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mardi, 13 mars 2012

Les risques des pesticides de synthèse

Du 20 au 30 mars 2012, à l’occasion des 10 premiers jours du printemps, débutera la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides. Des centaines d’évènements sont programmés dans toute la France : conférences-débats, ateliers, marches, projections de films, stands d’information, animations pédagogiques, repas bio, fermes ouvertes…

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Objectifs : informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir les alternatives et mobiliser un public de plus en plus large pour un avenir sans pesticides. 

Depuis 2006, cette initiative apparaît comme l’événement fédérateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut et que l'on doit se passer des pesticides.

mardi, 14 février 2012

L'intoxication à l'herbicide de Monsanto

En 2004, Paul François, un céréalier de Bernac en Charentes aujourd'hui âgé de 47 ans et invalide, avait reçu au visage des vapeurs de Lasso, un désherbant produit par Monsanto, en ouvrant la cuve d'un pulvérisateur. Il avait été rapidement pris de nausées puis de troubles l'obligeant à interrompre son activité pendant près d'un an. En mai 2005, un an après avoir inhalé les vapeurs, des analyses relevaient dans son organisme des traces de monochlorobenzène, un solvant présent pour moitié dans le Lasso, au côté du principe actif, l'anachlore.

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Ce lundi 13 février 2012 à Lyon, la firme américaine agrochimique Monsanto a été jugée « responsable »  de l'intoxication à l'herbicide en 2004 de Paul François, ouvrant la voie à des dommages-intérêts, ce qui constitue une première en France. En conséquence, le tribunal « condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice », précise le jugement, qui confie une expertise médicale à un médecin de l'hôpital Rothschild à Paris.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lafranceagricole.fr

vendredi, 20 janvier 2012

Une pomme savoureuse et résistante aux maladies

A la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, dans les montagnes du Tian Shian, poussent des pommiers sauvages, nés il y a 65 millions d’années.  Ces pommiers sauvages se sont reproduits au fil des ans grâce aux déjections des ours, ces derniers se nourrissant des meilleures pommes et dispersant ainsi des graines partout dans la montagne. En 1929, un biologiste russe avance l’idée que ces pommes seraient les ancêtres de nos pommes modernes. Une hypothèse confirmée récemment par des analyses ADN : ces pommiers sauvages sont bien à l’origine des quelque 6000 variétés de pommes existant aujourd’hui. Une découverte majeure, car cette pomme, à la saveur incomparable paraît-il, est naturellement résistante aux principales maladies qui affectent aujourd’hui les vergers.

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Par croisements des espèces actuelles avec le matériel génétique de ces pommiers sauvages, on peut imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. Cette pomme détient peut-être ainsi en elle les solutions pour une arboriculture sans pesticides...

jeudi, 24 novembre 2011

Le vin et la science

La vigne est sensible aux maladies comme le mildiou ou le phylloxera. Pour la protéger, on a utilisé de nombreux pesticides et fongicides. Les produits phytosanitaires employés pour les sols affectent la terre et ce terroir si indispensable à la vigne.

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La vigne a subi un excès de traitements chimiques qui ont garanti les rendements au mépris de l’environnement. Pourtant, il existe de nombreuses solutions écologiques d'une technologie hautement perfectionnée.

Pour en savoir plus sur les avancées des chercheurs dans ce domaine, on peut regarder, demain soir sur ARTE, le documentaire de F-X Vives intitulé "Le vin et la science : un nouveau pacte"

lundi, 06 juin 2011

Le purin d'ortie pour éviter les pesticides

Le purin d’ortie peut être utilisé en préventif et en curatif au printemps et en été sur les plantes potagères.

 Le plan Ecophyto 2018 a pour objectif de réduire de 50% les quantités de pesticides utilisés en agriculture. Dans ce cadre, la vente de préparations naturelles issues d'un savoir-faire traditionnel, comme le purin d'ortie a été autorisée en avril dernier pour les agriculteurs. Le purin d'ortie est une préparation fort utile au potager ou au jardin d'ornement tant par ses qualités d'engrais naturel que d'antiparasite.

