samedi, 30 avril 2011
Une filière industrielle des énergies marines
La Bretagne cherche à développer une filière industrielle des énergies marines pour permettre, entre autres projets, la construction d'hydroliennes.
Brest dispose d'infrastructures adaptées et de grands espaces portuaires, avec des accès mer directs. Onze hectares vont être adaptés pour la construction et l'assemblage d'hydroliennes et d'éoliennes offshore. Les accès maritimes seront améliorés et des sites de stockages construits. Parallèlement, quinze hectares supplémentaires seront poldérisés. D'autres ports bretons seront chargés des opérations de maintenance qui accompagneront l'exploitation des futurs champs offshore.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site du journal Le Télégramme
Selon l'article du journal Ouest-France publié ce 27 janvier 2011, le chantier STX France de Lorient a signé avec la société irlandaise OpenHydro une lettre d'intention portant sur la réalisation d'une barge offshore destinée à la pose d'hydroliennes de 16 mètres de diamètre. Elle servira au transport, à l'implantation et à la maintenance des générateurs sous-marins implantés sur une ferme pilote au large de Paimpol et Bréhat, premier champ français permettant de produire de l'électricité à partir des courants marins. Ce projet est piloté par EDF, qui a retenu la société irlandaise pour en assurer la construction.
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, océan, bretagne, énergies renouvelables, énergies, électricité
vendredi, 29 avril 2011
De la fourche à la fourchette
Pour la première fois, un projet de grande envergure est mis en place par les jeunes agriculteurs du Loir-et-Cher dans la salle mythique de Blois qu’est la Halle aux grains.
L’action vise à répondre à trois enjeux déterminants :
Un enjeu environnemental : la valorisation des produits locaux, en vente directe ou via des circuits de commercialisation courts pour réduire l’importation de produits étrangers et le respect environnemental en diminuant des transports longs et polluants.
Un enjeu économique : la valorisation des produits locaux et de saison est primordiale pour l’économie du territoire, elle permet d'y garder un certain nombre d’acteurs.
Un enjeu pédagogique pour les consommateurs : la dégustation de produits locaux cuisinés de manière simple et rapide doit pouvoir donner le goût aux consommateurs de revenir vers des fondamentaux comme le plaisir de cuisiner.
Pour plus d'informations, on peut consulter le site de la Chambre d'agriculture
06:01 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : locavores, consommateurs, consommer autrement, alimentation, agriculteurs, économie locale
jeudi, 28 avril 2011
L'énergie hydrolienne, une solution d'avenir
Une hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise une énergie renouvelable, l'énergie cinétique des courants marins ou de cours d'eau alors qu'une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, elle même transformée en électricité. Les hydroliennes sont plus petites que les éoliennes pour une même puissance, grâce à la masse volumique de l'eau, 800 fois supérieure à celle de l'air. Les potentiels des courants marins sont très importants, EDF estime que 5 GW (soit environ 2 réacteurs nucléaires de type EPR) peuvent être installés à proximité des côtes françaises
Les conditions d’implantation des hydroliennes sont très strictes. Il faut tenir compte du lieu car les variations géographiques jouent un rôle primordial dans le phénomène des marées. Le marnage doit être important pour créer le courant nécessaire au déplacement des pales. La vitesse du courant doit dépasser les deux mètres par seconde. La profondeur de l’installation doit être comprise entre dix et cent mètres. Les roches doivent répondre à certains critères imposés par les turbines qui sont rapidement érodées par les particules en suspension dans l'eau. Les roches doivent être stables et non friables.
L'influence des hydroliennes sur leur environnement reste limitée. Cependant elles créent des zones de turbulences, qui modifient la sédimentation et le courant, avec de possibles effets sur la flore et faune juste en aval de leur positionnement. Par contre, les poissons s'approchant d'une hydrolienne se comportent comme s'ils arrivaient sur un rocher, et dévient leur trajectoire. S'ils sont pris par les remous, l'hélice non tranchante et à sa faible vitesse de rotation ne les blessent pas. Une étude a montré que seulement un poisson sur 500 risquait d'être blessé.
Un obstacle important au développement de cette énergie renouvelable reste les coûts d'entretien élevés dus au milieu marin beaucoup plus corrosif que l'air. L'énergie hydrolienne propose cependant une solution d'avenir pour tirer profit des courants marins engendrés par le phénomène des marées.
