur la base de ressources qui restent à découvrir. Entre temps, un décrochage aura eu lieu, car la courbe du pétrole brut aura commencé à décroître. Selon le physicien américain Robert Hirsch, ancien directeur de la prospection pétrolière chez Exxon, l'événement est imminent : il aura lieu autour de 2013-2015. A ce moment-là, le plateau instable des énergies fossiles arrivera à son terme, et entamera une décrue de 5 à 7% par an, dont les effets sur l'économie mondiale seront immédiatement sensibles. La courbe de la production de pétrole descendra d'autant plus rapidement que les grands pays dits émergents voudront augmenter leur consommation d'énergie. Le monde, dont l'énergie est fournie à 85% par les fossiles, sera confronté à des turbulences et des tensions comparables à celles qui ont accompagné les chocs pétroliers de 1973 et de 1980. Il s'agit d'une évolution géologique irréversible et non pas d'une décision provisoire des pays de l'OPEP de limiter la production.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

vendredi, 30 mars 2012

Les particules fines sont des polluants atmosphériques

Les particules respirables ou « fines, ultrafines » sont aussi appelées PM, abréviation du terme anglais particulate matter . Les particules fines sont un mélange hétéroclite de particules liquides ou solides qui sont en suspension dans l’air. Elles sont classées en fonction de leur taille : les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
* PM10 : particule de diamètre inférieur à 10 micromètres soit bien moins qu’un cheveu (de 50 à 150 micromètres),
* PM2,5 : dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns c’est-à-dire moins de 2,5 micromètres, elles sont les plus toxiques.

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Cette semaine, la région d'Ile de france a connu plusieurs jours de pollution dus à l'émission des particules fines par les moteurs fonctionnant au diesel. Les émanations du pot d’échappements sont composées de monoxyde de carbone, CO2 (dioxyde de carbone), hydrocarbures imbrûlés pour l’essence ; oxyde d’azote et surtout particules fines pour le diesel : des cocktails toxiques pour la santé. Les particules fines, émises par les moteurs diesel, sont les plus dangereuses. Les plus petites sont les plus nocives car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site encyclo-ecolo.com

mercredi, 29 février 2012

Deepwater Horizon : comprendre ce qui s’est passé

La catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon au large de la Louisiane en 2010 est jugée . Le pétrolier BP a déjà indemnisé des victimes et cherche à transiger.

Voici des extraits de l'article de LORRAINE MILLOT, correspondante du journal Libération à Washington:

«Ce que j’espère, ce n’est pas seulement un dédommagement financier, mais aussi comprendre ce qui s’est passé. Comment cette plateforme pétrolière a-t-elle donc pu exploser ? Je pense qu’on mérite enfin d’entendre ce qu’il s’est réellement produit.» Depuis le petit port de Bon Secour, en Alabama, Chris Nelson est l’un des dizaines de milliers d’habitants et entrepreneurs du golfe du Mexique impatients d’«obtenir justice».

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Le 20 avril 2010, l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon, à 80 kilomètres des côtes, avait fait onze morts et déclenché une des plus graves marées noires de l’histoire. Pour les Nelson, ostréiculteurs et pêcheurs de crevettes depuis quatre générations, cela signifia plusieurs mois de fermeture de leurs zones habituelles de pêche.

Un procès de 100 000 plaignants et 72 millions de pages de documents doit tenter d’apporter, ces jours-ci,quelques réponses à ces questions toujours en suspens : quelles fautes ont commis BP et ses sous-traitants ? Pourquoi ont-ils mis près de deux mois avant de réussir à stopper le flot d’hydrocarbures ? Et quelle quantité de pétrole exactement s’est échappée ?

Pour lire l'article sur liberation.fr

mercredi, 01 février 2012

Retour sur l'explosion de Deepwater Horizon

Moteurs coupés, voiles repliées, Tara entame une station longue dans les eaux du Golfe du Mexique où s'est déroulé il y a près de deux ans l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées au pétrole : l’explosion de Deepwater Horizon.

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Au premier abord, nulle trace des restes de la plate-forme pétrolière et des millions de litres d’or noir déversés, mais l’équipe scientifique se demande tout de même si les micro-organismes marins portent encore les marques de la catastrophe. Moins de deux ans après, même si certaines conséquences ont déjà été observées (comme de fortes baisses en concentration de l’oxygène par endroits), il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les courants dispersant et diluant le pétrole rendent les observations plus complexes à analyser, mais une chose est sûre : l’équipe scientifique de Tara à terre jettera un œil particulièrement attentif aux échantillons prélevés lors de cette station dans le Golfe du Mexique.

Pour suivre les études de Tara-expéditions, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

lundi, 09 janvier 2012

Présenter des excuses publiques aux victimes

Un tribunal équatorien a confirmé en appel le jugement rendu en février 2011 condamnant le groupe pétrolier américain Chevron à payer 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie. Il s'agit de l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, qui dépasse notamment celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars.

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Texaco a causé des dégâts environnementaux très graves, notamment en versant dans des fosses à ciel ouvert ses déchets pétroliers qui ont ensuite contaminé sols et rivières et le jugement rendu en appel ordonne à Chevron de « présenter des excuses publiques aux victimes » et, en cas de refus, de verser le double du montant fixé.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site d'informations rfi.fr

jeudi, 01 septembre 2011

Les algues, meilleure source pour les biocarburants

Avec un rendement surfacique bien supérieur aux cultures traditionnelles et un carburant liquide à haute densité énergétique facilement substituable aux carburants pétroliers, les biocarburants algaux offrent de sérieux atouts.

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Le nombre d’entreprises impliquées dans le développement de cette nouvelle source d'énergie a été multiplié par plus de trois depuis 2005 et les dépôts de brevets foisonnent.

Au début de l'année 2011, la première usine au monde de biocarburant à base d'algues a vu le jour à Alicante en Espagne.

On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel  rendement, ne soient jamais produits à une échelle industrielle, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique. Le doute a été levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication.

Trois éléments sont nécessaires pour cette production : du phytoplancton, du CO2 et un bon ensoleillement, d'où le choix d'Alicante à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde « A Alicante, la révolution du « pétrole bleu », , 29/01/2011

jeudi, 14 octobre 2010

BP a abusé des produits dispersants

Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe. 

 

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Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.

Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.

 

dimanche, 22 août 2010

Les détergents, la pire des solutions

En 1967, 3 jours après le naufrage du Torrey Canyon, on a répandu des détergents sur la nappe de pétrole qui se dirigeait vers les côtes nord de la Bretagne et les îles Anglo-Normandes, sans en avoir étudié la toxicité et les effets sur la vie marine.

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Selon la Marine Biological Association of the United Kingdom (MBA), c'était la pire des solutions. Au début, les aspersions chimiques semblaient efficaces et le pétrole disparaissait. Mais des tests en laboratoire ont montré que les détergents répandus rendaient le pétrole encore plus toxique car il devenait plus assimilable par les organismes marins. De plus sur le rivage, ces produits ont probablement détruit à jamais les lichens et autres organismes côtiers. La MBA a condamné l'emploi des détergents pour disperser le pétrole en cas de marée noire. En 1978, lors du naufrage de l'Amoco Cadiz au large de la Bretagne, la MBA a insisté pour que ces détergents ne soient pas employés.
Au début de ce mois d'avril 2010, après l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP, 4 millions de litres de ces produits ont été déversés sans mesurer les effets de ce pétrole dilué sur la faune marine du Golfe du Mexique.