Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 07 mars 2014

Une nouvelle étude du professeur Séralini

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Biomed Research International est signée du professeur Séralini de l'université de Caen et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants".

insecticides,herbicide,fongicide,roundup,monsanto,sciences,santé,cellules,jardinier,agriculture


Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.

Source : rtbf.be

mercredi, 05 mars 2014

Où sont les habitants de Fukushima ?

6000 personnes sont toujours enregistrées à Futaba, la ville la plus proche de la centrale nucléaire, alors que celle-ci a été entièrement évacuée dès les premiers jours de l’accident et personne n’a été autorisé à s’y réinstaller. Aujourd’hui encore, 138000 personnes sont toujours considérées comme des réfugiés de l’accident nucléaire. Selon l’Agence pour la reconstruction, près de 50.000 ont fui à des centaines, voire des milliers de kilomètres de là, jusqu’aux îles tropicales d’Okinawa. Mais une majorité (près de 90.000) est restée à l’intérieur de la préfecture, donc relativement près de la centrale nucléaire.

japon,nucléaire,énergies,santé,environnement,population


Minamisoma ne ressemble plus à la ville fantôme du début de la crise. Les écoles, les hôpitaux et les restaurants ont rouvert. Et la partie de la ville située à plus de 20 kilomètres de la centrale s’est couverte de 2800 préfabriqués qui accueillent les résidents qui habitaient à l’intérieur du rayon des 20 kilomètres. Hirono, située à moins de 30 km de la centrale, ne compte que 1331 personnes selon l’étude menée par la mairie, quatre fois moins qu’avant l’accident. Comment assurer le suivi médical de la population si on ne sait pas où elle se trouve ?
Pour en savoir plus, on peut consulter l'enquête menée sur le site sciencesetavenir.fr

mardi, 25 février 2014

Les progrès ne profitent qu'à une infime minorité

Le «Rapport mondial, au-delà de 2014» du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) rassemble des données de 176 pays, fait le point 20 ans après la Conférence internationale sur la population et le développement qui s'était tenue au Caire en 1994. Il souligne que les inégalités croissantes risquent de remettre en cause les progrès accomplis depuis cette date dans des domaines comme la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté.

population,sciences sociales,progrès,onu,éducation,santé


Selon le directeur général du Fonds, Babatunde Osotimehin, les progrès ne profitent qu'à une infime minorité : «le rapport met en lumière les inégalités persistantes et la discrimination qui menacent de ralentir le développement». Ainsi, plus de la moitié des revenus supplémentaires générés entre 1988 et 2008 est allée aux 5% de la population mondiale les plus riches et rien aux 10% les plus pauvres. «Notre plus grand défi réside dans le fait que nos progrès (..) sont de plus en plus inégalement répartis, ce qui menace le développement, l'environnement et notre avenir commun», souligne le rapport. «Les inégalités croissantes sont perturbatrices et très préjudiciables pour le développement durable». En revanche, ajoute-t-il, «des recherches suggèrent que des femmes mieux éduquées et des familles en bonne santé ont un effet positif sur la croissance du PNB».

Source : affaires.lapresse.ca

jeudi, 06 février 2014

Les conflits d'intérêts faussent les études

Des chercheurs espagnols de l'université de Navarre ont examiné 18 conclusions d'études concernant le lien entre la consommation des boissons sucrées et le surpoids. 6 avaient reçu des financements de groupes industriels comme Coca Cola et 12 se déclaraient sans conflit d'intérêts. Parmi ces 12 études, 10 concluaient à qu'il existait un lien direct entre la consommation de boissons sucrées et la prise de poids. Alors que 5 des 6 études financées par l'industrie agroalimentaire concluaient à une absence dse preuves scientifiques suffisantes pour établir un lien de causalité.

alimentation,population,santé,sciences,industrie,consommation


18 études est un nombre limité mais elles confirment les résultats des travaux antérieurs. Comment expliquer cette différence d'appréciation entre les études financées par les industriels et les autres ? La différence peut s'expliquer par une différence d'interprétation des données, malgré tout, les conflits d'intérêts doivent être mis en évidence pour tenir compte des conclusions de ces différentes études.