On pourra lire avec intérêt le TPE réalisé dans le cadre de la classe de Première par Norman Dolivet, Antoine Duvernay et Thomas Olivry.
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, énergies renouvelables, énergies, environnement, hydrolienne
mercredi, 27 avril 2011
La déforestation entraîne une modification de l'albédo
L’albédo est une valeur physique qui permet de connaître la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par une surface. Concernant le climat, cette variable est importante car elle exprime la part de rayonnement solaire qui va être renvoyée par l’atmosphère et la surface terrestre vers l’espace et qui donc ne servira pas à chauffer la planète.
L’albédo est une grandeur sans dimension. Sa valeur s’exprime soit par un pourcentage entre 0% et 100%, qui est donc le pourcentage de lumière réfléchie par rapport à la quantité reçue, soit par un chiffre entre 0 et 1, qui est la fraction de la lumière réfléchie.
Ainsi une surface parfaitement blanche réfléchit toute la lumière et son albédo est de 100%.
A l’inverse, une surface parfaitement noire ne réfléchit aucune lumière, donc absorbe l’intégralité du rayonnement solaire qu’elle reçoit. Son albédo est de 0%.
La déforestation massive entraîne une modification de l'albédo de la région concernée et a donc une influence sur le climat.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site du CNRS
05:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, cnrs, changements climatiques, foret, atmosphère, soleil
mardi, 26 avril 2011
Le Voyageur Equinovent, futur bac à voile du Bassin
Benoît Calvet et le club nautique de Claouey sur le bassin d'Arcachon construisent depuis un an un bateau ayant le bilan écologique le meilleur possible. L’équipe fait partie du réseau Internet Econav, échange d’idées pour une navigation plus verte.
Le «Voyageur Equinovent» est un bateau de 12 mètres conçu à partir des plans du bac à voile, un bateau traditionnel de travail du Bassin d’Arcachon. Tout le bois utilisé pour la structure vient d’une forêt labellisée. Le pont est en frêne du limousin chauffé spécialement afin qu’il devienne imputrescible. Des peintures époxy hydrodiluables ont été spécialement créées. Le revêtement est entièrement stratifié pour que l'entretien ne nécessite qu'un coup de pinceau tous les 15 ans. La cabine comprend des sanitaires complets, douche, évier et wc avec une caisse à eau noire pour éviter tout rejet en mer. Le moteur hybride de nouvelle génération est composé d'une partie thermique qui tourne au diester et d'une autre électrique. Ce moteur électrique est alimenté par des panneaux solaires et par l’hélice qui tourne à l’arrêt et recharge les batteries.
La mise à l’eau du Voyageur Equinovent est prévue pour fin août 2011.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site agirousubir.blogspirit.com
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, gironde, aquitaine, écologie, navigation, bois
lundi, 25 avril 2011
L'organisation collective de la vie.
Elinor Ostrom, première femme récompensée par un prix Nobel d'économie pour ses travaux sur l'organisation collective de la vie, travaille sur les communs, cette forme spécifique de propriété et de gouvernance qui place les décisions collectives des communautés au centre du jeu socioéconomique. Cette question des biens communs devient un outil pour penser en adéquation avec les questions du siècle qui débute : crise écologique, irruption des réseaux numériques, économie de la connaissance, modification profonde des régimes de production, redéfinition des droits de propriété immatérielle.
Le grand apport d'Elinor Ostrom est dans la distinction entre les « communs considérés comme des ressources » et les « communs considérés comme une forme spécifique de propriété ». Cette conception prend de plus en plus d'importance avec l'intégration des préoccupations écologiques dans l'économie. La notion de communs devient attachée à une forme de gouvernance particulière. Il s'agit pour la communauté concernée de les créer, de les maintenir, de les préserver, d'assurer leur renouvellement, non dans un musée de la nature, mais bien comme des ressources qui doivent rester disponibles, qu'il faut éviter d'épuiser. Il n'y a de communs qu'avec les communautés qui les gèrent, qu'elles soient locales, auto-organisées ou ayant des règles collectives fortes, y compris des lois et des décisions de justice. Les communs sont des lieux d'expression de la société et, à ce titre, des lieux de résolution de conflits.
