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samedi, 06 septembre 2014

L'Hermione quitte Rochefort

Le dimanche 7 septembre, l'Hermione quitte Rochefort pour deux mois d'essais en mer.

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Pour sa première descente de la Charente, la frégate sera accompagnée d'une centaine de vieux gréements. Le départ de Rochefort se fera vers 15h30. Sur les rives, plusieurs espaces seront à votre disposition pour admirer le passage de L'Hermione. La frégate arrivera au mouillage à l'île d'Aix entre 18h et 19h. Afin de célébrer cette première navigation, il est demandé de s'habiller en jaune et bleu, aux couleurs de L'Hermione.
Source : hermione.com

dimanche, 29 juin 2014

Les premiers congés payés

Actualités de Pathé du 20 juin 1936 :
15 jours de congés payés : une évolution majeure

mercredi, 11 juin 2014

Dans les secrets du ciel

Hubert Reeves, pourquoi la science a-t-elle besoin de passeurs comme Matthieu Vidard ?
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.

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Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »

Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi

mardi, 10 juin 2014

Ah le vélo !

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"Ah le vélo !", s'exclame Sempé. "C'est un tel symbole de liberté pour moi que lorsque j'ai dû travailler sur Liberté Egalité Fraternité, il n'était pas possible de penser à autre chose qu'à un vélo", a confié à l'AFP l'illustrateur du "Petit Nicolas", également connu pour ses dessins de presse humoristiques. "J'ai d'ailleurs fait un livre dont le titre était 'Simple question d'équilibre' et qui résume bien mon amour pour la bicyclette", ajoute Sempé.

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"J'étais très flatté, avoue-t-il, que la Monnaie de Paris me demande de créer ces pièces. Cela m'amuse évidemment d'imaginer que mes dessins sont utilisés pour symboliser les valeurs de la République". Il se souvient : "Et puis, j'ai beaucoup pratiqué la gravure, c'est une technique que j'aime. J'ai édité, parfois en même temps qu'un album, quelques dessins réalisés en gravure. J'ai notamment travaillé longtemps avec les ateliers Lacourière, puis (le graveur d'art) René Tazé. J'aurais aimé faire une exposition, un jour, de toutes mes gravures", relève Sempé, qui a publié un savoureux album, "Bourrasques et accalmies", en 2013.

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Source : culturebox.francetvinfo.fr

06:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vélo, liberté, bd, humour, histoire, livre

mardi, 03 juin 2014

Un essai d’histoire marchée

Le 6 septembre 2009, Antoine de Baecque se lance sur le GR5, un sac de dix-sept kilos sur le dos, pour un mois de randonnée solitaire à travers les Alpes, depuis le lac Léman jusqu’à la Méditerranée : six cent cinquante kilomètres, trente mille mètres de dénivelé, sept à neuf heures de marche quotidienne. De cette aventure, il a tiré un exercice d’histoire expérimentale mêlant études savantes sur les Alpes et l’aménagement de la montagne et recherche personnelle, "par les pieds", attentive au corps.

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L’auteur raconte la genèse du GR5, tantôt chemin de pèlerinage, tantôt sentier commercial ou de contrebande, draille de la transhumance ou voie militaire. Il fait le récit au jour le jour de cette grande traversée des Alpes. Il résulte de cette expérience un essai d’histoire marchée. Née de l’avancée du randonneur, celle-ci rend compte de la progression le long d’un sentier et de l’histoire même des circulations alpines passées.

mercredi, 14 mai 2014

Ernest Pignon-Ernest

Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d'art éphémère. Son Rimbaud vagabond a été reproduit à des centaines de milliers d'exemplaires, pour devenir une véritable icône des temps modernes. Précurseur, dès 1966, du «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Ce sont des actions qui dépassent la simple exposition en extérieur et entendent susciter, à la manière d'un anthropologue, des relations oubliées, parfois censurées.

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La monographie, éditée chez Gallimard, ce 6 mars 2014, retrace l'ensemble d'un parcours qui témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.

