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vendredi, 11 février 2011

En évaluant les anneaux d'arbres anciens

Une étude, publiée en janvier dans la revue Science et menée par l'université de Fribourg et l'institut fédéral suisse de recherche, montre que les périodes d'instabilité climatiques coïncident souvent avec des périodes de troubles dans l'histoire européenne.  

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En évaluant les anneaux d'arbres anciens de plus de 7000 sous-fossiles et d'échantillons historiques et actuels d'arbres, les chercheurs ont pu reconstruire l'histoire des températures estivales et des précipitations en Europe centrale pour les 2500 dernières années.
L'équipe a comparé les variations des climats estivaux d'Europe aux évènements et épisodes historiques humains. Ainsi, ils ont découvert que les étés européens au cours de la période de l'Empire romain, étaient relativement chauds et humides et ne changeaient que très peu d'une année à l'autre. Les variations climatiques plus fréquentes aux environs de 250 à 600 après J.-C. coïncidaient avec la chute de l'Empire romain d'Occident et la période de migrations, pendant laquelle la population européenne a connu une restructuration importante.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site notre-planete.info

Pour mieux connaître les anneaux de croissance des arbres, on peut se connecter sur le site mrnf.gouv.qc.ca

lundi, 07 février 2011

La plus ancienne fabrique de vin connue

Les archéologues ont découvert en Arménie une unité de production de vin datant de 6100 ans avant JC. En ce début du mois de janvier 2011, un pressoir rudimentaire, une cuve de conservation en argile, des tessons de poterie imprégrés de vin ainsi que des résidus de raisins pressés et des sarments de vigne atrophiés ont été mis à jour dans une caverne. C'est aujourd'hui la plus ancienne fabrique de vin connue, preuve de l'existence d'une vinification sophistiquée dès le Néolithique. Mais la culture de la vigne est venue plus tard et s'est propagée à la vitesse des caravanes marchandes, tout autour du bassin méditerranéen.

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Toutes les grandes civilisations ont pratiqué la culture de la vigne. Les plus anciens pépins de raisin cultivé ont été retrouvés à l'est de la Mer Noire et datés, au carbone 14, aux alentours de 7000 ans avant J-C. Il faudra bien sûr attendre plus de 5000 ans pour que cette culture soit confirmée par des écrits ou par des peintures murales.

Les colons grecs, installés à Marseille, furent sans doute les premiers à introduire la vigne (cépage Syrah) en Provence. Mais ce sont les Romains qui l'implantèrent massivement en Gaule du Sud.
La vinification est sommaire. Au fil du temps, les raisins sont d'abord écrasés au pied, puis au pressoir à levier, et enfin au pressoir à vis. Les vins ne se conservaient pas plus d'un an (au delà, d'ailleurs, leur prix baisse), n'avaient pas une couleur bien définie (tous les cépages, blancs ou rouges sont mélangés) et se buvaient en grande quantité, utilisés dans l'eau comme désinfectant ou mêlés à des épices et du miel pour en améliorer le goût.

Pour en savoir plus sur l'histoire de la vigne, on peut consulter les sites cuisine.tv et maxisciences.com

mercredi, 12 janvier 2011

Ces premières voix de la conscience

Paul Laverty est le scénariste de Ken Loach depuis l'écriture du scénario du film Carla's song en 1996. Noam Chomsky a mis en contact Paul Laverty et Howard Zinn, qui a écrit le livre, Une histoire populaire des États-Unis, traitant l'histoire de la naissance des États-Unis du point de vue des Indiens d'Amérique, des esclaves noirs, des travailleurs... Le premier chapitre débute par l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde et a inspiré le scénario de « Même la pluie ».

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Selon Paul Laverty : « ces premières voix de la conscience que représentent les prêtres Bartolomé de Las Casas et Antonio de Montesinos, ainsi que la rébellion des Indiens, sont devenues le premier matériau du script. Mais le plus grand problème, c'est que, particulièrement au cinéma, ces images d'un temps lointain peuvent sembler très fausses, le langage est différent... Pendant mes recherches pour le script, j'ai pris connaissance de ce qui se passait à Cochabamba, avec cette Guerre de l'eau : une nouvelle fois, la population se battait contre un autre pouvoir, un autre empire qui essayait de privatiser l'eau. Ce qui rappelait ce qui s'était passé avec Christophe Colomb, sauf qu'il ne s'agissait pas d'or mais de l'eau, indispensable à la vie... Et cette eau était convoitée par des contrats commerciaux, des traités internationaux, par le FMI... Ce parallèle entre ces deux événements m'a semblé remarquable, ce qui m'a donné envie de raconter cette histoire d'un point de vue plus contemporain. »

Pour lire l'interview de Paul Laverty, on peut consulter le site toutlecine.com

dimanche, 03 octobre 2010

Mythe ou réalité ?

