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lundi, 19 novembre 2012

La société Maya face aux changements climatiques

Une étude paléoclimatique,publiée récemment dans la revue Sciences, s’appuie sur l’analyse de la composition en oxygène 18 des différentes couches d’une stalagmite de 56 cm de haut. Ce bloc de calcaire a été prélevé dans la grotte de Yok Balum au Belize, à environ 1,5 km de l’ancienne cité d’Uxbenká et à moins de 200 km de Tikal. Une méthode de datation à l’uranium-thorium a été utilisée pour caractériser et dater sa croissance avec précision, erreur comprise entre 1 et 17 ans. Il a alors été possible de positionner les différentes teneurs en oxygène 18 mesurées, qui trahissent une quantité de pluie tombée, à des périodes précises de l’histoire.

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Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.

Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.

Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com

mardi, 06 novembre 2012

Le Voile de la Mariée

Le Voile de la Mariée est une chute d'eau de l'île de La Réunion, au sud-ouest de l'océan Indien. Située à environ 500 mètres d'altitude le long du rempart montagneux qui sépare le cirque naturel de Salazie et le plateau accueillant la forêt de Bélouve, elle est située sur la commune de Salazie dans les Hauts de l'île et est visible depuis la route menant du petit centre-ville à l'îlet d'Hell-Bourg.

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Il faut remonter au XIXe siècle, en 1848 très exactement, pour situer la légende du Voile de la mariée. Monsieur Armand, père possessif, veuf inconsolable, empêche Amanda, sa fille unique, aussi belle que sa mère, de se marier. Chaque fois qu’un prétendant vient lui demander la main de la jeune femme, il refuse en bloc, obstinément. Amanda ne se rebelle point. Jusqu’au jour où elle s’éprend du jardinier de son père, Henrio, riche propriétaire terrien déguisé en misérable pour séduire la belle imprenable. Lorsque Amanda informe son père de son souhait de se marier, ce dernier entre dans une rage folle. Les deux amoureux décident de s’unir en cachette mais monsieur Armand se rend compte de leur projet secret. Il entre dans une rage sans précédent et fait irruption dans l’église en hurlant, alors que le curé célèbre l’union. Amanda s’enfuit au bras de son amant, terrorisée. Elle court, aveuglée par le Voile de mariée qu’Henrio lui a offert. Hélas, ne voyant rien, elle glisse au fond d’un précipice. De la jeune femme il ne reste rien, que le fameux Voile de la mariée qui reste accroché à une paroi rocheuse et sur lequel son père, éploré, verse toutes les larmes de son corps.

Source : voyage-ile-reunion.fr

vendredi, 07 septembre 2012

14 mètres en 350 ans

Les chercheurs du Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l’île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s’est déroulée entre -21 000 et -11 000. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d’environ 120 à 130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n’avait pas été constante, mais qu’elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses est appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A).


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Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l’hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling, s’est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l’hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu’il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd’hui par satellite. En s’appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l’instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site science.gouv.fr

dimanche, 02 septembre 2012

L'enfant sauvage

L'Enfant sauvage est l'histoire d'un enfant, capturé comme un animal par des paysans, et amené au Docteur Itard, à Paris. L'enfant sauvage semble être sourd et muet. Le monde scientifique le considère, très majoritairement, comme un attardé qui a, pour cette raison, été abandonné. Toutefois, le Docteur Itard pense que ce qui apparaît comme un retard mental est le résultat de l'absence de contact avec les hommes. Il va lui apprendre le quotidien d'une vie d'enfant civilisé et le faire émerger de sa primitive animalité en lui enseignant ce qu'est le langage. Difficiles épreuves mais l'enfant sauvage articule quelques sons qui ont pour lui un sens. Victor devient son nom. Il acquiert peu à peu une humanité touchante.


Victor contemple la nature près des fenêtres où il se tient lors de ses leçons. Transition entre l'enfermement et le dehors et aussi tentation car il va un jour franchir le pas vers sa liberté perdue et s'évader.


On croit un instant qu'il retourne à sa vie antérieure primitive mais il reprend le chemin de la demeure du Docteur et de sa gouvernante qui l'accueillent avec joie.