On peut s'informer en consultant le site alternatives-economiques.fr
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, économie locale, nobel, écologie
dimanche, 24 avril 2011
Une maison en paille
Les 11 émes rencontres nationales de printemps de la construction en bottes de paille se dérouleront du 27 au 29 mai 2011, à Crest "aux Amanins" puis à Die "au Martouret dans la Drôme en Région Rhône Alpes.
Le vendredi 27 mai se déroulera une matinée d'information en direction des professionnels du bâtiment et des élus locaux.
Toujours le vendredi 27 mai, une journée sera organisée pour les maîtres d'ouvrage et les autoconstructeurs avec la présence de professionnels, de représentants des associations et organismes de formation.
Les 28 et 29 mai se dérouleront les journées nationales.
Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site compaillons.eu
05:26 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bâtiment, paille, environnement, écologie
samedi, 23 avril 2011
La stratégie de Honolulu
La 5ième conférence internationale sur les débris marins, qui s'est tenue à Hawaii du 20 au 25 mars 2011, a abouti à ce qu'on appellera la stratégie de Honolulu, première étape vers le développement d'une plate-forme mondiale pour la prévention, la réduction et la gestion des débris marins.
Mr. Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE, a déclaré : "Les débris marins, ou les ordures que nous rejetons dans nos océans, est un symptôme de notre société de consommation et du gaspillage qu'elle engendre, ainsi que de notre mauvaise approche en matière de gestion des ressources naturelles. Cette accumulation de débris affecte tous les pays et tous les océans, et démontre de manière très visuelle qu'il est urgent de s'orienter vers une économie verte, basée sur une gestion durable et raisonnée des ressources naturelles, et ne rejetant que de petites quantité de carbone dans l'atmosphère. C'est dans cette direction que les nations doivent se préparer pour la conférence de Rio +20, en 2012...
L'impact actuel des débris marins sur la flore et la faune des océans doit maintenant être traité très rapidement.
Toutefois, il est évident qu'une communauté ou un pays agissant isolément n'aura qu'un faible impact. Nous devons nous attaquer collectivement à cette problématique des débris marins, de manière transfrontalière et avec l'aide du secteur privé. En effet, le secteur privé a un rôle essentiel à jouer tant dans la réduction des types de déchets qui risquent de s'accumuler et de détériorer nos océans, que dans la recherche de nouveaux matériaux écologiques. Ce n'est qu'en réunissant tous ces acteurs différents que nous pouvons vraiment faire une différence"
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océan, mer, pollution, déchets, consommation
vendredi, 22 avril 2011
Jusqu'où développer les éoliennes ?
Arnaud Casalis, administrateur de la Fédération Environnement Durable, et Bernard Laponche, expert en politique énergétique (association Global Chance) débattent autour des questions d'efficacité énergétique des éoliennes, de leur coût et de leur acceptabilité sociale.
Une vidéo de 35mn, débat en 3 parties, réalisation : Sylvie Allonneau, production : Universcience 2011
06:08 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, éoliennes, environnement, énergies renouvelables
jeudi, 21 avril 2011
La marche nordique pour rester en forme
La marche nordique nous aide à rester en forme et à perdre du poids. Perdre du poids commence par surveiller ce que l'on mange, c'est à dire prendre le réflexe de faire plus attention aux calories contenues dans les produits et ainsi mieux "équilibrer" ses repas.
La marche nordique est un sport 2 fois plus efficace que le jogging pour perdre du poids et bien moins dangereux pour les genoux et le dos. 1 heure de marche nordique fait brûler environ 350 à 400 kcal. La marche nordique entraîne une forte consommation de calories, un renforcement de l'ensemble de l'appareil musculaire, une tenue droite dos non courbé, une augmentation de l'endurance.
La marche nordique est un sport fortement conseillé pour perdre du poids mais c'est avant tout un sport d'endurance qui apporte des résultats rapides et visibles, à condition de le pratiquer de façon régulière.
Pour en savoir plus, ion peut consulter le site marche-nordique.net
05:33 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marche, marche nordique, sport, randonnée, randonnée pédestre, santé
mercredi, 20 avril 2011
Sismos pour un centre de ressources sismiques
edusismo.org, un site pour mettre en œuvre le projet éducatif « SISMOS à l’ECOLE » à l’échelle nationale et internationale. Le principe global de ce projet est de mettre en réseau des établissements scolaires équipés de sismomètres.