Le code secret des Aztèques, première partie du documentaire de Saskia Weisheit (Allemagne, 2009) diffusé ce dimanche 25 septembre 2010 sur Arte.


Code secret des aztèques part 1 (arte )
envoyé par strangeareas. - L'info video en direct.

Dans l'imagerie populaire, les Aztèques sont des barbares qui sacrifiaient des centaines de milliers de victimes au culte de leurs dieux. Mythe ou réalité ?

La découverte du peuple aztèque par les conquistadores au XVIe siècle a marqué la fin de leur empire et le début de la légende. La connaissance que nous avons de leur civilisation a été largement inspirée par les récits des conquérants espagnols, qui les considéraient comme des barbares. Ce n'est que quatre cents ans plus tard que des chercheurs s'y sont vraiment intéressés : les Allemands Eduard et Caecilie Seler ont été les premiers à se plonger dans les écrits de ce peuple, les codex aztèques, rédigés sous forme de pictogrammes. L'empire disparu repose aujourd'hui sous le sol de la métropole de Mexico.

mercredi, 15 septembre 2010

Les Urus Chipayas, un des peuples les plus anciens d’Amérique

Hier soir, Frédéric Lopez a emmené Gérard Jugnot chez les Chipayas, un peuple vivant dans un désert inhospitalier à plus de 4000 mètres d'altitude dans l'Altiplano bolivien.

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Gérard Jugnot a été absolument comblé par cette expérience et incroyablement ému par ce qu’il a pu vivre. En plus de découvrir des paysages splendides, cette émission est également l’occasion de mieux connaître le peuple des Chipayas.

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Les Urus Chipayas sont un des peuples les plus anciens d’Amérique du Sud. Ce peuple connaît son apogée au 16ème siècle en représentant près du quart de la population de l’Altiplano Andin. Aujourd’hui, on ne dénombre que 2000 Chipayas localisés sur un territoire de 920km² près du désert de sel de Coipasa à 3640m d’altitude. Cette ethnie vit encore aujourd’hui de façon ancestrale et traditionnelle, à l’image de leurs habitats, des petites maisons faites de boue et de paille.

Le peuple Urus Chipayas a su traverser les époques, dont celle de la conquête espagnole, grâce à sa volonté de préserver ses coutumes et sa langue. Leurs traditions dans divers domaines comme l’architecture, la religion, la musique, la chasse, la pêche, l’habillement, l’alimentation et l’agriculture continue de se perpétuer.

Pour en savoir plus sur la Bolivie, on peut consulter le site bolivie-voyage.net

 

samedi, 24 avril 2010

L'histoire des légumes

Les premiers hommes du Paléolithique vivaient de chasse et de cueillette, les seuls fruits et légumes consommés étaient des espèces sauvages, des baies, des salades ou épinards primitifs.
Puis durant le Néolithique, on apprit à conserver certaines plantes comestibles d'une saison sur l'autre grâce à leurs graines Les plantes, sélectionnées pour leurs qualités étaient replantées et donnaient ainsi des plantes améliorées. Ensuite, le greffage a permis de créer des variétés plus résistantes ou plus nourrissantes. Bien plus tard, les variétés hybrides, issues de croisements entre des individus de lignées différentes, apparurent. L'agriculture a commencé 7000 av. J-C., dans le croissant fertile, vaste région allant de la Mésopotamie à l'Egypte. Les potagers du pharaon Chéops, étaient riches de fruits et légumes variés : melons, radis, ail, laitues, concombres, asperges, lentilles, poireaux, prunes, dattes...
4000 av.J-C., l'arboriculture et le maraîchage apparaissent et deviennent une activité majeure des peuples de la Méditerranée. Les Romains rapportent de l'Orient et des côtes africaines, des plants de légumes et d'arbres fruitiers : le cédrat, le fenouil et la rhubarbe, l'artichaut... et exportent vers le nord la vigne, l'olivier, les salades, les choux dans le nord. La seule culture de légumes connue des peuples celtes de Gaule étaient celle de la carotte. A noter tout de même que les Gaulois étaient d'excellents céréaliers et que leurs outils de moissons étaient largement supérieurs à ceux de leurs conquérants...