Source : NouvelObs 2228

jeudi, 23 janvier 2014

Imposer aux vignerons le passage d’un insecticide

En réaction à la convocation au tribunal des vignerons faisant suite aux arrêtés préfectoraux imposant le passage d’un insecticide sur des vignobles de Bourgogne pour éradiquer la cicadelle vectrice de la maladie de la flavescence dorée, plusieurs organisations déclarent soutenir et défendre les viticulteurs qui refusent cette obligation de traitement insecticide systématique. Les pulvérisations d’insecticides ont été rendues obligatoires sur de vastes zones géographiques malgré l’absence de diagnostic préalable sur la présence avérée ou non de flavescence.

insecticides,vigne,viticulture,environnement,vin bio,santé,insectes


Envisager la gestion sanitaire d’une maladie uniquement par l’objectif d’éradication de l’insecte et donc des traitements systématiques n’est pas en accord avec notre conception du vivant et est illusoire. Ces traitements systématiques, qui n’ont d’effets que ponctuels et à court terme, vont réduire à néant le résultat de nombreuses années de travail pour mettre en place un écosystème équilibré favorisant l’autorégulation des maladies et du parasitisme.

Source : generations-futures.fr

lundi, 13 janvier 2014

Le vélo en ville néfaste pour la santé ?

Dans une étude récente, une chercheuse de l’université de Dublin révèle que se déplacer à vélo dans les villes embouteillées est très néfaste pour la santé, en raison de l’effort qui surexpose les cyclistes aux particules fines et aux gaz d’échappement. Selon Philippe Goirand, délégué à l’écomobilité sur Toulouse, cette étude est biaisée car elle ne compare que les piétons et les cyclistes, alors que de nombreuses autres études indiquent que ceux qui absorbent le plus de particules fines, ce sont les automobilistes à cause de l’accumulation de ces polluants dus au diesel dans l’habitacle des voitures.

ville,vélo,santé,urbanisme,sciences,air,toulouse,pollution


L'ORAMIP, observatoire de la qualité de l’air, établit un classement tous polluants confondus, du plus pollué au moins pollué : voiture, bus, vélo, métro, marche à pied. Faire du vélo c’est 20 à 30 fois plus de bienfaits pour sa santé que de risques et plus de deux ans d’espérance de vie gagnée. Par contre, quand il y a un pic de pollution, il vaut mieux éviter de faire des efforts violents qui impliquent une hyperventilation.


Source : ladepeche.fr

vendredi, 20 décembre 2013

Difficile de se souvenir d'un objet photographié

Selon une étude américaine, publiée dans la revue Psychological Science, prendre des photos ne serait pas la meilleure solution pour garder des souvenirs précis d'un évènement. Cette étude suggère qu'il serait plus difficile de se souvenir d'un objet dans le détail dès lors qu'on le photographie plutôt que de l'observer.

santé,mémoire,cerveau,photos,photographie,sciences humaines,musée


Linda Henkel, l'une des auteurs des travaux et spécialiste en psychologie à l'université de Fairfield dans le Connecticut (USA), a convié 28 étudiants à visiter le musée d'art de l'université. Ils avaient pour consigne de photographier 15 oeuvres au hasard et d'en observer 15 autres. Le lendemain, ces étudiants ont dû se soumettre à des tests de mémoire (questionnaires sur les oeuvres, épreuve d'identification des photographies...). Les résultats prouvent que la mémoire a plus de difficultés à se remémorer un objet photographié. Le spectateur se sert alors de la technologie comme d'une béquille, pour se souvenir à sa place d'une expérience vécue. Ce phénomène, appelé "effet de dépréciation", pourrait en revanche être évité si seul un détail de l'objet est photographié.