Source : gallimard.fr

jeudi, 08 mai 2014

La Sagrada Familia, c'est tout un symbole

Aux cinémas Utopia, GAUDI, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMILIA, documentaire de Stephan HAUPT est programmé ces jours-ci.
La Sagrada Familia, c'est tout un symbole, celui d'une formidable aventure collective, humaine. Une sorte de tour de Babel qui rassemblerait des hommes d'horizons et de langues multiples. Ça sort des cadres de l'architecture, de l'art, de la spiritualité…

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Photo prise le 25 avril 2014 à partir de la place à la gloire de la Catalogne

C'est une quête de sens, un monument qui questionne notre monde contemporain. C'est là que réside la force de ce film : la caméra ne se contente pas de survoler l'édifice incroyablement disparate, de le valoriser par des images vertigineuses, magnifiques. Elle va puiser profondément dans ses entrailles pour y dénicher ces hommes qui œuvrent le plus souvent dans l'anonymat, fiers d'apporter leur contribution, si infime soit-elle, à ce grand œuvre dont ils ne verront pas l'achèvement. Irrémédiablement la cathédrale semble les modeler autant qu'ils la modèlent. Qu'ils soient ouvrier, artiste, chercheur, chef de chantier, architecte… l'œuvre titanesque ramène chacun à sa condition d'humble rouage, de passeur, le force à se poser des questions essentielles, existentielles. Des questions dont on ne sort pas indemne, qui bousculent et bouleversent parfois une vie. Celles de la transmission, par exemple, du respect de l'état d'esprit initial auquel chacun essaie d'apporter sa touche personnelle sans trahir ses prédécesseurs et principalement Gaudi.

Pour en savoir plus : cinemas-utopia.org

mercredi, 30 avril 2014

Qu’ont en commun Rousseau, Beethoven ou Darwin ?

Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la marche à pied, ils aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans les rues de la ville ou à la campagne. À tel point qu’une légende est née autour des bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.

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Cette idée n’avait pas été vérifiée selon un protocole scientifique. Des études ont montré que l’activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme mais sans parler des bienfaits pour le reste de la santé. Marily Oppezzo, chercheuse de l’université Stanford à San Francisco aux États-Unis, a voulu confronter cette hypothèse à des méthodes rigoureuses. Plusieurs expériences ont été menées afin de tester l’aptitude de 176 étudiants à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une marche, à l’intérieur ou en plein air. Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles par exemple consistait à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes. La créativité semble générée par une succession d’étapes, depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution. Une marche pourrait bien générer un concept spontané et prometteur. Mais les auteurs manquent d’imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène. Et se demandent si d’autres activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité.


Source : futura-sciences.com

lundi, 28 avril 2014

L'eau du robinet des Romains

En mesurant les compositions isotopiques du plomb dans les sédiments du bassin portuaire de la Rome impériale et du Tibre, une étude du CNRS montre que « l'eau du robinet » de la Rome antique contenait jusqu'à 100 fois plus de plomb que les eaux des sources locales. Par ailleurs, les discontinuités du signal isotopique du plomb dans les dépôts sédimentaires étudiés indiquent qu'elles sont intimement liées aux principaux événements historiques ayant affecté la fin de l'Antiquité à Rome et son système de canalisations des eaux. Il est désormais reconnu de manière universelle que l'absorption de plomb du fait de sa présence dans l'environnement domestique ou par sa consommation à travers le réseau de distribution de l'eau constitue un risque majeur de santé publique. Le monde romain n'avait pas conscience de cette menace malgré l'usage quasi exclusif du plomb dans son système de canalisations des eaux.

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L'une des découvertes les plus significatives de l'étude de l'équipe pluridisciplinaire de Lyon issue des instituts INEE, INSU et INSHS, montre des discontinuités du signal isotopique du plomb au cours du temps qui se sont manifestées lors des principaux événements historiques ayant affecté la période romaine. En d'autres termes, il a été possible de détecter par les isotopes du plomb le signal de l'apogée de l'Empire romain au Haut-Empire, puis des premiers troubles du Bas-Empire, suivis des guerres gothiques du Haut Moyen Âge et enfin des raids sarrasins du 9e s. ap. J.-C. L'origine géologique des minerais de plomb contenus dans les canalisations a pu être tracée par les scientifiques.


