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vendredi, 20 mars 2009

Une semaine sans pesticide !

Du 20 au 30 mars 2009 se déroule la semaine sans pesticides.

Associations, collectivités, entreprises, tout le monde se mobilise pour sensibiliser aux risques des pesticides pour l’environnement et la santé humaine, et montrer qu’il est possible de trouver des solutions pour s’en passer.

Partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.

semaine-sans-pesticide.jpg

Voici quelques initiatives dans le val d'Oise et les Yvelines :
Le samedi 21 mars : Rencontre débat sur les oiseaux des jardins
Horaire: 15h
Lieu: espace Jardin – 6 Rue des Chesneaux à Montmorency
Description: Causerie sur l’impact des pesticides sur les oiseaux et comment les protéger, plus particulièrement les oiseaux de nos jardins
Organisateur: Association PARUS'S; Danielle GADEAU tel. 01 34 17 98 81

Le samedi 28 mars : Animation jardin: bourse aux plantes
Horaire: 15h
Lieu: Maison des loisirs et de la culture François Truffaut 81 rue d’Ermont Saint Leu la forêt 01 39 95 59 61 (à coté de l’hôtel des impôts)
Description: bourse aux plantes et animation autour des 2 thèmes : accueillir les animaux auxiliaires, utiliser les plantes ressources (ortie, consoude,…)
Organisateur: Jardiniers de France, Sylvie LEDUC, Tel : 01 30 32 18 89

Le samedi 28 mars : Atelier de jardinage: "les insectes utiles"
Horaire: 10h
Lieu: 78450 VILLEPREUX salle du Prieuré
Description: reconnaissance des insectes utiles (auxiliaires) et ravageurs (nuisibles) dans le jardin
Organisateur: Jardiniers de France. 3 avenue de l’Europe. 78400 CHATOU, Jean RETTENBACH, 01 39 52 74 04

Le mercredi 25 mars : Exposition sur la biodiversité
Horaire: 20h
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: exposition sur la biodiversité, sur le développement durable, les insectes jardiniers
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Le mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et le dimanche 22 à 17h30 : Projection: Film pour enfants « Pompoko »
Horaire: Mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et Dimanche 22 à 17h30
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: Film pour enfants « Pompoko »
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Pour en savoir plus, consulter le site officiel de la semaine sans pesticides

 

mardi, 10 mars 2009

Epinard, santé et écologie

Puisqu’ils contiennent de grandes quantités résiduelles de pesticides, il est recommandé de préférer les produits suivants en version biologique ou éventuellement en agriculture raisonnée : pêches, nectarines, pommes, fraises, poires, cerises, framboises, raisins, épinards, poivrons, céleris, pommes de terre et piments forts.
epinard-ecologie.jpgL’épinard figure donc parmi les fruits et légumes qui affichent les plus grandes concentrations de produits chimiques. Si l’on ne peut entièrement se nourrir de produits issus de l’agriculture biologique, on ne devrait cependant consommer que de l'épinard Bio.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier son bilan annuel sur les résidus de pesticides dans les productions végétales. Les dépassements des limites de résidus de pesticides autorisés concerneraient essentiellement les poivrons et piments, les tomates, les poireaux, les laitues, les épinards, les fraises, les mandarines et les raisins. Selon François Veillerette, président du MDRGF, l’ONG Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) : « Ce constat nous montre que notre agriculture dépend toujours trop de l'utilisation massive de pesticides, dont on sait qu'ils sont souvent dangereux pour l'homme et son environnement. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour inverser cette logique, notamment en accélérant le plan de réduction de 50% de l'usage des pesticides décidé dans le cadre du Grenelle et en amplifiant fortement le soutien à la production biologique dans notre pays».

 

Epinards et Choux pointus.JPG

Photo des serres froides de la zone maraîchère de Cergy,
où sont cultivées les jeunes pousses d'épinard
distribuées dans les paniers d'Opapilles en ce mois de Mars 2009.

 

Comme le chou-fleur, les raisins de table, les petits pois et la laitue, l’épinard parcourt souvent de très grandes distances entre ses lieux de production et de vente, ce qui est forcément source de pollution. Qu'il soit d'ailleurs cultivé selon les principes de l'agriculture biologique ou conventionnelle. Dans des études menées aux Etats Unis, on a déterminé que, pour être vendu dans l'Iowa, l'épinard devait parcourir en moyenne plus de 3200km, ce légume étant produit à très grande échelle en quelques endroits seulement de l'Amérique du Nord. On n'a pas d'étude semblable en France mais dans les épiceries Bio, les épinards sont souvent importés d'autres pays de la Communauté Européenne. Le concept de « kilomètres-aliments » a été mis en avant pour faire prendre conscience aux consommateurs des coûts environnementaux liés à l’achat d’aliments qui ne sont pas produits localement, qu’ils soient de culture biologique ou non. Ainsi, aux Etats Unis, s’ils étaient produits localement, les épinards voyageraient en moyenne 85 km entre la ferme et l’épicerie ou le marché, ce qui est environ 37 fois moins que la distance qu’ils parcourent généralement. Un calcul complexe permet d’établir la « distance moyenne pondérée » qu’effectue tout aliment (ou autre produit d’ailleurs) entre son point de production et son point de vente. Dans les milieux écologiques, on pense de plus en plus que cette moyenne devrait faire partie des critères retenus par les organismes de certification des aliments biologiques, dans la mesure où le transport par air ou par terre est l’une des grandes causes de pollution par le monoxyde de carbone. Soulignons en outre que plus cette distance est grande, moins le produit est frais, savoureux et nutritif.

