samedi, 23 août 2008
Le sol est vivant
Hier, vendredi 22 août dans l'émission Tout s’explique sur France Inter à 14h, Fabienne Chauvière a invité Lydia et Claude Bourguignon, chercheurs spécialistes en microbiologie des sols.
Le thème de l'émission : agriculture et nourriture
Aujourd’hui, l’agriculture est dans une impasse. L’intensification n’a pas été capable d’arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d’hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol qui est considéré comme un support inerte, l’agronomie n’a pas su développer une agriculture durable. Les OGM rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers et les agro-carburants provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles.
Claude et Lydia Bourguignon offrent une alternative en étudiant les sols qui sont très mal connus. Lydia est ingénieur agricole et Claude est microbiologiste. Depuis les années 70, ils défendent cette science qu'est la microbiologie des sols.
Le sol se forme avec tous les déchets qui s'y accumulent. Ceux-ci sont attaqués par les acariens, les vers de terre et toute une micro-faune dont les excréments sont eux-mêmes décomposés par des champignons microscopiques. Les vers de terre font le lien entre le fond et la surface du sol. La nuit, ils remontent de la terre et enfouissent de la matière organique, tout en aérant le sol. Un sol forestier est composé à 80% de vide. Les champignons attaquent la lignine produit par les végétaux et maintiennent l'humidité du sol. Les cloportes et les araignées, prédateurs des acariens et des insectes plus petits évitent l'encrassement des sols. Les microbes contenus dans le sol sont indispensables pour solubiliser les oligo-éléments comme le calcium et en échange les plantes nourrissent les microbes par leur sève contenant le suc fabriqué par photosynthèse à partir du CO2 de l'atmosphère et le l'eau de pluie. Tout cet équilibre est fragile. En France, les sols ont perdu 90% de leur vie. En cause, les intrants (pesticides, herbicides, fongicides) mais aussi les labours de plus en plus profonds. Pour reconstituer un sol vivant et efficace, il faut 5 à 6 ans pour un sol argilo-calcaire et jusqu'à 20 ans pour un sol sableux.
Le LAMS,crée par Claude et Lydia Bourguignon est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Pour voir le site : http://www.lams-21.com/
Claude et Lydia Bourguignon ont écrit un livre paru cette année aux éditions Sang de la terre: Le sol, la terre et les champs - Pour retrouver une agriculture saine
Pour écouter l'émission : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/ete/toutsexpliqu...
09:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, agriculture, écologie, biologie, aliments
vendredi, 22 août 2008
Crumble aux groseilles
Il faut prévoir 750g de groseilles, 225g de cassonade, 300g de farine, 125g de beurre.
Laver et égrapper les groseilles. Les mettre dans un saladier et les saupoudrer de 100g de cassonade. Remuer délicatement pour enrober les groseilles puis les disposer dans un plat beurré.
Dans une terrine, mélanger le beurre ramolli et coupé en morceaux avec le reste de cassonade et la farine. Pétrir avec les mains pour obtenir un mélange granuleux. Répartir cette préparation sur les groseilles.
Faire cuire à feu moyen (th 6) durant 30mn. La pâte est cuite quand le crumble est doré.
Servir tiède avec par exemple une glace et un coulis de fruits rouges.
06:32 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessert, groseilles
jeudi, 21 août 2008
Les bains de mer
L'eau de mer et les embruns contiennent de nombreux sels minéraux (chlorures, bromures, iodures de sodium et de magnésium) et oligo-éléments qui passent dans le corps par les pores de la peau ou par inspiration. Il est bénéfique de faire des exercices de respiration profonde en suivant étroitement le rivage. L'air marin est d'autant plus riche en minéral et en plancton que le vent a plus de force et que la mer est plus agitée.
Les bains de mer tonifient l'épiderme et provoque la vaso-dilatation. Les vagues stimulent la circulation sanguine en exerçant un drainage lymphatique naturel et le retour veineux est alors facilité. Lutter contre les vagues fait aussi travailler les muscles très efficacement.
L'eau de mer a un effet antiseptique et anti-inflammatoire sur les muqueuses nasales. Le nez se retrouve nettoyé et bien dégagé.
L'eau froide de la mer demande à l'organisme davantage de calories : un bain de mer ouvre l'appétit.
