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mercredi, 13 février 2013

L'oeuf est un aliment intéressant

L'oeuf est un aliment intéressant puisqu'il contient des protéines sans être aussi calorique que la viande de boeuf, 150 kcal pour 100g contre 250 kcal. Il est un des rares aliments qui renferme tous les acides aminés essentiels, non produits par l'organisme lui-même, et dans de bonnes proportions. Le jaune contient des vitamines B2 et B12, qui participent à la réparation des tissus et à la formation des globules rouges. Il est une source de sélénium qui joue ainsi un rôle antioxydant. Le blanc d'oeuf est composé d'eau et de plusieurs protéines, dont la principale est l'ovalbumine. Cependant, la composition de l'oeuf dépend de l'alimentation de la poule. Les oeufs de poule de batterie sont nutritionnellement moins intéressants que ceux des poules qui ont un parcours herbeux, qui se sont nourries de feuilles de chou, d’insectes, de vers et d’herbes diverses.

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La poule, élevée en plein air, dispose d'au moins 4m² et peut manger des insectes et des végétaux. Cette alimentation contient des substances qui rendront ses œufs plus riches en oméga 3. Le code indiqué sur la coquille des oeufs 'plein air' débute par le chiffre '1'. Une poule élevée en batterie ne mange que des tourteaux (résidus de soja, de tournesol, de colza), des farines ou du maïs. Les oeufs pondus par ces poules (chiffres 3 et 2) ont un rapport oméga 6/ oméga 3 élevé et sont moins bons pour la santé.

Source : sante.planet.fr

jeudi, 31 janvier 2013

Ne pas utiliser le laurier-rose comme combustible

Le laurier-rose est un arbuste uniquement destiné à la décoration. Toutes les parties de cette plante sont toxiques, qu'il s'agisse des feuilles, des fleurs ou encore des branches. Le principe toxique du laurier-rose est une toxine cardiaque, l'oléandrine, très proche de la digitaline, qui provoque tout d'abord des troubles digestifs, particulièrement de violentes nausées, puis des convulsions et l'asphyxie mortelle. La sève du laurier-rose est notamment utilisée dans la composition de la mort-aux-rats, et l'on estime que l'ingestion d'une seule de ses feuilles peut empoisonner mortellement un adulte s'il n'est pas pris en charge aussitôt.

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Le laurier-rose ne doit surtout pas être utilisé comme combustible pour cuire des grillages sur un barbecue: le principe toxique va se dégager de la plante et imprégner les aliments, qui deviendront à leur tour toxiques. De plus, le fait d'inhaler les fumées émanant de la combustion d'un tel bois s'avère également dangereux. Le mieux est donc de n'utiliser en aucun cas le laurier-rose.

lundi, 28 janvier 2013

Une rascasse japonaise radioactive

Le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche suit le niveau de contamination des poissons évoluant au large de Fukushima, ainsi que dans les eaux des préfectures voisines, depuis le 23 mars 2011. L’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi survenu le 11 mars 2011 a libéré d’importantes quantités de césium radioactif (césium 134 et 137) dans l’environnement. Un premier bilan des mesures a été dressé dans la revue Science en octobre dernier. Un résultat s’est alors démarqué des autres : la contamination des milieux marins se poursuivrait.

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La teneur globale en radioactivité maximale autorisée dans les produits de la mer par les autorités sanitaires japonaises est de 100 becquerels par kilogramme (Bq/kg). Un nouveau record de contamination a été détecté chez une rascasse pêchée le 21 août 2012 dans une baie proche de la centrale de Fukushima-Daiichi. Sa teneur globale en radioactivité serait de 25.400 Bq/kg soit 2.540 fois supérieure à la norme sanitaire maximale autorisée.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 04 janvier 2013

La pomme, durable ou pas ?

Les réponses aux enjeux de développement durable sont efficaces si elles sont observées sous différents critères, comme la santé, les relations humaines, l’environnement ou encore l’économie.

Un exemple : la pomme, durable ou pas ?