Source : notre-planete.info

mardi, 18 mars 2014

Dans les ruelles sombres de Barcelone

Dans les ruelles sombres de Barcelone, le Cimetière des Livres Oubliés est un lieu mystérieux ou reposent des centaines de milliers de livres...
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, « ville des Prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un modeste boutiquier de livres d'occasion emmène son petit garçon Daniel Sempere dans un lieu mystérieux du quartier Gothique, le Cimetière des livres oubliés, pour y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie : L'Ombre du vent.

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Le Jeu de l'ange : années 1920, David Martin, jeune journaliste, écrit des feuilletons qui rencontrent le succès. Après quelques années, des éditeurs lui accordent neuf mois pour écrire son propre roman. Son livre est un échec, boudé par la critique et sabordé par ses éditeurs. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible. Du jour ou il accepte ce contrat, une étrange atmosphère se met en place autour de David. Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.
Le Prisonnier du ciel ; Noël 1957, à la librairie Sempere, un personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo et l'offre à Fermín, ami de Daniel Sempere, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole en éclats. Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché. Il raconte la terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé... Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.

Source : laffont.fr

mardi, 04 mars 2014

De nombreuses civilisations se sont éteintes

De nombreuses civilisations ont jalonné la Terre, et se sont éteintes. Les archéologues cherchent à comprendre comment la civilisation de l’Indus, qui a régné sur le nord-ouest de l’Inde et le Pakistan entre 5000 et 1900 avant J.-C., s’est soudainement éteinte. Parmi les hypothèses évoquées, le changement climatique soudain, entraînant une diminution des moussons estivales et un assèchement de la zone. cette hypothèse fait l'objet d'une étude publiée dans Geology par l’équipe de David Hodell, de l’université de Cambridge. Si lce peuple vivaient dans les campagnes, les archéologues ont retrouvé les vestiges de métropoles importantes, de plus de 80 hectares, dotées de plus de 40.000 habitants et entourées de fortifications. La population maîtrisait l’artisanat et travaillait de nombreux matériaux, comme la stéatite ou l’or, que les habitants revendaient jusqu’au Moyen-Orient tant leurs objets étaient sophistiqués. Les maisons suivaient les routes et ruelles, et disposaient presque toutes de puits et de systèmes de drainage. L’eau devait donc jouer un rôle fondamental.

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À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.

Source : futura-sciences.com

mardi, 14 janvier 2014

L'intestin de la terre

Il est mou, il est froid, il est chauve, il est le symbole même de l’humilité. Pourtant, il bosse non-stop à notre salut et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne lui avons pas facilité la tâche ces dernières décennies. C’est un compagnon familier, certains d’entre nous n’hésitent pas à l’emmener à la pêche, c’est dire ! D’autres considèrent d’un œil peu amène ses tortillons grassouillets qui collent aux semelles. Tous le méprisent un peu, il est vrai qu’il n’est pas très sexy et on ne peut pas dire qu’il soit un animal de compagnie très démonstratif sauf quand on le glisse dans le cou de sa copine en cours de maths.

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Et pourtant mesdames, messieurs, le ver de terre, car c’est de lui dont on cause, va nous sauver la mise. Saviez-vous qu’Aristote l’appelait «l’intestin de la terre» ? Saviez-vous que le grand Charles (Darwin) lui a consacré son ultime ouvrage ? Saviez-vous que tous les efforts de l’agriculture depuis les débuts du néolithique prétendent à faire son boulot ? Et que depuis ces temps reculés et malgré notre «génie» nous n’avons jamais pu l’égaler en efficacité ?
Pour lire la suite de l'article d'Arnaud DAGUIN, Chef cuisinier

jeudi, 02 janvier 2014

Le premier son dans l'espace interstellaire

Voyager 1 poursuit sa trajectoire en dehors du système solaire à une vitesse de 50000 km/h. Située à 18 milliards de kilomètres du soleil, Voyager 1 est entrée dans le froid et l’obscurité, mais pas dans le silence le plus complet. La distance qui sépare la sonde américaine de la Terre ne l’empêche pas encore d’envoyer des données qu’elle transmet par ondes radio. La Nasa a dévoilé le premier son que la sonde a pu enregistrer dans l’espace interstellaire.


