dimanche, 31 octobre 2010
Le début de la taille des pieds de vigne
Rencontre avec David Maradenne de Château Beau Rivage, Macau-en-Médoc, Bordeaux, qui explique le travail effectué pendant la taille des pieds de vigne.
En culture biologique, les sarments restent entre les rangs de vigne, sont broyés et apportent de la matière organique au sol.
Gourmet Odyssey Taille des Pieds de Vigne
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06:14 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, vigne, vin, agriculture bio, agriculture biologique
samedi, 30 octobre 2010
La mésange, un prédateur naturel des chenilles
La chenille processionnaire fait subir aux pins d'Aquitaine une défoliation importante qui les affaiblit et les limite en croissance pendant plusieurs années et peut provoquer leur mort. Cette chenille peut aussi provoquer chez l’homme et les animaux domestiques de réels problèmes de santé à cause de ses poils urticants. De fortes réactions cutanées, ophtalmiques, pulmonaires et allergiques surviennent non seulement par contact direct en les touchant ou en touchant un nid, même vide, mais également par les poils relâchés dans l’air.
D’un cycle complexe, la population de ces chenilles passe d’une année à l’autre d’un niveau admissible à une véritable pullulation. Les traitements n’ont qu'une efficacité ponctuelle. Par contre la mésange, insensible aux poils urticants, est un prédateur naturel de ces chenilles. En période de nidification, un couple de mésanges consomme environ 500 insectes par jour.
Les espèces de mésanges voient leur habitat changer et leur population régresser par l’ apparition des grandes étendues agricoles et une sylviculture qui ne laisse pas toujours la place qu’ elle mérite aux nombreuses espèces de flore et de faune originaires de la région. Il est nécessaire de préserver des zones de diversité biologique et de donner aux mésanges des espaces ou leurs conditions de vie sont favorisées. Nichoirs et petit aménagement incitent les mésanges à s’installer et se reproduire. Les responsables du site terrain-foret.com cherchent des particuliers installés en bord de zone forestière ou des communes sensibles aux questions d'environnement pour créer ou améliorer des ilots de protection des mésanges.
Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires, on peut consulter le site jardin.ch
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, bois, environnement, faune, santé, biodiversité
vendredi, 29 octobre 2010
Les semences de pays s’adaptent aux terroirs
La fédération Bio d’Aquitaine et l’association CIVAM Bio 40 de développement de l’agriculture biologique dans les landes organise la 5ième édition de la Fête de la Biodiversité cultivée qui aura lieu demain samedi 30 Octobre 2010 à Préchacq les bains.
Cette journée a pour objectif de sensibiliser le monde agricole et rural aux multiples intérêts des semences de pays qui permettent des économies d’eau en grandes cultures, plus d’autonomie technique et économique des agriculteurs et par la diminution des charges de culture (intrants, semences) la sélection à la ferme des semences, et leur ressemis. De plus ces semences de pays s’adaptent aux terroirs et permettent d’en valoriser leur typicité à tous les maillons de la chaine alimentaire.
Pour en savoir plus, on peut contacter le Civam Bio des landes au 05 58 98 71 92
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : landes, agriculture biologique, semences, alimentation biologique, bio
jeudi, 28 octobre 2010
La luzerne favorise la biodiversité
La luzerne est une plante très économe en engrais, amendements, pesticides, qui ne nécessite pas de fongicide. Elle puise directement l'azote de l'air grâce au rhizobium présent sur ses racines. De plus, la culture de luzerne fournit aux cultures suivantes un reliquat d'azote. Peu gourmande en eau et capable de s'alimenter en profondeur, la luzerne ne participe pas à l'épuisement des nappes phréatiques.
Les champs de luzerne hébergent des micro-organismes et une faune près de 100 fois plus importante que dans une culture comme le blé, tout en abritant des insectes auxiliaires des cultures environnantes. La luzerne a une floraison tardive et constitue donc une source de nectar appréciée à un moment où les fleurs se font plus rares. Elle favorise la biodiversité et fournit un très bon engrais vert.