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Selon le proverbe américain : an apple a day, keeps the doctor away. Les meilleures pommes sont celles mûries dans l’arbre et bien fermes. Leur conservation doit toujours se faire au dans un endroit frais, sec, et de préférence sombre, jamais à température ambiante, car elles continuent de mûrir et finissent par perdre une partie de leur saveur. Pour une conservation optimale, on les conserve à la cave ou dans le tiroir à légumes du réfrigérateur.
Source : caravane-rio21.net

vendredi, 28 décembre 2012

A consommer avec modération

Un verre de bon vin au milieu de chaque repas est excellent pour la santé. Cela équivaut à un quart de litre par personne et par jour. Au niveau digestif, il stimule l’appétit, facilite la digestion, l’absorption des aliments et évite la constipation.

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Au niveau nutritionnel, il apporte le minimum des 7 acides aminés essentiels nécessaires à la fabrication des protéines. Au niveau de tout l’organisme, il est antiallergique et antioxydant, donc antivieillissement. Il fluidifie également le sang. Au niveau du cerveau, il diminue les troubles de la mémoire.

Source : France Dimanche

lundi, 10 décembre 2012

Biodiversité riche et vitale dans les villes

Les villes maintiennent des espèces de la faune et de la flore ainsi que différents écosystèmes. Au cœur de la ville, les espaces verts urbains rendent de nombreux services comme la captation et la filtration des poussières ainsi que l'absorption du dioxyde de carbone de l'air, améliorant ainsi la qualité de l'air. Ainsi, des données du Royaume-Uni démontrent qu'une augmentation de 10% en couvert forestier dans les villes peut entraîner une diminution de 3-4 °C de la température ambiante, ce qui réduit l'énergie utilisée pour la climatisation l'été.

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La biodiversité urbaine fournit également d'importants avantages pour la santé humaine. Des études ont démontré que la proximité des arbres peut réduire la prévalence de l'asthme et des allergies chez les enfants. Les villes doivent apprendre à mieux protéger et renforcer la biodiversité puisqu'il est possible de maintenir une biodiversité riche dans les villes et elle est extrêmement vitale à la santé et au bien-être humains.

Source : unep.org

jeudi, 06 décembre 2012

Le super-aliment aux effets bénéfiques supérieurs

Il n’existe aucune définition officielle d’un super-aliment. L’Oxford English Dictionary définit un super-aliment comme « un aliment riche en nutriments, considéré comme particulièrement bénéfique en termes de santé et de bien-être », tandis que le dictionnaire Merriam-Webster ne fait aucune référence à la santé et le décrit comme « un aliment hautement nutritif, contenant une grande quantité de vitamines, minéraux, fibres, antioxydants, et/ou phytonutriments ». D’une manière générale, les super-aliments sont des aliments, notamment des fruits et légumes, dont le contenu nutritionnel aurait des effets bénéfiques supérieurs à ceux des autres aliments.

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Les myrtilles sont l’un des super-aliments les plus populaires et les plus connus, et elles ont fréquemment été étudiées par des chercheurs intrigués par leurs effets bénéfiques sur la santé. On a ainsi constaté que les myrtilles ont une teneur élevée en composés antioxydants d’origine végétale, notamment des anthocyanines. Les myrtilles contiennent également un autre type d’antioxydants, dont les effets préventifs et réparateurs sur les pertes de mémoire dues au vieillissement ont été démontrés sur des rats.

Parmi les autres fruits dotés du statut de super-aliment figure la grenade. Des études sur le jus de grenade donnent à penser que celui-ci fait baisser à court terme la pression sanguine et réduit le stress oxydatif chez les personnes en bonne santé.

La betterave s’est vue décerner le titre de super-aliment indiqué pour le cœur. Le nitrate qu’elle contient en grande quantité serait transformé par le corps en oxyde nitrique, qui diminuerait la pression sanguine et la tendance à la coagulation du sang chez les humains.

On peut lire l'enquête publiée sur le site eufic.org

mardi, 04 décembre 2012

Les apports en fibres dans l’alimentation

Le 11 mai 2009, a été lancée officiellement l'étude NutriNet-Santé pour étudier les comportements alimentaires et les relations nutrition-santé. Cette étude épidémiologique s’est fixé comme objectif de recruter des internautes de plus de 18 ans, nommés les Nutrinautes, acceptant de répondre chaque année, sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr, à des questionnaires sur leur alimentation, sur leur activité physique, leurs poids et taille, leur état de santé... Dans le cadre de leur suivi sur au moins 5 années, les Nutrinautes reçoivent chaque mois un e-mail les informant de l’avancement de l’étude et les invitant à remplir d’éventuels questionnaires complémentaires utiles aux chercheurs pour mieux évaluer l’état nutritionnel et la santé des 235 016 internautes déjà inscrits.

