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mercredi, 17 mars 2010

Yasuni, Réserve Mondiale de la Biosphère de la planète

Le parc naturel Yasuni, situé en Equateur, a été reconnu par les scientifiques du monde entier comme étant la zone de plus grande biodiversité de la planète et déclaré par l'UNESCO « Réserve Mondiale de la Biosphère de la planète ». Pourtant l'exploitation pétrolière menace cette biodiversité.

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L'Equateur est actuellement le lieu que les experts reconnaissent comme le pire désastre pétrolier du monde, que l'on appelle maintenant “le Tchernobyl de l'Amazonie, ”à cause d'une pollution désastreuse laissée par la multinationale Texaco. Quand la compagnie est arrivée dans cette région, on lui a concédé un territoire d'environ 1.500.000 hectares de jungle pure où vivaient plusieurs communautés indigènes avec leurs coutumes ancestrales en harmonie avec la nature. Texaco a pollué une vaste zone du territoire national, rejetant des déchets toxiques et les eaux de formation (les eaux extraites en très grande quantité au cours du processus d'exploitation pétrolière) hautement toxiques dans les rivières, en plus de la construction de piscines de stockage obsolètes et perméables qui continuent à contaminer les eaux souterraines et l'atmosphère. Ces rivières sont utilisées par plus de 30.000 personnes comme source d'eau potable, pour la cuisine, la toilette, l'irrigation et la pêche.

Rafael Correa, président de l'Equateur a déclaré que le meilleur choix serait maintenant de laisser pour toujours ce pétrole dans le sous-sol et demande un soutien de la communauté internationale pour compenser financièrement, à hauteur de 50% du manque à gagner, cette très coûteuse décision.

Pour atteindre cet objectif, l'état Equatorien projette d'émettre des bons pour le pétrole qui restera pour toujours dans le sous-sol et ainsi protéger la biodiversité du parc Yasuni.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sosyasuni.org

lundi, 10 août 2009

Quelles sont les traces des différentes marées noires ?

Le 13 décembre 1999, le pétrolier Erika se brise et coule à une quarantaine de milles au sud-est de Penmarch, dans le Finistère. Deux semaines plus tard, le 3 janvier 2000, la plage de Batz sur mer en Loire Atlantique est couverte par le pétrole qui s'est échappé des soutes du pétrolier. Aujourd'hui, neuf ans plus tard, plus aucune trace de cette catastrophe n'est visible. Une marée noire est une pollution maritime spectaculaire mais souvent ce n'est pas la plus dangereuse. Les effluents d'origine agricole, urbaine ou industrielle sont plus polluants, leurs origines sont plus complexes à identifier et la maîtrise de cette pollution plus difficile à mettre en oeuvre.

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Une marée noire est une pollution accidentelle, localisée et temporaire. Le vieillissement du pétrole, sa dispersion et sa biodégradation font que peu à peu, il n'y a sur les peuplements qu'une action comparable à celle d'un excès de matière organique. Pour traiter une marée noire, on cherche dans un premier temps à récupérer le pétrole. Ce prélèvement est compliqué en pleine mer, soumise aux aléas climatiques, ou dans les soutes des épaves. On essaie ensuite de traiter le pétrole parvenu sur la côte. Mais cette opération est très délicate car les solvants utilisés peuvent se révéler plus toxiques que le pétrole lui-même et aggraver les effets sur la faune et la flore de la côte. On dispose d'initiateurs de dégradation bactérienne qui stimulent les bactéries naturellement présentes dans le milieu capables de dégrader le pétrole. Pour retrouver un équilibre des peuplements, il faut attendre au moins 7 ans. Cette durée dépend de la configuration de la côte, plus le milieu est abrité plus la dépollution sera longue. Dès lors il n'est plus possible de retrouver des traces de la marée noire. Ainsi les marées noires sont moins préoccupantes pour l'environnement côtier que les pollutions chroniques.

Pour en savoir plus on peut consulter le magazine n°36 Les dossiers de La Recherche d'août 2009

mercredi, 17 septembre 2008

Limiter nos déplacements

Le pic de pétrole est atteint, la production diminue. Depuis 1980, on extrait plus de pétrole que l'on en découvre. Et pourtant il est présent dans tous nos biens de consommation, dans les engrais et produits chimiques de l'agriculture intensive, dans les réservoirs de tous nos véhicules... Le pic du gaz sera atteint dans 2 ou 3 ans, le pic de l'uranium dans moins de 20 ans... alors que la demande en énergies fossiles n'a jamais été aussi forte, soutenue par la croissance des pays asiatiques. Dans les années à venir, le pétrole se fera plus rare et donc plus cher. Ce sera peut-être un bien pour préserver l'environnement.

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En tant que citoyen, on peut prendre quelques initiatives afin de limiter nos déplacements :

- choisir dans la mesure du possible de se loger plus près des axes de transport public et de son lieu de travail,
- privilégier des modes de transport alternatifs comme la marche, le vélo, les transports publics ou le co-voiturage,
- quand l’utilisation de la voiture est nécessaire, conduire de manière douce en respectant les limitations de vitesse contribue à réduire les émissions de gaz nocifs,
- encourager son employeur à mettre en place un plan de déplacement entreprise,
- choisir l’école la plus proche du domicile et participer aux initiatives scolaires comme les pédibus,
- familiariser les enfants aux transports publics,
- envisager la livraison à domicile des courses,
- participer aux mesures mises en place par les collectivités locales pour améliorer les transports publics, les pistes cyclables ou zones piétonnes.

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Je vous rappelle ma modeste participation à la semaine de la mobilité européenne, j'offre les frais de livraisons des paniers d'O'Papilles pour ce vendredi 19 septembre. Les prises de commande se terminent ce soir à 21h30.
Bonne journée à tous, damien.

mardi, 16 septembre 2008

"Cruel sera le réveil" documentaire, ce soir sur Arte

Ce soir sur Arte, à 21h00, diffusion du documentaire « Cruel sera le réveil » réalisé en 2006 . Un journaliste, Basil Gelpke et un réalisateur, Ray McCormack prévoyaient la crise énergétique actuelle, dressant un bilan historique assorti d'une prospection d'avenir.

petrole.jpgS'appuyant sur des images d'archives, des documents de la NASA et des extraits de films, ils prévoyaient la crise du pétrole. Le documentaire montre comment, en 150 ans, l'être humain a épuisé une partie des réserves qui ont mis plusieurs millions d'années à se constituer. Ce constat soulève des questions inquiétantes pour l'avenir proche : combien de pétrole reste-t-il ? La possession des dernières réserves entraînera-t-elle des conflits armés ? Ray McCormack et Basil Gelpke s'intéressent aussi aux recherches menées dans le domaine des nouvelles sources d'énergie, analysant le problème énergétique dans sa globalité entre écologie, économie et politique.

Pour en savoir plus, lire la critique de Marie Vaton du Nouvel Obs  : « Reste à changer nos modes de vie dès aujourd'hui : troquer sa voiture contre un vélo, revenir au labour à cheval, retrouver le plaisir de marcher pour se déplacer... »

http://teleobs.nouvelobs.com/tv_programs/2008/9/16/chaine...

 

Un petit retour en arrière, Yves Cochet parle du pétrole à l'émission Riposte du 30 avril 2006, sur France 5 à l'occasion de la sortie de son livre « Pétrole apocalypse » chez Fayard.

Voir le court extrait vidéo :