Le purin d’ortie est un Insecticide et fertilisant, très riche en oligo-éléments, vitamines et minéraux. Le purin d’ortie est utilisé en action préventive, activateur de croissance, il fortifie la plante et améliore sa résistance naturelle contre les maladies cryptogamiques. En traitement curatif contre les attaques d´insectes, utilisé aussi contre la courtilière. 

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On peut aussi préparer de nombreux extraits végétaux, à l’ortie mais aussi avec 23 autres plantes comme la prêle, la fougère, la consoude ou le pissenlit. Une aide indfispensable aux jardiniers pour éviter d'utiliser des insecticides et pesticides au jardin.

On peut commander ce livre sur le site fermedesaintemarthe.com

mardi, 05 avril 2011

On peut jardiner autrement.

Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.

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On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...

vendredi, 01 avril 2011

L'effondrement des colonies d'abeilles

De nombreux facteurs pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe, selon les conclusions d'un nouveau rapport Global Bee Colony Disorders and other Threats to Insect Pollinator »s publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et qui analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles.

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De nouveaux types de champignons pathogènes virulents, détectés dans le monde entier, peuvent être mortels pour les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. Leur prolifération d'une région à l'autre est facilitée par l'augmentation des déplacements internationaux liés à la mondialisation.
De nombreuses espèces de plantes à fleurs disparaissent et privent les abeilles du nectar dont elles dépendent pour se nourrir.
L'utilisation des insecticides systémiques est toxique pour les abeilles. Certains produits sont encore plus dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent.
Le changement climatique en modifiant les périodes de floraison des plantes et les saisons des pluies pourrait affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes.

mercredi, 16 mars 2011

Un an de tournage en pleine nature

Sortie du film Pollen, réalisé par Louis Schwartzberg et produit par Disneynature, ce mercredi 16 mars : un an de tournage en pleine nature, avec l’aide de scientifiques, pour raconter par l’image une aventure extraordinaire : celle de la pollinisation.

Il y a bien des millions d’années, des végétaux et des animaux ont fourni de la nourriture en échange du transport du pollen. La Terre s’est couverte de fleurs et peuplée de butineurs en tout genre. Les insectes sont souvent très spécialisés parfois une espèce de papillon peut seul accéder au nectar  que la fleur lui réserve alors que lui-même ne saura trouver aucune autre source de nourriture.

Les hommes perturbent le déroulement de la pollinisation en faisant disparaître des forêts ou des prairies, pour y planter des villes ou des céréales, en coulant des rubans de bitume ou en dispersant des pesticides.

Alors que 30 % environ de l’agriculture mondiale dépend des pollinisateurs, cette activité biologique prend aujourd’hui une valeur économique autant qu’écologique, alors que l’on se demande toujours pourquoi les abeilles se raréfient.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

jeudi, 28 octobre 2010

La luzerne favorise la biodiversité

La luzerne est une plante très économe en engrais, amendements, pesticides, qui ne nécessite pas de fongicide. Elle puise directement l'azote de l'air grâce au rhizobium présent sur ses racines. De plus, la culture de luzerne fournit aux cultures suivantes un reliquat d'azote. Peu gourmande en eau et capable de s'alimenter en profondeur, la luzerne ne participe pas à l'épuisement des nappes phréatiques.

 

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Les champs de luzerne hébergent des micro-organismes et une faune près de 100 fois plus importante que dans une culture comme le blé, tout en abritant des insectes auxiliaires des cultures environnantes. La luzerne a une floraison tardive et constitue donc une source de nectar appréciée à un moment où les fleurs se font plus rares. Elle favorise la biodiversité et fournit un très bon engrais vert.