Source : sante.planet.fr

jeudi, 12 décembre 2013

Il fait beau et froid

Les chauffages et les cheminées, qui tournent à plein régime, favorisent la concentration des particules fines polluantes dans l'air. Il n'y a pas de vent, ni de pluie, donc les masses d'air stagnent, et les particules ne se dispersent pas. Si on ne ressent aucune gêne, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais les personnes qui font de l'asthme, ou qui sont déjà allergiques peuvent être embêtées. "Je vois beaucoup de gens gênés, qui ont les yeux qui grattent, le nez qui coule, du mal à respirer" explique par exemple le docteur Jean-Charles Farouz, allergologue à Bordeaux.


Le conseil principal est très simple : éviter de sortir de chez soi autant que possible. Si on a par exemple prévu de faire son jogging sur les quais de la Garonne, c'est mieux de le reporter. Mais pour l'instant, il n'y a pas de restrictions coercitives, comme des limitations de vitesse, que pourrait décider la Préfecture.

mercredi, 04 décembre 2013

Gilles-Eric Séralini a fait bouger les lignes

L’étude du professeur Séralini, de l’université de Caen laissait supposer que des rats nourris à vie entière avec du maïs OGM développaient nombre de pathologies. Toutes les agences sanitaires françaises et internationales ont décortiqué l’étude et souligné ses faiblesses. Mais sa médiatisation a fait bouger les lignes. Quelques mois auparavant, une analyse de la littérature scientifique sur le sujet avait passé au crible 24 études de longue durée, mais non à vie entière : elle ne mettait en évidence aucun problème chez les animaux ainsi nourris. En septembre 2012, quand Gilles-Eric Séralini publie son étude, l’Europe avait lancé de son côté le programme GRACE pour vérifier notamment la pertinence des tests à 90 jours. Et donc poser la question : ces tests, répandus mais non encore obligatoires et où l’on nourrit d'OGM des animaux pendant trois mois, sont-ils des sentinelles efficaces pour apprécier le risque de toxicité ? Dans le même temps, l’Europe lançait également le programme MARLON, qui constituera le premier travail de suivi vétérinaire au monde des animaux consommant des OGM tout au long de leur vie.

ogm,sciences,recherche,animaux,médias,monsanto,médecine,santé


L’étude de Gilles-Eric Séralini a obligé les médias et surtout les Agences de sécurité sanitaires à recenser les études menées au plan international : 0 étude sur la santé humaine, 12 études seulement au-delà de 90 jours sur des animaux, 12 études portant sur plusieurs générations de cobayes, 3 études à long terme sur des animaux, 0 suivi vétérinaire des animaux nourris aux OGM. En France, l’Anses, l’agence nationale responsable de la sécurité alimentaire, a démoli techniquement l’étude de Séralini avec des arguments puissants mais lui a reconnu une "originalité" et a recommandé "de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM", dans la lignée de celle de l’équipe de Caen. L’EFSA, autorité sanitaire européenne de sécurité des aliments, qui était très opposée à des études à vie entière, a finalement publié des directives pour pouvoir mener une telle étude. La France a publié un appel à création de consortium pour mener une étude complémentaire à deux ans également.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 02 décembre 2013

L'espérance de vie dépasse 80 ans

Des statisticiens, sous l'égide de l’Onu, calculent régulièrement l’espérance de vie de la population des différents pays du monde. Les chiffres pour l’année 2011 viennent d’être publiés dans un bilan intitulé Panorama de la santé 2013, disponible sur le site de l’OCDE. Selon ces informations, l’espérance de vie à la naissance dépasserait désormais les 80 ans dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à une augmentation de dix ans par rapport à 1970.

