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mercredi, 23 novembre 2011

Du miel farci aux OGM

Le frelon asiatique est maintenant présent sur la moitié des départements français. Le Cruiser, ce pesticide neurotoxique est toujours utilisé en France malgré l'annulation d'autorisation de son emploi par le Conseil d'Etat et son interdiction en Italie et en Slovénie. La population des abeilles reste très fragile et incertaine.

 

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Selon l'Union nationale de l'Apiculture française, la récolte de miel cette année sera de 20000t alors qu'elle s'élevait à 32000t en 1995. Le syndicat apicole de Gironde a perdu 20% de ses adhérents en trois ans. Cette année, la France importera du miel produit en Chine et qui contient souvent un pollen riche en OGM.

mardi, 22 novembre 2011

La première ville "carbone positive" au monde

Baoding, située à 160km de Pékin serait la première ville "carbone positive" au monde. Elle regroupe 2 labos de recherche d'Etat, 200 start-up spécialisées dans les énergies renouvelables et l'entreprise Yingli Solar numéro deux chinois du solaire.

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La tour hôtel Jinjiang a été conçue comme une véritable centrale photovolaïque. Ce bâtiment génère 250000kWh par an tout en restant très esthétique. Un fin damier de milliers de carrés de silicium noir, encapsulés dans les facades vitrées capte l'énergie solaire. L'entreprise Yingli contrôle l'intégralité de la chaîne de production, du silicium en vrac importé d'Europe, en passant par les lingots fondus sur place et taillés en feuilles de moins de 180 microns d'épaisseur, jusqu'à l'assemblage des panneaux photovoltaïques.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article "Comment Yingli conquiert la planète" publié dans le Nouvel Observateur de cette semaine.

lundi, 21 novembre 2011

Mini-monstres, biodiversité de l'extrême

Dans le registre de la biodiversité de l’extrême, le Hall de l’Immeuble Gironde accueille du 7 au 28 novembre 2011, l’exposition «MINI-MONSTRES, Jurassic Park en Amazonie», conçue par Thierry Berrod. Cet hymne à la richesse du vivant propose une plongée dans l’univers des «membracides», ces insectes microscopiques, véritables sculptures vivantes que nous révèlent les techniques bien particulières mises en œuvre par un travail photographique.

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Entrée libre et gratuite, ouvert à tous.

samedi, 19 novembre 2011

ITER : lettre ouverte d'un collectif de physiciens

Ce qui suit a été extrait de la lettre rédigée par un collectif de physiciens des plasmas, les 30 pages sont télechargeables en cliquant ici
Le principe de base du fonctionnement d’un générateur à fusion, dont l’expérience ITER ne représenterait que la première étape, est basé sur deux réactions nucléaires dont la résultante est : Deuterium + Lithium donne 2 Helium + énergie. Il y a 35 grammes de deutérium et 0,17 grammes de lithium dans chaque mètre cube d’eau de mer. Eu égard à la production d’énergie attendue, le coût de production de ces deux « combustibles » est quasi négligeable. Il est donc exact de parler « d’énergie illimitée ».

La température au centre du soleil, qui tire son énergie de la fusion, est de 20 millions de degrés. Cette fusion ayant été réalisée (pendant une seconde) dans le tokamak anglais JET, utiliser l’expression : l’image d’un « soleil en éprouvette » n’est pas fausse.

Les pressions supplémentaires :
- La crainte de voir les réserves en hydrocarbures s’épuiser.
- Le souhait pour de nombreux pays de jouir d’une autonomie énergétique
- L’idée que les gaz à effet de serre, issus de la combustion des hydrocarbures pourraient provoquer un réchauffement climatique.

Une expérience à 15 milliards d’euros : comportant de nombreux points très problématiques et critiquables. On peut commencer par dire que cette entreprise n’a jamais fait l’objet d’un débat au sein de la communauté scientifique internationale.