 

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Un engrais vert sert à l'activation puissante de la vie microbienne du sol, d'abord par les racines qui restent et qui s'humifient puis par l'incorporation des parties aériennes préhumifiées. Il fait partie, avec le compost et le couvert, de la méthode de fertilisation biologique du sol. Pour éviter de laisser un terrain à nu, on peut semer de la luzerne et la faucher plusieurs fois de suite pour enrichir le sol.

Pour en savoir plus sur l'utilisation des engrais verts, on peut consulter le site jardinsdenoe.org

vendredi, 10 septembre 2010

Neuf produits chimiques toxiques interdits

Neuf produits chimiques toxiques ont été ajoutés à la liste noire des polluants organiques persistants (POP) par la Convention de Stockholm qui vise à éliminer une série de produits chimiques industriels présents dans certains biens de consommation courante et dont le caractère toxique et nocif pour la santé et la sécurité des êtres humains et l'environnement.

Les premiers POP visés par la Convention comprennent des pesticides, des produits chimiques industriels dont le PCB et des produits indirects, les dioxines et les furanes.

Les neufs produits ajoutés sur la liste noire de la Convention sont essentiellement des pesticides, ignifuges et insecticides très utilisés dans le monde. Leur production et leur utilisation sont désormais interdites, mêmes si certaines exceptions sont admises, à condition que les pays concernés s'en justifient.

 

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Les neuf nouveaux produits chimiques interdits sont :

 

  • Le Bêta-hexachlorocyclohexane

  • Le chlordécone, un pesticide principalement utilisé dans l'agriculture, très toxique pour les organismes aquatiques

  • L'Hexabromobiphényle, utilisé comme retardateur de flamme dans les peintures

  • L'octabromodiphényléther, utilisé comme additif retardateur de flamme

  • Le Lindane, un insecticide utilisé pour le traitement du bois, pour les semences et le traitement des sols, il sera toutefois encore autorisé pour le traitement des poux et de la gale

  • L'Alpha-hexachlorocyclohexane, un sous-produit du lindane

  • Le Pentachlorobenzène, très toxique pour les organismes aquatiques

  • Le perfluorooctane sulfonique, utilisé dans l'industrie des semi-conducteurs pour les composants électroniques, pour l'imagerie photo, les fluides hydrauliques et les textiles

  • L'éther diphényle pentabromé, utilisé comme additif pour les retardateurs de flamme et très toxique pour la faune.

 

 

lundi, 26 avril 2010

Les fruits et légumes les plus contaminés

L'Environmental Working Group (EWG), une ONG environnementale basée à Washington, a publié une étude sur la contenance en résidus de pesticides de 47 fruits et légumes. Cette étude est basée sur 87000 tests réalisés entre 2000 et 2007.
A la suite de ces analyses, un classement des fruits et légumes les plus contaminés a été dressé.

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Selon cette étude une personne qui consomme les 12 fruits et légumes les plus contaminés ingurgiterait en moyenne 10 pesticides par jour. Alors que manger les 15 fruits et légumes les moins contaminés exposerait une personne à moins de 2 pesticides par jour en moyenne.

Il faut donc pour ces 12 fruits et légumes les plus contaminés privilégier tant que c'est possible des produits issus de l'agriculture biologique ou raisonnée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site consoglobe.com

mercredi, 31 mars 2010

Réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans

L'objectif du plan Ecophyto 2018 est de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans. Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.

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Ce plan Ecophyto 2018 prévoit
de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires,
de dynamiser la recherche
sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats,
de renforcer
, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires,
de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs
des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements,
de prendre en compte la situation spécifique
des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires,
de mettre en oeuvre des actions spécifiques
pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles comme les jardins urbains,
de retirer du marché des produits
contenant les substances les plus préoccupantes.

Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération « Objectif Terres 2020 ».
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français.

samedi, 20 mars 2010

Les alternatives aux pesticides

Chaque année, la France utilise pas moins de 76 000 tonnes de pesticides dont 90% concernent l’agriculture. Cela représente 1/3 de la consommation Européenne de produits phytosanitaires. Ce qui la met au premier rang des utilisateurs de ces substances souvent très nocives pour ceux qui les manipulent mais aussi pour l'entourage et l'environnement en général. Au niveau européen, La France est un grand pays agricole, aussi en rapportant cette donnée à la surface cultivée, la France reste malgré tout au quatrième rang pour l'utilisation des pesticides.

2010 étant l’année internationale de la biodiversité, la semaine pour les alternatives aux pesticides se doit de mettre un accent sur l’importance de la protection et de la préservation du vivant. En dénonçant les aspects nocifs des pesticides et en faisant la promotion des alternatives aux produits phytosanitaires, la semaine pour les alternatives aux pesticides place la biodiversité au coeur de ses objectifs. En effet, ces produits chimiques sont connus pour leurs impacts dévastateurs sur le vivant : pollution des eaux, appauvrissement des sols, contamination de la faune, extinction de certaines espèces...

 

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Cette année, la 5ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars 2010.

Durant ces 10 jours des actions seront menées pour démontrer que l’on peut et que l’on doit se passer de l’usage des pesticides. Partout en France mais aussi en Europe, des hommes et des femmes se mobilisent pour promouvoir les alternatives viables et respectueuses de la santé et de l’environnement. Plus de 300 événements sont prévus en France et une centaine en Europe, des visites de fermes, des conférences, des projections de films, des débats, des formations au jardinage bio, des repas bio, des expositions et des spectacles.

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Parmi toutes ces actions, Troc de la culture se tiendra le samedi 27 mars à la salle des fêtes de GROSLAY (95), Place de la libération. Une journée d'échanges qui commencera à 11h avec entre autres une conférence sur la biodiversité du sol à 15h.

Pour plus de renseignements, on peut contacter GADEAU Danielle mes.anges@paruss.net ou tel 0977747210.

On peut aussi consulter le site semaine-sans-pesticides.com

lundi, 21 décembre 2009

La brosse à légumes est un outil du savoir manger sain

La brosse à légumes est un outil de base du savoir manger sain.

Plusieurs éléments peuvent contaminer les légumes : des moisissures, des pesticides, des insecticides, des bactéries, de la terre. D'où la nécessité que l'on ressent de les éplucher. Cependant, en les épluchant, on perd les éléments nutritifs et les vitamines contenus dans les épluchures.

brosse-legumes.png

Une autre méthode existe. Tout d'abord, il faut toujours laver les légumes pour les débarrasser de la terre et de toute trace de salissure mais aussi pour diminuer le plus possible la quantité de pesticides et d'insecticides si ce ne sont pas des légumes Bio, Ensuite on les frotte avec une brosse à légumes. C'est l'outil adapté pour préserver la qualité nutritive des fruits et légumes tout en les nettoyant en profondeur. On utilise de préférence une brosse avec 2 duretés de fibres car toutes les peaux des fruits et légumes ne réclament pas un même traitement.