population,usa,santé,italie,france,environnement



La Suisse, le Japon et l’Italie arrivent en tête et affichent une espérance de vie supérieure à 82,5 ans. La France est classée sixième avec un chiffre de 82,2 ans. Le Mexique et la Turquie sont les pays de l’OCDE où l’espérance de vie est la plus faible, bien qu’elle ait également augmenté ces dernières années. Aux États-Unis, elle s’est allongée de façon beaucoup plus modeste par rapport à la plupart des autres pays de l’OCDE. Les spécialistes avancent différentes explications pour expliquer ce phénomène : un système d’assurances mal adapté aux besoins, une augmentation importante de l’obésité et de fortes disparités économiques au sein de la population.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 15 novembre 2013

3 ans pour élever un saumon dans une ferme

Afin de respecter le caractère anadrome du saumon, les saumons naissent sur la côte, dans une écloserie, en eau douce. Un courant est même généré afin de simuler la descente du cours d'eau jusqu'à la mer par les jeunes saumons. Un an plus tard, ils sont déplacés dans une ferme d'élevage en pleine mer. En Norvège, de taille modeste et jouissant d'une bonne intégration dans le paysage, les fermes d'élevage contiennent des centaines de milliers de saumons. En fonction de l'âge des poissons et de leur taille, ils bénéficient de plus d'espace vital. Ainsi, lorsque les saumons atteignent 2 kg, la profondeur du bassin est augmentée, passant de 18 à 40 mètres, puis avec la prise de poids, ils seront répartis dans différents bassins. Lorsqu'ils atteignent 4 à 5 kg, ils sont pêchés et commercialisés, notamment vers la France qui réalise son fumage. Cette transformation change notablement le goût du saumon et selon les pays, le salage est plus ou moins fort.

poissons,saumon,saumon fumé,consommation,pêche,norvege,aquaculture,pollution,vitamine,santé


Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.


Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 13 novembre 2013

L’art de naviguer dans les torrents

Boris Cyrulnik est expert en psychiatrie, psychanalyse, neurologie, éthologie, connu pour avoir exporté le concept de « résilience » mentionné pour la première fois par la psychologue américaine Emmy Werner dans les années 1950, et pour lui avoir donné une résonance particulière à l’aune de son propre passé. Boris Cyrulnik définit la résilience comme « l’art de naviguer dans les torrents », c’est à dire la capacité de l’individu à se reconstruire après un sévère traumatisme. Dans son dernier récit, Sauve-toi, la vie t’appelle, publié en 2012, il y raconte pour la première fois son enfance fracassée par la guerre et sa « deuxième naissance » un soir de 1943, lorsqu’il est emmené par des officiers nazis. Cet ouvrage tardif montre à quel point il est difficile, y-compris pour un psychologue, de sortir du mutisme pour conter en détail un passé de souffrance.

santé,médecine,sciences humaines,éducation,enfants


Juché sur l’estrade de l’amphithéâtre Bruno Etienne, Boris Cyrulnik raconte la genèse de ses travaux. Les recherches d’Emmy Werner ont pour lui une importance immense. Elles ont montré que sur une population de 700 enfants nés en 1955 à Hawaï et ayant été battus, violés, traumatisés, environ 28% d’entre eux parvenaient à se reconstruire et à fonder une famille, tandis que la grande majorité sombrait dans la dépression, la violence et la dépendance. L’opinion dominante après la guerre considérait que les jeunes ayant vécu une expérience traumatisante étaient « foutus ». C’est contre cette sentence arbitraire que Boris Cyrulnik a voulu lutter en se penchant sur la résilience. De son observation des orphelinats roumains après la chute de Ceausescu, Boris Cyrulnik a déduit que le « milieu » influait non seulement sur la psyché, mais aussi sur la physiologie de l’enfant, de façon plus importante qu’on ne le pensait jusqu’alors. Ces enfants, abandonnés par leur famille incapable de les nourrir, étaient confrontés à une « absence d’altérité », caractéristique des institutions auxquelles ils étaient livrés. Face au vide affectif et à l’indifférence du personnel, ils développaient alors des auto-activités et des stéréotypies symptomatiques d’un profond mal-être. Par la suite, les résultats des scanners ont montré que la majorité des jeunes souffraient d’atrophies cérébrales au niveau du système limbique (mémoire émotionnelle). L’évolution de l’enfant dans un milieu « non sécure », c’est à dire dans lequel il ne se sent pas entouré et aimé, peut donc entrainer un dysfonctionnement du cerveau et du corps. Outre un milieu « sécure », l’enfant a besoin de ceux que Cyrulnik appelle les « tuteurs de résilience » pour surmonter ses épreuves. Schématiquement, il existe deux types de tuteurs de résilience. Les « tuteurs explicites » sont ceux qui ont choisi d’en faire leur profession : psychologues, assistants sociaux, professeurs, éducateurs etc. Il arrive cependant que leur compassion soit vécue par l’enfant comme une agression. C’est pourquoi il existe également les « tuteurs implicites », qui sont choisis par l’enfant lui-même.