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Durant le Moyen-Age, les paysans mangeaient manger des légumes racines comme la carotte, le navet, le topinambour ou la betterave. Ces légumes étaient jugés impurs et réservés aux paysans car en contact avec la terre. Par ailleurs, on cultivait des choux, des courges et des poireaux. A l'époque de la Renaissance, l'influence italienne fait revenir sur les tables de France une plus grande variété de fruits et de légumes verts. Autour des grandes villes des ceintures maraîchères sont consacrées à la culture des fruits et légumes.
Les fruits et légumes frais allaient s'imposer sous le règne de Louis XIV. On mit au point des cultures sous cloches qui permettaient de faire pousser hors saison des fraises, des melons, du cresson et toutes sortes de salades, de l'oseille, des aubergines originaires de l'Inde, des concombres, des asperges, des petits pois...

La pomme de terre, la tomate, le maïs et le cacao, cultivés dans la Cordillère des Andes par les tribus Incas, ont été introduits en Europe par les Espagnols. Parmentier, pharmacien militaire, rédigea un Traité sur la culture et l'usage de la pomme de terre, pour faire accepter ce nouveau légume. Plus tard, le gouvernement révolutionnaire adopta la pomme de terre pour sauver le peuple de la disette. Les Marseillais, montés à Paris pendant la Révolution, firent apprécier la tomate aux consommateurs parisiens. Les fruits et légumes frais, à partir du XIXe siècle, vont entrer dans les menus quotidiens des peuples d'Europe, mais jusqu'au milieu du XXe siècle, la base de l'alimentation reste la viande, le pain, la pomme de terre, le chou, la carotte... La connaissance des vertus des fruits et légumes frais va se diffuser partout dès les années 50.

A mesure que le niveau de vie s'élève, la qualité de la nourriture consommée s'équilibre : moins de viande et de pain, plus d'aliments riches en fibres et en vitamines. Aujourd'hui, les fruits et légumes frais ont conquis le monde entier. La variété des fruits et légumes actuels n'empêche pas la redécouverte de légumes oubliés comme le pâtisson, la roquette, le mesclun, le pourpier, le topinambour, le rutabaga, le panais, le pissenlit, l'ortie, les fleurs comestibles...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fraichattitude.fr

samedi, 13 février 2010

Les villages d'île-de-France avant la Révolution

Les campagnes parisiennes sous l’Ancien Régime

Que connaît-on de la population des villages d’Ile-de-France des XVIIe et XVIIIe siècles ? Depuis une dizaine d’années, les historiens de l’Université Paris 13 étudient, à l’aide des documents déposés aux Archives départementales, à Cergy et à Bobigny, les grands traits de la civilisation matérielle de l’époque. Pour se documenter, on peut lire le livre collectif d'enseignants de l’Université Paris 13, paru en 2009 : Histoire du grand Paris , de la Renaissance à la Révolution.

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Dans ce livre on étudie la question, qui se pose depuis des siècles, des rapports entre Paris et sa région.
Avant la Révolution, l'île-de-France se compose de petits ou de gros villages, et de rares petites villes comme Pontoise et Saint-Denis. Chacun y joue son rôle : Gonesse livre le pain à Paris trois fois par semaine ; Argenteuil, le vin de sa vigne ; Montreuil, ses fruits, notamment ses pêches réputées pour leur qualité ; Montmorency, ses cerises. Villiers-le-Bel fournit la dentelle fabriquée par sa communauté protestante ; Boulogne, le linge lavé et blanchi, etc.
En fin de semaine, les Parisiens vont s'aérer dans le joli village de Villiers-le-Bel, l'un de leurs préférés, ou à Montreuil, Ecouen, mais aussi Versailles ou Chantilly. La vie y est douce, moins bruyante, plus saine qu'à Paris, gigantesque métropole très sale et polluée. Au XVIIe siècle, l'ombre de Paris s'étend sur l'Île-de-France. Pour nourrir une population qui double en un siècle, la capitale joue un rôle essentiel dans l'arbitrage de l'offre et de la demande, imposant ses exigences absolues à tous les acteurs régionaux.
Robert Muchembled, dans cet ouvrage collectif novateur, parle ainsi d'une véritable colonisation économique et humaine au siècle des Lumières. Attirés par les mirages parisiens, Franciliens et Provinciaux fuyant la pauvreté ou la famine viennent vivre au rythme de cette économie à plusieurs vitesses. Archives à l'appui, le livre fait revivre un monde aujourd'hui révolu et témoigne de l'engouement pour la vie aux champs en île-de-France, ainsi que de l'extraordinaire rayonnement de Paris tant par son influence sur le goût, le confort, le luxe, la sociabilité, qu'en matière de civilisation des murs.