Cet enregistrement est historique. C’est la première fois que l'on capture des sons présents dans l’espace interstellaire. La Nasa explique que les sons ont été produits par les vibrations du plasma. La sonde en a enregistré à deux reprises entre octobre et novembre 2012 puis entre avril et mai 2013. « Les scientifiques ont remarqué que l’on percevait à chaque fois un son dont le volume augmentait. Le pointillé (que l’on voit sur la vidéo, ndlr) indique que ces volumes augmentent de la même manière. Cela traduit un accroissement continu de la densité du plasma ».

Source : citizenpost.fr

jeudi, 26 décembre 2013

Ça se passe là-haut

Belle et Sébastien, film réalisé par Nicolas Vanier, sortie en salle le 18 décembre.
Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe dans un village paisible jusqu’à l’arrivée des Allemands. C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage. C’est l’histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C’est l’aventure d’une amitié indéfectible. C’est le récit extraordinaire d’un enfant débrouillard et attendrissant au coeur de la Seconde Guerre Mondiale. C’est l’odyssée d’un petit garçon à la recherche de sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à la recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C’est la vie de Belle et Sébastien.


Nicolas Vanier nous parle de Belle et Sébastien par OuestFranceFR
Source : premiere.fr/Bandes-annonces/

jeudi, 19 décembre 2013

Mattéo T3 : Août 1936

Mattéo T3 : Août 1936, cette période de l’histoire tenait à cœur de Jean Pierre Gibrat, celle qui donna en juin 1936 les 15 jours de congés payés et la semaine de 40 heures changea exceptionnellement la vie des salariés.

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Mattéo part du côté de Collioure, profiter à la fois des montagnes et des bains de mer. Lui qui avait écopé de 20 ans de travaux forcés, bénéficie à présent de congés payés ; il y a plus sot comme destin quand on a échappé de peu au peloton d’exécution pour désertion. C’était en 1918, on est 20 ans plus tard : Mattéo n’a pas changé ; toujours la liberté à fleur de peau et le sens de l’amitié, de la vie, de l’amour, indéracinable.

Source : bdzoom.com

dimanche, 15 décembre 2013

Asimbonanga, Nous ne l'avons pas vu

Asimbonanga ,Nous ne l'avons pas vu, est une chanson du groupe sud-africain Savuka, dirigé par Johnny Clegg, incluse dans l’album Third World Child (1987). Son texte est dédié à Nelson Mandela, alors emprisonné sur l'île de Robben Island, au large du Cap, et y fait explicitement référence. Le titre Asimbonanga est zoulou, le refrain est chanté dans cette langue et les couplets en anglais.

Vidéo avec Johnny Clegg et Nelson Mandela en 1999 :

vendredi, 13 décembre 2013

Le vendredi 13 est un jour particulier

Les mathématiques appliquées au calendrier indiquent que le 13 du mois tombe un tout petit peu plus fréquemment un vendredi que n'importe quel jour de la semaine. Sur 4 000 ans, il y a 6 880 vendredis 13 contre 6 840 jeudis 13 (ou 6 850 lundis ou mardis 13). Il a été possible de démontrer qu'il y avait forcément au moins un vendredi 13 par an, et qu'il ne pouvait pas y en avoir plus de trois. Et il y a en trois si et seulement si le premier jour de l'année est un jeudi pour une année non bissextile comme en 2009 et un dimanche pour une année bissextile.