Source : planete-info.fr

jeudi, 07 novembre 2013

Augmenter ses chances de vivre vieux

L’une des meilleures façons d’augmenter ses chances de vivre vieux, c’est de vivre sainement

santé,sciences,sciences humaines,sciences sociales,cholestérol,sport,médecine

. En plus d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de rester actif. Une étude suédoise parue dans le British Journal of Sports Medicine pourrait convaincre les retraités de ne pas hésiter à s’adonner à leurs passe-temps favoris, comme le jardinage ou le bricolage. Car les dépenses énergétiques procurées par ces hobbys suffiraient à améliorer la santé cardiovasculaire, et même la santé en général, selon les travaux des scientifiques de l’Institut Karolinska de Stockholm.


Cette recherche a porté sur 4332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons, etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport. L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol ou de triglycérides pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie et de niveaux d’insuline plus bas. Globalement, les risques de syndrome métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion. Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité.

source : futura-sciences.com

mardi, 05 novembre 2013

Les cheminées émettent des particules fines

Selon Airparif, les cheminées à foyers ouverts émettent autant de particules fines dans l’atmosphère que les voitures. Selon la Driee, Direction régionale de l’environnement et de l’énergie, les particules fines constituent un véritable fléau et la fumée dégagée par la combustion du bois contamine aussi bien l’extérieur que l’intérieur des logements.

pollution,air,atmosphère,voiture,bois,chauffage,santé


L’Organisation mondiale de la santé estime que l’ensemble des particules fines (inférieurs à 10 microns) en suspension dans l’air, toutes origines confondues, sont responsables de 42000 décès chaque année en France. Or, à l’intérieur des habitations elles-mêmes, les particules de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone ou encore de benzène dégagées par les feux de cheminé atteignent des concentrations quatre à cinq fois supérieures aux normes.


En savoir plus sur maxisciences.com

jeudi, 24 octobre 2013

Le bricoleur du dimanche en meilleure santé

Une étude, menée par des scientifiques de la Danish Cancer Society à Copenhague au Danemark, a montré que les hommes faisant régulièrement du bricolage étaient en meilleure santé. Dans la tranche d'âge 50-64 ans, le bricolage est même associé à une diminution de 23% de la mortalité (toutes causes confondues). D'autre part, les scientifiques danois ont recruté 60 000 femmes et hommes d'âge mûr pour voir la manière dont la pratique d'une activité physique affectait leur durée de vie. Selon les résultats, faire du sport, comme le jogging, réduit la mortalité de 25% pour les femmes et de 22% pour les hommes.

bricolage, santé, médecine,sport,sciences



Les chercheurs affirment que le fait de prendre part à une activité physique, d'une quelconque nature, est plus important que d'y passer des heures. Leurs conclusions n'ont pas révélé que ceux qui passaient plus de temps à faire du sport ou bricoler vivaient plus longtemps. Une précédente recherche montrait déjà que faire simplement 30 minutes d'exercice par jour pouvait réduire d'un cinquième l'hypertension artérielle.