Un engrais vert sert à l'activation puissante de la vie microbienne du sol, d'abord par les racines qui restent et qui s'humifient puis par l'incorporation des parties aériennes préhumifiées. Il fait partie, avec le compost et le couvert, de la méthode de fertilisation biologique du sol. Pour éviter de laisser un terrain à nu, on peut semer de la luzerne et la faucher plusieurs fois de suite pour enrichir le sol.
Pour en savoir plus sur l'utilisation des engrais verts, on peut consulter le site jardinsdenoe.org
06:04 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : engrais, pesticides, fongicide, luzerne, agriculture bio, biodiversité
mercredi, 27 octobre 2010
Le futur Parc naturel marin de l’estuaire
La Mission d’étude pour la création d’un parc naturel marin sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais a été créée le 20 juin 2008 par arrêté ministériel.
Une équipe de quatre personnes, mise en place par l’Agence des aires marines protégées, mène l’étude, sous l’autorité du Préfet maritime de l’Atlantique, du Préfet de la Région Aquitaine, Préfet de la Gironde, du Préfet de la Charente-Maritime et du Préfet de la Vendée. La mission est basée à Rochefort. Avec les acteurs locaux du milieu marin, elle travaille sur un périmètre de parc, des orientations de gestion et la composition du futur conseil de gestion. Ces éléments seront soumis à enquête publique dans les communes littorales du projet courant 2011.
Le colloque scientifique « De la terre à la mer, de la Gironde aux Pertuis », les 28 et 29 octobre à Royan, permettra d’enrichir l’état des lieux que fait la mission sur l’estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais. Les résultats serviront à la définition du périmètre et des orientations de gestion. L’état des lieux sera diffusé auprès dugrand public lors de l’enquête publique.
Pour en savoir plus, consulter le site aires-marines.fr
05:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gironde, parc naturel marin, océan, fleuve, estuaire
mardi, 26 octobre 2010
Le cépage petit verdot ajoute au vin une note singulière
Depuis l'accord signé le 15 septembre 2005 entre l'Union européenne et les Etats-Unis, les vins aromatisés, mouillés jusqu'à 7 % d'eau ou boisés par macération de copeaux de chêne dans les cuves, sont autorisés. L'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) interdit aux seules appellations d'origine contrôlée (AOC) d'être boisées par macération de copeaux. Les tonneliers proposent de la poudre de chêne à très faible granulométrie à ajouter dans les bennes à vendanges ou dans les cuves de fermentation. A Bordeaux, Robert Parker, célèbre critique de vin américain, a longtemps privilégié les vins boisés. Mais d'autres vins existent.
Au Domaine de l'Ile Pâtiras, à hauteur de Pauillac dans le Médoc, Thierry et Sylviane Viélet produisent un vin d'assemblage franc et généreux auquel le cépage petit verdot ajoute une note singulière. Dans les premières côtes de Blaye, sur l'autre rive de l'estuaire de la Gironde, Dominique Léandre Chevalier, au château Le Queyroux, travaille la vigne à l'ancienne, avec un cheval, et expérimente des densités de plantation hors normes, telle la plantation en cercle du cépage petit verdot. "C'est un vin libertaire, n'aimant que la liberté d'être vin" Michel Onfray.
D'après l'article de mars 2010 lu dans Le Monde
06:07 Publié dans producteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vigne, vin, cépage, gironde
lundi, 25 octobre 2010
Une solution d'avenir pour les villes
Le bâtiment, situé rue de Londres à Ixelles en Belgique, est caractéristique des nouvelles surélévations bioclimatiques d'immeuble en ville. Trois étages en ossature bois surplombent l'immeuble existant. Panneaux solaires, panneaux thermiques, pompe à chaleur et puits thermique de 80 mètres, assurent l'autonomie énergétique du nouveau bâtiment où logent quatre ménages.