Des jeunes de 13 à 18 ans sont chargés d'installer, dans leur établissement, un capteur sismique. Les signaux dus à l'activité sismique alimentent une base de données en ligne, véritable centre de ressources sismiques, et point de départ d'activités scientifiques utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication.
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, education, séismes, géologie
mardi, 19 avril 2011
Chaque point sur la carte est un séisme
On peut consulter sur le site franceseisme.fr les alertes sismiques de ces 12 derniers mois en France.
Chaque point sur la carte est un séisme. Sur le site, en survolant un point avec la souris, un résumé des informations du séisme apparaît.
On peut participer à la collecte des informations sur la zone touchée par un séisme, en renseignant les enquêtes macrosismiques.
L'enquête macrosismique consiste à traduire en termes "concrets" ou qualitatifs, les dommages occasionnés et la perception de l'événement de façon à établir une intensité ressentie.
Même sans dommage, un séisme est généralement perceptible par tous. Les dégâts peuvent aller de la simple fissure à la destruction totale d'un bâtiment. Le séisme est généralement descriptible à partir de l'agitation des animaux, du tremblement des objets suspendus, des liquides dans les récipients, des bruits émis lors du passage des ondes.
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : terre, planète, sciences, géologie
lundi, 18 avril 2011
La biodiversité de la basse vallée de l'Oyapock
Le projet Oyana (Oyapock Nature) marque la volonté de la Guyane et du Brésil de vouloir traiter ensemble les problématiques rencontrées dans la basse vallée de l’Oyapock, territoire commun à la Guyane et au Brésil et partagé par le fleuve Oyapock, qui matérialise la frontière entre la Guyane et le Brésil.
Cette zone dont la biodiversité est de nos jours relativement bien conservée, connaît une augmentation importante de sa population. Cette croissance démographique n’a pas été accompagnée des infrastructures et politiques pouvant assurer un développement en symbiose entre l’homme et son milieu. Il apparaît que cette croissance démographique n’a pas été suffisamment anticipée et se fait au détriment de la nature.
Par ailleurs, le projet de pont entre les villes de Saint Georges de l’Oyapock en Guyane et de Oïapoiqué au Brésil, s’accompagne de l’afflux de populations nouvelles et également par la rupture de certains équilibres et la destruction d’une certaine organisation. Aussi l’absence de toutes mesures d’accompagnement de ce projet, visant à mieux intégrer l’homme dans son milieu naturel contribuera à la dégradation par l’homme dans cette zone de la biodiversité et de son potentiel.
Dans la zone considérée, les activités du projet OYANA, sont de participer à inventorier la biodiversité, de contribuer à l’amélioration des connaissances de la faune et la flore, de mettre en place des dispositifs permettant aux résidents et aux voyageurs de découvrir la biodiversité, de travailler directement à la préservation de la biodiversité, de sensibiliser à la protection de cette biodiversité, d’expérimenter des techniques permettant aux résidents d’utiliser de manière durablement cette biodiversité, de suggérer des solutions afin de mieux maîtriser la gestion de l’espace, de proposer des solutions visant à contribuer au développement économique, de réaliser des actions de promotion de la zone, de permettre aux résidents de mieux connaître leur patrimoine et leur potentiel afin de mieux s’ancrer dans leur région.
Le programme OYANA est un programme de développement intégré et durable de l’estuaire de l’Oyapock à finalité économique, sociale et environnementale.
Pour mieux connaître ce projet, on peut se connecter sur le site pnr-guyane.org
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, guyane, brésil, pnr, population
dimanche, 17 avril 2011
La transmission de traditions
Et si la transmission de traditions, de style de vie et de savoir-faire n'était pas l'apanage de l'espèce humaine ? Fourmis, baleines et singes en témoignent... Un livre de Damien Jayat " Les animaux ont-ils une culture ? "
06:10 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, film, livres, animation, animaux
samedi, 16 avril 2011
Le projet Salinalgue pour cultiver des micro-algues
Cultures de micro-algues pour la production de bioénergies et de bioproduits
La mobilisation de nouvelles ressources pour la production de bioénergies et de bioproduits est indispensable pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, gérer la production du C02 industriel et préserver l’environnement.
