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mercredi, 25 mars 2015

Alternatives aux pesticides

La Semaine pour les alternatives aux pesticides, qui a lieu chaque année entre les 20 et 30 mars en France et dans le monde, fête ces 10 ans. A l’heure où les aides aux agriculteurs engagés dans le bio sont menacées il est plus que jamais utile de rappeler l’importance de ce modèle agricole dans tous les services environnementaux, sanitaires et économique qu’il rend.

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La Semaine pour les alternatives aux pesticides rassemble en 2015 une cinquantaine de partenaires en France et à l’étranger (Belgique, Autriche, Hongrie, Espagne, Portugal, Argentine, Costa-Rica, Cameroun, Sénégal…). Les étapes des engagements sur l'utilisation des pesticides : la Loi Labbé (2014) interdisant les pesticides pour les particuliers et dans les zones non agricoles, la création de l'association de professionnels victimes des pesticides – Phyto-Victimes (2011), le lancement de l’Appel des médecins (2012) alertant sur les dangers sanitaires des pesticides, le Plan Ecophyto (2008).


Pour connaitre le Tour de France des alternatives aux pesticides, on peut consulter le site semaine-sans-pesticides.fr

vendredi, 17 octobre 2014

Les chèvres comme agents de contrôle biologique

Les espèces invasives menacent la biodiversité en rompant l’équilibre des écosystèmes. C'est le cas des roseaux communs Phragmites australis qui envahissent les marais d'Amérique du Nord. Comme ces végétaux peuvent atteindre des hauteurs de plus de 3 m, ils génèrent des couches denses de déchets lignifiés, gênent la croissance d'autres plantes qui peuvent manquer de lumière et altèrent la fonction du marais. Des pesticides chimiques ont été utilisés ces cinq dernières années, avec un succès mitigé. Ce sont 80.000 ha qui auraient été traités pour un coût de 4,6 millions de dollars par an. Les techniques mécaniques (fauchage, brûlage) sont tout aussi coûteuses et inefficaces.

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Des chercheurs ont voulu tester l’utilisation du bétail comme agent de contrôle biologique contre ces roseaux. Ils ont placé deux chèvres dans des enclos de 8,5 x 40 m. Ils ont ainsi montré qu’en utilisant une rotation du pâturage des chèvres, il était possible de réduire la couverture en roseaux de 80 %. Au fil du temps, ce pâturage contrôlé a aussi permis aux espèces de plantes natives de se rétablir.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article paru sur le site futura-sciences.com

vendredi, 20 juin 2014

Toshiba, futur producteur de légumes

Toshiba, fabricant japonais de matériel électronique et informatique mais aussi équipementier pour la production d'énergie a annoncé mi-mai 2014 une nouvelle activité : la production de légumes dans une usine aseptisée de haute technologie. Les légumes produits bénéficieront de conditions optimales de pousse : température, hygrométrie, luminosité, modulés informatiquement pour répondre au mieux aux besoins des cultures. L'usine sera dotée « d'éclairages fluorescents avec des longueurs d'onde optimisées pour la croissance des végétaux, d'un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d'humidité constant, d'un dispositif de surveillance de l'état physique des plantes et d'équipements de stérilisation pour l'emballage des produits ». Les intrants (eau, éléments nutritifs) seront également rigoureusement délivrés aux plantes même si les pesticides seront proscrits.

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La culture se fera hors-sol, comme de très nombreuses cultures dans le monde. Les personnels dotés de masques et de combinaisons anti-contamination, ressembleront peu à des ouvriers agricoles. Dans un premier temps, Toshiba souhaite produire des salades, des épinards et des choux dans une usine déjà en construction à Yokosuka au Japon. Celle-ci sera opérationnelle au deuxième trimestre de 2014 et devrait produire 3 millions de salades par an sur près de 2 000 m². Ces légumes seront destinés aux supermarchés et restaurants pour un chiffre d'affaire annuel estimé à 2,17 millions d'euros. Toshiba réfléchit déjà la construction d'autres usines de ce type hors du Japon et à la mise en vente d'équipements dédiés à ce type d'installation.


Source : notre-planete.info





Source : http://www.notre-planete.info/actualites/4044-agriculture-usine-Toshiba-hors-sol

samedi, 14 juin 2014

L'agroécologie, plus qu'une alternative agronomique

Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant. Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture définit l'agroécologie comme un système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires. Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, avait provoqué de vifs débats en janvier à l'Assemblée.