Rue de Londres - Maison des cyclistes (2005)
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Concepteur-Promoteur: Claude Rener
Architecte: Jean-Paul Hermant
05:53 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, bioclimatique, bois, energie, énergies renouvelables, solaire
dimanche, 24 octobre 2010
L'estuaire le plus grand d'Europe
La Gironde est l'estuaire le plus grand d'Europe
LE RADEAU IVRE
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05:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fleuve, environnement, tourisme, ile
samedi, 23 octobre 2010
La biodiversité de la forêt primaire de l'Ile de La Réunion
La forêt de La Réunion s'étend sur 30% du territoire de l'île. Elle prend des formes variées, parfaitement adaptées aux contraintes imposées par les contrastes de climat liées aux reliefs et à la nature des sols. Aux fonds des cirques pousse la lande de haute altitude. Les espèces comme le bois de cabri blanc, le bois d'olive, le mahot... sont rares et menacées. Entre 1500 et 1900 mètres d'altitude, la forêt est dominée par les tamarins. Juste en dessous prospèrent les forêts humides de moyenne altitude. Ce type de forêt se concentre sur l'Est et le Sud de l'île et abrite un grand nombre d'espèces rares et protégées. Plus bas encore, les forêts pluviales de montagne prennent le relais.
La forêt primaire de l'île de La Réunion est le fleuron biologique majeur de l'ouest de l'océan indien. Elle n'a jamais été modifiée par la main de l'homme et cette particularité permet de concentrer une richesse d'écosystèmes naturels incroyables favorisant ainsi une biodiversité remarquable. Plus de 1000 espèces rares, indigènes et endémiques le plus souvent y sont répertoriées. Cette biodiversité est une référence à l'échelle mondiale.
Durant toute la semaine dernière, un incendie a ravagé le coeur du parc national de la Réunion, sur les hauteurs de l'ouest de l'île au Maido, classé en août patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. 1000 hectares de forêt primaire ont été détruits par les flammes, et on craint la disparition de nombreuses espèces endémiques de l'île, dont les branles verts. On ne mesure pas encore l'ampleur de la catastrophe écologique. heureusement cette forêt se régénère assez vite grâce aux graines contenues dans le sol. Mais les responsables du Parc national s'inquiètent de la fréquence de ces feux et du risque de développement d'espèces envahissantes.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site aujardin.info
06:03 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écologie, forêt, biodiversité, écosystème, la réunion
vendredi, 22 octobre 2010
La Fête du vin nouveau, un moment privilégié
Fête du Vin nouveau se tiendra les 23 et 24 octobre 2010, rue Notre-Dame à Bordeaux. L’occasion pour chacun de découvrir le quartier des Chartrons, situé en bordure de Garonne. Pour fêter l’arrivée du Bourru, des dégustations du vin nouveau seront offertes par les brocanteurs, pour recevoir comme il se doit le visiteur.
Les amateurs de lecture pourront profiter du Salon du livre ancien et moderne qui se déroulera dans le même temps, Halle des Chartrons, avec 35 exposants.
On se laissera transporter tout le week-end aux sons du Jazz Chamber Orchestra, de la Collectore, du blues swing des Napkins, ou encore de la voix magnifique de Rachael Magidson.
Le bon goût pour la brocante va de pair avec l’épicurisme, la Fête du vin nouveau est un moment privilégié pour déguster toutes les douceurs de l’automne. Les bonnes odeurs de saison titilleront les palais les plus délicats, marrons chauds grillés dans leurs cornets et huîtres se mariant aux délicat vin blanc.
Entrée gratuite pour tous, accès par lesTrams B et C depuis Quinquonces.
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vins, livre, bordeaux, huitre, fête
jeudi, 21 octobre 2010
Bénéfice au quotidien des avancées de la science
Chacun de nous bénéficie au quotidien des avancées de la science et appelle de ses vœux d’autres progrès, d’autres innovations, d’autres technologies. Il est bien normal donc, qu’une fois par an, ce soit la Fête de la Science. Elle se déroule cette année du 21 au 24 octobre.
C’est à Saint Seurin sur l’Isle en Gironde que les esturgeons et les anguilles seront visibles dans des bassins circulaires, instruments essentiels dans la lutte pour sauver les poissons migrateurs. Appelés « scolas », ils ont été aménagés pour reproduire une rivière où tous les paramètres sont modifiables (vitesse du courant, température, salinité, nature du sol aquatique, luminosité).