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1) Si la construction d’ITER est entreprise, c’est sans disposer de données fiables sur la tenue de sa « première paroi ».
2) Pierre-Gilles De Gennes affirmait : Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou.
3) les documents, liés à l’enquête publique, traitant des éléments environnementaux abondent, mais les autres documents restent opaques vis à vis d’éléments essentiels comme la couverture tritigène, sans laquelle un réacteur à fusion ne saurait fonctionner.
4) La production d’énergie par fusion, au fil d’un bourrage de crâne sans précédent, est présentée comme l’unique chance de l’humanité de pouvoir satisfaire ses besoins en énergie. C’est totalement faux. Il existe d’autres solutions, nombreuses, variées, à condition que certains pays du monde abandonnent leur obsession d’autarcie énergétique. Cette politique devrait être gérée à l’échelle internationale, impliquerait des Grands Travaux, générateurs d’emplois directement productifs, susceptibles d’attirer massivement des capitaux.


jeudi, 17 novembre 2011

Des traces d'iode 131 dans l'air

Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, IRSN, des rejets d'iode radioactif ont été détectés dans l'air en France en provenance d'un pays étranger inconnu.

L'IRSN a été alerté la semaine dernière par son "réseau scientifique" sur des traces d'iode 131 dans l'air de plusieurs pays d'Europe centrale. Il a à son tour lancé une vague d'analyses, dont les premiers résultats montrent de très faibles niveaux de concentration d'iode radioactif dans la moitié nord de la France.

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L'IRSN assure que cette présence "tout à fait inhabituelle" est "sans aucun risque pour la santé des populations" car ne dépassant pas quelques microBécquerels par mètre cube..

Les installations de Fukushima sont hors de cause. L'iode 131 a une durée de vie très courte, sa radioactivité diminue de moitié tous les huit jours, et l'événement est "trop ancien et trop lointain".

Si la centrale nucléaire responsable de cet incident ne se signale pas, il faudrait alors que tous les pays ayant observé cet épisode de contamination publient leurs résultats pour les mettreen commun et retracerainsi le parcours des masses d'air polluées.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié par le journal Le Monde

mercredi, 16 novembre 2011

Une journée avec la grue

Le 27 novembre 2011 : Une journée avec la grue à Bourideys organisée par la LPO

Accompagné d'un ornithologue de la LPO, vous observerez la « Dame grise » sur ses lieux d'approvisionnement à Captieux et Bourideys.

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Après une pause déjeuner aux saveurs du terroir à l'auberge de la Haute Lande, départ pour Solférino où d'autres congénères vous attendent. Postés en lisière de forêt vous pourrez voir les oiseaux en vol quand ils rejoignent leurs dortoirs à la nuit tombante.

Durée : 1 journée

départ : 10h00 devant l'église de Bourideys (33).

Tarif : 35euros/personne (visite et déjeuner compris).

Covoiturage organisé sur place. Places limitées à 30 personnes.

Réservation obligatoire au 05 56 91 33 81

mardi, 15 novembre 2011

Le bilan carbone des stations de montagne

En janvier 2010, à l'initiative de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) / Ski France en partenariat avec l’ADEME et Mountain Riders, dans le cadre de la charte pour un développement durable élaborée avec le soutien de l’ADEME, 10 stations de montagne françaises ont réalisé un bilan carbone® de leurs activités.

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La montagne a fait figure de pionnière.Elle a été la seule destination touristique française à s’être livrée collectivement à cet exercice pour dresser un état des lieux précis de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Les activités directement liées à la pratique du ski (remontées mécaniques, dameuses, neige de culture) ne représentent que 2% des émissions de GES des stations, le transport des skieurs jusqu'aux stations représente 57% des émissions et les usages énergétiques des bâtiments représentent 27%.