mardi, 06 octobre 2009

On peut manger sain pour soi et pour la planète

On peut manger sain pour soi et pour la planète.
manger-sain.jpgDes études scientifiques font le lien entre la santé alimentaire et la sauvegarde de l'environnement. En 2006 et 2007, des chercheurs ont montré que limiter sa consommation de viande était le moyen le plus simple pour les habitants des pays riches de limiter nombre de maladies, pollution des sols et des eaux et même émissions de gaz à effet de serre. D'autres études ciblent le fait que les poissons prédateurs surpêchés comme le thon rouge sont ceux qui accumulent le plus de polluants. En juin, un rapport de l'Inserm a établi que l'exposition aux pesticides, source de pollution des sols et de l'eau, double quasiment le risque de contracter la maladie de Parkinson pour les agriculteurs.
Manger des fruits et légumes bio ne serait donc pas seulement bon pour la planète et pour le consommateur mais aussi pour le travailleur agricole. La filière agroalimentaire fait l'objet de rapports scientifiques réguliers, à la fois pour les antibiotiques dont elle abuse dans l'élevage, les graisses qu'elle emploie dans ses plats cuisinés et la pollution qu'elle génère. La restauration collective publique devrait intégrer 20% de denrées bio d'ici à 2012. Des campus «locavores» comme celui de Toronto, au Canada, qui ne sert que des produits locaux, existent déjà. De son côté, la Mairie de Paris réfléchit à instaurer une journée hebdomadaire sans viande, sur le modèle de la ville de Gand, en Belgique. Lancé le 13 mai, le Donderdag Veggiedag fait suite à une conférence, non pas de militants de la cause animale, mais de Rajendra Pachauri, le président du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Pour en savoir plus on peut lire le numéro du magazine Sciences et Avenir de ce mois d'octobre 2009 et consulter le site sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com

mercredi, 26 août 2009

l’Abeille, sentinelle de l’environnement

L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.

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Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.

Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.

abeille-courdimanche.pngParmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.

mercredi, 05 août 2009

Comment l'astronomie parle de notre passé

festival-prades.jpgDans le cadre du festival Pablo Casals de Prades, l'astrophysicien Hubert Reeves donnera ce jeudi 6 août 2009 à 11h une conférence sur le thème : comment l'astronomie parle de notre passé, comment nous sommes un des résultats de ce passé, comment l'astronomie permet de comprendre qui nous sommes et voir que l'écologie est notre avenir.

Dans son interview à « La Semaine du Roussillon n°689 », Hubert Reeves donne son avis sur la situation actuelle. Il ressent une prise de conscience des enjeux environnementaux mais des situations se détériorent. Les réactions ne sont pas assez rapides, pourtant la réduction de CO2 doit être de 50% avant 2050. La réunion de Copenhague en décembre sera déterminante. Il faut s'engager dans la production Bio et diminuer l'usage des pesticides. Le contraire serait suicidaire. Ira-t-on assez vite pour faire les transformations indispensables.

mercredi, 22 avril 2009

Le Petit Gris menacé par les pesticides

Le Petit gris est une des espèces d’escargot élevées pour notre consommation. Le Poitou-Charente est la région la plus productive pour l’élevage de cette espèce d'escargot. Le Petit Gris est devenu un des symboles des Charentais.
escargot-petit-gris01.pngDans notre jardin, cet escargot est particulièrement friand des feuilles d’ortie. Si on veut qu'il épargne nos salades, on peut laisser un coin du jardin en friche, envahit par quelques orties. La durée de vie de cet escargot est de 2 à 5 ans. Le Petit Gris possède des dessins caractéristiques sur sa coquille qui permettent de le différencier des autres escargots. Les bandes sur sa coquille d’un diamètre moyen de 3 cm sont sombres larges et interrompues par des zébrures plus claires.

La disparition de cette espèce est dûe à des prédateurs, des parasites ou aux ramassages excessifs pour la consommation mais aussi à l’utilisation des « anti-limaces » et autres pesticides. Les escargots sont menacés par la disparition des milieux naturels, trouvant de moins en moins de milieux favorables pour se reproduire, s'alimenter ou simplement trouver refuge. En milieux agricoles, l’utilisation des pesticides leur est particulièrement néfaste, ainsi que la disparition des haies et des prairies naturelles. Les escargots et les limaces sont des éléments importants de l’équilibre écologique puisqu’ils servent de repas aux oiseaux, hiboux, hérissons, ou encore aux blaireaux…
Ils participent aussi à la décomposition des plantes et des feuilles mortes, contribuant ainsi à la fabrication de l’humus et au maintien de la qualité des sols.