La station expérimentale de St Seurin sur l’Isle (appelée CREA correspondant au nom local de l’esturgeon européen pour lequel elle a été initialement créée en 1991) est une structure d’appui pour les recherches sur le fonctionnement et la restauration des populations de poissons migrateurs amphihalins.
L’esturgeon européen Acipenser sturio a été la première espèce étudiée, avec l’aide d’un esturgeon d’élevage utilisé comme modèle biologique, l’esturgeon sibérien Acipenser baerii. Les recherches conduites sur cette dernière espèce ont parallèlement permis le développement d’une filière spécifique de production d’esturgeon d’élevage puis de caviar d’élevage, susceptible de faciliter le transfert de la demande sur ces produits des stocks très menacés d’esturgeons des différentes espèces en milieu naturel vers la production aquacole.
En 1995, cette station a permis, grâce à la capture simultanée de 2 géniteurs, la réalisation d’une première production de 23 000 larves d’esturgeon européen par reproduction artificielle, ayant permis un premier élevage expérimental et le renforcement du stock acclimaté.
A partir des années 2000 la station de Saint-Seurin a pris une véritable vocation multimigrateurs, en permettant le développement de recherches sur d’autres espèces de poissons migrateurs, sur des phases plus ou moins longues de leur cycle et en appui aux observations conduites en milieu naturel, anguille européenne Anguilla anguilla, grande alose Alosa alosa, lamproies marine Petromyzon marinus et fluviatile Lampetra fluviatilis.
05:39 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, poissons, pêche, aquaculture, fête, innovations
mercredi, 20 octobre 2010
Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre
Au début de cette semaine s’est ouverte la conférence internationale sur la biodiversité, qui se tiendra durant deux semaines à Nagoya au Japon. Sous l’égide de l’ONU, elle rassemble les 193 pays qui ont ratifié la convention sur la diversité biologique de Rio, en 1992.
Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a ouvert cette conférence sur la biodiversité en affirmant que nous sommes en train de détruire la vie sur Terre. Constatant l’échec de l’engagement pris en 2002 d’enrayer la perte de biodiversité à l’horizon 2010, les pays doivent cette fois être plus concrets. Selon Raphaël Billé, de l'Institut du développement durable et des relations internationales de Sciences-Po, il faut établir les raisons de cet échec et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique. Si l’ONU constate qu’en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6.600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus.
Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agroalimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d’une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. Le Sacha Inchi est une plante d'Amazonie, très riche en oméga3 et très convoitée. Le Pérou désire que la conférence aboutisse sur un protocole établissant un principe d'accord entre la partie demandeuse et le pays fournisseur afin que celui-ci puisse en tirer un avantage technologique ou économique. Des pays comme l'Australie, le Japon ou le Canada militent à contrario pour conserver la possiblité de déposer des brevets sur les micro-organismes comme les graines, les huiles ou l'ADN.
D'après un article du site maxisciences.com
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, planète, omega-3, développement durable, onu, pérou
mardi, 19 octobre 2010
3 tonnes de boues rouges pour 1 tonne d'aluminium
La production d’aluminium génère des boues rouges, contenant surtout des oxydes de fer, de silicium et de titane mais aussi du plomb, de l'arsenic et du mercure. Une tonne d'aluminium produit environ trois tonnes de boues rouges. Elles sont entreposées dans des grands bassins de rétention qui, lorsqu’ils sont pleins, sont asséchés et recouverts de sols végétaux.
Ce 4 octobre 2010, une marée de boues rouges toxiques issues d'un réservoir de l'usine d'aluminium d'Ajka s'est déversée sur 40 km2, à l'ouest de la Hongrie.
Du plâtre a été déversé dans les rivières pour immobiliser les éléments toxiques issus des boues rouges et bloquer leur passage dans les organismes vivants. Des équipements électroniques sont également utilisés pour faire fuir les poissons qui se dirigent vers les eaux contaminées.