Pour en savoir plus sur le bilan de la DGCCRF, lire l'article de METRO publié au début du mois de janvier.

mardi, 25 novembre 2008

Biodiversité, nos vies sont liées

Vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé, grâce à la biodiversité, la sécu du vivant.
10 gestes pour passer à l'action

noe-bons-gestes01.png


1. Pour rester en bonne santé, on soigne son environnement
Vivre dans un environnement sain et de qualité permet de rester en bonne santé. On peut respecter la qualité de l'eau en utilisant des produits « verts », améliorer la qualité de l'air grâce aux transports en commun ou au vélo, jardiner sans pesticides et manger des fruits et légumes de saison locaux.
2. On apporte ses boîtes de médicaments usagés à la pharmacie
3. On utilise des produits ménagers non polluants
4. On mange bio

Manger des produits issus de l'agriculture biologique, c'est soutenir un mode de production respectueux de l'environnement. L'agriculture biologique n'utilise pas de produits chimiques (pesticides, insecticides, engrais) qui sont nocifs pour la biodiversité, mais aussi pour la santé. Elle n'utilise pas non plus d'OGM (organismes génétiquement modifiés), si couramment utilisés dans la nourriture des animaux d'élevage, en agriculture non biologique.
5. On privilégie les produits frais et locaux, la base d'une alimentation équilibrée et écologique
Frais, les produits demandent moins d'emballages, sont moins coûteux en énergie et en matières premières que les produits transformés (surgelés, plats cuisinés...). Locaux, ils nécessitent moins de transports, participent au maintien d'une agriculture de proximité et sont souvent mûrs à point, synonyme de plus de goût..
6. On utilise des cosmétiques naturels
7. On découvre la médecine douce pour rester en forme
8. On se déplace à pied, à vélo ou avec les transports à commun
9. On redécouvre les bienfaits des plantes

De nombreuses plantes de nos régions ont des propriétés uniques, utilisées en médecine depuis des siècles. En infusion, décoction, gélules, poudre ou inhalation, elles peuvent aider à digérer, à dormir ou encore tonifier l'organisme. Selon un diction « Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Le thym, l'origan et la sarriette ont des propriétés anti-bactériennes, l'eucalyptus et le pin dégagent les voies respiratoires, la réglisse et la mélisse favorisent la digestion, la camomille et la passiflore facilitent le sommeil.
10. On jardine de façon écologique
En France, les 13 millions de jardiniers utilisent 8 000 tonnes de pesticides par an, soit 10 % de la consommation nationale. Ces produits nocifs pour la santé et l'environnement sont très souvent mal utilisés, surdosés et utilisés sans protections, et rejoignent, dès la première pluie, les nappes phréatiques et les rivières. Faire du compost avec les déchets, permet de disposer d'un engrais naturel.

Pour en savoir plus, consulter le site : agisavecnoe.org

samedi, 15 novembre 2008

Air, eau et santé

Le colloque « Les Respirations d'Enghien » a lieu ce week-end, les 14, 15 et 16 novembre 2008 pour la quatrième année consécutive, au théâtre du Casino.

les-respirations-enghien01.jpgIl est placé sous les hauts patronages du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative et du Pôle Développement durable de la Commission européenne. Cette année, ce colloque professionnel et médical est l'occasion pour les médecins, chercheurs, scientifiques et industriels de débattre sur l’impact de la qualité de l’air et de l'eau sur la santé et les orientations à envisager pour parvenir à maîtriser ces problèmes environnementaux.

Ce samedi 15 novembre de 14h à 18h, les conférences sont ouvertes gratuitement au grand public.
Voici quelques thèmes des conférences proposées :

14h45 : L'air, l'eau l'homme et sa planète avec Hervé Le Treut, directeur de recherches au CNRS
Quand l'atmosphère se modifie, quels sont les impacts sur le climat et l'eau.
Le cycle de l'eau sur Terre et ses transformations liées au réchauffement climatique.