Afin de transformer l'eau en neige artificielle, on estime qu'il faut environ 25000kWh pour enneiger un hectare durant l'hiver. Suivant l'ancienneté de l'enneigeur, la consommation d'énergie peut être multiplié par six. Plus la trempérature est élevée, plus l'énergie nécessaire sera importante. Pour produire 2m3 de neige artificielle, on doit utiliser 1m3 d'eau. A l'échelle de toutes les stations françaises, 15 millions de mètres cubes d'eau sont ainsi prélevés chaque année dans le milieu naturel, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 170000 habitants. Selon l'association Mountain Wilderness, le prélèvement d'eau n'est pas sans conséquences. La plus forte teneur en eau de la neige artificielle et sa fonte retardée soumet la végétation et le sol à un excès d'eau.

lundi, 14 novembre 2011

La fin du tout ski ?

Quand la neige se fait attendre en montagne, l'économie locale en pâtit. L'OCDE estime à 10% le nombre de station souffrant d'un déficit d'enneigement. Auparavant les skieurs adaptaient leurs activités en fonction de l'enneigement de la station.

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Aujourd'hui, les skieurs peuvent choisir leurs stations en consultant les bulletins météo et les hauteurs de neige. Les stations ont dû s'adapter à ce nouveau comportement et s'équiper pour offrir un enneigement artificiel. Mais cette stratégie a ses limites et pour Philippe Bourdeau, professeur de géographie alpine de Grenoble, une sortie du tout ski peut être sereinement envisagée comme une sortie du tout neige et même du tout tourisme. L'idée serait de proposer une offre d'activités réalisables à l'année, avec ou sans neige et d'appeler les gens à revenir s'installer en montagne.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article paru dans le magazine Surf Session Hors Série Environnement N°76

samedi, 12 novembre 2011

Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps

Surfrider Foundation Europe est une association à but non lucratif, ayant pour but la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit.

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Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps.

Nous produisons toujours plus de déchets et une partie de ceux-ci continuent à s'accumuler sur nos rivières et nos littoraux. Certes, des efforts sont faits pour nettoyer mais le problème reste néanmoins entier car non traité en amont. Il est important de souligner que les macro-déchets ne sont actuellement pas pris en compte dans la législation, aussi il est impératif de convaincre les députés européens de considérer les macro-déchets comme une pollution.

C'est pourquoi Surfrider propose de signer une pétition sur la reconnaissance des déchets dans la législation.

vendredi, 11 novembre 2011

Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde

La recherche dans le domaine des énergies renouvelables en Espagne ne cesse de se développer.  Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde s'est ouvert en Navarre le mois dernier. Avec une superficie de 30.000 mètres carrés, ce laboratoire est le plus complet de sa catégorie. 

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L'Espagne défend sa position en faveur des énergies renouvelables au sein des organisations internationales, et notamment lors des réunions sur les thèmes du changement climatique qui mettent en avant les projets en faveur des énergies renouvelables. Lors d'un récent sommet de l'Organisation des Nations Unies sur le climat, la Ministre espagnole de l'Environnement, Elena Espinosa, a défendu la position de l'Espagne vis-à-vis de sa politique dans le domaine des énergies renouvelables. Lors d'un entretien récent avec des journalistes, elle a rappelé que le contexte espagnol joue un rôle important dans le plébiscite mondial pour les énergies renouvelables. Irena, Agence internationale pour les Energies renouvelables, initiative conjointe du Danemark, de l'Allemagne et de l'Espagne, aura pour but de faciliter le développement et les innovations en matière d'énergies renouvelables ainsi que le transfert de technologie.

Les associations écologistes de Navarre soulignent que, outre l'impact visuel sur le paysage, ces éoliennes constitueraient une nuisance sérieuse et peut-être même fatale pour certaines espèces de rapaces comme les vautours.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ladyverd.com

Pour mieux connaître les Bardenas Reales, on peut consulter le site bardenas-reales.net

jeudi, 10 novembre 2011

Sea Shepherd ouvre une antenne à La Réunion

Devant la problématique requin à la Réunion, l'association Sea Shepherd France annonce l'ouverture d'un groupe local.