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C'est un modèle qui entreprend de réconcilier l'agronomie et l'écologie, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Le modèle agricole actuel contribue à aggraver les problèmes en matière de conservation de l'eau, de qualité des sols, de sécurité alimentaire, de santé humaine. Les caractéristiques du modèle agricole actuel sont l'élevage en batterie, la sélection de fruits et légumes sans goût pour satisfaire les besoins de transport et les normes de conservation, la mise à l'écart de ceux étant jugés comme « difformes », le recours massif aux colorants et agents de texture. Avec l'intensification du changement climatique, les agriculteurs vont devoir transformer leurs comportements, en choisissant des variétés et des cultures plus adaptées au climat, mais aussi en optimisant l'irrigation. L'agroécologie équivaut aussi à substituer des pratiques naturelles pour protéger les végétaux au détriment des pesticides. D'autre part, la revitalisation de l'apiculture est essentielle, dans la mesure où 1/3 de ce que nous mangeons n'existerait pas si les abeilles disparaissaient. L'économie circulaire doit être introduite dans les fermes, car les effluents d'élevages et autres déchets produits par les activités agricoles (lisiers, fumiers) peuvent être valorisés comme fertilisants, et aussi comme source d'énergie renouvelable, grâce à la méthanisation.


Source : notre-planete.info

jeudi, 05 juin 2014

Des espaces verts sans pesticides

La France s’est dotée d’une loi interdisant les pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020. Le texte bannit les produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts. L’entretien de la voirie, des terrains de sports et des cimetières n’est pas concerné par cette loi.

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Selon l’agence chargée de la biodiversité en Ile-de-France, Natureparif, près de 10% des communes franciliennes ont déjà totalement renoncé à l’usage de pesticides, soit plus de 120 communes. Une interdiction des épandages de produits phytosanitaires à moins de 200 mètres des écoles est en préparation. Début mai, une vingtaine d’enfants et une enseignante d’une école primaire de Gironde avaient été pris de malaises après l’épandage d’un fongicide sur des vignes situées à proximité de l’établissement. La préfecture du département a relevé une utilisation du produit dans des conditions inappropriées.

Source AFP

mercredi, 21 mai 2014

Prendre la protection des abeilles au sérieux

Après 2013, année noire pour les apiculteurs avec une récolte au plus bas, les épandages de pesticides seront bientôt totalement interdits en fin de journée pendant les périodes de floraison. 3 raisons de prendre la protection des abeilles au sérieux.

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La population des abeilles est en chute libre. Pourtant selon une étude de Greenpeace publiée en avril 2013, il n'existe aucune donnée précise pour connaître la situation des pollinisateurs dans le monde .
Les abeilles pollinisent les fleurs et elles sont considérées comme "les meilleurs pollinisateurs". Leur disparition pourrait se révéler dramatique pour l'environnement.
Le rôle des abeilles dans la nature ne rapporte pas que des fleurs et du miel, selon Greenpeace, l'apport du travail des abeilles dans le monde se chiffre à 265 milliards d'euros par an. A titre de comparaison, c'est près de 10% du PIB de la France en 2013.


Source : lexpress.fr

lundi, 05 mai 2014

21 pesticides dans chaque mèche de cheveu

L'association, Générations futures, a fait expertiser par un laboratoire indépendant des mèches de cheveux de trente écoliers âgés de 3 à 10 ans afin de mesurer l'imprégnation aux pesticides des enfants vivant ou allant à l'école en milieu agricole. Ce laboratoire a découvert des substances interdites depuis plusieurs années, des produits antipuces pour animaux ou des antimoustiques.


21 résidus de pesticides détectés en moyenne sur chaque mèche. Sur les 53 pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, 35 ont été retrouvés au moins une fois et 13 détectés dans tous les échantillons. Les résultats d'une première étude menée sur les ouvriers viticoles en 2013, ont provoqué l'inquiétude de parents d'élèves de la commune de Léognan, commune viticole de l'agglomération bordelaise. L'école du village jouxte les vignes et les traitements se feraient la journée pendant que les écoliers jouent dans la cour.

samedi, 19 avril 2014

5 ruches numériques au CAPC

Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) de Bordeaux a installé sur ses toits cinq ruches équipées de capteurs autonomes pour établir un « carnet de santé numérique » des abeilles et recueillir des données exploitables pour les scientifiques et les apiculteurs, susceptibles d’expliquer la disparition massive des abeilles, phénomène dont les causes sont encore assez opaques malgré l’interdiction récente de certains pesticides comme le « Gaucho » et le « Régent » en 2004, ou le « Cruiser » en 2012.