07:31 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, sels minéraux, oligo-éléments, santé
mercredi, 20 août 2008
Les abeilles sont en danger
La production de miel a chuté de 10% entre 2006 et 2007. Mais la France ne dispose pas de système permettant de dénombrer le nombre de ruchers et d'abeilles domestiques. Les dégâts sont donc difficiles à évaluer. Cependant dans certains départements comme le Jura on enregistre jusqu'à 50% de perte de ruchers. Les causes sont multiples et se cumulent pour affaiblir les abeilles ouvrières chargées de rapporter la nourriture ce qui provoque l'épuisement de l'essaim et de la reine.
Le Gaucho et le Régent TS, les deux pesticides interdits depuis 2004, ne sont pas les seuls responsables. Cependant ils ont affaibli les ruchers qui ont ainsi été plus sensibles à des maladies comme la loque acide qui s'attaque aux larves. Les abeilles affaiblies sont aussi menacées par des acariens comme le Varroa destructor ou le frelon asiatique, la Vespa velutina et peinent à se défendre.
Les monocultures comme le colza ou le tournesol fournissent de grandes quantité de pollen mais sur une période très courte contrairement aux jachères qui offrent une source diversifiée et permettent de passer la saison difficile. Les causes sont multiples mais la responsabilité des activités humaines est déterminante.
La biodiversité est menacée par la diminution du nombre d'abeilles. En effet, grâce à sa toison qui accroche le pollen et à sa fidélité à une seule espèce de fleurs lors d'un voyage de butinage, l'abeille est indispensable pour assurer la pollinisation de certains végétaux comme les pommiers, les fraisiers, les amandiers, les choux, le thym... Rien ne pourra remplacer le travail effectué par les abeilles qui assurent à elles seules 80% de la pollinisation des espèces végétales.
La disparition des abeilles est alarmante.
Source : magazine Ca m'intéresse, mai 2008
Pour en savoir plus consulter le site du réseau biodiversité pour les abeilles
06:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : abeilles, apiculture, biodiversité, pesticides, acarien, pollinisation
mardi, 19 août 2008
caviar d'aubergines
Pour 6 personnes, il faut prévoir 6 aubergines, 2 gousses d'ail, 12 cuillères à soupe d'huile d'olive, 2 citrons, persil, sel et poivre.
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Faire cuire les aubergines entières avec leur peau au four chaud durant 30mn. Pendant ce temps, éplucher et écraser les deux gousses d'ail. Presser les 2 citrons. Couper les aubergines cuites en deux et retirer la pulpe à l'aide d'une cuillère. Mélanger au fouet, la pulpe cuite, le jus de citron, l'ail écrasé et ajouter petit à petit l'huile d'olive. Saler et poivrer.
Ce caviar d'aubergines se mange froid et peut se conserver quelques jours au réfrigérateur.
08:07 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aubergine
lundi, 18 août 2008
Tian de sardines
Pour 6 personnes, il faut prévoir 5 courgettes, 6 tomates, 1 aubergine, 2 oignons, 3 gousses d'ail, 12 à 15 sardines, 12 filets d'anchois à l'huile, du thym, du romarin, de l'huile d'olive, sel et poivre.
Vider les sardines et couper la tête. Ouvrir les sardines pour retirer l'arête centrale et la queue.
Couper les courgettes, les tomates et les aubergines en fines rondelles. Peler et émincer les oignons et l'ail. Huiler le fond et les parois d'un plat rectangulaire à bords hauts. Déposer alternativement une couche de courgettes, une couche de tomates et une couche d'aubergines. Parsemer d'oignons, d'ail, de thym, de romarin et saler. Déposer une dernière couche de courgettes parsemée à nouveau d'oignon, ail, thym et romarin. Disposer les anchois et les sardines ouvertes à plat. Arroser d'huile d'olive. Saler et poivrer. Mettre au four (th7) pendant 45mn.
Mettre le plat sur la table pour le service.
08:31 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : courgette, tomate, aubergine, sardine
dimanche, 17 août 2008
Petit voyage entomologique
Petit voyage entomologique à l'usage des curieux de la nature.
Ce court-métrage en Haute définition (HD), réalisé par Jacques-André Dupont, a pour but de montrer qu'en observant un peu autour de soi, araignée, papillon, abeille, punaise, libellule, on peut voir des choses que l'on aurait jamais imaginées. L'auteur attend des observations sur le travail d'identification.