06:41 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, films, histoire, éducation

lundi, 27 août 2012

Jamais dans l'histoire de l'humanité

Jamais dans l'histoire de l'humanité les marchandises et produits alimentaires n'auront autant voyagé : de la récolte, de l'extraction des matières premières à la transformation puis la distribution, les biens parcourent des miliers de kilomètres induisant pollution, exploitation mais aussi appauvrissement de la biodiversité. Manfred Lenzen et son équipe du groupe d'Analyse écologique intégrée du département des sciences physiques de l'université de Sydney, ont analysé plus de cinq milliards de circuits logistiques pour plus de 15 000 produits dans 187 pays, consommés dans le monde entier. Ils ont ensuite recoupé ces données avec le registre mondial des 25 000 espèces vulnérables et menacées.


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Selon Manfred Lenzen, nous commençons à appréhender le lien de cause à effet entre ces flux logistiques et la biodiversité grâce à l'analyse d'une énorme masse d'informations qui a nécessité plusieurs années de collecte et des milliers d'heures de traitement par un super processeur. Par exemple, les consommateurs français contribuent à la disparition de 19 espèces à Madagascar incluant des mammifères, amphibiens, reptiles... On a pu observer que la consommation de produits importés par les pays développés nuit parfois plus à la biodiversité dans les pays d'origine qu'à celle des pays consommateurs.


Source : notre-planete.info

mercredi, 15 août 2012

Victoire des Huichols-Wixaritari

Victoire des Huichols-Wixaritari contre les compagnies minières. Au Mexique, les Indiens Huichols qui vivent dans la Sierra Madre dans le nord du pays ont remporté une importante victoire contre les compagnies minières qui voulaient exploiter des mines d’or et d’argent sur leurs territoires. En jeu, la préservation d’un territoire “sacré” de 140 000 hectares. Au Fil des Mondes et ICRA ont soutenu cette lutte par des campagnes d’information et de pression. Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal Ikewan, le journal des peuples premiers qui propose chaque trimestre une analyse de l'actualité des peuples autochtones au travers de rubriques analysant l'évolution de la problématique autochtone. Ikewan donne également la parole aux autochtones sous forme d'interviews de représentants de communauté et de récits de rencontre des équipes en terre autochtone. Source : Le site internet de l'Icra, la Commission internationale pour les droits des peuples indigènes qui présente les actions de ce mouvement et informe de la situation des autochtones à travers le monde. http://www.icrainternational.org/ikewan/

dimanche, 29 juillet 2012

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dimanche, 08 juillet 2012

A la vitesse du lièvre de Patagonie

Le lièvre de Patagonie n’est pas un chapelet de souvenirs ordonnés de Claude Lanzmann, « le passé n’est décidément pas mon fort ». La chronologie est peu ou prou suivie mais elle a moins d’importance que la cohérence d’une vie riche en évènements, rarement en contradictions. Claude Lanzmann l’avoue bien vite : « La question du courage et de la lâcheté est un fil rouge de ce livre, le fil rouge de ma vie. » Et fidèle à cette recherche, il nous entraîne dans sa vie dont il est un amant passionné. C’est tout sauf un tiède. Elégant et tonitruant, féroce et délicat, courageux et malin, joyeux et lucide. « Orgueilleux oui, vaniteux non. Humble oui, modeste non. »

A la vitesse du lièvre nous parcourons trois quarts de siècle, mais le lièvre sait se faire tortue quand le moment, la vie le justifient. Il sait fragmenter le temps, le dilater ici pour le réduire ailleurs. Juif non religieux, enfant de l’assimilation, « ce triomphe de l’oubli », il raconte la province auvergnate, la résistance dans les Jeunesses Communistes, les classes préparatoires à Louis le Grand, le journalisme indépendant, la direction de la revue « Les temps modernes » créée par Sartre, ses rencontres, ses amitiés, ses amours. Plus que d’un écrivain, il brosse un portrait émouvant d’une Simone de Beauvoir, dite« le Castor », plus vivante que jamais. Au delà de ses engagements parisiens durant la guerre d’Algérie, il privilégie le révolutionnaire Frantz Fanon, l’auteur des « Damnés de la terre », et la rencontre qu’il organise avec un Sartre subjugué.