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L'objectif premier de ce groupe sera de relayer sur l'île le combat mené par l'ONG internationale de protection des océans, fondée en 1977 par le Capitaine Paul Watson, tout en privilégiant les problématiques rattachées à la Réunion. Sa mission prioritaire sera de promouvoir et protéger la Réserve Nationale Marine de la Réunion dans sa configuration actuelle et s'assurer que la réglementation en vigueur est respectée.
A terme, l'antenne locale pourra participer à des interventions sur zone de la flotte internationale de l'organisation pour des missions anti-braconnage telles qu'elles sont menées par Sea Shepherd dans de nombreuses régions du monde.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site zinfos974.com

mercredi, 09 novembre 2011

Les quartiers pauvres de Bangkok inondés

AFP - Quelques centaines de personnes dont les habitations dans le Nord-Est de Bangkok sont inondées depuis des jours, ont réclamé lundi une évacuation plus rapide de l'eau, accusant les autorités de les sacrifier pour protéger le centre de la capitale toujours au sec.

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Ces habitants exigent qu'une des écluses soit ouverte plus largement qu'elle ne l'est actuellement pour évacuer plus vite l'eau qui submerge leur quartier. "Ma maison est inondée depuis deux mois et c'est pire depuis deux semaines. Ca m'arrive à la poitrine mais de l'autre côté, c'est sec. Je veux qu'ils ouvrent tout de suite l'écluse" de Khlong Sam Wa, a expliqué Samorn Sohwiset, 43 ans. Si "ils n'ouvrent pas l'écluse, je dois le faire moi-même. Ils s'intéressent à ces gens riches. Je suis pauvre, mais je suis aussi important", a commenté un autre habitant en train de creuser à la pelle une tranchée pour tenter d'évacuer l'eau en reliant les deux côtés du canal, de part et d'autre de la porte de l'écluse.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site france24.com

mardi, 08 novembre 2011

Durabilité environnementale et agricole d'une ferme solaire

Les 6 parcs de la ferme solaire des Mées, en Alpes Haute Provence, sont maintenant en service. Elle est déployée sur 70 hectares du plateau de la colle des Mées, un site exceptionnel caractérisé par la combinaison d'un ensoleillement record toute l'année et par un air pur grâce à son altitude élevée et à l’absence d’industrie lourde dans la région. Cette ferme solaire produit 50 GW/an et permet d'alimenter en électricité 83 000 habitants de la région.

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Selon l'entreprise Eco Delta, la durabilité environnementale et agricole a présidé à la conception et à la réalisation de la ferme solaire des Mées. Les 70 hectares d'anciennes friches agricoles occupés par l'installation ont été préparés selon la méthode du mulching, broyage du couvert végétal pour les transformer en terres cultivables. Pour préserver le terrain, il a été décidé de limiter l'utilisation du béton en choisissant d'implanter les structures porteuses des panneaux photovoltaïques à l'aide de vis. Les terrains seront ensemencés de plantes mellifères pour produire miel et huiles essentielles, tout en favorisant la préservation des abeilles. Enfin, la reconversion de la ferme solaire des Mées en terres agricoles, en fin de vie, et le recyclage de ses panneaux photovoltaïques ont été prévus dès la conception.

Pour en savoir plus sur cette installation, on peut lire la documentation en pdf de l'entreprise ou se connecter sur le site lemoniteur.fr

vendredi, 04 novembre 2011

Stopper toute activité de pêche en haute mer

Un rapport d'une équipe internationale de chercheurs met en évidence le besoin de stopper toute activité de pêche commerciale en haute mer et de se concentrer sur les eaux plus productives. La haute mer, le plus grand écosystème de la planète, serait en danger.

Les chercheurs expliquent que certains poissons peuplant ces profondeurs peuvent vivre jusqu'à 100 ans et certains coraux ont plus de 4000 ans ; cependant, ces animaux ne peuvent se reproduire à l'échelle du temps humain. Les technologies de pêche, très efficaces, exacerbent d'autant plus le problème.