06:33 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insectes, nature, entomologie, voyage, hd
samedi, 16 août 2008
L'algue Caulerpa taxifolia envahit le littoral méditerranéen
Dans les années 60, l'aquarium marin de Stuttgart importe une algue tropicale. Puis des croisemenents sucessifs permettent de créer une nouvelle variété pour décorer les aquariums, la Caulerpa taxifolia aquariologique. Dans les années 80, l'aquarium de Monaco utilise cette algue en décoration et la rejette malencontreusement dans la mer méditerranée. C'est l'hypothèse la plus probable, confirmée par les études d'une équipe suisse, de l'apparition de cette algue en méditerranée.
Le genre d'algue Caulerpa comporte près d’une centaine d’espèces et de variétés, répandues dans les mers tempérées et surtout les mers chaudes. En Méditerranée une seule espèce est commune, avec une large répartition, la Caulerpa prolifera. Mais à ce jour, une nouvelle algue du genre Cauperla, la Caulerpa taxifolia, résistante au froid et vigoureuse, domine les autres algues méditerranéennes. Elle envahit successivement les côtes de Monaco puis la France, l'Italie, la Croatie, l'Espagne pour atteindre la Tunisie en mars 2000. La Corse reste pour le moment épargnée.
La Caulerpa taxifolia est une fougère sous-marine aux feuilles découpées vert clair mesurant jusqu'à 80cm de long, d'une densité très importante. En août, la croissance est de 1,5cm par jour. Elle se développe par bouturage et s'installe entre 3m et 50m de profondeur. Elle étouffe les autres espèces et colonise les herbiers de Posidonie. Elle est très rustique et peut se développer en milieu pollué. Elle remplit les filets des chalutiers qui malgré eux l'introduisent dans les ports. Cette algue infeste le port de Saint Cyprien sur les côtes catalanes et menace la réserve naturelle marine de Banyuls sur mer.
Cette algue est toxique et ne peut servir de nourriture aux animaux marins herbivores comme les oursins. Les chercheurs testent différentes solutions pour stopper le développement de cette algue : épandage de sulfate de cuivre, électrolyse, aspiration... La lutte biologique avec les limaces sous-marines semble la plus efficace.
Des mollusques Ascoglosses présents naturellement en Méditerranée peuvent se nourrir de Caulerpa taxifolia. Mais ils ne suffisent pas pour limiter son expansion. Deux espèces tropicales (Elysia subornata et Oxynoe azuropunctata) sont introduites en tenant compte du risque lié aux nouvelles espèces étrangères, à leur tour potentiellement envahissantes.
Un observatoire repère les avancées de la Caulerpa taxifolia en méditerranée. Des précautions peuvent être prises à titre individuel. En plongée, il ne faut pas arracher la Caulerpa taxifolia, la moindre feuille pourrait par bouturage, créer plus loin une nouvelle colonie. Il faut laisser les limaces faire leur travail et appeler le 04 92 07 68 46 pour signaler le plus exactement possible la présence de cette algue. Les propriétaires de bateaux de plaisance doivent nettoyer leur ancre et leur chaîne en jetant toute trace de l'algue dans une poubelle et non dans le port.
L'algue Caulerpa menace l'écologie marine et met en danger la biodiversité des fonds marins.
Pour en savoir plus sur l'introduction des mollusques Ascoglosses lire le courrier de l'environnement de l'INRA.
Pour se renseigner sur la lutte biologique voir le site aquaticecology.org
Source wikipedia
07:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, biodiversité, algue, lutte biologique, méditerranée, bouturage, milieux pollués
vendredi, 15 août 2008
Les nanoaliments et l'impact sur la santé
Le nano-mètre (du grec nanos qui signifie nain) est le milliardième du mètre. Pour se donner une idée de cette unité de mesure, un cheveu humain a pour diamètre 80 000nm. Depuis les années 1980, on fabrique des nano-matériaux issus des nanotechnologies. On a par exemple conçu une crème solaire contenant du TiO2 ( oxyde de Titane) qui à l'échelle nanométrique est transparent tout en gardant ses propriétés anti-UV.
Pour l'agriculture on met au point des smart dust (poussières intelligentes) qui seront capables de transmettre par radio à l'agriculteur des informations sur l'état de ses cultures et de ses animaux. Actuellement, des firmes comme Monsanto ou BASF étudient des pesticides dont les ingrédients actifs sont appliqués différemment. Ces pesticides libèrent de façon contrôlée des petites capsules de polymère qui se diluent plus facilement dans les liquides et qui peuvent être programmées pour coller aux parties de la plante qui en ont besoin et même rester inertes jusqu'à l'activation par le contenu alcalin de l'estomac d'un insecte parasite ciblé.