15h30 : Qualité de l'air et de l'eau avec le professeur Gilles Nalbonne, directeur de recherche à l'INSERM et Francis Glemet, secrétaire général de l'Association des Médecins Indépendants pour l'environnement et la santé
Les substances à suivre et répercussions sur la santé
Air intérieur : perchlorethylene, solvant, Formaldéhyde, benzène...
Habitat :les bons réflexes
Air extérieur : COV, pesticides, herbicides, fongicides...
Ondes et rayonnements : champs électro magnétiques, lignes à hautes tension, antennes relais, Wifi, Bluetooth …
Eau : PCB, dioxine, nitrate...

16h30 : Pesticides attention danger avec Christine Viron, directrice Développement durable chez Botanic
Jardiner Bio : Un enjeu pour la santé et l'environnement (air et eau)

17h00 : L'homme et sa planète avec André Brahic, astrophysicien au CEA , prof esseur à l'université Paris VII
Pourquoi il y a-t-il de l'eau liquide sur Terre et pas sur les autres planètes?
Quelle est la relation entre l'eau et l'atmosphère des planètes?
La terre est-elle en danger? La science va -t-elle sauver l'homme? Le plus gros obstacle n'est-il pas l'homme lui-même?

Pour plus de renseignements appeler le 01 34 28 46 24 ou consulter le site lesrespirations.com

dimanche, 07 septembre 2008

Le coton biologique

1/4 des pesticides utilisés dans le monde servent à la culture du coton et correpondent à une dépense de 2 à 3 milliards de dollars.
La tranformation du coton est aussi très polluante à cause du chlore utilisé pour le blanchiment, des métaux lourds comme le plomb et le chrome contenus dans les teintures et des produits chimiques comme le bromure ou le cyanure utilisés dans les apprêts.

1 L de pesticides pour 1 Tshirt

La culture du coton biologique n'utilise ni pesticides, ni engrais chimiques, et la transformation du coton est, elle aussi, moins polluante. Les encres utilisées ne contiennent pas de métaux lourds, l'eau qui a servi pour les apprêts est retraitée avant d'être rejetée dans la nature, le chlore est remplacé par de l'eau oxygénée...

mercredi, 20 août 2008

Les abeilles sont en danger

La production de miel a chuté de 10% entre 2006 et 2007. Mais la France ne dispose pas de système permettant de dénombrer le nombre de ruchers et d'abeilles domestiques. Les dégâts sont donc difficiles à évaluer. Cependant dans certains départements comme le Jura on enregistre jusqu'à 50% de perte de ruchers. Les causes sont multiples et se cumulent pour affaiblir les abeilles ouvrières chargées de rapporter la nourriture ce qui provoque l'épuisement de l'essaim et de la reine.

abeilles-danger.jpg


Le Gaucho et le Régent TS, les deux pesticides interdits depuis 2004, ne sont pas les seuls responsables. Cependant ils ont affaibli les ruchers qui ont ainsi été plus sensibles à des maladies comme la loque acide qui s'attaque aux larves. Les abeilles affaiblies sont aussi menacées par des acariens comme le Varroa destructor ou le frelon asiatique, la Vespa velutina et peinent à se défendre.
Les monocultures comme le colza ou le tournesol fournissent de grandes quantité de pollen mais sur une période très courte contrairement aux jachères qui offrent une source diversifiée et permettent de passer la saison difficile. Les causes sont multiples mais la responsabilité des activités humaines est déterminante.
La biodiversité est menacée par la diminution du nombre d'abeilles. En effet, grâce à sa toison qui accroche le pollen et à sa fidélité à une seule espèce de fleurs lors d'un voyage de butinage, l'abeille est indispensable pour assurer la pollinisation de certains végétaux comme les pommiers, les fraisiers, les amandiers, les choux, le thym... Rien ne pourra remplacer le travail effectué par les abeilles qui assurent à elles seules 80% de la pollinisation des espèces végétales.
La disparition des abeilles est alarmante.
Source : magazine Ca m'intéresse, mai 2008
Pour en savoir plus consulter le site du réseau biodiversité pour les abeilles

mardi, 03 juin 2008

La santé polluée

Suite à l’émission « la santé polluée » sur France 3, une première réaction car on peut être fortement inquiets sur la quantité de pesticides contenus dans les fruits et légumes.
En effet, la France est le premier utilisateur de pesticides de l’Union européenne. Les sols, loin de pouvoir filtrer près de 80 000 tonnes chaque année, soit environ 3 kilogrammes de matière active par hectare, absorbent et diffusent ces produits chimiques toxiques dans la biomasse, l’eau et l’air.
L’utilisation massive de pesticides défraie régulièrement la chronique : pollutions locales, dépassement des limites autorisées dans les aliments, pollution des nappes phréatiques, terres agricoles contaminées pour des centaines d’années... Des études alertent régulièrement sur les dangers des pesticides pour la santé : cancers, malformations congénitales, risques d’infertilité, de troubles neurologiques, systèmes immunitaires affaiblis... Ingérés ou inhalés, ces produits toxiques se concentrent tout au long de la chaîne alimentaire.
946186546.png Il faut que les modes de cultures soient plus en adéquation avec les milieux naturels et proposer aux consommateurs des produits sains sans résidus de pesticides. Renoncer aux pesticides n’est pas renoncer au progrès mais bien au contraire revaloriser les terres et assurer la santé des générations futures. De notre côté, en tant que consommateurs on doit accepter que les récoltes de fruits et légumes soient dépendants des aléas climatiques (trop de pluies, orages violents, pas assez de soleil…).