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L'étude publiée ce 22 novembre 2012 permet d’estimer les apports en fibres dans l’alimentation à environ 20 g/j chez les hommes et 18 g/j chez les femmes, nettement en deçà des recommandations, ce qui est préoccupant en termes de santé publique. Ils sont plus élevés chez les agriculteurs, les cadres et les titulaires d’un BAC+2 que chez les employés, les ouvriers, les titulaires d’un BAC professionnel et les personnes sans diplôme, révélant ainsi des inégalités sociales. Les groupes d’aliments qui contribuent le plus à l’apport en fibres dans l’alimentation des Français sont les légumes, les fruits et le pain et les biscottes. Les légumes secs et les aliments complets tels que le riz complet ou les pâtes complètes, bien que riches en fibres et ayant une bonne qualité nutritionnelle sont encore trop peu consommés par les Français.

On peut consulter les résultats de cette étude sur le site media.etude-nutrinet-sante.fr

mercredi, 21 novembre 2012

La confusion dangereuse entre les espèces de champignons

Depuis juillet, 55 cas d’intoxications dues aux champignons ont été répertoriés en Aquitaine par l’institut de veille sanitaire. Un chiffre qui place l’Aquitaine au 6e rang au niveau national.  Le pic de l’épidémie a eu lieu entre le 8 et le 28 octobre au moment où les conditions météorologiques étaient favorables à la pousse des champignons. La principale cause d’intoxication est la confusion entre les espèces de champignons.

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A titre d’exemple, l'Agaric des bois (Agaricus silvicola) présente pour les débutants de vrais risques de confusion avec les amanites mortelles (source : wikipedia.org).

La première recommandation est donc de ne pas ramasser les champignons qu’on ne connaît pas et de se renseigner auprès des pharmaciens en cas de doute. La cueillette à proximité de sites pollués,zones industrielles, décharges ou autres, est aussi à proscrire. Il faut consommer les champignons en quantité raisonnable et jamais crus. Selon l'Agence régionale de Santé, les symptômes d’intoxications apparaissent dans les douze heures, il peut s’agir de diarrhées, de vertiges, de tremblements, de troubles de la vue . La surveillance menée par l’institut et le centre antipoison, entamée en juillet, se poursuit jusqu’en décembre car un autre pic reste possible. « En 2011, deux pics épidémiques avaient été enregistrés : en juillet et en novembre. Ce qui avait porté le nombre d’intoxications à 161 », rappelle Patrick Rolland, coordonnateur scientifique de la Cire Aquitaine.

Source : article d'Elsa Provenzano sur 20minutes.fr

mardi, 13 novembre 2012

Les kiwis bio développent leurs mécanismes de défense

Dans le cadre d'une étude de l’Université de Davis en Californie, publiée en 2007, des chercheurs ont fait pousser des kiwis côte à côte dans le même verger, en utilisant les deux modes d’agriculture, bio et conventionnelle. Récoltés au même moment, les kiwis ont été analysés tant au niveau de leur goût que de leur texture, leur forme, leur couleur et leur teneur en composés minéraux : polyphénols, vitamine C et autres antioxydants.

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Les kiwis bio et conventionnels présentent les mêmes valeurs en acides organiques et en sucres. Mais les kiwis bio sont plus petits, avec une peau plus épaisse. Leur concentration en polyphénols et autres antioxydants est largement supérieure à celle des kiwis conventionnels. L’étude suggère que les pesticides utilisés dans l’agriculture conventionnelle pourraient être à l’origine de la baisse de concentration en antioxydants. Non protégés par les pesticides, les kiwis bio développeraient davantage leurs mécanismes de défense, ce qui stimulerait leur production d’antioxydants. Ce phénomène, dit de stress, est parfaitement connu. Il a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié sur le site agriculture-environnement.fr en 2007.