Au niveau alimentaire, l'objectif des chercheurs est de concevoir des nanoaliments qui permettent de lutter contre l'obésité, qui restent toujours frais, qui fassent baisser le taux de cholestérol... Selon Lynn Frewer, professeur à l'université de Wageningen, aux pays-Bas, le problème, avec les nanoparticules c'est qu'elles sont assez petites pour traverser la peau de l'intestin et se nicher dans le corps, le coeur, le foie ou même le cerveau. L'impact des nanoparticules sur la santé est largement méconnu. Le souvenir des problèmes sanitaires liés à l'amiante incitent les scientifiques à une très grande précaution. En Europe, tout nanoaliment doit être approuvé par la Commission européenne. Tout produit manipulé au niveau moléculaire est évalué par les Etats membres avant d'obtenir une éventuelle autorisation de commercialisation. Si les nanoaliments sont contestés par les consommateurs, leur mise sur le marché posera des problèmes.
Source : le dossier « Des nanos dans nos vies » du Courrier Internationnal, magazine n°921 juillet 2008
06:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nanoaliment, nanotechnologie
jeudi, 14 août 2008
Etiquettes CO2 pour une meilleure information du consommateur
Voici les premières étiquettes CO2 sur les produits alimentaires. A compter du 1er janvier 2011, la mention de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire. En France, durant 6 mois, deux magasins expérimentent cet étiquetage sur lequel on peut lire la quantité estimée de gaz à effet de serre (exprimée en kg équivalent CO2) induite par la production, la distribution et la consommation du produit. Les premiers comparatifs font ressortir des bilans CO2 très élevés pour la viande ou les fruits et légumes hors saison. Pour un poulet, élevé de manière raisonnable sur le lieu de consommation, la quantité estimée de gaz à effet de serre peut-être 4 fois moins grande que pour la viande de boeuf de la grande distribution.
Pour le moment, le calcul proposé ne prend pas en compte le déplacement effectué par le consommateur pour s'approvisionner. Pourtant prendre son véhicule pour se rendre au centre commercial, alourdit sensiblement le bilan de la quantité estimée de gaz à effet de serre de son caddie.
La démarche d'O'Papilles est de minimiser le plus possible le nombre de kg equivalent CO2 par panier distribué. J'effectue 30km pour récolter les différents produits composants le panier (pain BIO fabriqué avec des céréales produites en Ile de France, fruits et légumes BIO de saison cultivés à Cergy, pommes, jus et pâtés produits dans le Vexin, bière élaborée avec l'orge cultivé dans le Vexin, miel des ruches installées dans les prairies en jachères du Vexin...) et par exemple 10km pour déposer 10 paniers sur un même lieu de travail.
Pour en savoir plus consulter le numéro 20 d'Echo Nature magazine ou consulter le site Echo Nature
06:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, effet de serre, consommation, environnement, distribution, o'papilles
mercredi, 13 août 2008
Sirop de groseilles
Pour 1 litre de sirop, il faut prévoir 1kg de groseilles, 1kg de sucre, 1 citron.
Placer les groseilles en grappes dans une bassine à confiture après les avoir lavées et ajouter un demi verre d'eau. Mettre sur le feu quelques minutes en pressant légèrement les fruits avec une écumoire pour les faire éclater. Presser la préparation obtenue dans une passoire pour ne conserver que le jus. Il doit rester 750g de jus que l'on verse à nouveau dans la bassine à confiture en ajoutant 1kg de sucre, 2 verres d'eau et le jus du citron sans la pulpe. Mettre sur le feu et écumer régulièrement. Retirer du feu dès les premiers bouillons.
Mettre en bouteille immédiatement sans verser le dessus du jus qui risquerait de former un bouchon. Fermer hermétiquement.
06:54 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : groseilles, sirop, conserves
mardi, 12 août 2008
Groseilles et riz au lait parfumé à l'anis
Pour 6 personnes, il faut prévoir, 250g de groseilles, 250g de riz à grains ronds, 1l de lait, 40cl de crème fraîche, 150g de sucre, 3 anis étoilés
Dans une casserole, mélanger le lait avec le riz, la moitié de la crème fraîche, le sucre en poudre et l'anis étoilé. Faire cuire 1 heure à feu doux sans cesser de remuer pour que le riz gonfle bien sans attacher. Goûter et poursuivre la cuisson quelques minutes si le riz n'est pas assez tendre.
Incorporer le reste de crème fraîche et bien mélanger. Verser ce mélange onctueux dans un saladier pour arrêter la cuisson et laisser refroidir.