Source : sante.planet.fr

mardi, 22 octobre 2013

L'huile d'olive, si bonne pour la santé

Des chercheurs de l'Institut Mar de recherche médicale de Barcelone, en Espagne, ont cherché à déterminer si l'huile d'olive riche en composés phénoliques pouvait présenter des bienfaits pour la santé. 200 volontaires ont reçu 25 millilitres par jour de trois huiles d'olive identiques pendant trois semaines. La teneur en polyphénols de ces huiles était différente. La dose administrée était équivalente à la quantité normalement consommée quotidiennement par les habitants des pays méditerranéens.

huile d'olive,médecine,santé,espagne,catalogne,acides gras,cuisine,méditerranée



Les résultats ont montré une augmentation
des niveaux de cholestérol HDL, les effets positifs sur l'indice d'athérogénicité (à savoir le rapport cholestérol total/cholestérol HDL) et une réduction linéaire des dégâts oxydatifs des acides gras avec une huile d'olive à forte teneur en polyphénols, sans entraîner de gain de poids chez les participants. Ces résultats viennent confirmer la valeur ajoutée de l'huile d'olive vierge extra par rapport à d'autres huiles pour la santé.

Source : notre-planete.info

samedi, 19 octobre 2013

Les nanoparticules, des bombes à retardement

Les nanotechnologies permettraient de fabriquer des appareils plus petits, plus rapides, plus légers et moins coûteux, tout en utilisant moins de matières premières et en consommant moins d'énergie. Cependant, leur impact sur la santé et sur l'environnement est peu connu et fait débat.

nanoparticules,nanotechnologie,sciences,santé,argent,expériences,pollution,environnement,energie


Le projet NANO-ECOTOXICITY fait partie des projets financés par l'UE pour essayer d'éclaircir la situation. Il s'est intéressé aux nanoparticules de métaux, constatant qu'elles s'accumulaient dans les sols et que l'on manquait de données fiables sur leur consommation par les organismes du sol et leurs effets potentiels. Coordonnée par le Dr Claus Svendsen, l'équipe a conduit des tests de toxicité pour évaluer l'effet de nanoparticules d'oxyde de zinc (ZnO) et d'argent (Ag) sur des vers de terre. Les organismes exposés aux nanoparticules d'argent lors d'études à court terme accumulent plus d'argent que face à une même concentration massique d'ions argent. Cependant, ils souffrent de moins d'effets toxiques. Cette observation contredit l'hypothèse que la concentration interne est directement reliée à la concentration chimique sur le site cible, et donc à sa toxicité. Ce que l'on ignore encore c'est si l'accumulation des nanoparticules d'argent peut devenir toxique à long terme (par exemple par dissolution et libération d'ions) dans les cellules et les tissus où elles sont stockées. Dans ce cas, les concentrations accumulées plus élevées conduiraient à une toxicité à long terme supérieure des nanoparticules par rapport aux formes ioniques. Ces nanoparticules accumulées seraient donc des « bombes à retardement » internes, importantes pour les effets et la toxicité à long terme.

Source : notre-planete.info

vendredi, 04 octobre 2013

Se soigner par le livre

« La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. » Victor Hugo, dans son discours d’ouverture du congrès littéraire de 1878, prête au livre un pouvoir que les adeptes de la bibliothérapie connaissent bien.