La plante productrice des kiwis, Actinidia Chinensis, est une liane particulièrement résistante aux agresseurs. L'association Terre vivante la déclare comme "la plus biologique des cultures fruitières". Et pour cause, en France, la culture du Kiwi, ne nécessite aucun traitement phytosanitaire non seulement grâce à une protection naturelle, vraisemblablement due à la peau mais aussi grâce à la faible quantité des vergers, très dispersés. En effet, la monoculture, qui réduit la biodiversité du milieu, est propice au développement des maladies.

Pour en savoir plus sur le kiwi, on peut consulter le site eco-sapiens.com

vendredi, 09 novembre 2012

Ce vin de jeunesse qui fait de la vie

En 1863, Angelo Mariani, préparateur de pharmacie, développe une boisson tonique, réalisée à partir de vin de Bordeaux et d'extrait de feuilles de coca du Pérou et commercialisée sous le nom de Vin Tonique Mariani à la Coca du Pérou. La boisson connaît un énorme succès dans toute l'Europe.

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La publicité est confiée en 1895 à Émile Zola : J'ai à vous adresser mille remerciements, cher Monsieur Mariani, pour ce vin de jeunesse qui fait de la vie, conserve la force à ceux qui la dépensent et la rend à ceux qui ne l'ont plus.

Cette boisson aurait inspiré la création en 1885 du pharmacien Pemberton à Atlanta, aux États-Unis, le French Wine Coca4 ancêtre du Coca-Cola qu'on connaît aujourd'hui sans alcool à cause de la prohibition de 1886 dans l'État de Géorgie.

Source : wikipedia.org

mercredi, 07 novembre 2012

Les semblables soignent les semblables

"Les semblables soignent les semblables" est le principe de la Théorie des signatures, méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales et sa libre association par analogie avec une partie du corps humain à soigner. Cette théorie d'origine médiévale est en contradiction avec la pensée actuelle selon laquelle les ressemblances dans des organismes différents et biologiquement éloignés, est le fruit du hasard. Toutefois, un courant spiritualiste d'observation des phénomènes persiste et continue d'enseigner que la vision de ce monde permet d'entrevoir sa nature essentielle.

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Par exemple selon la théorie des signatures, l'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance est associé au cerveau humain. Par ailleurs, les dernières recherches médicales ont montré que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. Les Indiens d’Amérique du sud considérant que le saule étant très souple, en ont déduit que il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Effectivement, on extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine.
La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.

Source : wikipedia.org

mercredi, 24 octobre 2012

Le maïs NK603 présente-t-il un risque sanitaire ?

Le Haut conseil des biotechnologies, saisi par le gouvernement pour se prononcer sur l'étude du Pr Séralini, a rejeté ce lundi 22 octobre 2012 les conclusions de son évaluation, affirmant que le maïs NK603 ne présentait pas de risque sanitaire. Mais il a également recommandé une étude indépendante et de long terme sur ce maïs pour lever le doute créé dans l'opinion publique par la médiatisation des travaux de Gilles-Eric Séralini.

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Selon le Professeur Gilles-Eric Séralini, cette décision est un progrès mais l'enjeu aujourd'hui est un enjeu de santé publique. Une étude de deux ans, ça prend quatre ans à mettre en place et à analyser. Quels seront durant ce temps les risques sanitaires encourus à cause de ce produit ? Durant ces nouvelles évaluations, doit-on interdire le maïs NK603 produit par Monsanto et sur lequel ont porté les travaux de l'équipe du Pr Séralini, menés pendant deux ans et concluant à un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec ce maïs, associé ou pas au Roundup, son herbicide complémentaire.

Source : tempsreel.nouvelobs.com

mardi, 16 octobre 2012

Le vélo, outil d'aménagement des espaces urbains

Le prix de l’essence augmente et cette évolution est durable et inexorable. Les défis de la mobilité nous imposent de changer de paradigme. La place du vélo dans les agglomérations constitue un levier pour la transformation de nos villes. Le vélo est non seulement un mode de déplacement essentiel, c’est également un outil d’aménagement des espaces urbains et des territoires. En 2012, 50 % des déplacements de moins de deux kilomètres se font en voiture. La France accuse un retard important dans l'utilisation du vélo pour les courtes distances. A titre de comparaison, quand les Français parcourent en moyenne 75 km à vélo par an, les Allemands et les Belges sont autour de 300 kilomètres. Les Danois, quand à eux, qui dépassent allègrement les 900 kilomètres.