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« La haute mer est le plus mauvais endroit pour pêcher du poisson », explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Elliott Norse, responsable à l'Institut de conservation marine de Bellevue à Washington, aux États-Unis. « Les poissons vivant en haute mer sont particulièrement vulnérables car ils ne se repeuplent pas aussi rapidement après une surpêche. »

L'équipe, composée d'écologistes en sciences marines, de biologistes spécialisés dans la pêche, d'économistes, d'experts en politiques internationales et de mathématiciens, explique que moins de 1% des fruits de mer de notre planète provient des hautes mers. Malgré cela, le chalutage se poursuit, entraînant des dégâts considérables sur les poissons et la vie marine.

Pour en savoir plus sur ce rapport, on peut se connecter sur le site notre-planete.info

jeudi, 03 novembre 2011

Stockage souterrain de gaz naturel dans les Landes

Ouverture du débat public sur le projet de stockage souterrain de gaz de Salins des Landes porté par EDF, abordant les impacts environnementaux.

L'objectif poursuivi par EDF est de stocker du gaz naturel afin de couvrir les besoinssaisonniers de modulation de la consommation de gaz naturel et d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Il s'agit notamment de faire face aux besoins d'alimentation des centrales thermiques à cycle combiné gaz utilisées pour produire de l'électricité.

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EDF projette de stocker le gaz dans 12 cavités salines créées par dissolution du sel par de l'eau de mer à l'intérieur d'un dôme à plus de 1.000 mètres de profondeur. Pour cela, une double canalisation enterrée, appelée saumoduc, serait nécessaire : une canalisation acheminerait l'eau de mer depuis l'océan Atlantique jusqu'au site de stockage et l'autre évacuerait la saumure au large, à plus d'1,5 km de la côte. Ces canalisations, d'un diamètre de 50 cm, devraient parcourir environ 45 km pour atteindre l'océan. Le site devrait permettre de stocker l'équivalent de la consommation annuelle d'une agglomération de 750.000 d'habitants.

EDF annonce qu'"un inventaire des espèces présentes sur la zone potentiellement affectée par le panache salin est en cours afin de mieux connaître le type d'espèces la fréquentant, de caractériser les incidences potentielles et de déterminer les mesures à mettre en place pour limiter l'impact des rejets sur le milieu vivant". L'opérateur juge néanmoins qu'"en l'état actuel des premières simulations réalisées, l'incidence du rejet salin sur le milieu vivant serait (...) limitée à une zone très restreinte d'environ 50 m autour du diffuseur et cantonné au fond de l'océan".

Pour en savoir plus, on peut se documenter sur le site actu-environnement.com

mercredi, 02 novembre 2011

Gloria, premier réseau mondial de télescopes en ligne

Jusqu'à présent toute personne qui désirait admirer le ciel dans un télescope devait l'acheter et apprendre à s'en servir. On pouvait également participer à des observations collectives sous les étoiles. Cependant on peut avoir aussi envie d'observer des objets célestes visibles depuis l'autre hémisphère.

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Dès l'an prochain la situation devrait s'améliorer avec la naissance du premier réseau mondial de télescopes robotisés en ligne. Connu sous le nom de Gloria (pour GLObal Robotic telescopes Intelligent Array for e-Science), ce projet européen prévoit de connecter sur trois ans 17 télescopes automatiques répartis sur la planète.

Depuis son ordinateur, on pourra contrôler ces télescopes à sa guise et on aura accès à un certain nombre de bases de données astronomiques.  Le temps de télescope attribué à chaque internaute sera calculé en fonction de la qualité de son projet astronomique, selon l'appréciation donnée par les autres membres du réseau.

On peut s'informer sur le site futura-sciences.com

lundi, 31 octobre 2011

Projet routier suspendu

 Le Président de la Bolivie, Evo Morales, suspend le projet routier menaçant la Réserve d'Isiboro Secure dans l'attente d'une nouvelle consultation populaire.

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Cette route devait désenclaver deux provinces en coupant une réserve d'un million d'hectares, terre ancestrale de 50 000 Indiens amazoniens. Ce tracé de 300 km, dont le chantier devait être livré en 2014, fut l'occasion en août dernier d'une marche protestataire de plus de 600 km d'un millier d'Amérindiens durant 40 jours, depuis Trinidad jusqu'à La Paz. La pression populaire a eu raison du projet de route au cœur de ce parc écologique amazonien.

samedi, 29 octobre 2011

Il était une fois demain

Il était une fois demain, exposition jusqu'au dimanche 18 décembre 2011 aux Abattoirs de Bordeaux. Les utopies urbaines qui prennent racines avec les artistes d'Arc en rêve centre d'architecture et Stealth unlimited.