Une conférence d’Hervé Bennezon, enseignant de l’Université Paris 13, est programmée pour aujourd'hui 13 février à 15h, à la Médiathèque Maurice Genevoix  place du 11 novembre à Eaubonne. Cette conférence est gratuite mais il faut réserver au 01 39 59 96 23

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Annonce de la conférence lue dans la dernière lettre d'information du "Journal de François"

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jeudi, 06 août 2009

L'aventure extraordinaire des hommes

Le Sacre de l'homme, docu-fiction de Jacques Malaterre, diffusé ce jeudi 6 août 2009 sur France 2 à 20h35.

le-sacre-de-l-homme.jpgLe Sacre de l'homme est le troisième volet d'une série retraçant l'aventure extraordinaire de notre espèce. Il y a 12000 ans, un réchauffement climatique a mis fin à la dernière glaciation et permis l'aventure humaine qui se poursuit de nos jours. Au moyen-Orient, au niveau de l'Irak actuel, dans le croissant fertile, les hommes se sont sédentarisés et sont apparus les premiers villages, l'agriculture et l'élevage puis les premières villes et l'écriture, la propriété, la monnaie, le progrès technique mais aussi les premiers états et les guerres, les invasions, les épidémies. Notre monde s'est façonné à partir de ce noyau de civilisation. Yves Coppens et Jean Guilaine ont participé au scénario du Sacre de l'homme. Tous les dialogues ont été traduits en langues mortes dont le sumérien. Ce docu-fiction n'existe donc qu'en version sous-titrée. Jacques Malaterre a pu réunir sur ce projet plusieurs coproductions étrangères et n'a pas manqué de moyens pour réaliser ce documentaire passionnant.

A la même heure sur TF1, diffusion de « La Terre des tribus » du magazine « Les mondes d'Ushuaïa », présenté par Nicolas Hulot. Ce documentaire présente des peuplades qui sans les progrès du monde occidentale ont conservé des liens très forts avec la nature.

dimanche, 02 août 2009

L'histoire du cheminement de la pensée de CharlesDarwin

De retour en Angleterre, Charles Darwin mettra vingt-trois années à consolider toutes ses observations, ses visions ébauchées à bord du Beagle. Affirmer que les espèces ne sont pas immuables demande une grande réflexion et un travail important d'analyses et confrontations. Pour raconter l'une des plus belles aventures scientifiques de l'histoire de la pensée, les biographes de Darwin, des biologistes et des géologues présentent la quête de Charles Darwin pour établir sa théorie de l'évolution.

 

dimanche, 01 février 2009

Ratatouille, la passion de la cuisine

Ratatouille, la fabuleuse histoire du premier rat de goût. Remy, un petit rat se prend de passion pour la grande cuisine, des moments inoubliables d'humour. Remy a un véritable don pour cuisiner, marier les saveurs, découvrir de nouveaux aromes.

Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion... notamment venir s'installer avec sa famille sous les cuisines d'un des plus grands restaurants parisiens : celui de Auguste Gusteau, la star des fourneaux. Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit. Rémy va former une bien curieuse équipe avec Linguini, le jeune commis, qui découvrira par hasard ses fabuleux talents. Ecartelé entre son rêve et sa condition, Remy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'aller au bout de sa passion...

Réalisateur et producteur :Brad Bird Histoire originale : Jan Pinkava, Jim Capobianco, Brad Bird
Avec les voix de : Camille, Jean-Pierre Marielle, Thierry Ragueneau, Pierre-François Martin-Laval, Guillaume Lebon et la participation exceptionnelle de Guy Savoy et Cyril Lignac.

Pour le plaisir voir ou revoir 7 minutes de l’univers déjanté de Ratatouille avec une introduction du réalisateur Brad Bird.