Pendant ce temps, laver et égrainer les groseilles. Les incorporer délicatement au riz encore tiède.
Verser ce riz aux groseilles dans 6 récipients et les mettre 2 à 3 heures au réfrigérateur.
Pour le service, présenter les portions individuelles avec des groseilles en grappes et du coulis ou du sirop de groseilles.
06:41 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : groseilles, baies, anis, dessert
lundi, 11 août 2008
Les groseilles
Les groseilliers à grappes blanches ou rouges, les groseillers à maquereau et les cassissiers appartiennent au même genre "Ribes". Ils ont des qualités semblables. Leurs fruits contiennent peu de calories, leur teneur en calcium et en vitamine C est intéressante même si elle est moins importante que pour les autres baies. Leur teneur en pectine est élevée et permet de préparer des gelées très savoureuses sans ajouter aucun produit chimique.
Les groseilles sont acidulées et la groseille blanche est légèrement plus sucrée que la groseille rouge. La groseille à maquereau est ainsi appelée car autrefois le fruit encore vert entrait dans la composition d'une sauce accompagnant le maquereau. Son fruit a une taille d'environ 2cm, il est vert ou rouge foncé selon les variétés. Il est difficile à cueillir car les branches sont pourvues d'épines acérées. Cette variété est peu commercialisée.
Après la cueillette, on laisse les fruits sur leurs tiges jusqu'au moment de les utiliser. On peut se servir d'une fourchette pour les égrainer. Les groseilles permettent de préparer des gelées, sirops et desserts. Elles décorent les gâteaux et salades de fruits. La groseille est souvent associée à l'amande, à la cerise, à l'orange et à d'autres baies, fraises ou framboises.
Demain, une recette de riz au lait parfumé à l'anis et à la groseille
06:23 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vitamine, desserts, gelée, sirop
dimanche, 10 août 2008
La saison des champignons
2008 sera-t-elle une bonne année pour les champignons ?
Un petit retour sur l'année 2007, avec ce reportage d'Envoyé Spécial. On y découvre le commerce des champignons avec un ramasseur de cèpes et un cultivateur de champignons de Paris.
07:15 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : champignons
samedi, 09 août 2008
Les baies de l'été à déguster avec précaution
L'été, c'est la saison des baies pour les animaux et les cueilleurs de tout âge.
On peut ramasser la fraise des bois sur les talus au bord des sentiers dès le mois de mai jusqu'à la fin de l'été. Mais il faut être prudent car la fraise des bois poussant à moins de 30cm du sol peut avoir été souillée par les déjections des animaux.
Dans les zones situées à l'est de l'Europe et jusque dans le Massif Central à l'ouest, le renard transmet l'échinococcose. C'est une maladie transmise par un petit ver, le ténia échinoccoque qui parasite les renards, et rejette ses oeufs avec les excréments de ces animaux. Si on consomme une baie contaminée par les crottes de renard, le ténia risque de s'installer dans notre organisme. Il faut donc être très prudent, éviter de ramasser des fruits trop près du sol et, dans tous les cas, bien les laver avant de les consommer.
08:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baie, fraise, ténia, été
vendredi, 08 août 2008
La cuisson solaire
La cuisson solaire est très peu connue en France et dans le monde. Seulement 1% de la population mondiale est informée de ses avantages. Les températures de cuisson "douces" variant de 135°C à 250°C selon les cuiseurs, permettent de conserver la valeur nutritive des aliments, ou de pasteuriser l'eau. La cuisson solaire utilise une énergie écologique, non polluante, et disponible gratuitement. Les fours solaires sont simples d’utilisation, transportables, demandant peu de surveillance. Le fonctionnement du four solaire n'est pas dépendant de la température extérieure. On peut donc l'utiliser même l'hiver tant que l'ensoleillement est d'au moins 40mn par heure.
Le barbecue solaire utilise le principe de la concentration des rayons. Grâce à sa forme parabolique, tous les rayons se concentrent sur le récipient. La puissance de ces barbecues solaires est équivalente à celle d’une plaque à gaz ou électrique. Sur le modèle présenté, on doit poser une plaque sur la partie supérieure pour éviter les projections sur le réflecteur.
Le four solaire utilise le principe de l’effet de serre. Le rayon pénètre par la vitre dans la boite isolée. Le récipient noir placé à l'intérieur capte la chaleur qui augmente progressivement. Cette cuisson est équivalente à la cuisson au four à l'étouffée.