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L’usage régulier du vélo fait partie des réponses fortes et durables quant au pouvoir d’achat mais le vélo au quotidien est aussi source de bienfaits en terme de santé. L’usage du vélo facilite la transition dans les modes de déplacement tout en diminuant notablement la facture énergétique qui pèse aujourd’hui pour 45 milliards dans la balance commerciale. De plus, les aménagements pour les vélos ne requièrent que peu d'espace dans les villes en comparaison des autres modes de transport. Enfin, l’usage du vélo permet de développer des liens quotidiens apaisés entre usagers de l’espace urbain. Il contribue immanquablement à plus de convivialité, d’humanité, de rencontre et d’échanges.

Source : lemonde.fr

mardi, 25 septembre 2012

Les petits animaux des réseaux d'eau potable

Selon Hein van Lieverloo, de l'Institut de recherche sur le cycle de l'eau basé à Nieuwegein aux Pays-Bas, il y a des petits animaux dans les réseaux d'eau potable mais on ne les voit pas dans les verres parce qu'ils sont microscopiques et transparents. De toute façon, ils ne sont pas dangereux pour la santé. Le chlore injecté dans les circuits n'élimine pas tous les organismes vivants. Des crustacés, des vers, des puces d'eau dont la taille peut dépasser le centimètre, se développent dans les tuyaux. Il s'agit des mêmes espèces que l'on retrouve dans les rivières et, dans une moindre mesure, dans les grottes ou les nappes phréatiques. Les plus organismes les plus grands sont filtrés au niveau des compteurs, les plus petits passent parfois à travers les robinets. Il est très difficile de les repérer à l'œil nu car ils sont minuscules, transparents et peu nombreux : quelques organismes par mètre cube.

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Ces invertébrés sont aussi présents dans les eaux minérales. Hein van Lieverloo en a trouvé dans une bouteille commercialisée aux Pays-Bas. Les concentrations sont plus faibles, car les invertébrés sont moins nombreux dans les eaux souterraines que de surface. Pas d'inquiétude, ils sont déclarés inoffensifs pour la santé humaine.

Source : Le Figaro

dimanche, 23 septembre 2012

Tous des cobayes ?

De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené au sein du CRIIGEN, une expérience aux conséquences insoupçonnables. Il s'agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d'un OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire. Les conclusions sont édifiantes.

Après le terrible accident de Tchernobyl en avril 1986, l'invisible radioactivité a resurgi avec l'explosion de la centrale de Fukushima en mars 2011, causant des dégâts matériels, humains et écologiques innommables.
OGM, Nucléaire : L'Homme s'est approprié ces technologies sans faire de tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Tous des cobayes ?

TOUS COBAYES - de Jean-Paul Jaud par rikiai

vendredi, 21 septembre 2012

Danger pour les rats

La toxicité des OGM et du Roundup sur les rats ne fait plus de doute. Les graves résultats mis en évidence dans l'étude de Gilles-Eric Séralini et Joël Spiroux, sur une vie entière de rats nourris aux OGM (action perturbatrice endocrinienne, développement de tumeurs, pathologies hépatiques et rénales…) peuvent être considérés comme valablement transposables à l’homme. Et risquent d'obliger scientifiques et producteurs à réévaluer tous les OGM et tous les pesticides avec des protocoles de deux ans aussi détaillés que celui de Gilles-Eric Séralini.

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Depuis plus de dix ans, des études in-vitro ont été réalisées dans leur laboratoire. Elles sont pertinentes mais très partielles. Elles ont notamment mis en évidence un impact de xénobiotiques comme le Roundup et le Bisphénol A sur les cellules humaines du foie, du rein, du cordon ombilical, du placenta et sur les cellules embryonnaires ; ce qui a donné lieu à plusieurs publications internationales. Mais elles ne portent à chaque fois que sur une lignée cellulaire, celle du foie par exemple, sans tenir compte du contexte d’interactions avec les autres organes. Un tube à essai rempli de cellules, fussent-elles humaines, ne peut en aucun cas correspondre à la grande complexité d’un corps de mammifère. D’où l’importance de passer du tube à essai au petit mammifère, selon Joël Spiroux co-auteur de cette étude.