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Les habitants sont les maîtres d’usage de la cité. Ils déploient des formes d’organisation collective qui inventent la ville au quotidien, et tissent de nouvelles solidarités.
Une fresque inspirée par les textes de Bruce Bégout et réalisée par des dessinateurs de bandes-dessinées, des graphistes et des artistes donne une vision utopique de la ville de Bordeaux. Un regard particulier qui place le visiteur en 2030, date à laquelle la cité dépassera le million d'habitants.
 
Le site des Abattoirs accueille cette exposition, en regard de la Halle Debat-Ponsan, remarquable témoignage architectural de l’Entre-deux-guerres.

Exposition ouverte de 11h00 à 18h00, fermé les lundis et jours fériés, quai de Paludate, 33800 Bordeaux
 

vendredi, 28 octobre 2011

Les savanturiers de la mer

Du 28 au 30 octobre 2011, au port de Lorient, à bord de la Thalassa" Quand l'aventure et la science se rencontrent"

L'aventure est synonyme de découverte, d'imprévus, de rêve. Ceratins scientifiques partent bien loin des laboratoires. La recherche commence par un travail de terrain, qui peut avoir lieu dans des conditions extrêmes. Pendant que les uns sont dans le grand Nord pour ausculter la banquise, d'autres plongent à des profondeurs extrêmes, d'autres encore naviguent sur tous les océans pour les étudier et témoigner de ce qu'ils observent en véritables sentinelles nomades.

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La Thalassa, amarrée au port de Lorient, est un ancien navire océanographique de l'Ifremer, l'Institut Français de Recherche et d'Exploitation de la Mer, qui a parcouru les mers du globe durant 36 années pour étudier les mystères et les richesses des océans. On peut le visiter pour découvrir le navire et la vie du bord de ces marins et scientifiques qui contribuent à l'amélioration des techniques de pêche et à une meilleure connaissance de la ressource.
 
Pour en savoir plus, on peut consulter le site la-thalassa.fr

jeudi, 27 octobre 2011

La pierre de Bordeaux

Une équipe de France 3 Aquitaine a rencontré la géologue Michèle Caro, dans la carrière de Frontenac, la dernière de l'Entre-deux-Mers encore en activité. selon la géologue, cet endroit est le dernier encore en activité dans l'Entre-deux-Mer. On appelle ça la pierre de Bordeaux, mais le véritable nom de cette roche, c'est le calcaire à astéries, que l'on trouve entre la Garonne et la Dordogne. Il y a quelques millions d'années, l'océan recouvrait les terres, ce qui explique la richesse du sous-sol. A partir du XVIe siècle, de nombreuses carrières ont exploité cette pierre si caractéristique, et dont l'histoire est intimement liée à celle de Bordeaux. Aujourd'hui, elles ont presque toutes fermé. On s'en sert encore pour des rénovations, mais la quantité produite est infime. Par contre, tout le Bordeaux historique a été bâti avec cette pierre.

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Une promenade dans les quartiers bordelais, de Nansouty à la Bastide, permet de se rendre compte de l'omniprésence du calcaire à astéries. À partir de la fin du XIXe siècle, on lui a préféré la pierre des Charentes, moins coûteuse à extraire. Cette période marque le déclin des carrières de l'Entre-deux-Mer. Avec l'association Cap-Terre, Michèle Caro participe cependant à l'effort de vulgarisation des sciences telles que la géologie auprès du grand public. Elle a rédigé une publication intitulée « Promenade géologique à Bordeaux », qui permet de retracer l'histoire de la ville à travers l'histoire de ses pierres. L'émission de France 3 Aquitaine sera diffusée en novembre 2011.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié dans Sud-Ouest