lundi, 05 mai 2008

Le vin bio un produit authentique et de qualité

1590382949.png La réglementation européenne du 24 juin 1991 impose d'avoir notifié son activité à l'Agence Bio, de cultiver les vignes sans produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides), de mettre en œuvre les règles de l'Agriculture Biologique pendant trois ans avant de pouvoir mentionner sur l'étiquetage la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique, d'être certifié par un organisme agréé.
Les organismes certificateurs réalisent chaque année un contrôle obligatoire et de manière aléatoire un contrôle inopiné. Les vins issus de l'Agriculture Biologique portent sur leur étiquette le logo AB depuis le 1er juillet 2005 et la mention : "contrôlé par + nom de l'organisme certificateur".
1323122537.jpg Le viticulteur « bio » valorise les interactions entre la vigne, le sol et le climat, avec l'utilisation de méthodes respectueuses de l'environnement. Les apports de matière organique au sol contribuent à la stabilité structurale du sol, à la lutte contre l'érosion et le ruissellement, et au meilleur enracinement de la vigne. L'absence d'utilisation de pesticides et d'engrais de synthèse produits à partir d'énergie fossile réduit très fortement les risques de pollution et rend ce mode de production plus économe en énergie.
Le vin bio est un vin de qualité comme l'atteste les nombreuses médailles obtenues par des vignerons « bio » dans les concours de vins conventionnels. Il est possible de trouver des vins bio dans quasiment tous les types de vins (blanc, rouge, rosé, effervescent, VDN), toutes les appellations et tous les vins de pays.
1861688190.png Depuis 1991, la vinification est exclue du règlement européen des produits biologiques, principalement du fait de l'absence de cahier des charges. La certification ne concerne pour l'instant que le raisin. Pour faire évoluer la réglementation et garantir aux consommateurs un vin totalement biologique de la vigne à la bouteille, les professionnels se sont mobilisés autour de la conception et de la mise en place d'une charte des vins bio dont l'application est coordonnée à l'échelle nationale par la FNIVAB. Cette charte est de droit privé. Elle prévoit l'utilisation minimale et raisonnée de produits œnologiques  de préférence purs, une liste positive de produits et de techniques œnologiques, la traçabilité des opérations notamment dans le cas d'entreprise mixte (bio et non bio), l'absence d'utilisation de produits OGM ou issus d'OGM, des règles concernant le transport et le conditionnement du vin, des doses maximales de SO2 (soufre) minorées par rapport à celles autorisées dans le cadre de la réglementation européenne.
source millesime-bio

dimanche, 20 avril 2008

Le pain kamut, un délicieux goût de beurre noisette

1744944150.jpg Le Blé de Khorasan appartient à la famille des Poaceae, et plus particulièrement au genre Triticum (blé) . C'est une ancienne variété de blé dur, de grande valeur nutritive. Elle était cultivée dans le croisant fertile de l'Egypte ancienne et de Mésopotamie, il y a 5000 ans .
Cette céréale a pour nom commercial kamut®*. Ce nom, qui signifie blé en ancien égyptien, fut déposé par deux agronomes américains comme marque commerciale. Le kamut® est uniquement cultivé en Amérique et est une plante protégée.
Le Triticum turgidum est une grande céréale dont l'épi peut porter trois fois plus de grains que le blé. Chaque épi est formé de gros grains longs et bosselés. Le grain de kamut® est deux à trois fois plus gros que son cousin le blé dur, et contient 20 à 40% de protéines en plus. Il contient plus d'acides aminées essentiels, plus d'acides gras non saturés. Riche en sélénium, il aide à combattre la formation des radicaux libres et l'apparition des maladies cardio-vasculaires. Sa teneur en magnésium et en zinc en font un excellent aliment anti-fatigue, sa richesse en glucides, lipides et potassium lui confèrent une valeur nutritionnelle élevée.
106874620.pngCultivé en volume limité, uniquement en agriculture biologique, sans besoin de fertilisants ni pesticides, le kamut® a un goût délicieux de noix ou de noisette, légèrement beurré. Sa farine jaune ressemble a une fine semoule.
* kamut® est une marque déposée, source wikipédia et le site bio-logique