En France et dans les autres pays sous moratoire, les habitants sont relativement protégés. Mais les animaux de boucherie absorbent souvent plus d'OGM car ils sont nourris aux tourteaux de soja et aux farines de maïs importés du continent américain. Ces animaux ne sont pas malades car ils ne vivent pas assez longtemps. L’espérance de vie des rats de laboratoire étudiés pour l'étude est de deux ans à deux ans et demi. On sait donc qu’à 12 mois, ils ont l’équivalent d’environ 40 ans chez l’homme. L’espérance de vie des bœufs, elle, est de 15 à 20 ans. Jusque dans les années 1940, on les abattait vers 7 ans. Mais avec le développement de l’élevage industriel, on s’est mis à les abattre de plus en plus tôt : 5 ans, 3 ans, 18 mois, et même moins maintenant. On ne dispose pas d’assez de temps pour connaître l’impact de leur alimentation sur leur santé.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site tempsreel.nouvelobs.com

mercredi, 19 septembre 2012

Les produits bio sont-ils meilleurs ?

Les produits bio pas meilleurs que les conventionnels ? Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. C’est du moins ce qu’ont compris les médias, à commencer par l’agence Reuters qui a diffusé l’information qui a servi de base aux commentaires de la plupart des journalistes.Mais qui a pris soin de lire l’étude elle-même ? Ses auteurs sont en effet plus nuancés, même si leur conclusion – d’une extrême prudence – ne reflète que très partiellement son contenu : « La littérature publiée ne fournit pas une forte évidence de la supériorité nutritionnelle des produits bio sur les conventionnels. Il est possible que la consommation de produits bio réduise l’exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques ».

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La lecture de l’étude dans son intégralité révèle des surprises.
En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3, que, selon la majorité des études, les aliments bio contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants. Ils concluent que pour les autres nutriments, sauf pour le phosphore, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre bio et conventionnel, tout en signalant que, en matière de vitamine C, 23 études ont mis en évidence des teneurs supérieures dans les aliments bio contre seulement 12 dans les conventionnels. En ce qui concerne le magnésium, 23 études concluent à des teneurs supérieures en bio contre 6 à des teneurs supérieures en conventionnel.

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7% des aliments bio contiennent des résidus contre 38% des conventionnels…tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées, des limites légales qui, compte tenu de l’effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens, pouvant agir à des doses infimes, n’ont plus aucune crédibilité.
En matière de contaminations microbiennes, la conclusion est la même que celles d’études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu’en conventionnel, mais un risque plus faible d’être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques.


Source : http://blog.biolineaires.com/

lundi, 03 septembre 2012

Le radon est un gaz radioactif naturel

Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.


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Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.


Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire

samedi, 25 août 2012

Les chauves-souris, alliés naturels de l'environnement

Peu d'animaux ont souffert de la publicité négative autant que la chauve-souris. Un manuel que vient de publier la FAO vise à aider les pays à réduire au minimum les risques pour la santé publique que pourraient présenter les chauves-souris, tout en soulignant leur rôle vital pour l'agriculture et l'environnement. Ce manuel, «Enquête sur le rôle des chauves-souris dans les zoonoses émergentes: équilibre entre écologie, conservation et préservation de la santé publique», revêt une importance particulière depuis que, pour diverses raisons, les maladies transmises par les chauves-souris semblent être à la hausse.


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Selon M. Scott Newman, vétérinaire épidémiologiste de la faune à la FAO et co-auteur du manuel, les chauves-souris sont des alliés naturels de l'environnement. Elles pollinisent les plantes, propagent les graines et certaines espèces peuvent dévorer environ 25 pour cent de leur poids en insectes. Ces avantages l'emportent largement sur leur potentiel de transmission de maladies. Pourtant, on ne doit pas ignorer le fait que le développement, la démographie et la consommation des ressources naturelles rapprochent de plus en plus les personnes, le bétail et les chauves-souris et les mettent plus souvent en contact les uns avec les autres. Cela augmente le risque de transmission par les chauves-souris d'agents pathogènes potentiels et de maladies associées à d'autres animaux ou à l'homme.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la F.A.O.