livre,santé,sciences humaines,littérature,victor hugo,proust,angoisse,bien-être


La bibliothérapie est l’utilisation du livre comme outil de soin. La lecture serait source d’apaisement des troubles anxieux, troubles de l’humeur, angoisses, épisodes dépressifs, phobies, troubles du sommeil et de renforcement du bien-être psychologique. En 1905, Marcel Proust propose un texte édifiant dans son livre Sur la lecture. Le passage décrit l’état des individus en proie à un épisode dépressif majeur ou modéré, et en quoi la lecture peut représenter un soin psychothérapeutique. Proust fait le constat que les esprits fragilisés sont dans une sorte d’inertie intérieure, s’enlisent dans un déni de soi, incapables de vouloir. Pour retrouver ce goût de la volonté, et notamment celle de guérir, l’écrivain estime que ces individus doivent trouver de l’aide dans l’impulsion d’un esprit extérieur, qui leur permettrait d’opérer une inspection intérieure nécessairement solitaire.

Pour en savoir plus sur la bibliothérapie, on peut lire l'article publié sur le site mondedulivre.hypotheses.org

samedi, 28 septembre 2013

Votre lit est votre meilleur ami ?

La NASA a lancé un appel à candidatures pour l'expérience "Bed-Rest Study" afin d'entamer cette étude dont le principe consiste à demander aux volontaires de rester au lit pendant 70 jours, le tout pour la coquette somme de 18000 dollars soit environ 13000 euros.

sciences,espace,nasa,santé,expériences


Cette étude est une nouvelle étape dans la préparation de vols habités de longue durée. l'objectif est d'étudier les conséquences de la microgravité que pourrait subir le corps des astronautes. Cela fait longtemps déjà que les scientifiques se penchent sur ces effets, en suivant notamment de près tous les astronautes qui viennent à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Néanmoins, les conséquences pourraient être d'autant plus importantes avec des vols de plus longue durée. C'est pourquoi la NASA multiplie les études. Si rester 70 jours au lit peut en séduire certains, le protocole est moins attirant. Le lit sera légèrement incliné afin que les jambes soient un peu relevées. Selon le Dr Roni Cromwell, scientifique qui mènera la "Bed-rest study", cette inclinaison va faire remonter les fluides organiques au niveau de la partie supérieure du corps, déclenchant des conditions cardiovasculaires similaires à celles rencontrées dans l'espace. "Et en mettant quelqu'un au lit pendant une longue période, il y a également une atrophie des muscles et de la densité osseuse", explique le Dr Cormwell. Lorsqu'ils sont dans l'espace, les astronautes peuvent se propulser à travers une pièce à l'aide d'une simple poussée. Leurs muscles travaillent donc beaucoup moins et c'est là qu'apparait l'atrophie. Bien que couchés pendant 70 jours, les volontaires pourront s'adonner à des activités variées telles que lire un livre, jouer à un jeu sur leur téléphone, communiquer avec leurs proches via internet et même travailler, du moment qu'ils ne bougent pas du lit. Les scientifiques ont besoin de volontaires en bonne santé qui sont prêtes mentalement à passer 70 jours au lit.

En savoir plus : maxisciences.com

jeudi, 26 septembre 2013

Les plus sportifs ont une mémoire plus performante

Une étude des chercheurs de l’université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux États-Unis, publiée dans la revue Plos One, montre que le sport a des vertus sur le cerveau et favorise la mémoire des enfants. Les scientifiques ont sélectionné 48 individus âgés de 9 à 10 ans, plus ou moins sportifs, pour une expérience qui s’est déroulée sur deux journées. Le premier jour, les auteurs ont demandé aux participants de retenir des noms de régions sur une carte. Le second, ils ont testé leur mémoire en réalisant différents exercices. Les résultats sont sans appel. Les enfants les plus sportifs ont une mémoire plus performante que les autres.

cerveau,mémoire,sciences humaines,santé,sport,éducation


Une étude menée au Danemark avait aussi montré que les enfants se rendant à l’école en vélo ou à pied étaient plus concentrés que les autres. Ces études mettent en lumière le lien entre les activités physique et mentale. Elles renforcent l’idée que la pratique d’un sport est essentielle pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Source : futura-sciences.com