Utiliser les énergies renouvelables permet de participer à la protection du climat et de l'environnement. Le barbecue et le four solaire sont des applications pratiques de l'énérgie renouvelable dans la vie quotidienne.
09:26 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : solaire, écologie, environnement, cuisson, barbecue
jeudi, 07 août 2008
Utiliser le téléphone portable avec précautions
Les études épidémiologiques sont encore incomplètes et on ne peut établir de lien direct entre l'usage du téléphone portable et des problèmes de santé. Cependant on sait avec certitude que les champs électromagnétiques du téléphone portable pénètrent le cerveau durant une communication téléphonique.
Il est donc indispensable de prendre quelques précautions.
Le cerveau de l'enfant est très sensible à l'exposition de ces champs électromagnétiques et il est préférable qu'un enfant de moins de 12 ans n'utilise pas de téléphone portable.
L'amplitude du champ baisse de 4 fois à 10cm et 50 fois à 1m. Il est donc conseillé de maintenir le téléphone éloigné lors des communications, de limiter les conversations à quelques minutes et de ne pas le garder trop longtemps sur soi, même en veille.
Le champ magnétique est moins puissant une fois que le correspondant a décroché, aussi il est préférable d'attendre cet instant pour porter le téléphone à son oreille.
Lors d'un déplacement, la puissance est maximale quand le téléphone tente de se raccorder à une autre antenne relais pour maintenir la communication. On évite donc de répondre au téléphone en voiture ou en train.
Pour toutes ces raisons, il est conseillé de communiquer de préférence par SMS , de prendre un maximum de précautions et de choisir un téléphone portable dont le « débit d'absorption spécifique » ou DAS est le moins élevé.
08:50 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, téléphone, cerveau
mercredi, 06 août 2008
Tomates ananas aux oeufs
Il faut prévoir 4 à 6 tomates ananas selon la grosseur, 1 oignon rouge, 1 oignon blanc, 6 gousses d'ail, romarin, thym, huile d'olive, sel et poivre.
Faire revenir l'oignon dans l'huile d'olive sans le faire roussir, ajouter l'ail puis les tomates ananas coupées en rondelles. Faire cuire 10mn en remuant délicatement.
Casser directement les 6 oeufs parmi les tranches de tomates, saupoudrer de romarin et thym effeuillés, saler et poivrer. Laisser cuire à feu moyen sans remuer. Dès qu'un voile apparaît sur les oeufs, sortir du feu. Les oeufs doivent rester mollets.
Servir aussitôt les tomates ananas aux oeufs accompagnées par exemple de semoule.
05:57 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tomates
mardi, 05 août 2008
La tomate ananas "Solanum lycopersicum"
La tomate ananas est une tomate mi-hâtive de plein été. Elle contient très peu de graines, elle est ferme, dense, juteuse, sucrée, très parfumée et d’une saveur incomparable.
Elle est relativement grosse de 250 à 400 g. en moyenne, mais peut atteindre 1 kg. La chair ressemble à une tranche d’ananas, d'où son nom. Elle est excellente en salade, mais on peut aussi la cuisiner car sa chair reste ferme à la cuisson. Elle est idéale pour les intestins fragiles car elle très peu acide. Un peu chère, de 3 à 4€ le kg, elle a un goût inimitable.
La tomate ananas a un feuillage de pomme de terre. Sur les marchés, est apparue une variété à feuillage régulier baptisée du même nom dont les fruits sont plus côtelés. Cette nouvelle variété risque de faire disparaître des potagers la vraie tomate ananas. Les passionnés de tomates anciennes sont inquiets et tentent de préserver sa semence.
06:50 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tomate, potager, semence, goût
lundi, 04 août 2008
Confiture de carottes
Il faut prévoir 1kg de carottes, 1kg de sucre, un quart de litre d'eau, 500g de citrons.
Eplucher et couper les carottes en fines rondelles. Les faire cuire à l'eau durant 30mn. Les égoutter puis les écraser en purée.
Faire un sirop avec le sucre et l'eau, ajouter 1 citron coupé en rondelles et les zestes des autres citrons. Faire cuire à petits bouillons durant 10mn. Dans la bassine à confitures, mélanger la purée de carottes et le sirop aux citrons.
Faire cuire pendant 20mn avant de mettre immédiatement en pots et de les fermer bien hermétiquement. Des confitures d'une très belle couleur orangé vif, d'un parfum "exotique" surprenant, d'une odeur très rafraîchissante et surtout d'un goût inhabituel et subtil. A découvrir.
07:02 Publié dans recette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conserves, confiture, carottes