Ce livre est disponible chez Folio et on peut lire la suite de cette critique sur le site critiqueslibres.com


Claude Lanzmann d@ns le texte par asi

mercredi, 04 juillet 2012

Une zone industrielle au patrimoine mondial de l'Unesco

C'est une première pour une zone industrielle. Ce dimanche 1er juillet 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a eu le privilège d'intégrer le Patrimoine mondial de l'Unesco, en raison de l'hommage social, industriel et culturel qu'il rend au monde de la mine.

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Planet.fr propose des images de cette zone industrielle.

lundi, 02 juillet 2012

Un écocide, destruction d'un écosystème

Un écocide est un acte de destruction d'un écosystème, notamment par l'exploitation excessive de celui-ci. Par exemple, l'assèchement de la mer d'Aral est due aux prélèvements excessifs par l'homme de l'eau des fleuves qui la constitue. Ce néologisme est construit à partir des mots écosystème et génocide car il symbolise la destruction systématique et totale d'un écosystème, à la nuance près que cette destruction n'est pas forcément voulue.

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Les premiers peuples de l'île de Pâques avaient réussi à construire des centaines de statues, les célèbres et mystérieuses Moai. Une des hypothèses concernant le transport de ces colossales statues est que les habitants durent exploiter les importantes ressources en arbres dont ils disposaient. Dès l'an 1600, l'île avait perdu la majeure partie de sa végétation et ses habitants plongèrent peu à peu dans le cannibalisme et l'esclavage. Le syndrome de l'île de Pâques a été examiné par J. F. Richards. Le modèle veut montrer qu'il existe un rapport à risque entre une civilisation et son environnement qu'elle exploite jusqu'à l'extinction. Par cette fiction, Richard montre que certaines cultures humaines annoncent les choix futurs que l'Humanité aura à élaborer concernant la déstabilisation de son environnement écologique, et dévoile par là le rapport contigu de l'Homme et de son économie avec celui-ci. Richard rejoint de ce fait toute l'écologie née avec James Lovelock et son hypothèse Gaïa. Pour prévenir ce genre de scénario, Richard préconise le RTQM c'est-à-dire le « réseau de traitement des questions mondiales ».

Source : wikipédia

dimanche, 27 mai 2012

Sur la route

Sur la route de Jack Kerouac, de l'écrit à l'écran... Extraits de l’interview de Walter Salles par Auréliano Tonet publiés sur le site franceinter.fr
Où réside, selon vous, la modernité de Kerouac ?
Dans le désir de tout explorer, de vivre, de sentir à fleur de peau et non par procuration devant des écrans. De ne pas refuser le moment. Durant le tournage du documentaire, Lawrence Ferlinghetti et moi circulions en voiture, à San Francisco. Il a regardé le pont de Berkeley embouteillé et prononcé une phrase que je ne suis pas près d’oublier : « You see, there’s no more away », « il n’y a plus d’au-delà ».
À l’époque de Sur la route, il y avait encore un monde à cartographier. Borges disait que son plus grand plaisir dans la littérature, c’était de nommer ce qui n’avait pas encore été nommé. Aujourd’hui, on nous donne l’impression que tout a déjà été fait ou répertorié. (…) Sur la route, c’est comme un antidote à cet immobilisme. C’est ce qui me fascine le plus dans le livre.

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Votre film s’ouvre sur des jambes parcourant l’asphalte et se ferme sur des mains tapant sur une autre route - de papier, celle-là : on y voit Sal en train d’écrire le roman de ses périples sur le fameux Scroll. Ce n’est pas la première fois que vous fi lmez des artistes. Qu’y a-t-il de si cinégénique, selon vous, dans le geste artistique ?
Oui, le rouleau, c’est en quelque sorte l’immortalisation de la route. De là une partie de la fascination qu’il génère. Kerouac l’a pressenti, certainement, même si un accident a permis cette écriture-là – les blocs de papier qui composent le rouleau auraient, selon une version, été cédés par un voisin. Ce qui m’attire le plus chez les artistes, c’est la capacité d’anticiper, mais aussi d’offrir des traces du temps où ils ont vécu. Comme les grands sportifs, d’ailleurs. Ils voient avant les autres.

mercredi, 16 mai 2012

Les flatulences des dinosaures sauropodes

Selon une étude publiée aux Etats-Unis, au début du mois, les flatulences des dinosaures sauropodes, des herbivores existant il y a 150 millions d'années, auraient été suffisantes par leur production de méthane pour entraîner un réchauffement climatique à l'époque préhistorique. Les dinosaures comme le diplodocus, dont le poids était en moyenne de 20 tonnes, avaient comme les vaches des microbes au sein de leur flore intestinale qui produisaient du méthane dans le processus de fermentation digestive de leur nourriture constituée de végétaux.