Un QR code sur la ruche donne accès à une page internet où sont retransmises les données en accès libre, enregistrées par les capteurs en question. Un capteur mesure le poids de la ruche, paramètre clé permettant d’évaluer la réserve de miel pour que la colonie survive à l’hiver. Autres capteurs pour la température, l’humidité ou encore le degré de vibration des ruches. Déceler les niveaux de vibrations des abeilles peut s’avérer très utile, souligne l’apiculteur : « Les abeilles bruissent en particulier l’été à certaines heures de la journée et grâce au capteur de vibration, des scientifiques arrivent déjà à prévoir un essaimage, c'est-à-dire l’instant où la moitié de la ruche existante s’en va pour former une nouvelle colonie avec leur reine. On a de grands espoirs sur ce que ce type de capteur permette d’observer et de découvrir.»

dimanche, 11 août 2013

Zones humides artificielles, solution contre les micropolluants

Les effluents les stations d'épuration contiennent des micropolluants constitués par les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. Ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.

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Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les stations d'épuration expérimentent des solutions de traitement de ces micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration. Dans l'Hérault, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur ces polluants. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées. Mais que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances. La biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?

Pour lire l'article de Marie Jo Sader sur le site actu-environnement.com

mardi, 02 juillet 2013

Le glyphosate détecté dans 3 personnes sur 10

Les Amis de la Terre France ont détecté la présence d'un herbicide très répandu, le glyphosate, dans le corps de personnes testées. Les analyses ont révélé que, sur les 10 Français qui avaient accepté de faire analyser leurs urines, 3 étaient contaminés et présentaient des traces de glyphosate dans leurs urines. Ces résultats sont en concordance avec les tests menés dans 17 autres pays européens, qui montrent que 43,9 % de tous les échantillons contiennent des traces de ce produit chimique. Tous les volontaires qui ont donné des échantillons d’urines vivent en ville et aucun d’entre eux n’a utilisé, ni manipulé des produits à base de glyphosate dans la période précédent les tests. C’est la première fois qu’un tel test de contrôle est mené en Europe pour détecter la présence de ce désherbant dans le corps humain.

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Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est employé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers. Certaines plantes modifiées génétiquement (OGM), importées en Europe pour nourrir les animaux d’élevage, sont généreusement traitées au glyphosate. Le premier fabricant mondial de glyphosate est Monsanto qui le vend sous la marque « Roundup ». Bien qu’il soit couramment utilisé, les autorités gouvernementales ne contrôlent que rarement sa présence dans les denrées alimentaires ou dans l’eau.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : amisdelaterre.org

lundi, 06 mai 2013

Trois insecticides interdits durant 2 ans

La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques, l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton). Ils resteront autorisés sur lews cultures de céréales d'hiver et la culture de la betterave. Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.).

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La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."

Source : lemonde.fr

samedi, 30 mars 2013

Des aliments contaminés aux pesticides

L’enquête annuelle de l’EFSA, Autorité européenne de sécurité des aliments, confirme la présence importante de résidus de pesticides dans l’alimentation. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. Le niveau de multirésidus est aussi toujours inquiétant, avec 26.6% des échantillons de ce plan de surveillance contenant 2 résidus de pesticides ou plus.

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Si la France semble se situer en dessous de ces chiffres moyens avec 53% des fruits et 30% des légumes contaminés par des résidus de pesticides, on peut rappeler que l’Allemagne teste entre 2 fois et demi et 3 fois plus d’échantillons de fruits et de légumes que la France. La France se situe ainsi parmi les derniers pays européens au nombre d’échantillons analysés par tranche de 100 000 habitants. De plus, l’Allemagne recherche 788 molécules différentes dans les fruits et légumes alors que la France n’en recherche que 332. Le rapport de l’EFSA reconnait que la forte baisse du pourcentage de non-conformité des produits français analysés n’est due qu’à l’augmentation de la marge d’incertitude des mesures fixée à 50%.