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La mécanique du calendrier fait qu'en 2009 deux vendredis 13 se sont succédés dans deux mois consécutifs, février et mars, et un troisième en novembre. Situation déjà connue en 1998. Et qui se reproduira en 2015, puis 2026. 2010 et 2011 n'ont eu respectivement qu'un vendredi 13, 2012 en a eu trois, en janvier, avril et juillet et en 2013, on a eu 2 vendredis 13, en septembre et décembre. 21 vendredis 13 sont dénombrés, de 2009 à 2019. Toujours grâce aux mathématiques, il a été calculé que les intervalles de jours entre deux vendredis 13 étaient codifiés. Ils sont de 27, 90, 181, 244, 272, 335 ou 426 jours. Donc deux vendredis 13 peuvent être séparés par une durée supérieure à une année. Ce qui s'était produit du 13 août 1999 au 13 octobre 2000.

Source : Le Figaro

samedi, 07 décembre 2013

Une société dont toute l'humanité sera fière

Aujourd'hui, nous tous, par notre présence ici et par nos célébrations dans d'autres régions de notre pays et du monde, nous conférons gloire et espoir à une liberté tout juste née.
De l'expérience d'un désastre humain inouï qui a duré beaucoup trop longtemps, doit naître une société dont toute l'humanité sera fière.
Nos actions quotidiennes, en tant que simples Sud-Africains, doivent susciter une réalité sud-africaine concrète qui renforcera la foi de l'humanité en la justice, confirmera sa confiance en la noblesse de l'âme humaine et maintiendra tous nos espoirs envers une vie glorieuse pour tous.
Tout ceci, nous le devons tant à nous-mêmes qu'aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.
Je n'hésite pas à dire à mes compatriotes que chacun d'entre nous est aussi intimement attaché à la terre de ce beau pays que le sont les célèbres jacarandas de Pretoria et les mimosas du bushveld.
Chaque fois que l'un d'entre nous touche le sol de ce pays, nous ressentons un sentiment de renouveau personnel. L'humeur nationale change avec les saisons.
Nous sommes mus par un sentiment de joie et d'euphorie lorsque l'herbe verdit et que les fleurs s'épanouissent.

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Cette unité spirituelle et physique que nous partageons tous avec cette patrie commune explique l'intensité de la douleur que nous avons tous portée dans nos cœurs lorsque nous avons vu notre pays se déchirer dans un conflit terrible, et lorsque nous l'avons vu rejeté, proscrit et isolé par les peuples du monde, précisément parce qu'il était devenu la base universelle de l'idéologie et de la pratique pernicieuse du racisme et de l'oppression raciale.

Pour lire l'intégralité du discours de Nelson Mandela

samedi, 23 novembre 2013

Histoire des formes de demain

Histoire des formes de demain, exposition à la cité du design de saint Etienne du 11 juillet 2013 au 16 mars 2014. Quelques mots de la commissaire :
Les racines du design s'ancrent dans la révolution industrielle, et dans la nécessité, ressentie face à la diffusion d'une esthétique historiciste et passéiste, de trouver la juste forme des objets issus de la production mécanisée. Dès le début cette ambition est liée ou porte également celle d'une évolution de la société par le design lui-même : rêves d'une société plus égalitaire, plus saine, plus honnête, plus libre...

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Chaise n°14 de Thonet (© domaine public)

C'est que le design, par sa nature - un dessin, un dessein, dit-on souvent - a pour tâche (et pour lourde responsabilité) de donner forme à ce qui vient ; il construit, à travers les objets qu'il modèle, « la cathédrale de l'avenir », dans un dialogue avec le progrès et l'idéal qui, pour évoluer avec le temps, n'en reste pas moins l'un des principaux moteurs dans l'histoire de la discipline. Pour le dire autrement, et plus prosaïquement, le design prépare les formes de demain, et pose en conséquence la question de ce que les designers, et à travers eux une certaine époque, voient, et font, à-venir et ad-venir.
L'histoire du design nous donne ainsi accès, non seulement aux objets d'un passé vécu, et qui continue de s'y incarner, mais également aux aspirations utopiques qui en constituent la source.

mercredi, 20 novembre 2013

Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années

Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.



Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr

Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.