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Selon Dave Wilkinson, chercheur à l'Université de Liverpool, un nouveau modèle mathématique laisse penser que les micro-organismes qui vivaient dans le système digestif de ces dinosaures sauropodes pourraient avoir produit suffisamment de méthane, puissant gaz à effet de serre, pour avoir un impact important sur le climat de l'ère du Mésozoïque entre -250 millions et -65 millions d'années. Les physiologistes de son équipe ont étudié le méthane produit par une variété d'animaux modernes. Ils en ont tiré des équations mathématiques permettant de prédire la production de ce gaz par les animaux en fonction de leur taille. Selon leurs calculs, ces dinosaures pourraient avoir produit plus de méthane que toutes les sources modernes naturelles et provenant des activités humaines.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site tempsreel.nouvelobs.com

mardi, 03 avril 2012

18 à 60 cm pour 2100

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Geology, se basant sur des relevés géologiques passés, montre que le niveau des océans devrait considérablement augmenter dans les années à venir. En effet, dans l'histoire géologique de la Terre, le niveau des océans n'est pas stable. Il y a 100 millions d'années, au temps des dinosaures, il était environ 300 m au-dessus du niveau actuel. Et il y a seulement 18 000 ans, lors de la dernière glaciation, il était inférieur d'environ 120 mètres.

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Selon le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement climatique devrait conduire à une augmentation du niveau moyen des océans de 18 à 60 cm environ pour 2100. Selon une nouvelle recherche effectuée sous la direction du professeur Kenneth Miller de l'université de Rutgers au New Jersey (USA), les estimations affinées et complétées sont bien plus alarmantes pour les siècles à venir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 24 mars 2012

Prochaine ère glaciaire dans 1500 ans

Deux paramètres majeurs influent sur le climat de la planète : la concentration en gaz à effet de serre et la position astronomique de la Terre par rapport au soleil. Le premier modifie la température de l'atmosphère et le deuxième la quantité d'énergie reçue. Depuis environ 1,8 millions d'années, la Terre connaît une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires rythmées principalement par des paramètres astronomiques : variation d'excentricité de l'ellipse de l'orbite terrestre, obliquité de l'axe des pôles et précession des équinoxes.

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Actuellement, la Terre vit une période interglaciaire qui a débuté il y a environ 11 600 ans, appelée Holocène, propice au développement des civilisations. Habituellement, les périodes interglaciaires  durent de quelques milliers d'années à 20 000 ans. En se basant sur les signes précurseurs d'un changement de cycle via l'analyse des changements brusques de températures au Groenland et en Antarctique, une équipe internationale de l'University College London a identifié une période similaire à la nôtre ) il y a 780 000 ans. D'après ses analyses, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d'années mais dans seulement 1500 ans.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 15 février 2012

La révolution des sols vivants

"la révolution des sols vivants" est un film documentaire de Perrine Bertrand et Yann Grill qui propose des solutions concrètes, applicables à l’agriculture comme au jardin amateur.

Depuis plus de 5000 ans, l'homme épuise le sol créant derrière lui des déserts. La sur-mécanisation et la chimie n'ont fait qu'aggraver ces phénomènes. Pourtant, depuis des années, des recherches sont menées pour inverser ce processus de désertification. S'appuyant sur le principe d'une révolution des sols vivants, capable de produire en enrichissant l'écosystème agricole, ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives. Ils apportent l'espoir d'un renouveau de l'agriculture et témoignent d'une riche expérience, aux résultats très encourageants.