Source : generations-futures.fr

mardi, 26 mars 2013

40 % des rivières imbibées de pesticides

Selon la déclaration de Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, lors de la présentation du rapport 2011, environ 40 % des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs. L’utilisation de pesticides aurait augmenté de 2,5 % sur l’année 2011. On trouve dans les cours d’eau de nombreuses traces de pesticides interdits, alors que 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes ont pourtant été éliminées de la liste des produits autorisés. Les pollutions industrielles, agricoles ou domestiques imposent un traitement lourd pour rendre l’eau potable. Le coût de ses traitements s’évalue entre 300 et 450 millions d’euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l’addition pourrait grimper jusqu’à 700 millions d’euros.

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Les rivières trop cloisonnées, par les digues et les barrages, voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. Selon le directeur général de l'Agence de l'eau, on peut noter, chez les riverains, un intérêt grandissant pour retrouver des eaux de rivière de qualité. L'application pour smartphones "Qualité des rivières", disponible à partir de juin 2013, permettra de connaître la qualité de chaque cours d'eau : la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique".

Source : Libération, article du 20/03/2013

mardi, 19 février 2013

Si vous m’aviez demandé de renoncer aux pesticides

« Si vous m’aviez demandé de renoncer aux pesticides il y a quelques années, je me serais contenté de sourire et j’aurais continué à en asperger mes arbres, explique Dang Jiuru de la province du Shaanxi en Chine. Je croyais que je ne pouvais pas me permettre d’arrêter et que je n’avais pas d’autre moyen de préserver mon revenu, alors qu’en réalité, c’était tout le contraire. »

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Capables de détruire des colonies entières d’acariens, les pesticides au DDT constituaient pour les fermiers une solution rapide, efficace et bon marché.
Ce que Dang ne savait pas, c’est que ces produits censés protéger les moyens de subsistance 
familiaux l’empêchaient en réalité de vendre ses pommes plus de 2 yuan le kilo (0,30 dollars). Avec la mise sur pied de cours donnés 
par des experts nationaux et internationaux, Dang fait partie 
des 100 000 agriculteurs qui reçoivent une formation pour adapter leurs techniques agricoles aux conventions internationales et aux normes commerciales. Ce projet a été lancé par le PNUD et le ministère de la Protection de l’environnement chinois. Le projet aide les agriculteurs à ne plus dépendre de ce qu’on appelle les « polluants organiques persistants », dont fait partie le DDT et qui entraînent de sérieuses complications médicales en cas de contact avec la peau.

mercredi, 28 novembre 2012

L'exposition aux pesticides des Antillais

Suite au premier plan d’action chlordécone (2008-2010), les autorités ont décidé de mieux étudier l’exposition aux pesticides aux Antilles, des données jusqu’alors peu connues, la France d’outre-mer étant exclue des études de l’alimentation totale française (EAT), du fait d’habitudes alimentaires spécifiques. Les experts de l’étude de l’Anses ont recouru à une méthode similaire à celle des études EAT, par croisement des habitudes antillaises de consommation, déterminées lors de précédentes études, et de données de contamination des aliments.

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Selon les résultats de l’étude Sapotille publiés le 5 octobre 2012 par l'Anses, la population des Antilles françaises ne présente pas de spécificité en termes d’exposition alimentaire aux résidus de pesticides.

Pour en savoir, on peut lire l'article sur le site journaldelenvironnement.net

lundi, 12 novembre 2012

Les Polluants Organiques Persistants

Tous les pesticides organochlorés de première génération sont des POP (Polluants Organiques Persistants) dont voici les principales caractéristiques : ils perdurent dans l'environnement, ils s'accumulent dans les graisses et via la chaîne alimentaire notamment chez les super-prédateurs comme l'Homme, ils sont dispersés dans l'environnement via les courants atmosphériques et marins, ils sont dangereux pour la santé.

12 POP ont été recensés par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et interdits dans de nombreux pays comme l'Union Européenne (UE) et les Etats-Unis lors de la convention de Stockholm en mai 2001. Bien que ces POP ne soient plus utilisés dans les pays industrialisés depuis plus de 20 ans, ils perdurent encore dans les écosystèmes et donc dans nos aliments. De plus, les organochlorés interdits ont été remplacés par de nombreuses autres familles chimiques dont les organophosphorés moins persistants dans l'environnement mais plus toxiques.

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Le problème de la bioaccumulation de polluants dans la chaîne alimentaire marine est connu. Le processus illustré ici concerne le poly biphenal chloré (PCB). Source: http://worldoceanreview.com/en/pollution/organic-pollutants/

mercredi, 19 septembre 2012

Les produits bio sont-ils meilleurs ?