Les zones littorales humides du sud de la France présentent un écosystème et un environnement particulièrement favorables au développement de l’algoculture : grandes superficies mobilisables et activité historique de production de sel en recherche de reconversion (Salins du Midi), plus important bassin de production de CO2 industriel à proximité (Fos sur mer) et présence naturelle d’une microalgue hautement valorisable (Dunaliella salina).
Sur la base de ce double constat, le projet Salinalgue vise la culture d’une microalgue native (Dunaliella salina) à grande échelle en milieu ouvert sur des salines inexploitées et son bioraffinage afin de commercialiser différents bioproduits dont un biocarburant de nouvelle génération ayant de hautes performances en termes de rendement de production à l’hectare et de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES). Des molécules à haute valeur ajoutée (Béta-carotène, Oméga 3…) seront également valorisées à partir de cette microalgue, ainsi que les protéines pour l’alimentation aquacole en substitution aux farines de poisson.
Dunaliella salina (DS) est une espèce de microalgue native qui se développe spontanément et préférentiellement dans les milieux lagunaires très salés. Le projet comprend une étude approfondie de cette microalgue dans le but de maitriser sa culture et sa récolte en milieu ouvert.
Pour mieux connaître ce projet, on peurt consulter le site polemerpaca.com
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algues, énergies, biocarburants, co2, gaz à effets de serre
vendredi, 15 avril 2011
L'acceptabilité des risques est variable
L'acceptabilité sociale des risques est fortement liée à leur gestion à travers un ensemble de procédures, de controverses, d'expertises. Un risque est considéré comme acceptable ou tolérable par une personne ou une collectivité lorsqu'elle peut en supporter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d’occurrence. L'acceptabilité est variable dans le temps et dans l'espace. Les législations et les réglementations, en fixant des normes, des seuils, des compensations, témoignent de ces évolutions et de cette variabilité spatiale et temporelle.
Dans les sociétés contemporaines développées, les catastrophes sont de moins en moins bien acceptées, d'autant plus qu'elles semblent échapper au contrôle des spécialistes et des experts. Le passage à des sociétés plus individualistes a pu favoriser le développement de sentiments d'insécurité, rendant plus intolérable la réalisation du risque.
Une déclinaison économique de cette notion consiste à déterminer le montant maximal que les sociétés sont prêtes à payer pour bénéficier d'une protection contre les risques. Des analyses coût-avantage ou coût-bénéfice sont généralement un préalable à l’évaluation du consentement à payer. Elles permettent de chiffrer le coût d’un ouvrage de protection, calibré pour un aléa d’une intensité donnée et les bénéfices qu’il induit. Ces analyses permettent de trouver le juste calibrage des ouvrages de protection comparativement aux bénéfices escomptés.
Pour consulter un glossaire pour identifier et comprendre des mots-clefs, on peut se connecter sur le site geoconfluences.ens-lyon.fr
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, séismes, écologie, environnement, inondations
jeudi, 14 avril 2011
Les gardiens de la biodiversité.
DÉCLARATION DE BALI SUR LES SEMENCES
Les Semences Paysannes sont la Dignité, la Culture et la Vie: Agriculteurs en résistance pour défendre leur droit aux semences paysannes .
Dans le monde d'aujourd'hui nous sommes les victimes d'une guerre pour le contrôle des semences. Nos agricultures sont menacées par les industries qui cherchent à contrôler nos semences par tous les moyens possibles. Le résultat de cette guerre déterminera l'avenir de l'humanité étant donné que nous dépendons tous des semences pour notre alimentation quotidienne.
Un acteur de cette guerre est l'industrie des semences du génie génétique, des technologies hybrides et des produits agrochimiques, qui vise l'appropriation des semences pour multiplier ses profits en obligeant les agriculteurs à consommer et dépendre de ses semences. De l'autre côté se trouvent des paysans et paysannes qui conservent et reproduisent nos semences, avec nos systèmes vivants de semences locales, paysannes et indigènes, les semences qui sont le patrimoine de nos peuples. C’est une richesse que nous mettons généreusement au service de l'humanité.
...