Bande annonce La révolution des sols vivants par Editions-de-Terran

On peut commander le DVD sur le site terran.fr

jeudi, 22 décembre 2011

C'est à ce prix que nous mangeons du sucre

C'est à ce prix que nous mangeons du sucre, citation de Voltaire tirée de Candide (1759), où le philosophe dénonce la cruauté quotidienne que subissent les esclaves dans les plantations. Une position critique exprimée par de nombreux représentants de l’Europe des Lumières et qui sera à la base des valeurs universelles sur lesquelles est fondée notre société.

Jusqu'au 23 janvier 212, on peut encore visiter l'exposition au musée d'Aquitaine de Bordeaux.

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Pour en savoir plus sur cette exposition on peut consulter le site evento2011.com
Selon Judith Wielander, commissaire associée de l'exposition :
"L’abolition officielle de l’esclavage ne date que de 1865.
La ligne noire, qui traverse l’histoire de manière dramatique, faite de l’exploitation aveugle des hommes et des biens, pour l’enrichissement d’une partie minoritaire et puissante de l’humanité au détriment des autres, ne s’est jamais arrêtée.
La traite des esclaves et le commerce colonial ont produit une accumulation du capital, qui a rendu possible les investissements nécessaires au développement de la révolution industrielle du XIXe siècle.
La main d‘œuvre pressurisée par l’esclavage s’est transformée en travail forcé ou à bas coût.
Cette page de l’histoire s’écrit toujours, dans la clandestinité et sous de nouvelles formes alimentées par divers systèmes économiques transnationaux.
Les politiques économiques globalisées, toujours plus sophistiquées, voudraient rendre invisibles les mécanismes de cette exploitation. Notre opulence est aujourd’hui encore la flagrante négation de ces valeurs solidaires qui devraient être le fondement constitutionnel de notre être au monde.
Dans l’exposition, six artistes internationaux William Kentridge, Pascale Marthine Tayou, Marzia Migliora, Michael Blum, Shilpa Gupta et Wael Shawky tissent un lien, direct ou indirect, entre les collections du musée , un lien qui analyse du point de vue historique et anthropologique, par des visions éclairantes et des éléments de réflexion sur notre société contemporaine, la traite des esclaves et le commerce triangulaire ".

lundi, 21 mars 2011

Le prix Nobel de chimie décerné à Marie Curie

La première femme récompensée par le prix Nobel de chimie a été Marie Curie. C’était il y a cent ans. Depuis, la liste des lauréates chimistes ne s’est guère enrichie. Seuls trois autres noms s’y sont ajoutés : Irène Joliot-Curie, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin et Ada Yonath.

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Depuis sa création en 1901, le prix Nobel a été décerné, tous domaines confondus, à 40 femmes, dont deux fois à Marie Curie. Née à Varsovie (Pologne) en 1867, Maria Skłodowska, épouse Curie, obtient en 1903 le prix Nobel de physique (également décerné à Pierre Curie et Henri Becquerelle), avant d’être récompensée en 1911 « pour les services rendus à l'avancement de la chimie par sa découverte des éléments radium et polonium ».

En 1935, c’est au tour de sa fille Irène de partager ce prestigieux prix avec son époux Frédéric Joliot-Curie, , « en reconnaissance de leurs synthèses de nouveaux éléments radioactifs ».
Il faudra attendre quasiment trois décennies pour qu’une autre femme attire l’attention de l’Académie royale des sciences de Suède : en 1964, Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin, du Royaume-Uni, est récompensée « pour la détermination par les techniques des rayons X de la structure d'importantes substances biologiques ».
Enfin, 45 ans plus tard, l’Israélienne Ada Yonath partage le prix Nobel de chimie avec l’Indien Venkaterman Ramakrishnan et l’Américain Thomas Steitz, « pour leurs études de la structure et de la fonction du ribosome ».

dimanche, 27 février 2011

Histoire humaine et comparée du climat

Interview vidéo d'Emmaneul Le Roy Ladurie à la suite de la publication du troisième tome d'une «Histoire humaine et comparée du climat», qui étudie la période de réchauffement du XXè siècle, de 1860 à nos jours. Emmanuel Le Roy Ladurie a été le premier historien à s'intéresser à l'histoire du climat. Il constate un réchauffement climatique beaucoup plus vif à partir de 1980 et ses recherches confirment un dérèglement du climat.