Selon les experts hongrois, entre 600 000 et 700 000 mètres cubes de boues toxiques se sont répandues à ce jour. Conséquence : au moins huit morts ont été recensés suite au raz-de-marée provoqué par les coulées de boue, et l'écosystème de plusieurs rivières a été détruit. L'écosystème du Danube est lui aussi menacé suite à la contamination de son principal affluent, la Raab. Les boues rouges devraient également rendre stérile la majeure partie des sols avec lesquels elles entrent en contact.
Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site de la cité des sciences
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, eau, environnement, écologie, aluminium, écosystème, mercure, plomb
lundi, 18 octobre 2010
L'eau est essentielle à toute vie
Selon le Conseil Mondial de l'Eau : "L'eau est essentielle à toute vie, à tous les écosystèmes et à toute activité humaine". L'eau n'est pas une marchandise.
La Ville de Libourne, en Gironde, conduit une politique de l'eau innovante en s'inscrivant dans une gestion de l'eau durable et solidaire.
Une tarification sociale et progressive du service de l'eau sera mise en place courant 2011. Selon les références mondiales, l'eau est considérée comme vitale pour les 15 premiers m3. Cela représente 40 litres d'eau par jour et par abonné. Aussi ces premiers m3 seront au tarif symbolique de 0.10 euros par m3 au lieu de 0.70 euros actuellement. Pour une consommation entre 16 à 120 m3, l'eau est considérée comme utile, et son service sera donc facturé 0.70 euros H.T. / m3. Puis de 121 à 150 m3: il s'agit de l'eau de confort, facturée à 0.75 euros H.T. / m3 et enfin, au-delà de 151 m3, l'eau sera facturée 0.835 euros H.T. / m3
Cette progression est un encouragement à préserver la ressource et offre un accès favorisé à l'eau vitale et l'eau utile.
Pour découvrir la charte de l'eau de Libourne, on peut consulter le site de la commune ville-libourne.fr
06:20 Publié dans actu & écologie, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, développement durable, écosystème, gironde
dimanche, 17 octobre 2010
La construction à ossature bois a de l’avenir
La construction à ossature bois a de l’avenir, une image positive, des qualités environnementales incontestables.
Construction à ossature bois
envoyé par ducotedespros. - Regardez plus de vidéo vie pratique.
La construction à ossature bois est en fort développement. D’après le CNDB qui a tenté de faire le point fin 2005 : « La France est passée de 4500 maisons bois construites par an en 1997, à 6500 en 2002, soit 4,5% de parts de marché. Une enquête Ipsos-Caron (2000) montrait que le marché ne demande qu’à se développer avec un potentiel d’environ 18%, soit 10 à 15 000 maisons en 2010. » Au chapitre des chantiers, les constructions neuves sont en plein essor (54 %), de même que les extensions (34 %) et surélévations (10 %). Près de 97 % des chantiers se situent dans un rayon d’intervention de l’ordre de 50 à 100 km des entreprises. En outre, 75% d’entre eux sont réalisés par des entreprises de moins de dix salariés.
06:37 Publié dans actu & écologie, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, bois, environnement
samedi, 16 octobre 2010
La vedette du lac Baïkal
L'omoul est le poisson vedette du lac Baïkal, c'est l'espèce la plus pêchée. Les pêcheurs du Baïkal ont plusieurs manières de conserver et de préparer les omouls, soit avec de la saumure ou alors en les faisant sécher au vent et au froid. Mais la spécialité la plus appréciée est sans aucun doute l'omoul fumé. Sa chair a une jolie teinte ambrée et une texture fondante qui s'avère délicieuse. Les riverains du lac en raffolent et en mangent à toutes heures autour des petits marchés.
Au milieu des poissons, les pêcheurs decouvrent parfois des débris de mousse à la couleur vert- fluo. Il s'agit là d'une éponge originale appelée "goubi" que l'on rencontre dans les profondeurs du lac. Son existence remonte au tertiaire et cette espèce n'a subsisté sur la planète que dans les eaux du Baïkal. Avec d'autres éléments de la flore endémique du lac ces éponges participent à la filtration des eaux du lac et en assurent leur légendaire pureté. Ses eaux sont aussi profondes que celles d'un océan, elles peuvent atteindre 1600m de profondeur.