Les produits bio pas meilleurs que les conventionnels ? Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. C’est du moins ce qu’ont compris les médias, à commencer par l’agence Reuters qui a diffusé l’information qui a servi de base aux commentaires de la plupart des journalistes.Mais qui a pris soin de lire l’étude elle-même ? Ses auteurs sont en effet plus nuancés, même si leur conclusion – d’une extrême prudence – ne reflète que très partiellement son contenu : « La littérature publiée ne fournit pas une forte évidence de la supériorité nutritionnelle des produits bio sur les conventionnels. Il est possible que la consommation de produits bio réduise l’exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques ».

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La lecture de l’étude dans son intégralité révèle des surprises.
En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3, que, selon la majorité des études, les aliments bio contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants. Ils concluent que pour les autres nutriments, sauf pour le phosphore, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre bio et conventionnel, tout en signalant que, en matière de vitamine C, 23 études ont mis en évidence des teneurs supérieures dans les aliments bio contre seulement 12 dans les conventionnels. En ce qui concerne le magnésium, 23 études concluent à des teneurs supérieures en bio contre 6 à des teneurs supérieures en conventionnel.

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7% des aliments bio contiennent des résidus contre 38% des conventionnels…tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées, des limites légales qui, compte tenu de l’effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens, pouvant agir à des doses infimes, n’ont plus aucune crédibilité.
En matière de contaminations microbiennes, la conclusion est la même que celles d’études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu’en conventionnel, mais un risque plus faible d’être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques.


Source : http://blog.biolineaires.com/

vendredi, 24 août 2012

Le procès perdu de Kokopelli

La Cour de Justice, par sa décision rendue cette semaine dans l'affaire Kokopelli/Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences. Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général donnait entièrement raison à Kokopelli, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. La Cour justifie l'interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l'objectif, jugé supérieur, d'une productivité agricole accrue. La biodiversité est sacrifiée face à la productivité.


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Cela fait 50 ans que cela dure et ce raisonnement a provoqué la perte de 75% de la biodiversité agricole européenne selon les estimations de la FAO. la biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu'à écrire, par deux fois, que la législation permet d'éviter la mise en terre de semences potentiellement nuisibles. Les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, seraient moins nuisibles?


pour en savoir plus, on peut lire l'article publiée sur le site de Kokopelli.

mardi, 14 août 2012

Interdiction du Cruiser OSR

Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction, prise le 28 juin 2012, par le ministère de l'agriculture du Cruiser OSR, ce pesticide commercialisé par le groupe suisse Syngenta et utilisé pour traiter la moitié des champs de colza français. Et espèrent que le Cruiser 350 utilisé dans les champs de maïs subira le même sort. De son côté, Syngenta conteste la décision du ministère français qui s'appuierait, selon l'entreprise suisse, sur une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole. Un recours en référé-suspension a été déposé devant le tribunal administratif.

L'étude qui a motivé cette interdiction a été publiée dans la revue Science fin mars. Elle a  été pilotée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles : l'Acta, structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles, l'ITSAP, Institut de l'abeille, et l'Adapi, Association pour le développement de l'apiculture provençale. Fondée sur une approche pluridisciplinaire, elle a rassemblé des spécialistes de l'apidologie, de la biologie du comportement, de l'écotoxicologie et de l'agroécologie. Réalisé à partir du thiaméthoxam, le Cruiser OSR perturbe l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche. Selon cette étude, l'exposition à une dose faible et bien inférieure à la dose létale de cette molécule entraîne une disparition des abeilles deux à trois fois supérieure à la normale. Les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Et ont constaté l'importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries avec une solution sucrée contenant de très faibles doses de thiaméthoxam.

source : notre-planete.info

jeudi, 26 juillet 2012

Si la tendance est à la baisse

Si la tendance est à la baisse, 3.600 tonnes de pesticides sont encore commercialisées chaque année en France auprès de 17 millions de jardiniers amateurs. Un chiffre étonnant puisque la nocivité des produits phytosanitaires à usages agricole et collectif semble acquise auprès du grand public. Lien possible avec le développement des maladies de Parkinson et d'Alzheimer, affaiblissement voire destruction des abeilles, pollutions avérées des eaux de surface et des nappes phréatiques : les risques relatifs au suremploi de ces produits chimiques font souvent la une de l'actualité.

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Mais le manque d'information des consommateurs favorise la diffusion ces produits chimiques dont les principes actifs sont souvent les mêmes que ceux employés à titre professionnel.

Source : actu-environnement.com