Quelle que soit la décision du Traité de reconnaître ou non ceux qui sont les gardiens de la biodiversité, nous allons continuer à travailler au sein de nos propres systèmes paysans de semences, qui ont dans le passé et continueront à l'avenir d'assurer la diversité génétique et de nourrir l'humanité. Ainsi, nous conservons les semences non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos enfants : les semences paysannes sont le patrimoine des communautés paysannes et des peuples indigènes au service de l'humanité.
Pour lire cette déclaration, on peut se connecter sur le site bio-aquitaine.com
05:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture biologique, semences, paysan, biodiversité, alimentation
mercredi, 13 avril 2011
L'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.
L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature. C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.
L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), des avantages économiques (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), des avantages sociaux et sanitaires (production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).
“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.” Pierre Rabhi
Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site terre-humanisme.org
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : agroécologie, écologie, environnement, agriculture biologique, santé, alimentation, consommer autrement
mardi, 12 avril 2011
Les fleurs au potager
Potager et fleurs au jardin sont indissociables. En introduisant des fleurs parmi les légumes, on apporte naturellement une touche de beauté, de couleur, et plus si affinités. Car certaines fleurs ont des effets très positifs sur les légumes.
Très méllifère, la Bourrache permet une meilleure pollinisation au verger et au rucher. Elle repousse les mollusques et étouffe les mauvaises herbes.
Les racines de Tagetes sécrètent une substance qui empêche le développement des nématodes. A utiliser en culture associée avec tomates, concombres, melons, poireaux.
La Tanaisie est une plante sauvage qui nettoie et assainit le sol, convient à tous types de sol. Elle a un effet tonique et vermifuge sur l´organisme et un effet insecticide contre les puces et punaises.
La Phacélie est une hydrophyllacée qui étouffe les mauvaises herbes, le chiendent et lutte contre les nématodes grâce à sa végétation abondante et à son système radiculaire très développé, convient à tous types de sol. Pour que la phacélie ne se ressème pas spontanément, on peut la faucher à la fin de la floraison, la sécher et l’enfouir. Elle fournira ainsi de la matière organique à tous les légumes qui en sont gourmands : courges, légumes fleurs, choux, céleris, poireaux...
Les Capucines Major produisent de belles masses végétales très colorées qui couvrent facilement les coins à cacher au jardin. De plus, elles attirent les pucerons et servent donc de ”plante-piège”.
Des plantes aromatiques, comme le thym serpolet ou le basilic, intercalées entre les rangs de légumes, éloigneront avec leur parfum les mouches qui attaquent les carottes.
Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site fermedesaintemarthe.com
05:53 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, jardinage, jardiner bio, thym, bourrache, capucine, fleurs, potager
lundi, 11 avril 2011
Le niveau de la mer Méditerranée augmente
Une étude de l'Institut Espagnol d'Océanographie (IEO) montre que le rythme de croissance du niveau de la mer Méditerranée a doublé durant la dernière décennie pour atteindre la valeur de trois millimètres par an. En se basant sur des relevés océanographiques et atmosphériques de 1948 à 2008 et en appliquant un modèle d'analyse des oscillations périodiques, l'IEO a estimé que le niveau de la mer Méditerranée avait augmenté de 15 à 20 centimètres durant le 20ème siècle. Cette croissance annuelle d'environ un millimètre et demi est à comparer aux trois millimètres par an qui ont été observés depuis le début des années 2000, ce qui représente une accélération sensible.
Si la tendance se confirme, cela conduirait à une augmentation de 35 centimètres durant le 21ème siècle. Les principaux paramètres qui influent sur le niveau de la mer sont la pression atmosphérique, l'augmentation de la quantité d'eau due à la fonte des glaciers et la dilatation de l'eau causée par son réchauffement. Si une nouvelle augmentation de plusieurs dizaines de centimètres du niveau de la mer venait s'ajouter à celle qui s'est déjà produite au cours du dernier siècle, de nombreuses îles et zones côtières densément peuplées seraient affectées. De même, le réchauffement de l'eau pourrait modifier considérablement les caractéristiques physico-chimiques de la mer et les écosystèmes qu'elle abrite.
Pour en savoir plus sur cette étude, on peut se connecter sur le site bulletins-electroniques.com
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, changements climatiques, océan, mer, méditerranée, écosystème