Pour en savoir plus sur l'omoul et le lac Baïkal, on peut consulter le site groenland-disko.pagesperso-orange.fr et regarder le documentaire diffusé ce soir à 19h55 sur Arte « Les plongeurs fous du lac Baïkal »
05:51 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pêche, pêcher, mer, eau, océan, russie
vendredi, 15 octobre 2010
La surélévation en ossature bois offre des avantages
Une surélévation d'une habitation induit un changement d'équilibre visuel. Selon l'intention architecturale, on s'inscrit dans la continuité ou, au contraire, en rupture avec l'ouvrage existant. L'élévation bois devient alors un élément mis en valeur par l'apport d'un jeu des toitures, des ouvertures originales, un bardage en bois...
La surélévation en ossature bois offre des avantages : légèreté (le bois est 5 fois moins lourd que le béton), rapidité, propreté (pas d'utilisation d'eau, le chantier est propre et respecte l'environnement végétal et architectural en place), convivialité (la maison peut être habité durant le chantier), esthétisme incomparable du bois.
Il existe plusieurs techniques. Les surélévations construites en poteau poutre se reconnaissent à leurs poutres porteuses. Les assemblages se font bois contre bois, ils sont dits moisés, avec des poutres principales ou secondaires doubles. Entre les poteaux, on peut installer les vitrages. Une ossature serrée et remplie d’isolant en panneaux semi-rigides formera le squelette des murs. La solidité de la construction est garantie par un "voile de contreventement", une succession de panneaux de contreplaqué ou triply, qui cloués à l’ossature vont en interdire toute déformation. Cette technique ne fait appel qu’à des composants simples, facilement transportables et manipulables d’où son succès.
La surélévation en ossature bois nécessite l'obtention d'un permis de construire et si la surface hors oeuvre nette (SHON) du bâtiment après surélévation dépasse les 170 m2 le recours à un architecte est obligatoire.
On peut voir une surélévation en bois sur le site architectes-bordeaux.com
06:21 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, bâtiment, environnement
jeudi, 14 octobre 2010
BP a abusé des produits dispersants
Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe.
Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.
Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, pétrole, environnement, écologie, énergie, mer, océans
mercredi, 13 octobre 2010
Adios El Nino, Hello La Nina?
Adios El Nino, Hello La Nina?
La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.
Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, climat, planète, météo, environnement, agriculture
mardi, 12 octobre 2010
Architecture bioclimatique et protections solaires
La conception architecturale bioclimatique utilise des débord de toit, auvent, casquette, brise-soleil, décrochement de facades, loggia comme protections solaires pour s'abriter l'été et profiter du soleil l'hiver. En été, on désire limiter la pénétration du flux solaire énergétique et ainsi éviter autant que possible les surchauffes et en hiver, on cherche à favoriser les apports d'énergie solaire pour diminuer les consommations de chauffage.
Une paroi verticale Sud est facile à protéger: une saillie d'un plan horizontal placé au dessus de la paroi est suffisante. L'effet d'auvent est donc le plus adéquat pour ombrer une paroi Sud.
A partir de l'angle de 70°, la profondeur requise de l'auvent dépend de la hauteur de la paroi à protéger H, en fonction de la formule: D = H/tg 70°, c'est à dire D = H/2,75
Par exemple, avec H = 2,50m, la profondeur requise D est égale à: D = 2,50/2,75 = 0,90m
Cette valeur est la plus petite permettant de protéger la paroi entière, mais le sol au pied de la paroi n'est pas ombrée, si bien que le rayonnement solaire peut être réfléchi vers la paroi. En conséquence, la profondeur doit être augmentée de manière à ombrer aussi le sol au pied de la paroi.
Pour en savoir plus, on peut consulter la fiche au format pdf, publiée par marseille.archi.fr
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bâtiment, architecture, solaire, bioclimatique