Pour en savoir plus sur ce livre, on peut se connecter sur le site lefigaro.fr

samedi, 26 février 2011

L'histoire des points de basculement

En analysant les carottes glaciaires retirées de couches de glace de plus de 3 kilomètres d'épaisseur au Groenland, les scientifiques obtiennent des informations sur les températures et le climat d'il y a 140 000 ans. Les changements climatiques les plus brutaux en dehors de la fin de l'ère glaciaire sont une série de changements climatiques durant lesquels la température a soudainement augmenté de 10 à 15 degrés en moins de 10 ans. Cet état dura environ 1000 ans, puis, soudainement, la température a de nouveau baissé et le climat a de nouveau changé. Cela s'est passé plusieurs fois pendant les périodes glaciaires et ces changements climatiques sont appelées des évènements Dansgaard-Oeschger en l'honneur des chercheurs qui les ont découverts et décrits.

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Un changement aussi dramatique et soudain d'un état climatique à un autre est appelé un point de basculement. Cependant, les causes sous-tendant ces changements ne sont pas connues, et les chercheurs n'ont pas encore réussi à les reproduire dans les modèles climatiques modernes. De nouvelles recherches de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague montrent que ce changement pourrait être dû à l'accumulation de causes non liées les unes aux autres, ce qui rend les prévisions difficiles.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites notre-planete.info et futurquantique.org

jeudi, 17 février 2011

Que nous enseignent les dates de vendanges ?

Voici des extraits d'une conférence d'Emmanuel Le Roy Ladurie, auteur d'une thèse sur «L'histoire du climat depuis l'an mil » :
Dans mes recherches, les dates de vendanges ont une grande importance : si vous avez une vendange précoce, cela veut dire que le printemps et l’été ont été chauds ; si les vendanges sont tardives, cela signifie que le printemps et l’été ont été plus frais. En France on a des dates de vendanges depuis à peu près 1370, jusqu’à nos jours, c’est un instrument de mesure assez commode, même si ces dates, bien sûr, n’ont pas l’exactitude d’un thermomètre !

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Que nous enseignent les dates de vendanges sur 100 ans de 1473 à 1573 ?
On signale des vendanges précoces, typiques d’été très chaud notamment en 1473, sans famine pourtant parce qu’une pluie adéquate était tombée au bon moment ; les anneaux des arbres font apparaître néanmoins une période très chaude et sèche à la fin de l’été 1473, anneaux d’arbres particulièrement durs correspondant à l’été terminal, très dépourvus d’eau.
On aperçoit de 1500 à 1560, une belle période avec beaucoup de beaux étés, des hivers doux ; les glaciers alpins reculent quelque peu (ils restent cependant plus gros qu’aujourd’hui) et les quatre saisons (hiver, printemps, été, automne), sont souvent douces, chaudes ou pas trop froides, avec, du coup, logiquement quelques disettes d’échaudage du blé. Par exemple en 1540 on a un très bel été chaud, le vin est tellement sucré qu’on en fait un apéritif. Malgré tout, on enregistre une série fraîche 1526-1531, et à partir de 1528, détérioration supplémentaire, la récolte céréalière est médiocre, les vendanges se font début octobre. En 1529, série de mauvaises récoltes, disette assez grave, année très froide et c’est la fameuse grande Rebeyne, révolte lyonnaise, entre Saône et Rhône, les greniers sont pillés et onze émeutiers paient de leur vie leur participation à l’émeute. Le temps se gâte durant les cinquante années qui vont de 1560 à 1609 : vendanges plus tardives, printemps-étés plus frais, voire pourris eux aussi. De plus, on est en pleine guerre religieuse, très défavorable et même désastreuse pour l’économie. La crise de subsistance climatiquement déterminante, de 1565-1566 marque surtout un pic, elle est précédée par la disette de 1562-1563 consécutive aux mauvaises moissons de 1562. Autre hiver notable, celui de 1572-1573 : le froid, très rigoureux dans toute l’Europe du nord, provoque une solide glaciation des eaux des rivières et des lacs. Donc des gelées hivernales, et printanières qui tuent les semences ; viennent ensuite l’été et l’automne trempés ; d’où des raisins peu mûrs et un vin acide qui tourne à la piquette.