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Dans le cadre de l’initiative Vigie Nature, Noé Conservation et le Muséum national d’Histoire naturelle ont lancé l’Opération Escargots dont le principe est simple : tous les utilisateurs de jardin sont invités, trois fois dans l’année, à chercher les escargots et les limaces dans leur jardin, à les identifier et à transmettre leurs observations aux scientifiques du Muséum. Le petit Gris est une des plus grandes espèces suivies par l’Opération Escargots.

Pour s'informer et s'inscrire, consulter le site de noeconservation.org

samedi, 11 avril 2009

Le pissenlit si surprenant en cuisine

Le pissenlit est souvent considéré comme une mauvaise herbe. Il possède pourtant de nombreuses vertus médicinales. Habituellement on cuisine les feuilles dentelées, disposées en rosette à la base de la plante. Mais on peut aussi consommer les boutons de fleur avant qu'ils ne s'ouvrent ainsi que les fleurs épanouies lorsqu'elles sont jaunes. Le pissenlit est diurétique, dépuratif, énergétique, revitalisant, tonique et désintoxiquant. Les racines ont aussi des propriétés médicinales reconnues, elles ont une action bénéfique sur le foie. Le goût amer du pissenlit témoigne de son efficacité dans ce domaine.

pissenlit.jpg

Pour le cueillir, il faut privilégier les endroits non pollués, sans herbicides ni pesticides. Au printemps, les jeunes pousses sont très goûteuses en salade ou cuites à la vapeur et arrosées d'un filet d'huile de colza. Elles se marient très bien avec les œufs, les lardons, les croûtons aillés et les fromages de chèvre. Ses racines peuvent être utilisées pour préparer un succédané de café. Les boutons de pissenlit se conservent au vinaigre de cidre, et accompagne agréablement des plats froids comme les cornichons. On prépare aussi un « miel de pissenlit » avec les pétales jaunes des fleurs.

Cuisiner le pissenlit, c’est découvrir de nouvelles saveurs et des recettes originales, surprenantes.

mercredi, 08 avril 2009

La bio en 25 questions et 25 réponses

Nous sommes plus de 42 % de Français à consommer régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique. Car nous connaissons les effets néfastes, aujourd’hui avérés, des pesticides sur sur notre environnement et sur notre santé.
Voici cependant 25 questions que l'on peut se poser sur la BIO :

bio-questions01.png1 Qu’est-ce que la bio ?

2 Comment identifier les produits bio ?

3 Les produits bio sont-ils correctement contrôlés ?

4 Un produit peut-il être bio dans un environnement pollué ?

5 Sans traitements chimiques, les produits bio ne comportent-ils pas de risques pour la santé ?

6 Quels dangers présente l’emploi de pesticides en agriculture conventionnelle (non bio) ?

7 Trouve-t-on de tout en bio ?

8 Où acheter bio ?

9 Les produits bio coûtent-ils plus cher ?

10 Suffit-il de manger bio pour manger bien ?

11 Peut-on manger bio à l’école ?

12 Faut-il être végétarien pour manger bio ?

13 Les produits bio sont-ils bons ?

14 Manger bio veut-il toujours dire bien agir pour l’environnement ?

15 Bio et OGM sont-ils compatibles ?

16 Quelles modifications apporte la nouvelle réglementation bio ?

17 La bio préserve-t-elle la biodiversité ?

18 La bio peut-elle nourrir le monde?

19 Que représente la bio en France et dans le monde ?

20 La bio est-elle équitable ?

21 Un produit non alimentaire peut-il être bio ?

22 Qu’est-ce que l’association Bio Consom’acteurs?

23 Comment participer à l’action de Bio Consom’acteurs ?

24 Comment soutenir Bio Consom’acteurs ?

25 Comment devenir un bio-consom’acteur ?

Pour prendre connaissance des réponses apportées par l'association de consommateurs « Bioconsomacteurs », télécharger le livret au format PDF.